immigrer.com Posté(e) 23 avril 2020 Posté(e) 23 avril 2020 Ottawa lèvera la restriction selon laquelle les étudiants étrangers ne peuvent travailler plus de 20 heures par semaine. Cette mesure temporaire mise sur pied dans la foulée de la lutte contre la COVID-19 ne vise toutefois que les personnes qui travaillent dans les services essentiels, soit dans les soins de santé ou de la fourniture des aliments ou d’autres biens essentiels. « Pendant l’éclosion de la COVID-19, les travailleurs de certains rôles et industries sont soumis à des pressions considérables, et le gouvernement reconnaît le fait que les étudiants étrangers déjà au Canada peuvent tenter de relever les défis de la pandémie », a soutenu Immigration Canada par voie de communiqué. Si cette annonce est une bonne nouvelle pour les principaux intéressés, elle laisse toutefois toujours sur la touche les travailleurs temporaires, qui sont dans l’impasse depuis plus d’un mois. « Nous, on voit ça comme une bonne nouvelle, car ça veut dire que le gouvernement bouge, constate Hugo Crochard, un travailleur d’origine française qui a un statut temporaire. Mais il y a encore des catégories de personnes qui ne sont pas prises en considération. » Comme lui, des milliers de travailleurs étrangers temporaires ayant perdu ou quitté leur emploi sont forcés de rester à la maison bien qu’ils se soient trouvé un autre travail. Dans une pétition soutenue par près de 5000 signataires, ils exhortent le gouvernement fédéral à assouplir ses règles et à leur permettre une dérogation pour qu’ils puissent immédiatement se refaire un permis de travail, ce qui est actuellement impossible en moins de trois mois. Sans travail ni revenu Mis à pied dans la foulée de la pandémie, Hugo Crochard, qui travaille dans le domaine de l’aéronautique, a pu rapidement se trouver un autre emploi à la SOPFEU. Or, détenant un permis de travail « fermé », qui le lie à son ancien employeur, il doit en refaire un autre s’il veut être embauché ailleurs. « Je ne peux pas, comme ça, décider de travailler pour une autre entreprise, car je serais illégal, a-t-il expliqué. Je trouve dommage qu’IRCC [Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada] ne mette pas en action un moyen rapide de régulariser mon statut. » Pour avoir un nouveau permis de travail, Hugo Crochard avait prévu de faire le classique « tour du poteau », une manœuvre fréquemment utilisée qui consiste à aller à la frontière américaine et à revenir au Canada la même journée en refaisant une demande à l’immigration. Moyennant quelques centaines de dollars, cette démarche est plutôt simple et efficace — souvent possible en moins de 24 heures —, mais impossible en ces temps de coronavirus. Il ne reste plus qu’à remplir un dossier en ligne auprès d’IRCC et à attendre au minimum trois mois, déplore-t-il. suite et source: https://www.ledevoir.com/politique/canada/577549/les-travailleurs-temporaires-se-sentent-delaisses-par-ottawa Citer
Habitués SDCLEO Posté(e) 23 avril 2020 Habitués Posté(e) 23 avril 2020 Oui attendre au minimum 3 mois et quel employeur est prêt à attendre 3 mois aujourd'hui quand il a besoin de main d'oeuvre tout de suite ? Mon mari a aussi perdu son emploi en permis fermé, il a d'autres propositions mais on se retrouve face à un mur... Citer
Elvex01 Posté(e) 23 avril 2020 Posté(e) 23 avril 2020 il y a une heure, SDCLEO a dit : Oui attendre au minimum 3 mois et quel employeur est prêt à attendre 3 mois aujourd'hui quand il a besoin de main d'oeuvre tout de suite ? Mon mari a aussi perdu son emploi en permis fermé, il a d'autres propositions mais on se retrouve face à un mur... Comme d'habitude encore et encore. Citer
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