Laurent Posté(e) 31 janvier 2012 Posté(e) 31 janvier 2012 Le journal de quartier de St-Léonard, un arrondissement de Montréal, fait plusieurs articles sur les nouveaux arrivants. Partir à zéro, 19 janvier 2012 Un couple d’entrepreneurs immigrants se lance en affaires Se lancer en affaires n’est jamais facile. Il faut bâtir un plan d’affaires, accumuler les capitaux nécessaires et se développer un solide réseau de contacts. Ces défis sont d’autant plus importants lorsque l’on est un nouvel arrivant. Demandez-le à Alex Escobar et Béatriz Castanos, un couple d’entrepreneurs immigrants qui a ouvert un commerce de produits ménagers à Saint-Léonard. Les deux Colombiens d’origine ont immigré au Québec, il y a trois ans, après avoir résidé pendant 14 ans à Miami, en Floride, où ils n’étaient jamais parvenus à acquérir la citoyenneté américaine. Ni l’un ni l’autre ne parlait français à leur arrivée dans la Belle province. Rapidement, ils ont été pris en charge par divers organismes d’intégration, notamment pour les aider tout au long du processus de francisation. Ils ont ensuite eu recours aux Services d’aide aux jeunes entrepreneurs (SAJE) pour se lancer en affaires, il y a un an et demi. « Nous avons reçu l’aide d’une conseillère en immigration qui nous a demandé ce que nous savions faire. À Miami, j’avais une entreprise similaire et on nous a référé aux SAJE », explique M. Escobar. Contrairement à son mari, Mme Castanos, qui était enseignante à la prématernelle, ne détenait aucune expérience du monde des affaires. Malgré le soutien reçu, fonder une entreprise n’a pas été de tout repos. En immigrant, le couple Castanos-Escobar a laissé derrière lui ses économies, mais aussi sa famille. « On a tout perdu : l’entreprise, la maison … On est arrivé ici avec rien et on a tout bâti à partir de zéro », soutient M. Escobar, sans toutefois s’apitoyer sur son sort. Au début, les deux entrepreneurs n’avaient pas de local et faisaient du porte-à-porte pour proposer leurs services aux citoyens et entreprises des alentours. « Notre entreprise, c’était notre voiture », se remémore la femme, qui malgré son état (elle est enceinte de huit mois), continue de travailler aux côtés de son mari et partenaire d’affaires. Une aide du milieu Quand l’entreprise a finalement eu pignon sur rue, le duo a entendu parler des services offerts aux jeunes entrepreneurs à Saint-Léonard et il a communiqué avec la Corporation de développement économique communautaire (CDEC). « Quand on est arrivé, on n’arrivait pas à avoir un prêt d’une institution financière, car on n’avait pas d’historique de crédit. On nous a alors parlé du concours Ça bouge à Saint-Léonard, qui offrait une bourse de 10 000 $. Ils nous ont aidés à rédiger un plan d’affaires et finalement, nous avons terminé troisième », relate M. Escobar. Malgré tout, l’expérience a permis au couple de bénéficier d’une certaine visibilité dans le milieu. La CDEC a également appuyé son projet en lui octroyant un prêt de 15 000 $. Avec ce coup de pouce du milieu, les affaires du couple ont décollé. Il envisage même déménager leurs activités dans un duplex pour faciliter la conciliation famille – travail. Pour en savoir plus sur les services offerts aux jeunes entrepreneurs et sur le concours Ça bouge à Saint-Léonard, qui se déroule jusqu’à la fin avril, on consulte le www.crec-stleonard.qc.ca. source : http://www.progresst...partir-a-zero/1 Autres articles : Journal d’un immigrant : http://www.progresst...oun-immigrant/1 Des minorités culturelles sous-représentées ? : http://www.progresst...representees-/1 Citer
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