Mimima34 Posté(e) 10 juin 2013 Posté(e) 10 juin 2013 Bonjour, je poste pour une copine qui habite à Montréal et qui a décidé après un long moment de réflexion et de patiente de divorcer car plus d'entente avec son mari. Ayant 2 enfants nés et grandis au Canada, elle de nationalité canadienne, quels seront ses droits tout en sachant que son mari ne veux ni divorcer ni quitter le domicile conjugale. Administrativement que faut il qu'elle fasse ? Pour la garde des enfants comment ça va se passer? Merci d'avance de vos lectures et votre aide Bien cordialement. Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 10 juin 2013 Habitués Posté(e) 10 juin 2013 (modifié) http://www.justice.gouv.qc.ca/francais/publications/generale/sep-div.htm#divorce Ce que votre amie doit faire, c'est voir un-e avocat-e, de préférence spécialisé-e en droit de la famille. Et elle a probablement intérêt à quitter, elle, le domicile conjugal si son mari refuse de le faire. Mais qu'elle consulte un-e avocat avant-e, histoire de faire les choses dans les règles. Modifié 10 juin 2013 par bencoudonc Citer
Mimima34 Posté(e) 10 juin 2013 Auteur Posté(e) 10 juin 2013 Merci bencoudonc de votre réponse. Vous me dites qu'elle quitte le domicile conjugale? mais cela ne va pas se répercuter négativement dans son cas? Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 10 juin 2013 Habitués Posté(e) 10 juin 2013 (modifié) Merci bencoudonc de votre réponse. Vous me dites qu'elle quitte le domicile conjugale? mais cela ne va pas se répercuter négativement dans son cas? Sur son droit au divorce non, mais bien entendu ça peut avoir un impact financier (louer un appartement, le meubler...). C'est pour cette raison qu'avant de faire quelque démarche que ce soit, elle devrait consulter un-e avocat-e. Si elle est à Montréal, elle peut s'adresser à la clinique juridique du YWCA pour les informations de base ou si elle a besoin de se faire référer quelqu'un : http://www.ydesfemmesmtl.org/Fr/Clinique_dinformation_juridique.html Modifié 10 juin 2013 par bencoudonc Citer
Mimima34 Posté(e) 10 juin 2013 Auteur Posté(e) 10 juin 2013 Merci de votre réponse je l'ai bien transmise :-) Citer
Habitués Angel-fr Posté(e) 10 juin 2013 Habitués Posté(e) 10 juin 2013 Si jamais elle subit des violences (agression physique, harcèlement psychologique...), elle peut quitter le domicile conjugal sans aucune conséquence négative sur la procédure de divorce qu'elle souhaite engager. Elle trouvera de l'aide auprès de La Clé sur la Porte, une association mascoutaine qui vient en aide aux femmes victimes de violences, ainsi qu'à leurs enfants. Sur leur site, vous trouverez aussi le moyen de contacter d'autres associations d'aide. Bonne chance à elle Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 10 juin 2013 Habitués Posté(e) 10 juin 2013 (modifié) Si jamais elle subit des violences (agression physique, harcèlement psychologique...), elle peut quitter le domicile conjugal sans aucune conséquence négative sur la procédure de divorce qu'elle souhaite engager. Elle trouvera de l'aide auprès de La Clé sur la Porte, une association mascoutaine qui vient en aide aux femmes victimes de violences, ainsi qu'à leurs enfants. Sur leur site, vous trouverez aussi le moyen de contacter d'autres associations d'aide. Bonne chance à elle Si elle subit des violences physiques, il y a quand même une solution plus simple, qui est d'appeler la police... Et toujours si c'est le cas et si elle se trouve à Montréal ou ailleurs (La clé sur la porte se trouve à St-Hyacinthe), ce site répertorie pas mal de services : http://violenceconjugale.gouv.qc.ca/besoin_ressources.php Modifié 10 juin 2013 par bencoudonc Citer
Mimima34 Posté(e) 10 juin 2013 Auteur Posté(e) 10 juin 2013 Merci beaucoup les amis vos réponses sont rassurantes. Merci Angel-fr :-) Citer
Habitués Angel-fr Posté(e) 12 juin 2013 Habitués Posté(e) 12 juin 2013 [...]Si elle subit des violences physiques, il y a quand même une solution plus simple, qui est d'appeler la police... [...]C'est vrai que c'est ce qu'il faudrait faire mais pour quelqu'un qui subit cela, c'est plus facile à dire qu'à faire. Le fait de savoir qu'il existe une alternative, un refuge, peut être l'élément déclenchant.Quoi qu'il en soit, à "la clé sur la porte" cette personne sera assistée, prise en charge, réconfortée et vraiment aidée et soutenue par d'autres personnes qui parfois ont subi des choses équivalentes.Quelqu'un qui subit un harcèlement psychologique aura d'autant plus de mal à faire appel à la police tant que cette personne est sous "l'emprise" du monstre. Citer
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