L’Abitibi-Temiscamingue s’ouvre aux Belges

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VAL-D'OR - L’organisme Tourisme Abitibi-Témiscamingue (TAT) accueille ces jours-ci le voyagiste belge Go-to-Canada ainsi que cinq agences de voyages dans le but d’ajouter la région abitibienne dans le catalogue de voyage de ces entreprises.

«Ce qu’on cherche, c’est un contact avec les gens et profiter des grands espaces», a expliqué le propriétaire du tour opérateur Go-To-Canada, Bernard Lamy. L’entreprise, qui a commencé à se spécialiser sur la vente de produits au Canada dès 1995, est en terre abitibienne pour mettre en place un forfait touristique qui permettra à ses clients européens de profiter des attraits de la région en soi, et non pas seulement dans le cadre d’une excursion de quelques jours à travers un voyage à Montréal ou Québec. «Ce qui se dessine est d’offrir un produit Abitibi hiver et Abitibi été. On va être obligé d’atterrir à Montréal, mais on va louer la voiture pour aller vers Ottawa et entrer via le Témiscamingue. Après, on termine par Val-d'Or et on redescend sur Montréal pour reprendre l’avion par les Laurentides.» M. Lamy pense qu’une visite de huit à dix jours serait nécessaire pour le voyage d’hiver tandis que deux semaines et plus seront nécessaires pour le voyage d’été.

Beaucoup d’opportunités pour le tourisme en Abitibi

Difficile de se démarquer des autres régions du Québec quand on tente de séduire un client qui pense le Québec comme une aire de plein d’air géante. Par contre, «nous avons une réputation internationale en matière de motoneige ainsi que pour nos séjours en pourvoirie. De plus, nous mettons de l’avant de nombreux festivals qui sont importants et qui amènent beaucoup de touristes et en leur proposant une expérience intéressante», a indiqué la directrice marketing et communication à TAT, Stéphanie Lamarche. D’après elle, une des priorités des touristes européens est la qualité des repas, «et d’après les commentaires que nous avons reçus, nous n’avons rien à envier à personne», a-t-elle assuré.

TAT se concentre à attirer des clients du reste du Canada, des États-Unis et de l’Europe pour l’instant. Cette concentration sur certains marchés permet de ne pas s'éparpiller et bien répondre aux questions de cette clientèle. Éventuellement, TAT compte s’ouvrir vers d’autres marchés comme l’Asie, par exemple.

Questionnée à savoir si elle est optimiste par rapport à la tournée du voyagiste belge actuelle, elle répond par l’affirmative, tout en cautionnant «qu’avant d'avoir les retombées, ça peut prendre quelques mois à quelques années, car ces gens-là travaillent au moins un an à l'avance leurs catalogues et offre de produits.»