800 personnes refusées au Canada en 3 ans

[Petit-Prince]

crime organisé 

800 personnes refusées au pays en trois ans

Jim Bronskill

Presse Canadienne

Ottawa

Plus de 800 personnes ayant des liens avec les milieux du crime organisé ont été expulsées du Canada ou n'ont pas obtenu l'autorisation d'entrer au pays, pendant une récente période de trois ans, révèle une note interne du gouvernement fédéral.

Selon cette note d'information, préparée par le service du renseignement du ministère de l'Immigration, les bandes organisées et les mafieux opèrent sur une grande échelle «avec une plus grande facilité que par le passé».

Quelque 20 000 cas impliquant des immigrants et des visiteurs soupçonnés d'entretenir des liens avec des organisations criminelles ont été soumis au service du crime organisé du ministère, depuis sa mise sur pied en 1994.

Plusieurs de ses pistes ont résulté en des gestes qui visaient à interdire de séjour au pays des criminels.

«Rien que ces trois dernières années, le ministère a identifié, intercepté, refusé de séjour ou expulsé du Canada plus de 800 individus connus ou soupçonnés d'entretenir des liens avec le crime organisé», est-il écrit dans le document, datant de novembre dernier, obtenu par la Presse Canadienne en vertu de la Loi d'accès à l'information.

«Les grands sujets d'inquiétude incluent les associations de malfaiteurs asiatiques, d'Europe de l'Est et italiennes ainsi que les gangs de motards criminels», y est-il précisé.

Le développement de l'activité criminelle au-delà des frontières nationales constitue l'une des conséquences de la mondialisation de l'économie, constate le ministère.

Des modifications apportées à la législation canadienne sur l'immigration, il y a deux ans, visaient à empêcher les individus impliqués dans des enlèvements, la contrefaçon et le blanchiment d'argent d'entrer au Canada.

Les responsables de l'Immigration croient qu'une meilleure formation, un partage accru des renseignements et une amélioration des systèmes de communication permettront de mieux faire respecter la loi.

Source : La Presse

[Doux_novembre]

Pour une fois, je suis pas contre