immigrer.com Posté(e) 25 mars 2014 Share Posté(e) 25 mars 2014 Les montagnes russes de l'emploi pour un immigrant lavaltrois Pierre Bellemare Publié le 25 mars 2014 Jeune Ivoirien © gracieuseté Yvon Anselme Kadjo La ténacité est un trait de caractère chez Yvon Anselme Kadjo. Descendu d'avion à Montréal après quatre années de procédure d'immigration, il a mis six ans à obtenir un emploi correspondant sensiblement à sa formation en génie mécanique. Entre les deux, l'Ivoirien a effectué plusieurs boulots. Certains bien loin de ses qualifications. Contraste Yvon Anselme Kadjo débarque au Québec en mai 2007. C'est un célibataire de 28 ans. Dans la métropole, l'air est frais et pur. Il n'y côtoie plus les odeurs d'échappement de véhicules diesel vieux de 15 ans. De plus, il ne doit pas franchir un barrage policier tous les deux kilomètres comme en Côte d'Ivoire; un pays situé en Afrique de l'ouest, au bord de l'océan Atlantique. Le diplôme décroché en Côte d'Ivoire place son niveau de formation entre un BAC et un DEC. Au Québec, on lui accorde un précieux DEC en génie mécanique. Il appert qu'il ne s'attendait pas à mieux. À ses yeux, c'est normal quand on change de pays, de référence, de continent. Armé de ce diplôme, il décide, deux semaines après son arrivée, de commencer sa recherche d'emploi. Grâce aux agences de placement, il obtient rapidement un emploi au salaire minimum dans un entrepôt de matériel de sport. «Au moins, on met du pain sur la table!», explique-t-on. Toujours en recherche d'emploi, il passe plusieurs entrevues dont l'issue est connue d'avance à cause de la fameuse question: "Avez-vous déjà travaillé au Québec dans ce domaine?". Trois semaines après son premier emploi, il obtient une entrevue pour un poste de superviseur de production dans une compagnie d'emballage. Finalement, le directeur le fait travailler comme mécanicien-opérateur. Après trois mois de travaux mécaniques, de réparation de toilette et de remplacement d'employés, il est remercié par un coup de fil pour motif de réduction d'effectifs. Trois semaines passées aux frais de ses colocataires l'amènent à planifier un retour aux études. Il n'obtient pas le feu vert d'Emploi Québec pour l'obtention de prêts et bourses. On trouve son CV trop bien garni. Pas encore éligible aux prestations d'assurance-emploi, on lui propose de faire une demande d'aide sociale. Il ne veut pas en entendre parler. Rien n'arrivant pour rien, un poste d'opérateur lui est offert dans une entreprise de production alimentaire. Un an plus tard, il trouve un emploi de dessinateur et chargé de projet. Il est congédié après trois ans. À la rue avec une maison et une voiture à payer, une femme québécoise rencontrée aux premières heures de son arrivée et un fils, le stress monte très vite. Après trois mois passés à la maison, en recherche d'un emploi stable, près de son domicile de Lavaltrie, assez flexible pour s'occuper de sa famille, il opte pour un emploi à la ville de Montréal. Depuis plus d'un an, il travaille comme support aux projets et surveillant de chantier. Il est heureux de son parcours malgré les difficultés et les regards parfois dédaigneux mais en considérant les relations de confiance ou d'amitié. source : http://www.lactiondautray.com/Actualites/2014-03-25/article-3661423/Les-montagnes-russes-de-lemploi-pour-un-immigrant-lavaltrois/1 DidierVancouver a réagi à ceci 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués Automne Posté(e) 25 mars 2014 Habitués Share Posté(e) 25 mars 2014 j'admire sa ténacité. c'est un trait de caractère essentiel pour un immigrant à mon avis. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués Phtiba Posté(e) 25 mars 2014 Habitués Share Posté(e) 25 mars 2014 Oui mais ça doit aussi faire réfléchir ceux en processus d'immigration venant d'un pays semblable au Canada (France, belgique, ...). Il faut être certain de pouvoir endurer de telles épreuves. Serge Mbiakop a réagi à ceci 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués Serge Mbiakop Posté(e) 26 mars 2014 Habitués Share Posté(e) 26 mars 2014 Oui mais ça doit aussi faire réfléchir ceux en processus d'immigration venant d'un pays semblable au Canada (France, belgique, ...). Il faut être certain de pouvoir endurer de telles épreuves. ça tu peux encore patienter pour certains, tandis que le president Francais (avec un pays en crise) prefere s'assoir a table avec les Usa(pays aussi en crise), la Grande bretagne , le canada etc. Plutôt que de tisser des relations avec le premier ministre quebecois afin d'encourager un peu plus de relation entre ses régions francophones. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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