Aller au contenu

l’indépendance du Québec ?


Full

Messages recommandés

De 1963 à 1974, la GRC [Gendarmerie royale du Canada, ndlr] a
mené une lutte implacable contre le mouvement indépendantiste au
Québec. Manipulations, provocations, cambriolages, incendies criminels,
conspirations, voilà quelques-uns des méfaits les plus célèbres de la
GRC durant cette guerre secrète.



En 1970, après l’assassinat du ministre fédéral Pierre Laporte, la
section antiterroriste de la police de Montréal recrute la séduisante
Carole Devault pour qu’elle infiltre le FLQ et découvre où James Richard
Cross est séquestré. Pour prouver sa crédibilité au sein du groupe, la
jeune femme n’hésite pas à organiser un hold-up. Mais ses activités ne
cesseront pas avec la fin de la crise d’Octobre. Elle mettra sur pied de
fausses cellules du FLQ et commettra avec des complices une série
d’actes terroristes. La police réussira ainsi à maintenir de façon
artificielle un climat de peur et d’insécurité au sein de population et à
ralentir le mouvement indépendantiste .



En 1972, voyant que le Parti québécois regagne en popularité, la GRC
met en place, avec l’aide de la CIA, l’opération Ham pour voler la liste
des 60 000 membres du parti. Pas moins de 44 policiers seront affectés à
cette mission extraordinaire et totalement illégale.



Dans la nuit du 26 juillet 1974, survient le premier attentat
terroriste depuis plus d’un an et demi. La cible est la maison de
l’héritière de supermarchés Steinberg. La police découvre que l’auteur
de l’attentat est un agent de la GRC, Robert Samson, qui travaillait
pour l’escouade antiterroriste. Lors de son procès, l’homme révèle que
cet acte terroriste n’était pas le seul. Ses aveux vont déclencher les
commissions d’enquête Keable et McDonald sur les services secrets
canadiens. On constatera que la GRC avait régulièrement recours à des
méthodes illégales pour arriver à leur fin.



Le 7 mai 1992, le public apprend avec stupéfaction qu’entre 1974 et
1977, Claude Morin, ministre aux Affaires intergouvernementale, père de
l’étapisme et surtout proche allié de René Lévesque, a été un agent payé
par la GRC. Sous les noms de code de « Q-1 » et « French Minuet », il a
reçu plus de 12 000 $ de la GRC.

La guerre secrète contre l'indépendance du Québec

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=q6r80cYTmSs

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.


×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement