Laurent Posté(e) 12 mai 2011 Posté(e) 12 mai 2011 Une pénurie annoncée... Publié le 10 mai 2011 à 05h00 | Mis à jour le 10 mai 2011 à 10h45 Pénurie de professeurs à l'horizon (Québec) La pénurie d'enseignants, qui existe déjà dans certains secteurs du réseau scolaire, ne fera que s'aggraver au cours des prochaines années, selon le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Voilà la principale conclusion tirée d'un document produit par le MELS, que Le Soleil a obtenu en vertu d'une demande d'accès à l'information. On peut y lire que le Québec se dirige vers «une pénurie importante d'enseignants au Québec si la tendance se maintient». Les prévisions du MELS sont sans équivoque (tableau). Au cours des trois prochaines années, il y aura 12 966 postes à pourvoir dans le réseau scolaire en raison des nombreux départs à la retraite. Durant la même période, 9600 nouveaux profs obtiendront leur brevet d'enseignement après avoir complété leur formation universitaire. Résultat: il manquera 3366 profs dans les écoles du Québec, réseau public et privé compris. Ces chiffres pourraient d'ailleurs augmenter puisque ce scénario suppose que tous les nouveaux diplômés resteront au Québec et y travailleront comme enseignants, sans exception. Or, de 15 % à 20 % des nouveaux profs abandonnent la profession dans les cinq premières années suivant leur diplomation, selon des statistiques du MELS recueillies entre 2002 et 2005. Bernard Tremblay, directeur des relations de travail à la Fédération des commissions scolaires, s'étonne de ces prévisions. «Je suis un peu surpris de l'ampleur de ces chiffres. On intervient auprès du Ministère depuis de nombreuses années pour tenter de pallier les problèmes de planification d'effectifs, mais le Ministère a décidé de faire sa planification uniquement avec les universités», déplore-t-il. Ce dernier reproche aux fonctionnaires de faire une planification «trop serrée» entre le nombre de finissants et le nombre de postes à pourvoir, un exercice qui ne tient plus lorsque le Ministère annonce de nouvelles mesures qui ont un impact sur le nombre d'enseignants à embaucher. Au cours des dernières années, le gouvernement s'est notamment engagé à réduire le nombre d'élèves par classe de la troisième année du primaire à la deuxième secondaire. Ces prévisions ne tiennent d'ailleurs pas compte de la récente annonce du gouvernement Charest, qui veut offrir des cours d'anglais intensif à tous les élèves de sixième année d'ici cinq ans (voir l'autre texte). Selon Bernard Tremblay, les prévisions du Ministère sont faites sur une base nationale, sans tenir compte de l'endroit où les futurs profs sont formés ni des besoins spécifiques de chaque région. «On prend pour acquis que des étudiants formés au Lac-Saint-Jean vont être disponibles pour aller travailler en Gaspésie. Ce n'est pas toujours comme ça que ça fonctionne», illustre-t-il. Le Ministère réplique De son côté, le ministère de l'Éducation se défend bien de rester les bras croisés. Au cours des dernières années, des efforts ont été faits pour reconnaître plus facilement les compétences des enseignants formés dans les autres provinces canadiennes ou à l'extérieur du pays, indique sa porte-parole, Esther Chouinard. Des programmes de maîtrise ont aussi été créés pour permettre à des gens détenant un baccalauréat en mathématiques, en sciences ou en études anglaises, par exemple, d'accéder à une autorisation d'enseigner sans avoir à refaire un baccalauréat de quatre ans. La Fédération des syndicats de l'enseignement estime de son côté que la solution passe par l'amélioration des conditions de travail, marquées par un fort taux de précarité. «Il va falloir que la profession soit plus attrayante» afin d'attirer plus de jeunes et de conserver ceux qui occupent déjà un emploi, dit sa présidente, Manon Bernard. http://www.cyberpres...-a-lhorizon.php Citer
Habitués Nanne Posté(e) 13 mai 2011 Habitués Posté(e) 13 mai 2011 De son côté, le ministère de l'Éducation se défend bien de rester les bras croisés. Au cours des dernières années, des efforts ont été faits pour reconnaître plus facilement les compétences des enseignants formés dans les autres provinces canadiennes ou à l'extérieur du pays, indique sa porte-parole, Esther Chouinard. ha bon !!! étonnant!!!! Citer
Habitués nathdestella Posté(e) 17 mai 2011 Habitués Posté(e) 17 mai 2011 Voilà une nouvelle qui fait bien mon affaire ! Citer
Habitués tohonu Posté(e) 17 mai 2011 Habitués Posté(e) 17 mai 2011 @Nathdestella: ne saute pas encore au plafond .... Il est ecrit "...Au cours des dernières années, des efforts ont été faits pour reconnaître plus facilement les compétences des enseignants formés dans les autres provinces canadiennes ou à l'extérieur ... ". Deja il y a des difficultes a reconnaitre la formations de canadiens alors imagine pour un enseignant venant d'un autre pays. Ensuite tu pourras trouver sur le site de I.com des ecrits sur justement la difficulte d'avoir un poste, l'obligation d'attendre l'appel non de la foret mais de la commission scolaire afin d'avoir un poste en remplacement pour 3h, 3j ... 3 semaines. Pourquoi si il manque des enseignants tant de cas ou justenent, ils attendent un poste afin d'en finir avec les remplacements .. J'attends reellement de voir la suite qui sera donne a cela avant de dire: c'est bon, il y a reellement un manque d'enseignants. manoucka a réagi à ceci 1 Citer
Habitués nathdestella Posté(e) 17 mai 2011 Habitués Posté(e) 17 mai 2011 Tohonu, je prends bonne note et je te remercie de tes avertissements. Je sais que je dois m'attendre à faire de la suppléance pendant un certain temps, et c'est certain que je préférerais qu'il en soit autrement ! Disons avec ces nouvelles de pénurie d'enseignants, j'espère pouvoir obtenir du travail régulier plus rapidement... Sinon, une amie enseignante au primaire à Montréal, qui fait de la suppléance justement (mais à l'année), m'a confirmé qu'effectivement, les postes à pourvoir étaient plus nombreux et qu'elle-même devrait sans difficulté décrocher un poste permanent pour la prochaine rentrée. Citer
Habitués smdich Posté(e) 15 juillet 2011 Habitués Posté(e) 15 juillet 2011 Une pénurie annoncée... Publié le 10 mai 2011 à 05h00 | Mis à jour le 10 mai 2011 à 10h45 Pénurie de professeurs à l'horizon (Québec) La pénurie d'enseignants, qui existe déjà dans certains secteurs du réseau scolaire, ne fera que s'aggraver au cours des prochaines années, selon le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Voilà la principale conclusion tirée d'un document produit par le MELS, que Le Soleil a obtenu en vertu d'une demande d'accès à l'information. On peut y lire que le Québec se dirige vers «une pénurie importante d'enseignants au Québec si la tendance se maintient». Les prévisions du MELS sont sans équivoque (tableau). Au cours des trois prochaines années, il y aura 12 966 postes à pourvoir dans le réseau scolaire en raison des nombreux départs à la retraite. Durant la même période, 9600 nouveaux profs obtiendront leur brevet d'enseignement après avoir complété leur formation universitaire. Résultat: il manquera 3366 profs dans les écoles du Québec, réseau public et privé compris. Ces chiffres pourraient d'ailleurs augmenter puisque ce scénario suppose que tous les nouveaux diplômés resteront au Québec et y travailleront comme enseignants, sans exception. Or, de 15 % à 20 % des nouveaux profs abandonnent la profession dans les cinq premières années suivant leur diplomation, selon des statistiques du MELS recueillies entre 2002 et 2005. Bernard Tremblay, directeur des relations de travail à la Fédération des commissions scolaires, s'étonne de ces prévisions. «Je suis un peu surpris de l'ampleur de ces chiffres. On intervient auprès du Ministère depuis de nombreuses années pour tenter de pallier les problèmes de planification d'effectifs, mais le Ministère a décidé de faire sa planification uniquement avec les universités», déplore-t-il. Ce dernier reproche aux fonctionnaires de faire une planification «trop serrée» entre le nombre de finissants et le nombre de postes à pourvoir, un exercice qui ne tient plus lorsque le Ministère annonce de nouvelles mesures qui ont un impact sur le nombre d'enseignants à embaucher. Au cours des dernières années, le gouvernement s'est notamment engagé à réduire le nombre d'élèves par classe de la troisième année du primaire à la deuxième secondaire. Ces prévisions ne tiennent d'ailleurs pas compte de la récente annonce du gouvernement Charest, qui veut offrir des cours d'anglais intensif à tous les élèves de sixième année d'ici cinq ans (voir l'autre texte). Selon Bernard Tremblay, les prévisions du Ministère sont faites sur une base nationale, sans tenir compte de l'endroit où les futurs profs sont formés ni des besoins spécifiques de chaque région. «On prend pour acquis que des étudiants formés au Lac-Saint-Jean vont être disponibles pour aller travailler en Gaspésie. Ce n'est pas toujours comme ça que ça fonctionne», illustre-t-il. Le Ministère réplique De son côté, le ministère de l'Éducation se défend bien de rester les bras croisés. Au cours des dernières années, des efforts ont été faits pour reconnaître plus facilement les compétences des enseignants formés dans les autres provinces canadiennes ou à l'extérieur du pays, indique sa porte-parole, Esther Chouinard. Des programmes de maîtrise ont aussi été créés pour permettre à des gens détenant un baccalauréat en mathématiques, en sciences ou en études anglaises, par exemple, d'accéder à une autorisation d'enseigner sans avoir à refaire un baccalauréat de quatre ans. La Fédération des syndicats de l'enseignement estime de son côté que la solution passe par l'amélioration des conditions de travail, marquées par un fort taux de précarité. «Il va falloir que la profession soit plus attrayante» afin d'attirer plus de jeunes et de conserver ceux qui occupent déjà un emploi, dit sa présidente, Manon Bernard. http://www.cyberpres...-a-lhorizon.php Voilà un sujet qui intéressera sûrement plus qu'un. Merci pour le lien Laurent. Citer
Habitués veniziano Posté(e) 16 juillet 2011 Habitués Posté(e) 16 juillet 2011 oui mais on entend pas mal de fois comme quoi qu'il y a des domaines qui souffrent de pénuries mais on voit toujours que l'octroi du permis de travail pour les immigrants reste difficile! Citer
new in ontario Posté(e) 3 janvier 2012 Posté(e) 3 janvier 2012 on dis toujours pénurie dans ce secteur, penurie dans l'autre secteur, mais une fois sur place il y a d'immense obstacle à franchir: les ordres professionelles, la reconnaissance des diplomes ..... et ça ne s'arrange pas Citer
Laurent Posté(e) 12 janvier 2012 Auteur Posté(e) 12 janvier 2012 Voir aussi ce lien pour des infos : Citer
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