evangellion75 Posté(e) 23 août 2018 Posté(e) 23 août 2018 Alors c’était il y a plus de 7 ans. Une époque ou je me décidais a faire le grand saut a un moment de ma vie ou je ressentais un besoin presque incontrôlable de partir a l’aventure et de vivre dans la nouveauté d’un quotidien imprévisible. Aller se coucher et se dire qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait. Et puis me voila, plus de 7 ans plus tard, toujours habitant de cette belle ville de Vancouver, témoin de son évolution et de ses folies auxquelles je contribue tout les jours. Je travaille dure, plus que jamais pour subvenir aux besoins de ma nouvelle vie, une vie donc ou les lendemains n’ont plus rien a voir avec la fraicheur de mes premiers jours au Canada. Les devoirs et responsabilités s’accumulant, il ne pouvait en êtres autrement. J’ai toujours eu pour habitude de dire que quelqu’un qui se décide a (re)faire sa vie dans un pays étranger doit se voir comme un nouveau né a qui on demande de grandir 20 fois plus vite. Et psychologiquement, c’est tres important d’en avoir conscience. Et cette idée peut donner bien plus de force et trouver bien plus de ressources que vous ne l’auriez imagine. Dans n’importe quel domaine (travail, investissement, sport,...) il vous faudra fournir plus d’effort que n’importe qui. Alors je vous vois déjà vous faire une idée de ce récit qui démarre sur une note nostalgique et pas très encourageant mais je vous l’assure, je suis heureux. Et il ya de quoi l’être, franchement. Parce que j’ai franchit beaucoup d’étapes pour arrive la ou j’en suis et qu’il y en aura bien d’autres à passer. Parce que je retrouve dans cette ville mes intérêts (personnels et professionnels) qui me font l’aimer. La magie de la nouveauté des premiers mois ou votre rêve se réalise peut rapidement se transformer en cauchemar. Il faut être ambitieux, saisir les opportunités (et il y en aura…), apprendre, s’imprégner de cette culture Nord-Américaine et surtout y trouver (et faire) sa place. Car c’est la dure réalité de Vancouver. On s’y fait ou on s’en va. Les bonnes questions doivent être posées des la fin de la première année. Peut-on s’adapter a cette nouvelle ville qui demande beaucoup mais qui offre énormément en retour ? Chacun y trouvera son compte. Chacun s’y fera une expérience, son expérience. Qu’elle soit bonne ou mauvaise car il faut apprendre de ses succès et surtout de ses échecs. Trouver a louer un appartement et faire partit des 25 dossiers que le propriétaire prendra soin de décortiquer, et analysera votre vie sous toutes les coutures dans le but de trouver son nouveau chez-soi et partir sur de bonnes bases. L’entretien d’embauche des premiers mois ou votre anglais (limite pour ma part) vous plongera dans des situations un peu embarrassantes…Nagé avec les requins du monde immobilier pour s’acheter un bien…Et j’en passe. Mais c’est partout pareil me direz-vous. Et c’est vrai. A partir du moment où on montre un brin d’ambition, il y aura des montagnes a gravir. En parlant de montagne, Grouse Mountain est le symbole parfait de ce qui vous attends ici : on en bave, on transpire, on veut abandonner, s’arrêter, mais quand on arrive en haut, on apprécie la vue et du chemin parcouru pour y arriver. Et si c’était à refaire,…et bien c’est votre aventure, pas la mienne donc a vous de jouer. On dit que les enfants grandissent trop vite, mais dans votre cas, dans cette nouvelle ville, c’est très bon signe… lanou83 et tigre07 ont réagi à ceci 1 1 Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 25 août 2018 Habitués Posté(e) 25 août 2018 Merci pour votre témoignage. Je souhaite encore de très belles randonnées Citer
Habitués PACAtoQC Posté(e) 25 août 2018 Habitués Posté(e) 25 août 2018 Beau retour, bonne fortune pour la suite. Citer
Habitués Demina47 Posté(e) 26 août 2018 Habitués Posté(e) 26 août 2018 Retour sympa mais ne donnant aucune précision sur le parcours, dommage. Citer
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