Habitués angela57 Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Cerise sur le gâteau : j'ai fait en sorte de pouvoir l'exercer d'où je veux grâce à internet. Alors pourquoi faudrait-il que "laisse la place aux jeunes" ?? C'est monstrueux de dire ça ! On n'est pas foutu à 60 ans !!! Disons que ce n'est pas dramatique pour les jeunes car ceux qui ont un diplôme en poche ne s'en sortent quand même pas si mal. En 2013 je veux dire. Mais toute ma génération de Québécois de souche (j'ai 44 ans), en sortant de l'école, s'est retrouvé devant rien. Une crise épouvantable. Zéro perspective d'emploi. Beaucoup ont recommencé un autre bac. D'autres ont aligné jobines sur jobines. J'ai des collègues qui ont tenté leur chance dans d'autres provinces. Bien des projets de famille ont été reportés. Alors que mon aîné va à l'université, j'ai des collègues dont les enfants commencent l'école primaire. Parles-en à cette génération, ils te diront ce qu'ils pensent vraiment des baby-boomers qui s'accrochent à tous les privilèges de la société au détriment des plus jeunes. Bérénice en sait probablement quelque chose. Je ne vais pas répéter ce que j'ai dis plus haut. Et cette façon de penser que tous les "vieux" s'accrochent à leurs privilèges, je trouve cela réducteur et très sectaire. Oui nous avons peut-être eu la chance d'arriver sur le marché du travail à une époque où trouver un job était facile. Et alors ? C'est pour cela qu'aujourd'hui nous devons dégager plus vite ? Croyez-vous qu'en fermant ma société, un jeune va se lancer en tant qu'entrepreneur ? Excusez-moi mais vous devriez revoir vos positions à ce sujet, car vous êtes vraiment à côté de la plaque là ! Cherrybee a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Kweli Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Cerise sur le gâteau : j'ai fait en sorte de pouvoir l'exercer d'où je veux grâce à internet. Alors pourquoi faudrait-il que "laisse la place aux jeunes" ?? C'est monstrueux de dire ça ! On n'est pas foutu à 60 ans !!! Disons que ce n'est pas dramatique pour les jeunes car ceux qui ont un diplôme en poche ne s'en sortent quand même pas si mal. En 2013 je veux dire. Mais toute ma génération de Québécois de souche (j'ai 44 ans), en sortant de l'école, s'est retrouvé devant rien. Une crise épouvantable. Zéro perspective d'emploi. Beaucoup ont recommencé un autre bac. D'autres ont aligné jobines sur jobines. J'ai des collègues qui ont tenté leur chance dans d'autres provinces. Bien des projets de famille ont été reportés. Alors que mon aîné va à l'université, j'ai des collègues dont les enfants commencent l'école primaire. Parles-en à cette génération, ils te diront ce qu'ils pensent vraiment des baby-boomers qui s'accrochent à tous les privilèges de la société au détriment des plus jeunes. Bérénice en sait probablement quelque chose. Je ne vais pas répéter ce que j'ai dis plus haut. Et cette façon de penser que tous les "vieux" s'accrochent à leurs privilèges, je trouve cela réducteur et très sectaire. Oui nous avons peut-être eu la chance d'arriver sur le marché du travail à une époque où trouver un job était facile. Et alors ? C'est pour cela qu'aujourd'hui nous devons dégager plus vite ? Croyez-vous qu'en fermant ma société, un jeune va se lancer en tant qu'entrepreneur ? Excusez-moi mais vous devriez revoir vos positions à ce sujet, car vous êtes vraiment à côté de la plaque là ! Et pourquoi je serai à côté de la plaque, alors que je côtoie tous les jours les victimes de ceux qui se sont accrochés? Si les plus âgés veulent demeurer au travail, tant mieux. Ils y gagnent une vie sociale enrichissante, la santé, l'argent, etc. Mais si cela se fait au détriment des plus jeunes, c'est là que je décroche. Je ne sais pas dans quelle mesure tu es capable de te mettre dans la peau d'un jeune qui travaille sur appel depuis 10 ans (ce qu'on voit en enseignement, chez les infirmières, les cols bleus, etc.) Et qui sait qu'il n'aura jamais son poste tant que le monsieur en haut de la liste ne sera pas parti. Et que pas de poste = pas de possibilité d'avoir un prêt bancaire = reporter la famille à plus tard ... Enfin, je ne peux pas non plus présumer que tu comprends bien le fonctionnement des syndicats ici. Citer
Habitués angela57 Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Cerise sur le gâteau : j'ai fait en sorte de pouvoir l'exercer d'où je veux grâce à internet. Alors pourquoi faudrait-il que "laisse la place aux jeunes" ?? C'est monstrueux de dire ça ! On n'est pas foutu à 60 ans !!! Disons que ce n'est pas dramatique pour les jeunes car ceux qui ont un diplôme en poche ne s'en sortent quand même pas si mal. En 2013 je veux dire. Mais toute ma génération de Québécois de souche (j'ai 44 ans), en sortant de l'école, s'est retrouvé devant rien. Une crise épouvantable. Zéro perspective d'emploi. Beaucoup ont recommencé un autre bac. D'autres ont aligné jobines sur jobines. J'ai des collègues qui ont tenté leur chance dans d'autres provinces. Bien des projets de famille ont été reportés. Alors que mon aîné va à l'université, j'ai des collègues dont les enfants commencent l'école primaire. Parles-en à cette génération, ils te diront ce qu'ils pensent vraiment des baby-boomers qui s'accrochent à tous les privilèges de la société au détriment des plus jeunes. Bérénice en sait probablement quelque chose. Je ne vais pas répéter ce que j'ai dis plus haut. Et cette façon de penser que tous les "vieux" s'accrochent à leurs privilèges, je trouve cela réducteur et très sectaire. Oui nous avons peut-être eu la chance d'arriver sur le marché du travail à une époque où trouver un job était facile. Et alors ? C'est pour cela qu'aujourd'hui nous devons dégager plus vite ? Croyez-vous qu'en fermant ma société, un jeune va se lancer en tant qu'entrepreneur ? Excusez-moi mais vous devriez revoir vos positions à ce sujet, car vous êtes vraiment à côté de la plaque là ! Et pourquoi je serai à côté de la plaque, alors que je côtoie tous les jours les victimes de ceux qui se sont accrochés? Si les plus âgés veulent demeurer au travail, tant mieux. Ils y gagnent une vie sociale enrichissante, la santé, l'argent, etc. Mais si cela se fait au détriment des plus jeunes, c'est là que je décroche. Je ne sais pas dans quelle mesure tu es capable de te mettre dans la peau d'un jeune qui travaille sur appel depuis 10 ans (ce qu'on voit en enseignement, chez les infirmières, les cols bleus, etc.) Et qui sait qu'il n'aura jamais son poste tant que le monsieur en haut de la liste ne sera pas parti. Et que pas de poste = pas de possibilité d'avoir un prêt bancaire = reporter la famille à plus tard ... Enfin, je ne peux pas non plus présumer que tu comprends bien le fonctionnement des syndicats ici. En effet, je n'y connais rien. C'est peut-être pour cela qu'on ne se comprend pas bien, on ne parle pas de la même chose Le discours du genre "il faut laisser la place aux jeunes", je l'entend en France et je n'adhère pas à ce type de philosophie. En France il y a du travail. Quoi qu'on en dise. Il y a des secteurs qui ne parviennent pas à recruter faute de candidats. Il y a aussi des postes qui ne sont pas pourvus parce que les candidats sont trop gourmands en salaire de départ. J'ai voulu recruter une secrétaire, j'ai eu toutes les peines du monde à sortir 3 candidatures dont la lettre de motivation ne comportait pas une faute à chaque ligne. Les prétentions salariales elles, sont de 2 000 euros mensuels Ah ben oui hein, on a un BTS quand même ! On n'a rien prouvé mais c'est le tarif ! J'ai fini par engager une femme de 54 ans qui, malgré sa grande expérience, ne trouvait pas de travail à cause de son âge et qui a accepté le poste, à n'importe quel salaire m'a-t-elle dit !! Tu vois la différence ?? Cherrybee a réagi à ceci 1 Citer
Habitués sophie.1940 Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Cerise sur le gâteau : j'ai fait en sorte de pouvoir l'exercer d'où je veux grâce à internet. Alors pourquoi faudrait-il que "laisse la place aux jeunes" ?? C'est monstrueux de dire ça ! On n'est pas foutu à 60 ans !!! Disons que ce n'est pas dramatique pour les jeunes car ceux qui ont un diplôme en poche ne s'en sortent quand même pas si mal. En 2013 je veux dire. Mais toute ma génération de Québécois de souche (j'ai 44 ans), en sortant de l'école, s'est retrouvé devant rien. Une crise épouvantable. Zéro perspective d'emploi. Beaucoup ont recommencé un autre bac. D'autres ont aligné jobines sur jobines. J'ai des collègues qui ont tenté leur chance dans d'autres provinces. Bien des projets de famille ont été reportés. Alors que mon aîné va à l'université, j'ai des collègues dont les enfants commencent l'école primaire. Parles-en à cette génération, ils te diront ce qu'ils pensent vraiment des baby-boomers qui s'accrochent à tous les privilèges de la société au détriment des plus jeunes. Bérénice en sait probablement quelque chose. Je ne vais pas répéter ce que j'ai dis plus haut. Et cette façon de penser que tous les "vieux" s'accrochent à leurs privilèges, je trouve cela réducteur et très sectaire. Oui nous avons peut-être eu la chance d'arriver sur le marché du travail à une époque où trouver un job était facile. Et alors ? C'est pour cela qu'aujourd'hui nous devons dégager plus vite ? Croyez-vous qu'en fermant ma société, un jeune va se lancer en tant qu'entrepreneur ? Excusez-moi mais vous devriez revoir vos positions à ce sujet, car vous êtes vraiment à côté de la plaque là ! Et pourquoi je serai à côté de la plaque, alors que je côtoie tous les jours les victimes de ceux qui se sont accrochés? Si les plus âgés veulent demeurer au travail, tant mieux. Ils y gagnent une vie sociale enrichissante, la santé, l'argent, etc. Mais si cela se fait au détriment des plus jeunes, c'est là que je décroche. Je ne sais pas dans quelle mesure tu es capable de te mettre dans la peau d'un jeune qui travaille sur appel depuis 10 ans (ce qu'on voit en enseignement, chez les infirmières, les cols bleus, etc.) Et qui sait qu'il n'aura jamais son poste tant que le monsieur en haut de la liste ne sera pas parti. Et que pas de poste = pas de possibilité d'avoir un prêt bancaire = reporter la famille à plus tard ... Enfin, je ne peux pas non plus présumer que tu comprends bien le fonctionnement des syndicats ici. En effet, je n'y connais rien. C'est peut-être pour cela qu'on ne se comprend pas bien, on ne parle pas de la même chose Le discours du genre "il faut laisser la place aux jeunes", je l'entend en France et je n'adhère pas à ce type de philosophie. En France il y a du travail. Quoi qu'on en dise. Il y a des secteurs qui ne parviennent pas à recruter faute de candidats. Il y a aussi des postes qui ne sont pas pourvus parce que les candidats sont trop gourmands en salaire de départ. J'ai voulu recruter une secrétaire, j'ai eu toutes les peines du monde à sortir 3 candidatures dont la lettre de motivation ne comportait pas une faute à chaque ligne. Les prétentions salariales elles, sont de 2 000 euros mensuels Ah ben oui hein, on a un BTS quand même ! On n'a rien prouvé mais c'est le tarif ! J'ai fini par engager une femme de 54 ans qui, malgré sa grande expérience, ne trouvait pas de travail à cause de son âge et qui a accepté le poste, à n'importe quel salaire m'a-t-elle dit !! Tu vois la différence ?? Oui, tout à fait je vois la différence: alors selon toi, les gens doivent travailler pour 400 euros/mois, comme les minijobs d'Anegela Merkel? Citer
Habitués angela57 Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Cerise sur le gâteau : j'ai fait en sorte de pouvoir l'exercer d'où je veux grâce à internet. Alors pourquoi faudrait-il que "laisse la place aux jeunes" ?? C'est monstrueux de dire ça ! On n'est pas foutu à 60 ans !!! Disons que ce n'est pas dramatique pour les jeunes car ceux qui ont un diplôme en poche ne s'en sortent quand même pas si mal. En 2013 je veux dire. Mais toute ma génération de Québécois de souche (j'ai 44 ans), en sortant de l'école, s'est retrouvé devant rien. Une crise épouvantable. Zéro perspective d'emploi. Beaucoup ont recommencé un autre bac. D'autres ont aligné jobines sur jobines. J'ai des collègues qui ont tenté leur chance dans d'autres provinces. Bien des projets de famille ont été reportés. Alors que mon aîné va à l'université, j'ai des collègues dont les enfants commencent l'école primaire. Parles-en à cette génération, ils te diront ce qu'ils pensent vraiment des baby-boomers qui s'accrochent à tous les privilèges de la société au détriment des plus jeunes. Bérénice en sait probablement quelque chose. Je ne vais pas répéter ce que j'ai dis plus haut. Et cette façon de penser que tous les "vieux" s'accrochent à leurs privilèges, je trouve cela réducteur et très sectaire. Oui nous avons peut-être eu la chance d'arriver sur le marché du travail à une époque où trouver un job était facile. Et alors ? C'est pour cela qu'aujourd'hui nous devons dégager plus vite ? Croyez-vous qu'en fermant ma société, un jeune va se lancer en tant qu'entrepreneur ? Excusez-moi mais vous devriez revoir vos positions à ce sujet, car vous êtes vraiment à côté de la plaque là ! Et pourquoi je serai à côté de la plaque, alors que je côtoie tous les jours les victimes de ceux qui se sont accrochés? Si les plus âgés veulent demeurer au travail, tant mieux. Ils y gagnent une vie sociale enrichissante, la santé, l'argent, etc. Mais si cela se fait au détriment des plus jeunes, c'est là que je décroche. Je ne sais pas dans quelle mesure tu es capable de te mettre dans la peau d'un jeune qui travaille sur appel depuis 10 ans (ce qu'on voit en enseignement, chez les infirmières, les cols bleus, etc.) Et qui sait qu'il n'aura jamais son poste tant que le monsieur en haut de la liste ne sera pas parti. Et que pas de poste = pas de possibilité d'avoir un prêt bancaire = reporter la famille à plus tard ... Enfin, je ne peux pas non plus présumer que tu comprends bien le fonctionnement des syndicats ici. En effet, je n'y connais rien. C'est peut-être pour cela qu'on ne se comprend pas bien, on ne parle pas de la même chose Le discours du genre "il faut laisser la place aux jeunes", je l'entend en France et je n'adhère pas à ce type de philosophie. En France il y a du travail. Quoi qu'on en dise. Il y a des secteurs qui ne parviennent pas à recruter faute de candidats. Il y a aussi des postes qui ne sont pas pourvus parce que les candidats sont trop gourmands en salaire de départ. J'ai voulu recruter une secrétaire, j'ai eu toutes les peines du monde à sortir 3 candidatures dont la lettre de motivation ne comportait pas une faute à chaque ligne. Les prétentions salariales elles, sont de 2 000 euros mensuels Ah ben oui hein, on a un BTS quand même ! On n'a rien prouvé mais c'est le tarif ! J'ai fini par engager une femme de 54 ans qui, malgré sa grande expérience, ne trouvait pas de travail à cause de son âge et qui a accepté le poste, à n'importe quel salaire m'a-t-elle dit !! Tu vois la différence ?? Oui, tout à fait je vois la différence: alors selon toi, les gens doivent travailler pour 400 euros/mois, comme les minijobs d'Anegela Merkel? Au cas où tu ne le saurais pas, il y a le SMIC en France, alors on est loin de 400 euros mensuels n'est ce pas ?? Et puis j'estime qu'un employeur a le droit de savoir à qui il a affaire non ? Figure-toi que la dame en question a depuis longtemps dépassé les 2 000 euros par mois de salaire ! Je ne suis ni une esclavagiste, ni une profiteuse. Je sais reconnaître les qualités de mes collaborateurs et si je ne veux pas qu'ils s'en aillent, je les rémunère bien. Il faut arrêter de croire que tous les employeurs sont des enfoirés quand même. Citer
Habitués sophie.1940 Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 (modifié) Cerise sur le gâteau : j'ai fait en sorte de pouvoir l'exercer d'où je veux grâce à internet. Alors pourquoi faudrait-il que "laisse la place aux jeunes" ?? C'est monstrueux de dire ça ! On n'est pas foutu à 60 ans !!! Disons que ce n'est pas dramatique pour les jeunes car ceux qui ont un diplôme en poche ne s'en sortent quand même pas si mal. En 2013 je veux dire. Mais toute ma génération de Québécois de souche (j'ai 44 ans), en sortant de l'école, s'est retrouvé devant rien. Une crise épouvantable. Zéro perspective d'emploi. Beaucoup ont recommencé un autre bac. D'autres ont aligné jobines sur jobines. J'ai des collègues qui ont tenté leur chance dans d'autres provinces. Bien des projets de famille ont été reportés. Alors que mon aîné va à l'université, j'ai des collègues dont les enfants commencent l'école primaire. Parles-en à cette génération, ils te diront ce qu'ils pensent vraiment des baby-boomers qui s'accrochent à tous les privilèges de la société au détriment des plus jeunes. Bérénice en sait probablement quelque chose. Je ne vais pas répéter ce que j'ai dis plus haut. Et cette façon de penser que tous les "vieux" s'accrochent à leurs privilèges, je trouve cela réducteur et très sectaire. Oui nous avons peut-être eu la chance d'arriver sur le marché du travail à une époque où trouver un job était facile. Et alors ? C'est pour cela qu'aujourd'hui nous devons dégager plus vite ? Croyez-vous qu'en fermant ma société, un jeune va se lancer en tant qu'entrepreneur ? Excusez-moi mais vous devriez revoir vos positions à ce sujet, car vous êtes vraiment à côté de la plaque là ! Et pourquoi je serai à côté de la plaque, alors que je côtoie tous les jours les victimes de ceux qui se sont accrochés? Si les plus âgés veulent demeurer au travail, tant mieux. Ils y gagnent une vie sociale enrichissante, la santé, l'argent, etc. Mais si cela se fait au détriment des plus jeunes, c'est là que je décroche. Je ne sais pas dans quelle mesure tu es capable de te mettre dans la peau d'un jeune qui travaille sur appel depuis 10 ans (ce qu'on voit en enseignement, chez les infirmières, les cols bleus, etc.) Et qui sait qu'il n'aura jamais son poste tant que le monsieur en haut de la liste ne sera pas parti. Et que pas de poste = pas de possibilité d'avoir un prêt bancaire = reporter la famille à plus tard ... Enfin, je ne peux pas non plus présumer que tu comprends bien le fonctionnement des syndicats ici. En effet, je n'y connais rien. C'est peut-être pour cela qu'on ne se comprend pas bien, on ne parle pas de la même chose Le discours du genre "il faut laisser la place aux jeunes", je l'entend en France et je n'adhère pas à ce type de philosophie. En France il y a du travail. Quoi qu'on en dise. Il y a des secteurs qui ne parviennent pas à recruter faute de candidats. Il y a aussi des postes qui ne sont pas pourvus parce que les candidats sont trop gourmands en salaire de départ. J'ai voulu recruter une secrétaire, j'ai eu toutes les peines du monde à sortir 3 candidatures dont la lettre de motivation ne comportait pas une faute à chaque ligne. Les prétentions salariales elles, sont de 2 000 euros mensuels Ah ben oui hein, on a un BTS quand même ! On n'a rien prouvé mais c'est le tarif ! J'ai fini par engager une femme de 54 ans qui, malgré sa grande expérience, ne trouvait pas de travail à cause de son âge et qui a accepté le poste, à n'importe quel salaire m'a-t-elle dit !! Tu vois la différence ?? Oui, tout à fait je vois la différence: alors selon toi, les gens doivent travailler pour 400 euros/mois, comme les minijobs d'Anegela Merkel? Au cas où tu ne le saurais pas, il y a le SMIC en France, alors on est loin de 400 euros mensuels n'est ce pas ?? Et puis j'estime qu'un employeur a le droit de savoir à qui il a affaire non ? Figure-toi que la dame en question a depuis longtemps dépassé les 2 000 euros par mois de salaire ! Je ne suis ni une esclavagiste, ni une profiteuse. Je sais reconnaître les qualités de mes collaborateurs et si je ne veux pas qu'ils s'en aillent, je les rémunère bien. Il faut arrêter de croire que tous les employeurs sont des enfoirés quand même. Il y a certains employeurs, oui, je ne te connais pas, je peux pas te juger..alors..mais demander 2000 euros, il me parait raisonable, vu comme elle est chere la vie......Avec le smic tu fais pas grande chose en France, ni louer un apprt..personne va te louer un appart avec le smic..au moins à Paris.... Modifié 15 janvier 2014 par sophie.1940 Citer
Habitués angela57 Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Cerise sur le gâteau : j'ai fait en sorte de pouvoir l'exercer d'où je veux grâce à internet. Alors pourquoi faudrait-il que "laisse la place aux jeunes" ?? C'est monstrueux de dire ça ! On n'est pas foutu à 60 ans !!! Disons que ce n'est pas dramatique pour les jeunes car ceux qui ont un diplôme en poche ne s'en sortent quand même pas si mal. En 2013 je veux dire. Mais toute ma génération de Québécois de souche (j'ai 44 ans), en sortant de l'école, s'est retrouvé devant rien. Une crise épouvantable. Zéro perspective d'emploi. Beaucoup ont recommencé un autre bac. D'autres ont aligné jobines sur jobines. J'ai des collègues qui ont tenté leur chance dans d'autres provinces. Bien des projets de famille ont été reportés. Alors que mon aîné va à l'université, j'ai des collègues dont les enfants commencent l'école primaire. Parles-en à cette génération, ils te diront ce qu'ils pensent vraiment des baby-boomers qui s'accrochent à tous les privilèges de la société au détriment des plus jeunes. Bérénice en sait probablement quelque chose. Je ne vais pas répéter ce que j'ai dis plus haut. Et cette façon de penser que tous les "vieux" s'accrochent à leurs privilèges, je trouve cela réducteur et très sectaire. Oui nous avons peut-être eu la chance d'arriver sur le marché du travail à une époque où trouver un job était facile. Et alors ? C'est pour cela qu'aujourd'hui nous devons dégager plus vite ? Croyez-vous qu'en fermant ma société, un jeune va se lancer en tant qu'entrepreneur ? Excusez-moi mais vous devriez revoir vos positions à ce sujet, car vous êtes vraiment à côté de la plaque là ! Et pourquoi je serai à côté de la plaque, alors que je côtoie tous les jours les victimes de ceux qui se sont accrochés? Si les plus âgés veulent demeurer au travail, tant mieux. Ils y gagnent une vie sociale enrichissante, la santé, l'argent, etc. Mais si cela se fait au détriment des plus jeunes, c'est là que je décroche. Je ne sais pas dans quelle mesure tu es capable de te mettre dans la peau d'un jeune qui travaille sur appel depuis 10 ans (ce qu'on voit en enseignement, chez les infirmières, les cols bleus, etc.) Et qui sait qu'il n'aura jamais son poste tant que le monsieur en haut de la liste ne sera pas parti. Et que pas de poste = pas de possibilité d'avoir un prêt bancaire = reporter la famille à plus tard ... Enfin, je ne peux pas non plus présumer que tu comprends bien le fonctionnement des syndicats ici. En effet, je n'y connais rien. C'est peut-être pour cela qu'on ne se comprend pas bien, on ne parle pas de la même chose Le discours du genre "il faut laisser la place aux jeunes", je l'entend en France et je n'adhère pas à ce type de philosophie. En France il y a du travail. Quoi qu'on en dise. Il y a des secteurs qui ne parviennent pas à recruter faute de candidats. Il y a aussi des postes qui ne sont pas pourvus parce que les candidats sont trop gourmands en salaire de départ. J'ai voulu recruter une secrétaire, j'ai eu toutes les peines du monde à sortir 3 candidatures dont la lettre de motivation ne comportait pas une faute à chaque ligne. Les prétentions salariales elles, sont de 2 000 euros mensuels Ah ben oui hein, on a un BTS quand même ! On n'a rien prouvé mais c'est le tarif ! J'ai fini par engager une femme de 54 ans qui, malgré sa grande expérience, ne trouvait pas de travail à cause de son âge et qui a accepté le poste, à n'importe quel salaire m'a-t-elle dit !! Tu vois la différence ?? Oui, tout à fait je vois la différence: alors selon toi, les gens doivent travailler pour 400 euros/mois, comme les minijobs d'Anegela Merkel? Au cas où tu ne le saurais pas, il y a le SMIC en France, alors on est loin de 400 euros mensuels n'est ce pas ?? Et puis j'estime qu'un employeur a le droit de savoir à qui il a affaire non ? Figure-toi que la dame en question a depuis longtemps dépassé les 2 000 euros par mois de salaire ! Je ne suis ni une esclavagiste, ni une profiteuse. Je sais reconnaître les qualités de mes collaborateurs et si je ne veux pas qu'ils s'en aillent, je les rémunère bien. Il faut arrêter de croire que tous les employeurs sont des enfoirés quand même. Il y a certains employeurs, oui, je ne te connais pas, je peux pas te juger..alors..mais demander 2000 euros, il me parait raisonable, vu comme elle est chere la vie......Avec le smic tu fais pas grande chose en France, ni louer un apprt..personne va te louer un appart avec le smic..au moins à Paris.... Sophie, il faut être réaliste, tu ne peux pas demander 2 000 euros par mois à un employeur quand tu n'as pas d'expérience, juste en arborant ton BTS et en arguant qu'avec le Smic tu ne trouves pas d'appart à louer !! Il y a des Bac+5 qui émargent au SMIC. Ok, on galère avec un Smic mais plutôt que de pointer au chômage, c'est quand même mieux de mettre en pratique ce qu'on a appris non ? Et le salaire suivra ! Parce qu'il ne peut pas en être autrement ! En tant que chef d'entreprise, je peux te dire que lorsqu'on a un bon élément, on n'a pas envie de le perdre parce qu'on ne lui donne pas ce qu'il mérite. On sait très bien qu'il trouvera ailleurs. Citer
Habitués sophie.1940 Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Cerise sur le gâteau : j'ai fait en sorte de pouvoir l'exercer d'où je veux grâce à internet. Alors pourquoi faudrait-il que "laisse la place aux jeunes" ?? C'est monstrueux de dire ça ! On n'est pas foutu à 60 ans !!! Disons que ce n'est pas dramatique pour les jeunes car ceux qui ont un diplôme en poche ne s'en sortent quand même pas si mal. En 2013 je veux dire. Mais toute ma génération de Québécois de souche (j'ai 44 ans), en sortant de l'école, s'est retrouvé devant rien. Une crise épouvantable. Zéro perspective d'emploi. Beaucoup ont recommencé un autre bac. D'autres ont aligné jobines sur jobines. J'ai des collègues qui ont tenté leur chance dans d'autres provinces. Bien des projets de famille ont été reportés. Alors que mon aîné va à l'université, j'ai des collègues dont les enfants commencent l'école primaire. Parles-en à cette génération, ils te diront ce qu'ils pensent vraiment des baby-boomers qui s'accrochent à tous les privilèges de la société au détriment des plus jeunes. Bérénice en sait probablement quelque chose. Je ne vais pas répéter ce que j'ai dis plus haut. Et cette façon de penser que tous les "vieux" s'accrochent à leurs privilèges, je trouve cela réducteur et très sectaire. Oui nous avons peut-être eu la chance d'arriver sur le marché du travail à une époque où trouver un job était facile. Et alors ? C'est pour cela qu'aujourd'hui nous devons dégager plus vite ? Croyez-vous qu'en fermant ma société, un jeune va se lancer en tant qu'entrepreneur ? Excusez-moi mais vous devriez revoir vos positions à ce sujet, car vous êtes vraiment à côté de la plaque là ! Et pourquoi je serai à côté de la plaque, alors que je côtoie tous les jours les victimes de ceux qui se sont accrochés? Si les plus âgés veulent demeurer au travail, tant mieux. Ils y gagnent une vie sociale enrichissante, la santé, l'argent, etc. Mais si cela se fait au détriment des plus jeunes, c'est là que je décroche. Je ne sais pas dans quelle mesure tu es capable de te mettre dans la peau d'un jeune qui travaille sur appel depuis 10 ans (ce qu'on voit en enseignement, chez les infirmières, les cols bleus, etc.) Et qui sait qu'il n'aura jamais son poste tant que le monsieur en haut de la liste ne sera pas parti. Et que pas de poste = pas de possibilité d'avoir un prêt bancaire = reporter la famille à plus tard ... Enfin, je ne peux pas non plus présumer que tu comprends bien le fonctionnement des syndicats ici. En effet, je n'y connais rien. C'est peut-être pour cela qu'on ne se comprend pas bien, on ne parle pas de la même chose Le discours du genre "il faut laisser la place aux jeunes", je l'entend en France et je n'adhère pas à ce type de philosophie. En France il y a du travail. Quoi qu'on en dise. Il y a des secteurs qui ne parviennent pas à recruter faute de candidats. Il y a aussi des postes qui ne sont pas pourvus parce que les candidats sont trop gourmands en salaire de départ. J'ai voulu recruter une secrétaire, j'ai eu toutes les peines du monde à sortir 3 candidatures dont la lettre de motivation ne comportait pas une faute à chaque ligne. Les prétentions salariales elles, sont de 2 000 euros mensuels Ah ben oui hein, on a un BTS quand même ! On n'a rien prouvé mais c'est le tarif ! J'ai fini par engager une femme de 54 ans qui, malgré sa grande expérience, ne trouvait pas de travail à cause de son âge et qui a accepté le poste, à n'importe quel salaire m'a-t-elle dit !! Tu vois la différence ?? Oui, tout à fait je vois la différence: alors selon toi, les gens doivent travailler pour 400 euros/mois, comme les minijobs d'Anegela Merkel? Au cas où tu ne le saurais pas, il y a le SMIC en France, alors on est loin de 400 euros mensuels n'est ce pas ?? Et puis j'estime qu'un employeur a le droit de savoir à qui il a affaire non ? Figure-toi que la dame en question a depuis longtemps dépassé les 2 000 euros par mois de salaire ! Je ne suis ni une esclavagiste, ni une profiteuse. Je sais reconnaître les qualités de mes collaborateurs et si je ne veux pas qu'ils s'en aillent, je les rémunère bien. Il faut arrêter de croire que tous les employeurs sont des enfoirés quand même. Il y a certains employeurs, oui, je ne te connais pas, je peux pas te juger..alors..mais demander 2000 euros, il me parait raisonable, vu comme elle est chere la vie......Avec le smic tu fais pas grande chose en France, ni louer un apprt..personne va te louer un appart avec le smic..au moins à Paris.... Sophie, il faut être réaliste, tu ne peux pas demander 2 000 euros par mois à un employeur quand tu n'as pas d'expérience, juste en arborant ton BTS et en arguant qu'avec le Smic tu ne trouves pas d'appart à louer !! Il y a des Bac+5 qui émargent au SMIC. Ok, on galère avec un Smic mais plutôt que de pointer au chômage, c'est quand même mieux de mettre en pratique ce qu'on a appris non ? Et le salaire suivra ! Parce qu'il ne peut pas en être autrement ! En tant que chef d'entreprise, je peux te dire que lorsqu'on a un bon élément, on n'a pas envie de le perdre parce qu'on ne lui donne pas ce qu'il mérite. On sait très bien qu'il trouvera ailleurs. Oui, pour ça les jeunes s'en vont de la France..raison de plus...travailler pour le smic......mais non, hein!!! Citer
Habitués angela57 Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Je ne critiquerai jamais ceux qui tentent l'expérience étrangère parce qu'ils ne trouvent pas ce qu'ils cherchent en France. Je ne supporterai jamais ceux qui préfèrent rester au chômage plutôt que d'accepter un poste parce que le salaire est inférieur à leurs prétentions. C'est malheureusement trop souvent le cas Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Je n'arrive pas à citer...zut ! On a des gens qui ont pris leur retraite, là où je travaille... et on les a réembauchés. Bien entendu, ce ne sont pas des métiers physiques, mais imaginez si la tendance se maintient et que tous ces gens qui devaient prendre leur retraite reste 5, 7, 10 ans de plus sur le marché, cela change drôlement le portrait de la main-d'oeuvre au Québec, non ? Nous sommes d'accord en fait ! Je trouve également cela triste de devoir continuer de travailler par "intérêt financier". Mais l'idée qu'il faille arrêter de travailler pour "laisser la place aux jeunes" ne me plaît pas plus. Moi aussi je peux décider de vivre ma retraite sans travailler parce que j'en aurai les moyens mais voyez-vous, je n'en ai pas envie. Amusant de voir combien, derrière l'anonymat d'un forum, certains ont besoin de se rassurer sur le bien fondé des décisions qu'ils ont prises. Amusant de voir combien, derrière l'anonymat d'un forum, d'autres revendiquent la liberté de pouvoir exercer leur passion (leur travail) sans empiéter sur le travail des plus jeunes. Pour remettre les choses en place voici 2 liens intéressants : "On parle d’âgisme lorsqu’une forme ou l’autre de discrimination, de préjugés, de ségrégation, de mépris fondé sur l’âge se manifeste en paroles, en gestes, en comportements, etc. Le terme "âgisme" a été créé en 1969, aux États-Unis, par le gérontologue Robert Butler. Il faisait alors surtout référence aux discriminations touchant les personnes âgées. Il visait à dénoncer ce processus par lequel des personnes sont stéréotypées et discriminées en raison de leur âge et qui s’apparente à celui du racisme et du sexisme, s’articulant autour de la couleur de la peau et du sexe (Butler, 1975). Aujourd’hui, il est employé quel que soit l’âge des personnes qui en sont victimes puisqu’il y a, dans nos sociétés, de nombreuses manifestations de l’âgisme touchant aussi les jeunes." http://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=web&cd=4&ved=0CD8QFjAD&url=http%3A%2F%2Fwww.aqg-quebec.org%2Fdocs%2Fagisme%2FSommaire_executif_projetagisme_VF2.pdf&ei=jp_WUu20JqmlsQSy_IGwBA&usg=AFQjCNHHAs55z4Rhy9Ysz1DCgMDaBlyKCQ Le déclin démographique chez les 15 à 64 ans commencera à s’accélérer en 2014 au Québec, au grand dam de la communauté d’affaires, déjà aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre. Jusqu’en 2020, la diminution de personnes faisant partie de cette tranche d’âge exercera une pression à la baisse très importante sur le nombre de travailleurs disponibles au Québec, a prévenu Pierre Fortin, professeur d’économie à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. http://argent.canoe.ca/nouvelles/le-declin-demographique-coutera-cher-au-quebec-15012014 Il y a encore de la place pour tout le monde Citer
Habitués SoFarSoGood Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Le déclin démographique chez les 15 à 64 ans commencera à s’accélérer en 2014 au Québec, au grand dam de la communauté d’affaires, déjà aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre. Petit apparté, on parle souvent des voitures, des usines, de couper son robinet quand on fait la vaisselle, de faire pipi dans le noir ... Mais cette tendance à la démographie folle partout dans le monde est encore plus suicidaire d'un point de vue écologique. On veut toujours + de naissances + d'immigration pour combler les sois disant besoins en main d'oeuvre au service de la "croissance" ... Triste époque, Et si la décroissance était justement la solution ? Citer
Habitués Kweli Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Je n'arrive pas à citer...zut ! On a des gens qui ont pris leur retraite, là où je travaille... et on les a réembauchés. Bien entendu, ce ne sont pas des métiers physiques, mais imaginez si la tendance se maintient et que tous ces gens qui devaient prendre leur retraite reste 5, 7, 10 ans de plus sur le marché, cela change drôlement le portrait de la main-d'oeuvre au Québec, non ? Nous sommes d'accord en fait ! Je trouve également cela triste de devoir continuer de travailler par "intérêt financier". Mais l'idée qu'il faille arrêter de travailler pour "laisser la place aux jeunes" ne me plaît pas plus. Moi aussi je peux décider de vivre ma retraite sans travailler parce que j'en aurai les moyens mais voyez-vous, je n'en ai pas envie. Amusant de voir combien, derrière l'anonymat d'un forum, certains ont besoin de se rassurer sur le bien fondé des décisions qu'ils ont prises. Amusant de voir combien, derrière l'anonymat d'un forum, d'autres revendiquent la liberté de pouvoir exercer leur passion (leur travail) sans empiéter sur le travail des plus jeunes. Soyons quand même sérieux. Je ne connais aucune agente administrative qui ait envie de travailler jusqu'à 78 ans (elles partent plutôt à 60-61 ans, vu qu'elles ont commencé à 17-18 ans), mais supposons qu'il y en a qui le veuillent. Si 10-15 agentes s'accrochent à leur chaise (elles en ont tout à fait le droit), ça signifie 10-15 finissantes en administration dans la jeune vingtaine qui n'auront pas de poste permanent avant 38-40 ans. Les agentes de 75 ans ont déjà fini d'élever leurs enfants, leurs maisons sont payés depuis longtemps et elles n'ont plus de frais de scolarité à payer. Celles de 38-40 ans ont encore des enfants à la maison, des frais de dentiste et de lunettes, des frais de scolarité et de garderie, des hypothèques et des prêts autos. Ta comparaison avec l'âgisme ne tient pas la route. Depuis la nuit des temps, les sociétés se renouvellent parce que les plus âgés laissent les ressources (ici, on parle d'emplois et de salaires) aux plus jeunes pour mettre au monde et élever ceux qui sont encore plus jeunes. C'est justement pour cela que l'article posté déplore que les retraités soient obligés de revenir au travail par obligation et non par choix. Si c'était par choix, il y a des milliers d'autres façons pour les retraités de contribuer à la société. Par exemple, plusieurs organismes bénévoles ne pourraient fonctionner sans eux. Citer
Habitués angela57 Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Je n'arrive pas à citer...zut ! On a des gens qui ont pris leur retraite, là où je travaille... et on les a réembauchés. Bien entendu, ce ne sont pas des métiers physiques, mais imaginez si la tendance se maintient et que tous ces gens qui devaient prendre leur retraite reste 5, 7, 10 ans de plus sur le marché, cela change drôlement le portrait de la main-d'oeuvre au Québec, non ? Nous sommes d'accord en fait ! Je trouve également cela triste de devoir continuer de travailler par "intérêt financier". Mais l'idée qu'il faille arrêter de travailler pour "laisser la place aux jeunes" ne me plaît pas plus. Moi aussi je peux décider de vivre ma retraite sans travailler parce que j'en aurai les moyens mais voyez-vous, je n'en ai pas envie. Amusant de voir combien, derrière l'anonymat d'un forum, certains ont besoin de se rassurer sur le bien fondé des décisions qu'ils ont prises. Amusant de voir combien, derrière l'anonymat d'un forum, d'autres revendiquent la liberté de pouvoir exercer leur passion (leur travail) sans empiéter sur le travail des plus jeunes. Soyons quand même sérieux. Je ne connais aucune agente administrative qui ait envie de travailler jusqu'à 78 ans (elles partent plutôt à 60-61 ans, vu qu'elles ont commencé à 17-18 ans), mais supposons qu'il y en a qui le veuillent. Si 10-15 agentes s'accrochent à leur chaise (elles en ont tout à fait le droit), ça signifie 10-15 finissantes en administration dans la jeune vingtaine qui n'auront pas de poste permanent avant 38-40 ans. Les agentes de 75 ans ont déjà fini d'élever leurs enfants, leurs maisons sont payés depuis longtemps et elles n'ont plus de frais de scolarité à payer. Celles de 38-40 ans ont encore des enfants à la maison, des frais de dentiste et de lunettes, des frais de scolarité et de garderie, des hypothèques et des prêts autos. Ta comparaison avec l'âgisme ne tient pas la route. Depuis la nuit des temps, les sociétés se renouvellent parce que les plus âgés laissent les ressources (ici, on parle d'emplois et de salaires) aux plus jeunes pour mettre au monde et élever ceux qui sont encore plus jeunes. C'est justement pour cela que l'article posté déplore que les retraités soient obligés de revenir au travail par obligation et non par choix. Si c'était par choix, il y a des milliers d'autres façons pour les retraités de contribuer à la société. Par exemple, plusieurs organismes bénévoles ne pourraient fonctionner sans eux. Je ne sais pas quel est ton âge Kweli, tu l'as peut-être dit et je n'ai pas tout lu. Il se peut que lorsque tu auras la soixantaine, tu te poseras des questions qui aujourd'hui te semblent totalement saugrenues. Si tu as créé ta propre société, que tu es encore en pleine possession de tes facultés intellectuelles, que tu emploies du personnel qui compte sur toi, et bien tu souhaiteras peut-être continuer de bosser et tu ne comprendrais pas qu'on te sorte ce genre d'argument. Je pourrais m'arrêter oui. Je n'aurai pas besoin de travailler pour des raisons financières. Cependant je suis persuadée que je peux être beaucoup plus utile à la société en travaillant qu'en participant bénévolement à des organismes de charité. Tu as bien compris que je ne parle pas de fonctionnaires qui s'accrochent à leur job pour ne pas s'ennuyer à ne rien faire n'est ce pas ? Citer
Habitués Kweli Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Je ne sais pas quel est ton âge Kweli, tu l'as peut-être dit et je n'ai pas tout lu. Il se peut que lorsque tu auras la soixantaine, tu te poseras des questions qui aujourd'hui te semblent totalement saugrenues. Si tu as créé ta propre société, que tu es encore en pleine possession de tes facultés intellectuelles, que tu emploies du personnel qui compte sur toi, et bien tu souhaiteras peut-être continuer de bosser et tu ne comprendrais pas qu'on te sorte ce genre d'argument. Je pourrais m'arrêter oui. Je n'aurai pas besoin de travailler pour des raisons financières. Cependant je suis persuadée que je peux être beaucoup plus utile à la société en travaillant qu'en participant bénévolement à des organismes de charité. Tu as bien compris que je ne parle pas de fonctionnaires qui s'accrochent à leur job pour ne pas s'ennuyer à ne rien faire n'est ce pas ? J'ai 44 ans et je vais travailler jusqu'à 67 ans (pas le choix). Après, je compte bien créer mon propre emploi. J'ai ma petite idée de ce que je veux faire. Mon père a 69 ans et travaille (pas comme salarié) et heureusement. Quand je parle de gens qui s'accrochent, je ne parle quand même pas des gens de 60 ans (à vrai dire, ici, ce serait une aberration). Mais des fonctionnaires qui veulent s'accrocher à leur poste jusqu'à 75 ans (si, si, ça existe), je décroche vraiment. Et je trouve que les syndicats sont irresponsables de permettre cela. Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Soyons quand même sérieux. Je ne connais aucune agente administrative qui ait envie de travailler jusqu'à 78 ans, mais supposons qu'il y en a qui le veuillent. Si 10-15 agentes s'accrochent à leur chaise Même si le reste de la phrase est suivi par "et elles en ont le droit", je trouve assez aggressive cette façon de présenter les choses. Heureusement que nous sommes dans un pays respectueux des droits des travailleurs, qui ne leur fait pas sentir que, veut veut pas, "tu ne t'accrocheras pas à ta chaise". Une des raisons qui m'ont faite partir de mon pays, c'est justement celle-là, où on dit à quelqu'un au chômage à partir de 50 ans d'un air condescendant : "ne vous inquiétez pas, vous allez toucher vos allocations et ça va vous mener tout doucement vers votre retraite". Il y a des pays où on n'a pas le choix. Ici, c'est encore souvent un pays de libertés de choix (en tout cas dans cette matière-là). Citer
Habitués Kweli Posté(e) 15 janvier 2014 Habitués Posté(e) 15 janvier 2014 Soyons quand même sérieux. Je ne connais aucune agente administrative qui ait envie de travailler jusqu'à 78 ans, mais supposons qu'il y en a qui le veuillent. Si 10-15 agentes s'accrochent à leur chaise Même si le reste de la phrase est suivi par "et elles en ont le droit", je trouve assez aggressive cette façon de présenter les choses. Heureusement que nous sommes dans un pays respectueux des droits des travailleurs, qui ne leur fait pas sentir que, veut veut pas, "tu ne t'accrocheras pas à ta chaise". Une des raisons qui m'ont faite partir de mon pays, c'est justement celle-là, où on dit à quelqu'un au chômage à partir de 50 ans d'un air condescendant : "ne vous inquiétez pas, vous allez toucher vos allocations et ça va vous mener tout doucement vers votre retraite". Il y a des pays où on n'a pas le choix. Ici, c'est encore souvent un pays de libertés de choix (en tout cas dans cette matière-là). Ouais ... c'est vrai qu'on a la liberté de se payer une baraque qu'on est pas capable de payer, des électros à crédit, d'ajouter à cela la voiture de l'année (qu'on n'a pas plus les moyens de se payer), des vacances dans le sud deux fois par année sur sa carte de crédit, une croisière tous les cinq ans, un abonnement au ski et au golf toutes les années. Après avoir accumulé dettes sur dettes, on a aussi la liberté, à 65 ans bien sonnés, de "dumper" les plus jeunes: je suis sur cette chaise, j'y reste, et vous pouvez aller sécher quelque part dans un emploi précaire. Tant pis pour vous si vous avez des enfants à élever Tyrone a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Bérénice007 Posté(e) 16 janvier 2014 Habitués Posté(e) 16 janvier 2014 Bonjour Angela, J'ai toujours de la difficulté avec la fonction « Citer ». J'espère que vous lirez mon message, Oui, je suis tout à fait d'accord avec vous et j'y pensais d'ailleurs aujourd'hui. Un travailleur autonome qui peut décider de s'arrêter quand il veut, qui peut faire quelques contrats puis partir trois mois en vacances, travailler aussi aux heures qui lui conviennent, c'est formidable et je suis bien d'accord avec cela. Tant que vous aurez la passion de votre travail et ces conditions favorables pour le pratiquer, pourquoi pas. Mais je vois aussi que vous avez envie de voyager, de vous occuper de vos petits-enfants, donc vous avez des projets. Vous savez, il y a parfois des femmes retraitées qui passent nous voir au bureau; elle sont toutes heureuses et épanouies et, surtout, elles sont occupées ! Et elle sont toutes heureuse d'avoir enfin plus de temps à consacrer à ceux qu'elles aiment Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 16 janvier 2014 Habitués Posté(e) 16 janvier 2014 Ouais ... c'est vrai qu'on a la liberté de se payer une baraque qu'on est pas capable de payer, des électros à crédit, d'ajouter à cela la voiture de l'année (qu'on n'a pas plus les moyens de se payer), des vacances dans le sud deux fois par année sur sa carte de crédit, une croisière tous les cinq ans, un abonnement au ski et au golf toutes les années. Après avoir accumulé dettes sur dettes, on a aussi la liberté, à 65 ans bien sonnés, de "dumper" les plus jeunes: je suis sur cette chaise, j'y reste, et vous pouvez aller sécher quelque part dans un emploi précaire. Tant pis pour vous si vous avez des enfants à élever Mais quelle haine! On peut très bien avoir une maison payée, une seule voiture en cours de crédit, des cartes de crédit à zéro, des vacances dans le sud une fois par année, une croisière tous les 5 ans, un abonne ment annuel au ski sans accumuler de dettes. Et on peut aussi, tant qu'on a envie, travailler, se sentir utile à la société, mettre en place un système de transfert des connaissances. Comme dit plus haut, il y a de la place pour tout le monde. Mais c'est la jalousie qui vous fait déparler comme ça ??? Citer
Habitués Kweli Posté(e) 16 janvier 2014 Habitués Posté(e) 16 janvier 2014 Ouais ... c'est vrai qu'on a la liberté de se payer une baraque qu'on est pas capable de payer, des électros à crédit, d'ajouter à cela la voiture de l'année (qu'on n'a pas plus les moyens de se payer), des vacances dans le sud deux fois par année sur sa carte de crédit, une croisière tous les cinq ans, un abonnement au ski et au golf toutes les années. Après avoir accumulé dettes sur dettes, on a aussi la liberté, à 65 ans bien sonnés, de "dumper" les plus jeunes: je suis sur cette chaise, j'y reste, et vous pouvez aller sécher quelque part dans un emploi précaire. Tant pis pour vous si vous avez des enfants à élever Mais quelle haine! On peut très bien avoir une maison payée, une seule voiture en cours de crédit, des cartes de crédit à zéro, des vacances dans le sud une fois par année, une croisière tous les 5 ans, un abonne ment annuel au ski sans accumuler de dettes. Et on peut aussi, tant qu'on a envie, travailler, se sentir utile à la société, mettre en place un système de transfert des connaissances. Comme dit plus haut, il y a de la place pour tout le monde. Mais c'est la jalousie qui vous fait déparler comme ça ??? La jalousie ... de quoi au juste? Pour rien au monde, je ne souhaiterai cette vie-là. Les gens qui s'inventent des possessions matérielles et une vie sociale intense pour compenser le vide de leur existence, très peu pour moi. Par ailleurs, je parle d'une personne que je connais assez bien. Et si elle n'était pas syndiquée, je ne vois pas trop comment son milieu de travail pourrait l'endurer encore 10 ans. Tyrone a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Bérénice007 Posté(e) 16 janvier 2014 Habitués Posté(e) 16 janvier 2014 Kweli, j'abonde dans ton sens et je comprends de quoi tu parles. Angela, je suis québécoise et je travaille à la fonction publique québécoise depuis 8 1/2; je suis syndiquée. Nous avons cette année montré gentiment (avec de très longs gants blancs) la porte à une couple d'employées qui, justement, s'accrochaient à leur chaise alors qu'en raison de problèmes physiques, elles n'étaient plus en mesure d'accomplir leur travail de façon acceptable. Les gestionnnaires jouaient à la balle avec elles, car plus personne n'en voulaient. Va-t-on garder des gens de 68 ans, de 70 ans qui sont toujours malades, ne peuvent rentrer régulièrement, parfois trois jours en ligne, car elles ont des crises d'arthrite qui les empêchent de bouger. Cela finit par coûter très cher à la société, car ce sont en bout de ligne les contribuables qui paient cela. On a beau parler d'âgisme, nous essayons de recruter le plus possible des jeunes secrétaires et non pas des femmes dont on sent qu'elles sont près de leur retraite. Et c'est compréhensible. Et puisque Cherrybee aborde le sujet du respect des travailleurs, il faut aussi savoir que parmi les problèmes de santé auxquels nous faisons face, il y a la santé mentale (dépression, burn out, etc.). Autant le gouvernement que les directions de santé publique de la province font de la « publicité » pour qu'on parle davantage des problèmes de santé mentale, de façon à ce que ceux qui en souffrent - et c'est un problème important - ne se sentent pas ostracisés. On veut démystifier les problèmes de santé mentale, dont la dépression, et je m'en réjouis, car personne n'est à l'abri et presque tout le le monde connaît quelqu'un qui a sombré dans la dépression. Nous avons chez nous un système qui permet de suivre l'employé et de faire des contre-expertises. Et quand autant le médecin traitant que le médecin de la contre-expertise s'entendent pour dire qu'une personne ne peut pas revenir au travail, on accepte cette décision. Tout reste confidentiel : seule la date de retour au travail est connue ou le report de la date de retour. Et en passant, aucun médecin n'a jamais dit à une personne dépressive de rester cloîtrer dans un placard. Lorsqu'une personne éprouve enfin, après des mois, le plaisir d'être entre amis et de sortir de son isolement, tout le monde est heureux. Et quand une personne vous appelle pour vous dire qu'elle a hâte de revenir travailler, cela fait du bien à entendre. C'est justement parce que le Québec est une société respectueuse des droits des travailleurs et surtout ouverte et évoluée que nous éduquons les gens à reconnaître les symptômes de la détresse mentale, de la dépression, et qu'on leur conseille de consulter. Citer
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