Habitués La Féline Posté(e) 15 novembre 2012 Auteur Habitués Posté(e) 15 novembre 2012 Bilan de cette année ? Pas de coup de cafard cette fois. Pourtant, je suis encore retournée en France cette année, contente de voir la famille et les endroits que j'aime, mais heureuse de retrouver mon petit chez moi québécois aussi ! En fait, je pense que ça dépend (beaucoup) du contexte dans lequel on se trouve. L'an dernier par exemple, quand j'ai réagi à ce sujet, j'avais vraiment passé de super vacances (notamment à cause d'un mariage qui m'a permis de revoir toute la famille, pour une fois) mais quand je suis rentrée, j'étais au chômage (ça n'aide pas). Puis, quelques semaines plus tard, j'ai débuté sur un nouveau poste qui ne me plaisait pas vraiment. Tous ces petits désagréments entremêlés font réapparaître les remises en question, les doutes. Puis, comme d'habitude, quand tout redevient à nouveau cool, je ne pense plus à l'éloignement. Un fois qu'on a retrouvé un certain "confort", une stabilité, on voit plus les avantages que les inconvénients de notre expérience d'immigrant. Mais ça ne veut pas dire que ça ne recommencera pas un jour ou l'autre... En tout cas, pour l'instant, non, je ne suis toujours pas prête à rentrer au pays ! vero68 a réagi à ceci 1 Citer
Habitués verozen Posté(e) 15 novembre 2012 Habitués Posté(e) 15 novembre 2012 Très intéressant cet échange de gens qui se posent les mêmes questions que nous: partir? rester? partir? rester est ce qu'on fait une erreur?? etc. Merci pour ce post et votre vécu ! Citer
Habitués Fannymelo Posté(e) 18 novembre 2012 Habitués Posté(e) 18 novembre 2012 La solution idéale est peut-être 6mois/6mois! Citer
roesti Posté(e) 18 novembre 2012 Posté(e) 18 novembre 2012 La solution idéale c'est de penser à soi,la famille c'est sa propre personne et ses enfants quant au reste...ils ont leur vie. A partir du moment où l'on part, on divorce de ses amis, de sa famille, il y a une rupture. Quand bien même on décide de revenir, on laisse derrière soi de bons vécus, des amis. La nouvelle vie (retour en France) montrera rapidement ses limites, ses anciens amis, sa famille retourneront à leurs habitudes et vous redeviendrez de nouveau inexistants confrontés à vos souvenirs, avec en plus une déception celle de n'être au final pas grand chose auprès de vos proches et d'avoir laissé derrière vous quelque chose que vous avez bâti.. Oui sa vie il faut la vivre, parce que c'est SA vie, et pas celle des proches. fabriced et Richard.H ont réagi à ceci 2 Citer
Invité Posté(e) 20 novembre 2012 Posté(e) 20 novembre 2012 La solution idéale c'est de penser à soi,la famille c'est sa propre personne et ses enfants quant au reste...ils ont leur vie. A partir du moment où l'on part, on divorce de ses amis, de sa famille, il y a une rupture. Quand bien même on décide de revenir, on laisse derrière soi de bons vécus, des amis. La nouvelle vie (retour en France) montrera rapidement ses limites, ses anciens amis, sa famille retourneront à leurs habitudes et vous redeviendrez de nouveau inexistants confrontés à vos souvenirs, avec en plus une déception celle de n'être au final pas grand chose auprès de vos proches et d'avoir laissé derrière vous quelque chose que vous avez bâti.. Oui sa vie il faut la vivre, parce que c'est SA vie, et pas celle des proches. Euh ?????? Bah dis donc t'as une famille et des amis sympa toi !!! Perso il n'y a eu de rupture avec personne (s'entend les VRAIS amis hein, pas les potes ou les connaissances), ni avec la famille. On s'appelle, on s'écrit, on se voit en vacances, etc. Et depuis qu'on est revenus sur le continent européen c'est pareil, comme si on était pas partis/pas revenus On s'appelle, on s'écrit, on se voit ! Si tu trouves que tu n'es pas grand chose auprès de tes proches, c'est que c'est pas vraiment des proches ! Citer
Phiphi lili Posté(e) 20 novembre 2012 Posté(e) 20 novembre 2012 J'ai de très chers amis, maintenant retraités, à qui c'est arrivé. Après 2 ans de vie au Québec, lui n'en pouvait plus de vivre loin de sa famille et redoutait d'avoir fait le mauvais choix. Elle, d'une sagesse exemplaire, a accepté de le suivre dans ses hésitations. Ils ont vendu la maison qu'ils avaient en accession à la propriété, ont lâché leur job respective et s'en sont retournés en France avec une petite fille de plus dans les bagages. Il n'a pas tenu 6 mois et a dit à sa femme, au bout de ce temps, qu'il réalisait que sa vie était vraiment au Québec et qu'il fallait absolument qu'ils y retournent. Chose qu'elle a de nouveau accepté. La conclusion? Elle m'a dit qu'elle aimait profondément son mari et qu'elle ne pouvait pas le laisser dans son indécision. Qu'elle savait que c'était le prix à payer pour que leur couple tienne et une preuve pour lui de sa solidité. Ils ont perdu beaucoup d'argent, mais elle ne l'a jamais regretté. Et ils viennent de passer les 35 années suivantes dans la paix et l'harmonie. Ils sont à la retraite, la deuxième maison est entièrement payée, et il retourne au travail en tiers temps, pour le plaisir car il exerce un métier toujours en demande actuellement : boucher. Ils sont allés au bout de leur questionnement et aujourd'hui, ils sont apaisés. La Féline, je te souhaite un bon anniversaire Magnifique parcours, digne d'un grand roman! Citer
Habitués La Féline Posté(e) 21 novembre 2012 Auteur Habitués Posté(e) 21 novembre 2012 On peut parler de "rupture" en quelque sorte, mais temporaire. C'est vrai, partir, c'est quitter ses proches, son environnement, son quotidien, etc, mais le mot "divorce" est un peu fort je trouve. Perso, j'écris à ma mère tous les jours ou presque (car on ne s'appelle pas toutes les semaines non plus). C'est sûr que pour le téléphone, c'est moins pratique (à cause du décalage horaire) alors pour les cousins et les amis, c'est le web aussi (réseaux sociaux, e-mail, etc). Et même sans s'écrire pendant des mois, pour certains, ça ne nous empêche pas de nous retrouver quand je rentre en France pour les vacances. Ce n'est pas toujours évident car le temps passe vite, mais on arrive toujours à se trouver un moment pour se voir, malgré la vie que chacun s'est fait de son côté. Donc je ne pense pas que je me sentirais à l'abandon si je décidais de rentrer au pays, mais c'est sûr que j'aurais des regrets d'avoir quitté une vie que j'aimais tant sur l'autre continent. Si ça devait m'arriver, je pense que moi aussi, je finirais pas revenir icitte ! Citer
roesti Posté(e) 21 novembre 2012 Posté(e) 21 novembre 2012 quand je parle de divorce il faut le voir dans la durée, quand vous ne voyez vos amis qu'une fois tous les ans ou tous les deux ans, les rapports ne sont plus tout à fait les mêmes, ils se rapprochent un peu plus de leur entourage proche ou se créent de nouveaux amis. Le terme est un peu fort certes mais c'est comme ça que je le vois.. Citer
iona Posté(e) 29 janvier 2013 Posté(e) 29 janvier 2013 La solution idéale est peut-être 6mois/6mois! Up! Le Québec était ma quatrième expérience d'immigration (après la Belgique, l'Irlande, l'Espagne). La Belgique et l'Irlande, c'était des expériences professionnelles, et l'Espagne un Erasmus du temps où j'étais jeune et belle. Ayant eu l'occasion de faire un court séjour au Québec, de retour en France, je n'avais qu'une seule envie en tête, retourner passer l'été à Montréal. Puis, je suis allée passer quelques jours en Espagne, et à nouveau, de retour en France, je pensais aller revivre en Espagne (il est de notoriété publique que l'Espagne regorge de travail, particulièrement dans l'enseignement et la recherche). Je continue régulièrement à "planifier" des petits week end en Irlande ou en Belgique. S'il fallait constamment vivre dans les pays qu'on a aimés! Le 6 mois/6 mois (ou le 4 fois 3 mois dans mon cas!) devrait être un régime particulier instauré tout spécialement pour les expatriés. Citer
Habitués Blueberry Posté(e) 29 janvier 2013 Habitués Posté(e) 29 janvier 2013 (modifié) Le 6 mois/6 mois (ou le 4 fois 3 mois dans mon cas!) devrait être un régime particulier instauré tout spécialement pour les expatriés. Oui, à condition d'avoir le salaire qui permette de faire cela! Un expatrié envoyé au Canada tout frais payés par son entreprise n'aura pas trop de difficultés à faire cela. Cela ne sera probablement pas la meme chose pour un immigrant qui a tout quitté et qui repart de zéro. En Europe, il est aussi très facile et très abordable de passer le WE dans un autre pays. Ce n'est pas le cas ici. Modifié 29 janvier 2013 par Blueberry Citer
iona Posté(e) 29 janvier 2013 Posté(e) 29 janvier 2013 Le 6 mois/6 mois (ou le 4 fois 3 mois dans mon cas!) devrait être un régime particulier instauré tout spécialement pour les expatriés. Oui, à condition d'avoir le salaire qui permette de faire cela! Un expatrié envoyé au Canada tout frais payés par son entreprise n'aura pas trop de difficultés à faire cela. Cela ne sera probablement pas la meme chose pour un immigrant qui a tout quitté et qui repart de zéro. En Europe, il est aussi très facile et très abordable de passer le WE dans un autre pays. Ce n'est pas le cas ici. C'était un trait d'humour... Sinon, ça dépend du travail que tu fais. Je connais des personnes qui vivent de cette manière... Je sais qu'il n'est pas facile de voyager au Québec, j'en ai fais l'expérience aussi. Citer
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