Habitués Cherrybee Posté(e) 22 septembre 2011 Habitués Posté(e) 22 septembre 2011 Une première au Canada L’ORDRE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS DU QUÉBEC APPLAUDIT À LA CRÉATION D’UNE SPÉCIALITÉ ET PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES INFECTIONS MONTRÉAL, le 21 septembre 2011 – L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) se réjouit de la création d’une spécialité infirmière en prévention et contrôle des infections. « Cette spécialité infirmière était réclamée depuis longtemps par nos membres et recommandée par les plus hautes instances, microbiologistes, infectiologues et experts en santé publique. Il s’agit d’une première au Canada, et j’en suis fière !» a déclaré la présidente de l’OIIQ, Gyslaine Desrosiers. « L’on a qu’à se rappeler les nouveaux risques infectieux des dernières années : SRAS, grippe aviaire, grippe A(H1N1), bactéries multirésistantes aux antibiotiques, et leur gestion difficile qui a créé une onde de choc. Ils ont fait ressortir l’importance des connaissances et de l’expertise dont celle de l’infirmière spécialisée en prévention et contrôle des infections », a poursuivi Gyslaine Desrosiers. Prévenir les maladies infectieuses Malgré les efforts soutenus des dernières années, les infections acquises pendant la prestation des soins, que ce soit en établissement de santé ou dans la communauté, demeurent un enjeu crucial de protection du public et une priorité de santé publique. Ces infections ont des conséquences majeures sur la mortalité et la morbidité des personnes atteintes. Selon l’OMS, les coûts de la non-qualité et des incidents évitables représentent 10 % des dépenses des systèmes de santé. Prévenir et contrôler les infections reliées à la prestation des soins à l’hôpital et dans la communauté est une question fondamentale de sécurité et de qualité des soins. Les acteurs concernés doivent réaliser l’importance de ce risque qui doit être géré par des experts. C’est pourquoi cette spécialité infirmière en prévention et contrôle des infections a été recommandée par le Comité d’examen sur la prévention et le contrôle des infections nosocomiales (Rapport Aucoin, 2005), l’Institut national de santé publique du Québec (2007), la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux (2007) et l’Association des médecins microbiologistes infectiologues du Québec (2007-2008). De plus, en 2007, la coroner Me Catherine Rudel-Tessier, dans son rapport d’enquête sur les causes et circonstances des décès survenus à l’Hôpital de Saint-Hyacinthe, recommandait à l’OIIQ de travailler à la reconnaissance de la spécialisation des infirmières et infirmiers au sein des équipes de prévention et contrôle des infections. Lors de l’Assemblée générale annuelle de l’OIIQ d’octobre 2009, le Dr Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux, a donné son appui formel à la création de cette spécialité. Formation spécialisée en prévention et contrôle des infections Cette pratique infirmière spécialisée en prévention et contrôle des infections exige un savoir et des compétences spécifiques, notamment en microbiologie, en épidémiologie, en maladies infectieuses, ainsi que des compétences en analyse de risques et en gestion de crise. Pour obtenir le certificat d’infirmière clinicienne spécialisée en prévention et contrôle des infections, l’infirmière devra avoir obtenu un diplôme de deuxième cycle de 30 crédits en prévention et contrôle des infections, et avoir réussi l’examen de certification de l’OIIQ dans cette spécialité. L’Université de Montréal et l’Université de Sherbrooke offrent déjà le programme de formation requis. Par ailleurs, l’OIIQ est informé qu’une centaine d’infirmières seraient sur le point de se qualifier comme spécialiste en prévention et contrôle des infections. Les infirmières à pied d’œuvre Quelque 400 infirmières exercent déjà dans le domaine de la prévention et du contrôle des infections. Une centaine d’entre elles seraient sur le point de se qualifier comme spécialistes en prévention et contrôle des infections. Programme de bourses du Fonds Patrimoine Grâce au Fonds Patrimoine constitué par les membres de l’OIIQ, quatre bourses d’études de 10 000 $ chacune ont été décernées en 2011 pour la poursuite d’études en prévention et contrôle des infections. Ces bourses font partie d’un programme plus vaste, annoncé en 2010 par l’OIIQ, qui a permis de décerner cette année, à même le Fonds Patrimoine, un total de 52 bourses pour la poursuite d’études universitaires. À propos de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec L'OIIQ est un ordre professionnel régi par la Loi sur les infirmières et les infirmiers et par le Code des professions. Au 31 mars 2011, il comptait 71 399 membres et quelque 15 000 étudiants immatriculés. Sa principale fonction est d'assurer la protection du public par la surveillance de l'exercice de la profession infirmière. L'OIIQ a également pour mandats de promouvoir une pratique infirmière de qualité et de contribuer au maintien des compétences des infirmières. Pour plus d'information, consultez la section Infirmière clinicienne spécialisée en prévention et contrôle des infections sur notre site Web. http://www.oiiq.org/pratique-infirmiere/specialites/infirmiere-clinicienne-specialisee-en-prevention-et-controle-des-inf Source : Ordre des infirmières et infirmiers du Québec Renseignements : Lise Provost, M. Sc., M. Éd. Attachée de presse Ordre des infirmières et infirmiers du Québec 514 935-2505, poste 225 Citer
Habitués Equinox Posté(e) 24 septembre 2011 Habitués Posté(e) 24 septembre 2011 On n'a pas fini d'avoir des prescriptions d'examens pour rien. Notre infirmière de prévention des infections prescrit des quantités d'analyse de selles, d'urine, de nez et de trou de balle. Dans 80% des cas pour rien. Penser contrôler les infections bactériennes est un doux rêve, jusqu'à présent nous courrons toujours avec un gros temps de retard. La venue des infirmières de prévention ne fera qu'augmenter les coûts de traitement. Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 24 septembre 2011 Auteur Habitués Posté(e) 24 septembre 2011 On n'a pas fini d'avoir des prescriptions d'examens pour rien. Notre infirmière de prévention des infections prescrit des quantités d'analyse de selles, d'urine, de nez et de trou de balle. Dans 80% des cas pour rien. Penser contrôler les infections bactériennes est un doux rêve, jusqu'à présent nous courrons toujours avec un gros temps de retard. La venue des infirmières de prévention ne fera qu'augmenter les coûts de traitement. Je suppose que tu sais mieux que moi ce qui sera efficace, moi je ne suis que dans la partie administrative. Je n'ai fait que retransmettre cette info publique que nous avons reçue chez nous. Maintenant, malheureusement, c'est un évènement qui sera mis en place de toute façon, que ça nous plaise ou non. Ce que le Ministère veut... . Il y a longtemps que j'ai cessé de chercher à comprendre les directives. Citer
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