Invité Posté(e) 31 octobre 2004 Posté(e) 31 octobre 2004 Bonjour,Je m'appelle Rose Berryl (j'écris avec le compte de mon compagnon), j'ai 22 ans et j'achève actuellement un livre médiéval fantastique qui s'intitule "Damenndyn, Voyage dans la pénombre"(tome1). J'ai signé mon contrat avec la maison d'éditions le 29 juillet 2004 et depuis ce jour, je travaille activement (visites de classe, conférences de presse, passages télévision, rencontres, corrections,...) soit une moyenne de 7 à 8 heures par jour, pour la sortie de ce roman le 15 novembre 2004. Par la suite, mon travail continuera vu que deux autres tomes sont prévus pour cette saga.Ma question est la suivante: ce travail peut-il être considéré comme "expérience de travail" (obligatoire de 6 mois minimum)?Etant en couple, ces 6 mois d'expérience sont-elles applicables pour nous deux ou bien chacun doit-il effectuer ces 6 mois dans le monde du travail?Au passage, que pensez-vous de ce genre de livres? Aurait-il une chance de fonctionner au Québec? www.damenndyn.com (l'adresse du site sur lequel vous pourrez trouver un extrait du livre).Merci d'avance,Rose Berryl Citer
Habitués Zogu Posté(e) 31 octobre 2004 Habitués Posté(e) 31 octobre 2004 Je ne peux pas répondre à ta question sur les 6 mois de travail. Comme ce n'est pas du travail rémunéré, j'imagine que c'est moins évident.Par contre je peux te parler du merveilleux monde de l'édition et de la distribution de livres au Québec.Il n'est pas évident d'assurer des canaux de distribution outre-Atlantique. Et cela marche dans les deux sens! Si tu as signé avec une maison d'édition qui distribue elle-même, et que celle-ci a un bureau au Québec, alors c'est sûr que tu sera distribuée ici. Mais que se passe-t-il si tu as signé avec une petite maison d'édition? Ton livre ne traversera pas l'Atlantique... et ça sera très difficile de le faire rééditer ici.C'est que, vois-tu, les maisons d'édition québécoises sont assez pauvres financièrement et elles dépendant des subventions fouvernementales pour leur survie. La plupart refuseront carrément d'éditer un livre qui a été écrit hors-Canada, ou qui a été écrit par une personne ne résidant pas ici. Pourquoi? Eh bien, elles n'auront pas un rond de la part des gouvernements! Cela fait une sacré différence: le gouvernement paie les taxes sur l'impression et la reliure du livre (15%). Et il majore de 20% les intrants déclarés pour la vente du livre.Donc pour un livre avec un budget de 7000$ (disons un tirage de 2000 exemplaires), vendu à 16$ l'unité (retour sur vente de 12$) x 1000 unités (donc 1000 exemplaires vendus), et dont les coûts d'impression étaient de 2000$ (taxes incluses), le gouvernement retourne à l'éditeur 260$+2400 = 2660$. Cela réduit donc les coûts de production d'autant, et cela génère donc une entrée d'argent de 12000$ (retour ventes) + 2660$ (subventions) = 14660$.Par conséquent, si ton éditeur français ou belge ne distribue pas le livre au Québec, ce sera à toi d'obtenir le droit (auprès de ton éditeur) de le faire imprimer et distribuer ici par une maison d'édition québécoise... mais bonne chance, ce n'est vraiment pas évident! Certaines maisons d'édition québécoises établissent plus volontiers des ententes avec les maisons européennes, par exemple, les éditions Stanké.En passant... si tu écris un second livre qui sera édité au Québec, tu pourras faire partie de l'UNEQ et être reconnue comme auteure québécoise, avec tous les avantages que cela apporte.(PS: Il y a une coquille sur ta page web: "Edtitions de la Page") Citer
Invité Posté(e) 1 novembre 2004 Posté(e) 1 novembre 2004 Merci beaucoup de cette précision (merci aussi pour la coquille sur le site!).Rose Citer
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