Les vétérinaires français comptent surJean-Marc Ayrault

[Laurent]

QUÉBEC IMMIGRATION

AFP

Publié le: mercredi 13 mars 2013, 10H47 | Mise à jour: mercredi 13 mars 2013, 12H41

Les vétérinaires français qui cherchent à exercer au Québec se heurtent à des problèmes qu'ils disent «confiner au corporatisme» de leurs confrères locaux, et

espèrent que la visite du Premier ministre Jean­Marc Ayrault pourrait améliorer leur sort.

Les vétérinaires sont l'une des rares professions qui n'ont pas conclu d'ARM, l'arrangement de reconnaissance mutuelle des qualifications, introduit par une entente signée en

2008 par le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre du Québec Jean Charest, en raison de conditions posées par la partie québécoise.

«On s'est fait rouler dans la farine», tonne François Lubrina, vétérinaire et délégué gaulliste à l'Assemblée des Français de l'étranger. La partie française, dit­il, n'a pas vu que la

mise en oeuvre des ARM était confiée au Québec aux ordres professionnels.

Le professeur Eric Troncy, vétérinaire anesthésiste français, dit opter pour la recherche et l'enseignement plutôt que de passer un examen «sur les maladies de poules». Il forme

des vétérinaires québécois, mais ne peut pas exercer son métier.

«Conditions humiliantes»

Effectivement, les vétérinaires québécois ont offert aux Français des «conditions humiliantes», à savoir un long stage soumis à une validation finale par leurs pairs, a confirmé à

l'AFP le président de l'Ordre des Vétérinaires français Michel Baussier.

Les médecins français qui ont, quant à eux, accepté des conditions similaires, connaissent malgré tout des problèmes, certains ayant du mal à trouver trois stages

réglementaires d'un mois chacun. Sans parler des psychologues, qui n'ont pas d'ordre professionnel en France pouvant négocier en leur nom, ou des couvreurs, dont la

profession n'existe pas officiellement au Québec qui ne connaît que les "ferblantiers".

Ces problèmes doivent être évoqués dans un rapport soumis à M. Ayrault et à son homologue québécoise Pauline Marois, à l'occasion de la visite du Premier ministre, a­t­on

appris de source diplomatique française.

Les vétérinaires sont l'une des rares professions qui n'ont pas conclu d'ARM, l'arrangement de reconnaissance mutuelle des qualifications.

source : http://www.journaldemontreal.com/2013/03/13/les-veterinaires-francais-comptent-sur-jean-marc-ayrault

[MasterGeek]

Au Québec chacun protège farouchement sa part du gâteau, chaque profession veut se constituer un ordre qui agit comme une secte pour veiller aux intérêts de ses membre au détriment des autres, à coup de lobbying politique, campagnes publicitaires, etc... . Ces ordres essaient à tout prix de garder l'exclusivité de l'exercice du métier et freiner l'accès des diplômés à l'étranger afin de maintenir une pression vers le haut de leurs salaires.

Modifié 14 mars 2013 par MasterGeek