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Le mythe de l'immigration - Le Remède imaginaire


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  • Habitués
Posté(e)

Vous avez raison, Bages; l'immigration coûte cher aux immigrants et cet argent s'en va dans les coffres du gouvernement.

Ah bon?

Premièrement, le gouvernement n'oblige personne à immigrer!

Pis, le gouvernement donne des aides aux nouveaux arrivants! Entre les séances d'information, le BS pour certains et tous les autres services qu'on nous offre; on ne peut qu'être reconnaissant! :innocent:

Oui je sais, je cherche toujours la petite bête :)

Posté(e)

Je ne sais pas si Facal a des liens avec l'un des auteurs, mais Jean-François Lisée, si. Et si vous « googlez », vous trouverez l'article de Lisée, fort intéressant d'ailleurs et plein de gros bon sens.

Oui, la biographie qu'a mise Kobico, semble complète. En effet, le parcous du bonhomme est très intéressant...

Et puis g remarqué que les auteurs du Remède imaginaire et M. Facal ont le même éditeur (Boréal). Vous pensez à ce que je pense? Ou vous trouvez ce que je dis, est ridicule? :lol:

Si je pense que ce que tu penses est bien ce que je pense, alors, oui , je pense ce que tu penses. Hey! Tu as levé un lièvre? :lol: :lol:

Ah ouiiii et il est très gros :lol:

Quand je lisais son billet, je me disais ya quelque chose là qui tourne pas rond dans l'affaire...:)

  • Habitués
Posté(e)

ce que je reléve de cet article, c'est la mauvais information que l'on fait passer à la population, ''l'immigrant qui coute soit disant chére au gouvernement et qui paye moins d'impôt que les natifs'' c'est comment dire .............risible, je suis a 50.000 euros de dépensé ici j'imagine le nombre d'immigrants qui ont injecté autant et voir plus dans l'économie québécois, les frais pour venir ici qui coutent quand même un oeil et un bras, car si tu calcul a 2000 euros par dossier (une moyne) sans compter les dossiers payés et refusé qui ne sont pas remboursés. 560 Millions $ par an qui rentre dans les caisse du gouvernement juste pour les frais de dossier compter maintenant l'argent injecté en plus dans le systeme bref l'immigration elle coute chére c'est vrai, mais pas au québecois, elle coute trés chére aux immigrants.

Vous avez raison, Bages; l'immigration coûte cher aux immigrants et cet argent s'en va dans les coffres du gouvernement.

Je vous propose les commentaires de Joseph Facal au sujet de ce livre écrit par des universitaires québécois qui ne sont certainement pas des idiots !

http://fr.canoe.ca/i...228-034336.html

La bombe

Joseph Facal

28/02/2011 03h43

Le vieillissement du Québec provoque des pénuries de maind'oeuvre qui rendent nécessaire une forte immigration. Cela va de soi, non ?

Non, justement, cela ne va pas de soi. Cette idée reçue est contredite par toute la littérature scientifique. L'immigration ne rajeunit pas le Québec ou les autres sociétés occidentales. Et combler les emplois vacants ne serait possible que s'il y avait une correspondance parfaite entre les postes à combler et les nouveaux arrivants, ce qui n'est pas le cas.

Décapant

Voilà ce qui est démontré dans un ouvrage qui sort demain : Le remède imaginaire. Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec, de Benoît Dubreuil et Guillaume Marois, publié chez Boréal. Soyons clairs : voici indiscutablement une des contributions au débat public les plus sérieuses, salutaires et décapantes depuis longtemps. On est loin du pamphlet : le ton est serein, objectif et respectueux.

Il peut y avoir, expliquent les auteurs, d'excellentes raisons morales, humanitaires, culturelles, linguistiques de vouloir plus d'immigration, mais celles qu'on évoque continuellement au Québec n'en sont pas. La littérature scientifique compilée par Dubreuil et Marois est en béton armé : l'impact de l'immigration sur la pyramide des âges est marginal, son impact sur les salaires et le PIB aussi, et la performance économique des immigrants s'est détériorée de façon continue au Canada depuis 30 ans. Les seuls impacts démographiques indéniables sont d'augmenter la population totale et d'en changer la composition.

Dubreuil et Marois déboulonnent aussi magistralement ces fameux 700 000 emplois qu'il faudrait supposément combler d'ici 2012. Ce chiffre, c'est l'addition des emplois créés par la croissance économique projetée et des départs à la retraite estimés. Le progrès technologique fait cependant qu'un départ à la retraite ne libère pas forcément un poste. Ensuite, l'immigration et l'économie s'influencent réciproquement, ce qui rend toute projection terriblement hasardeuse.

Délicat

Tout cela est connu des vrais spécialistes. Tous les économistes qui ont étudié ces questions (Fortin, Van Audenrode, Leitao, etc.) et tous les démographes (Paillé, Henripin, Termote, etc.) sauf un (Piché) disent depuis longtemps qu'il ne faut pas prêter de vertus magiques à l'immigration. On ne les lit pas, et ceux sont les politiciens et les journalistes qui forgent l'air du temps.

Dubreuil et Marois savent qu'il risque de venter. Ils disent que l'immigration n'est pas nécessairement bonne sur le plan économique, mais on leur fera dire qu'elle est mauvaise. Ils critiquent les politiques d'immigration, mais on laissera lourdement entendre qu'ils critiquent les immigrants eux-mêmes.

C'est que l'immigration, comme ils le notent, n'est pas un sujet qui semble pouvoir se discuter sereinement sur la place publique. Remarquez, comme leur démonstration est irréfutable sur le plan scientifique, il est possible que ceux à qui elle déplaira choisissent de totalement l'ignorer. Il est naïf de croire que la vérité finit toujours par s'imposer.

Réalisme

Peut-on améliorer nos politiques de sélection et d'intégration des immigrants ? Oui, et les auteurs font des suggestions, mais il ne faut surtout pas rêver en couleurs. Des attentes irréalistes seront forcément déçues et feront le lit de problèmes aigus. La démographie est la tendance sociale la plus difficile de toutes à faire bouger. Le vieillissement est un vrai problème, mais l'immigration est un remède imaginaire, concluent-ils. Cette année, si vous devez ne lire qu'un livre sur l'avenir du Québec, c'est celui-là.

je ne commenterais ni le bouquin ni l'avis de Facal,

mais plutot la reflexion d'Ensaimada

qui dit : ce livre écrit par des universitaires québécois qui ne sont certainement pas des idiots

ca me fait rire... comme si le fait que le bouquin ai été écrit par des universitaires le rendait automatiquement exact de la meme maniere

comme ils sont universitaires il ne sont certainement pas idiots...

Posté(e)

ce que je reléve de cet article, c'est la mauvais information que l'on fait passer à la population, ''l'immigrant qui coute soit disant chére au gouvernement et qui paye moins d'impôt que les natifs'' c'est comment dire .............risible, je suis a 50.000 euros de dépensé ici j'imagine le nombre d'immigrants qui ont injecté autant et voir plus dans l'économie québécois, les frais pour venir ici qui coutent quand même un oeil et un bras, car si tu calcul a 2000 euros par dossier (une moyne) sans compter les dossiers payés et refusé qui ne sont pas remboursés. 560 Millions $ par an qui rentre dans les caisse du gouvernement juste pour les frais de dossier compter maintenant l'argent injecté en plus dans le systeme bref l'immigration elle coute chére c'est vrai, mais pas au québecois, elle coute trés chére aux immigrants.

Vous avez raison, Bages; l'immigration coûte cher aux immigrants et cet argent s'en va dans les coffres du gouvernement.

Je vous propose les commentaires de Joseph Facal au sujet de ce livre écrit par des universitaires québécois qui ne sont certainement pas des idiots !

http://fr.canoe.ca/i...228-034336.html

La bombe

Joseph Facal

28/02/2011 03h43

Le vieillissement du Québec provoque des pénuries de maind'oeuvre qui rendent nécessaire une forte immigration. Cela va de soi, non ?

Non, justement, cela ne va pas de soi. Cette idée reçue est contredite par toute la littérature scientifique. L'immigration ne rajeunit pas le Québec ou les autres sociétés occidentales. Et combler les emplois vacants ne serait possible que s'il y avait une correspondance parfaite entre les postes à combler et les nouveaux arrivants, ce qui n'est pas le cas.

Décapant

Voilà ce qui est démontré dans un ouvrage qui sort demain : Le remède imaginaire. Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec, de Benoît Dubreuil et Guillaume Marois, publié chez Boréal. Soyons clairs : voici indiscutablement une des contributions au débat public les plus sérieuses, salutaires et décapantes depuis longtemps. On est loin du pamphlet : le ton est serein, objectif et respectueux.

Il peut y avoir, expliquent les auteurs, d'excellentes raisons morales, humanitaires, culturelles, linguistiques de vouloir plus d'immigration, mais celles qu'on évoque continuellement au Québec n'en sont pas. La littérature scientifique compilée par Dubreuil et Marois est en béton armé : l'impact de l'immigration sur la pyramide des âges est marginal, son impact sur les salaires et le PIB aussi, et la performance économique des immigrants s'est détériorée de façon continue au Canada depuis 30 ans. Les seuls impacts démographiques indéniables sont d'augmenter la population totale et d'en changer la composition.

Dubreuil et Marois déboulonnent aussi magistralement ces fameux 700 000 emplois qu'il faudrait supposément combler d'ici 2012. Ce chiffre, c'est l'addition des emplois créés par la croissance économique projetée et des départs à la retraite estimés. Le progrès technologique fait cependant qu'un départ à la retraite ne libère pas forcément un poste. Ensuite, l'immigration et l'économie s'influencent réciproquement, ce qui rend toute projection terriblement hasardeuse.

Délicat

Tout cela est connu des vrais spécialistes. Tous les économistes qui ont étudié ces questions (Fortin, Van Audenrode, Leitao, etc.) et tous les démographes (Paillé, Henripin, Termote, etc.) sauf un (Piché) disent depuis longtemps qu'il ne faut pas prêter de vertus magiques à l'immigration. On ne les lit pas, et ceux sont les politiciens et les journalistes qui forgent l'air du temps.

Dubreuil et Marois savent qu'il risque de venter. Ils disent que l'immigration n'est pas nécessairement bonne sur le plan économique, mais on leur fera dire qu'elle est mauvaise. Ils critiquent les politiques d'immigration, mais on laissera lourdement entendre qu'ils critiquent les immigrants eux-mêmes.

C'est que l'immigration, comme ils le notent, n'est pas un sujet qui semble pouvoir se discuter sereinement sur la place publique. Remarquez, comme leur démonstration est irréfutable sur le plan scientifique, il est possible que ceux à qui elle déplaira choisissent de totalement l'ignorer. Il est naïf de croire que la vérité finit toujours par s'imposer.

Réalisme

Peut-on améliorer nos politiques de sélection et d'intégration des immigrants ? Oui, et les auteurs font des suggestions, mais il ne faut surtout pas rêver en couleurs. Des attentes irréalistes seront forcément déçues et feront le lit de problèmes aigus. La démographie est la tendance sociale la plus difficile de toutes à faire bouger. Le vieillissement est un vrai problème, mais l'immigration est un remède imaginaire, concluent-ils. Cette année, si vous devez ne lire qu'un livre sur l'avenir du Québec, c'est celui-là.

je ne commenterais ni le bouquin ni l'avis de Facal,

mais plutot la reflexion d'Ensaimada

qui dit : ce livre écrit par des universitaires québécois qui ne sont certainement pas des idiots

ca me fait rire... comme si le fait que le bouquin ai été écrit par des universitaires le rendait automatiquement exact de la meme maniere

comme ils sont universitaires il ne sont certainement pas idiots...

J'ai acheté le livre hier soir. Je vais donc me faire une idée par moi-même. De toute façon, les différents articles que j'ai lus à ce sujet convergent : l'immigration actuellement n'est pas en équation avec nos besoins, il va donc falloir réévaluer les critères de sélection.

Pour le reste, je suis certaine d'apprendre des choses pas mal intéressantes en lisant ce bouquin.

De toute façon, cette boutade était un peu en réponse à Cherrybee qui mentionnait que les auteurs étaient deux gamins ... ce qui laissait sous-entendre bien des choses. On peut être bardé de diplôme et être un parfait abruti, je le sais très bien ! dry.gif

Posté(e)

Je ne sais pas si Facal a des liens avec l'un des auteurs, mais Jean-François Lisée, si. Et si vous « googlez », vous trouverez l'article de Lisée, fort intéressant d'ailleurs et plein de gros bon sens.

Oui, la biographie qu'a mise Kobico, semble complète. En effet, le parcous du bonhomme est très intéressant...

Et puis g remarqué que les auteurs du Remède imaginaire et M. Facal ont le même éditeur (Boréal). Vous pensez à ce que je pense? Ou vous trouvez ce que je dis, est ridicule? :lol:

Si je pense que ce que tu penses est bien ce que je pense, alors, oui , je pense ce que tu penses. Hey! Tu as levé un lièvre? :lol: :lol:

Évidemment, comme Lisée connaît l'un des auteurs, son propos doit être forcément biaisé, c'est évident ! :innocent: Lisée ne peut pas avoir une opinion neutre :innocent:

  • Habitués
Posté(e)
On peut être bardé de diplôme et être un parfait abruti,

Est-ce que le contraire est vrai ?

Je dis ca parce que j'ai pas beaucoup de diplomes :innocent::B)^_^

jimmy

  • Habitués
Posté(e)

Je ne sais pas si Facal a des liens avec l'un des auteurs, mais Jean-François Lisée, si. Et si vous « googlez », vous trouverez l'article de Lisée, fort intéressant d'ailleurs et plein de gros bon sens.

Oui, la biographie qu'a mise Kobico, semble complète. En effet, le parcous du bonhomme est très intéressant...

Et puis g remarqué que les auteurs du Remède imaginaire et M. Facal ont le même éditeur (Boréal). Vous pensez à ce que je pense? Ou vous trouvez ce que je dis, est ridicule? :lol:

Si je pense que ce que tu penses est bien ce que je pense, alors, oui , je pense ce que tu penses. Hey! Tu as levé un lièvre? :lol: :lol:

Ah ouiiii et il est très gros :lol:

Quand je lisais son billet, je me disais ya quelque chose là qui tourne pas rond dans l'affaire...:)

Ben moi, je comprends rien de rien à vos insinuations....:unsure:

  • Habitués
Posté(e)

J'ai acheté le livre hier soir. Je vais donc me faire une idée par moi-même. De toute façon, les différents articles que j'ai lus à ce sujet convergent : l'immigration actuellement n'est pas en équation avec nos besoins, il va donc falloir réévaluer les critères de sélection.

Pour le reste, je suis certaine d'apprendre des choses pas mal intéressantes en lisant ce bouquin...

la on va commencer a etre partiellement d'accord,

actuellement l'immigration est partiellement en accord avec les besoins du quebec, ca peut largement s'ameliorer c'est vrai.

mais les entreprises quebecoises et les ordres, on aussi du chemin a faire,

puisque qu'il est inutile de faire rentrer au quebec 3000 immigrants plombier si la province en a besoin de 3000

mais qu'avec les difficultés a trouver du travail a cause de la retisence des entreprises et de la protections des "ordres"

seulement 500 peuvent bosser dans leurs domaine.

Posté(e)

ce que je reléve de cet article, c'est la mauvais information que l'on fait passer à la population, ''l'immigrant qui coute soit disant chére au gouvernement et qui paye moins d'impôt que les natifs'' c'est comment dire .............risible, je suis a 50.000 euros de dépensé ici j'imagine le nombre d'immigrants qui ont injecté autant et voir plus dans l'économie québécois, les frais pour venir ici qui coutent quand même un oeil et un bras, car si tu calcul a 2000 euros par dossier (une moyne) sans compter les dossiers payés et refusé qui ne sont pas remboursés. 560 Millions $ par an qui rentre dans les caisse du gouvernement juste pour les frais de dossier compter maintenant l'argent injecté en plus dans le systeme bref l'immigration elle coute chére c'est vrai, mais pas au québecois, elle coute trés chére aux immigrants.

Vous avez raison, Bages; l'immigration coûte cher aux immigrants et cet argent s'en va dans les coffres du gouvernement.

Je vous propose les commentaires de Joseph Facal au sujet de ce livre écrit par des universitaires québécois qui ne sont certainement pas des idiots !

http://fr.canoe.ca/i...228-034336.html

La bombe

Joseph Facal

28/02/2011 03h43

Le vieillissement du Québec provoque des pénuries de maind'oeuvre qui rendent nécessaire une forte immigration. Cela va de soi, non ?

Non, justement, cela ne va pas de soi. Cette idée reçue est contredite par toute la littérature scientifique. L'immigration ne rajeunit pas le Québec ou les autres sociétés occidentales. Et combler les emplois vacants ne serait possible que s'il y avait une correspondance parfaite entre les postes à combler et les nouveaux arrivants, ce qui n'est pas le cas.

Décapant

Voilà ce qui est démontré dans un ouvrage qui sort demain : Le remède imaginaire. Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec, de Benoît Dubreuil et Guillaume Marois, publié chez Boréal. Soyons clairs : voici indiscutablement une des contributions au débat public les plus sérieuses, salutaires et décapantes depuis longtemps. On est loin du pamphlet : le ton est serein, objectif et respectueux.

Il peut y avoir, expliquent les auteurs, d'excellentes raisons morales, humanitaires, culturelles, linguistiques de vouloir plus d'immigration, mais celles qu'on évoque continuellement au Québec n'en sont pas. La littérature scientifique compilée par Dubreuil et Marois est en béton armé : l'impact de l'immigration sur la pyramide des âges est marginal, son impact sur les salaires et le PIB aussi, et la performance économique des immigrants s'est détériorée de façon continue au Canada depuis 30 ans. Les seuls impacts démographiques indéniables sont d'augmenter la population totale et d'en changer la composition.

Dubreuil et Marois déboulonnent aussi magistralement ces fameux 700 000 emplois qu'il faudrait supposément combler d'ici 2012. Ce chiffre, c'est l'addition des emplois créés par la croissance économique projetée et des départs à la retraite estimés. Le progrès technologique fait cependant qu'un départ à la retraite ne libère pas forcément un poste. Ensuite, l'immigration et l'économie s'influencent réciproquement, ce qui rend toute projection terriblement hasardeuse.

Délicat

Tout cela est connu des vrais spécialistes. Tous les économistes qui ont étudié ces questions (Fortin, Van Audenrode, Leitao, etc.) et tous les démographes (Paillé, Henripin, Termote, etc.) sauf un (Piché) disent depuis longtemps qu'il ne faut pas prêter de vertus magiques à l'immigration. On ne les lit pas, et ceux sont les politiciens et les journalistes qui forgent l'air du temps.

Dubreuil et Marois savent qu'il risque de venter. Ils disent que l'immigration n'est pas nécessairement bonne sur le plan économique, mais on leur fera dire qu'elle est mauvaise. Ils critiquent les politiques d'immigration, mais on laissera lourdement entendre qu'ils critiquent les immigrants eux-mêmes.

C'est que l'immigration, comme ils le notent, n'est pas un sujet qui semble pouvoir se discuter sereinement sur la place publique. Remarquez, comme leur démonstration est irréfutable sur le plan scientifique, il est possible que ceux à qui elle déplaira choisissent de totalement l'ignorer. Il est naïf de croire que la vérité finit toujours par s'imposer.

Réalisme

Peut-on améliorer nos politiques de sélection et d'intégration des immigrants ? Oui, et les auteurs font des suggestions, mais il ne faut surtout pas rêver en couleurs. Des attentes irréalistes seront forcément déçues et feront le lit de problèmes aigus. La démographie est la tendance sociale la plus difficile de toutes à faire bouger. Le vieillissement est un vrai problème, mais l'immigration est un remède imaginaire, concluent-ils. Cette année, si vous devez ne lire qu'un livre sur l'avenir du Québec, c'est celui-là.

je ne commenterais ni le bouquin ni l'avis de Facal,

mais plutot la reflexion d'Ensaimada

qui dit : ce livre écrit par des universitaires québécois qui ne sont certainement pas des idiots

ca me fait rire... comme si le fait que le bouquin ai été écrit par des universitaires le rendait automatiquement exact de la meme maniere

comme ils sont universitaires il ne sont certainement pas idiots...

J'ai acheté le livre hier soir. Je vais donc me faire une idée par moi-même. De toute façon, les différents articles que j'ai lus à ce sujet convergent : l'immigration actuellement n'est pas en équation avec nos besoins, il va donc falloir réévaluer les critères de sélection.

Pour le reste, je suis certaine d'apprendre des choses pas mal intéressantes en lisant ce bouquin.

De toute façon, cette boutade était un peu en réponse à Cherrybee qui mentionnait que les auteurs étaient deux gamins ... ce qui laissait sous-entendre bien des choses. On peut être bardé de diplôme et être un parfait abruti, je le sais très bien ! dry.gif

Tu es la bienvenue à nous donner ton avis après avoir lu ce livre. Ça pourrait être intéressant d'avoir ton avis pour toute la communauté d'immigrer.com.

  • Habitués
Posté(e)
Ben moi, je comprends rien de rien à vos insinuations....:unsure:

Ben en fait c'est que pour eux lorsque quelqu'un remets en question le fonctionnement actuel du système d'immigration (dont ils ont profité) et bien ils disent qu'il doit y avoir anguille sous roche.

Évidemment tout ce tenps la ils ne remettent pas en question le fait que les gouvernements fédéralistes sont hyper content de faire renter des gens comme eux qui vont systématiquement dans un énorme pourcentage voter pour eux...et contre nous.

Un exemple de la manipulation des immigrants par les partis fédéraliste au pouvoir:

http://www.ledevoir....nt-du-parlement

jimmy

  • Habitués
Posté(e)

Ben moi, je comprends rien de rien à vos insinuations....:unsure:

Ben en fait c'est que pour eux lorsque quelqu'un remets en question le fonctionnement actuel du système d'immigration (dont ils ont profité) et bien ils disent qu'il doit y avoir anguille sous roche.

Évidemment tout ce tenps la ils ne remettent pas en question le fait que les gouvernements fédéralistes sont hyper content de faire renter des gens comme eux qui vont systématiquement dans un énorme pourcentage voter pour eux...et contre nous.

Un exemple de la manipulation des immigrants par les partis fédéraliste au pouvoir:

http://www.ledevoir....nt-du-parlement

jimmy

Jimmy, pourquoi toujours penser que le fédéral choisi systématiquement la solution qui fera le plus ch**r le Québec?

Ne penses tu pas que parfois, le fédéral prend des décisions sans même penser au Québec?

Je suis personnellement plutôt "pour" le Québec, mais sans être contre le Canada, à savoir que même si je serais heureuse de vivre dans un Québec souverain, je ne veux pas la mort des Canadien pour autant!

Posté(e)

Il y aura encore bien des réactions à ce livre dans les prochains jours. Voici un article du blogue de la revue L'Actualité :

Le blogue de Jean-François Lisée

Immigration: des vérités qui dérangent

Publié dans : Société

2 mars 2011 <br clear="all"> Voici ce que disent, en conclusion, les auteurs du "Remède imaginaire", qui vient de paraître:

L'immigration est un thème délicat et la simple idée de paraître "anti-immigrant" tétanise ceux qui doivent en parler.

1153057-gf.jpgLe débat ne sera jamais plus le même

Le démographe Guillaume Marois et le philosophe (en fait il est brillamment multidisciplinaire) Benoit Dubreuil ont décidé de braver la tétanisation en contredisant tous les lieux communs qui dominent depuis quelques années le discours public, et politique, québécois sur l'immigration.

Aujourd'hui dans La Presse, André Pratte leur donne parfaitement raison en répliquant que l'immigration est au contraire un "poison imaginaire". Dubreuil et Marois ont-ils affirmé que l'immigration est un "poison" ? Non. Pratte doit d'ailleurs concéder ce point. Ce qui ne l'empêche pas de choisir ce titre pour stigmatiser la thèse.

Or, s'appuyant sur une documentation scientifique fouillée, les auteurs passent au hachoir des faits les présupposés ambiants. (transparence totale: Dubreuil fut mon adjoint au Cérium et à Politiquessociales.net)

L'immigration est-il un remède contre le vieillissement de la population québécoise ? Non. Il n'agit qu'à la marge. Enfant du baby boom, le vieillissement est pour l'essentiel inéluctable. Seul le prolongement du temps de travail au-delà de 60 ans permettra d'amortir, économiquement, le choc. Seule une hausse de la natalité permettra d'amortir, démographiquement, le choc.

Un remède, alors, pour les coffres des finances publiques permettant de soutenir une proportion croissante de retraités ? Aucune étude, aucun calcul ne permet de le croire. Si impact il y a, il sera plutôt négatif que positif, les difficultés d'intégration au marché du travail des immigrants faisant plutôt baisser la moyenne par personne des revenus de l'État.

Un remède, donc, pour l'augmentation de la richesse du Québec ? Augmentation, certes, de l'activité économique, car plus il y a de travailleurs/consommateurs, même pauvres, plus il y a d'économie. Mais pour la richesse moyenne de chaque Québécois ? Au contraire. L'immigrant moyen, et de manière croissante depuis les 30 dernières années, déprime la richesse moyenne plutôt que de la faire croître, même à long terme.

Un remède pour enrayer la pénurie d'emploi, qu'on nous annonce terrible, un trou de 740 000 emplois ? Voire. Accueillir 54 000 immigrants en un an, comme l'an dernier, équivaut à créer une banlieue deux fois plus grande que ma ville natale de Thetford Mines. L'arrivée de ces consommateurs crée des emplois : construction, bouchers, électriciens, service de garde, etc… Ce n'est qu'à la marge qu'ils occupent davantage d'emplois qu'ils n'en créent. Quelle marge ? Les auteurs citent des études qui parlent d'un rapport de 0,02% de recul d'emploi chez les non immigrants pour chaque 1% d'immigration en plus. Il faut donc 50 immigrants pour combler 1 emploi supplémentaire. Et pour la pénurie de 740 000 emplois dont on nous annonce imprudemment l'émergence d'ici 2014 (dans trois ans !) ? Il nous faudrait plus de 35 millions d'immigrants ! (Les auteurs contestent également ce chiffre stratosphérique d'emplois à combler.)

Évidemment, si on cible spécifiquement une pénurie d'emploi (infirmières) et qu'on fait entrer des infirmières dont on reconnaît les diplômes et l'expérience, on obtiendra un impact immédiat et réel. Ce en quoi les ententes de réciprocité professionnelle avec la France, si tant est que le solde est positif pour le Québec, pourront avoir un impact mesurable. L'augmentation générale des seuils d'immigration, non.

Le premier ministre Charest se vantait ces jours derniers de l'exploit que constitue l'arrivée au Québec l'an dernier d'un nombre record de 50 000 nouveaux arrivants. Des travaux de Marois et Dubreuil on peut conclure que cette augmentation aura certes des résultats, dont deux en particulier:

- Une augmentation des difficultés durables d'intégration à l'emploi, car la sélection des immigrants par Québec laisse entrer des candidats mal préparés au succès. Le Vérificateur général avait déjà, l'an dernier, mis en lumière les insuffisances de la sélection. Les deux auteurs vont plus loin et nous apprennent entre 1 000 autres choses que la "note de passage" appliquée aux demandeurs est nettement moins élevée (51% du pointage) au Québec que celle appliquée aux immigrants au Canada (67%). Autrement dit, nos voisins canadiens font un tri plus sérieux et accueillent des immigrants dont les chances de succès d'intégration sont meilleures.

- Un affaiblissement du français, en particulier à Montréal, car la composition linguistique de l'immigration tire constamment vers le bas la proportion de francophones. Moi qui suis de près ces choses, j'apprends dans ce livre que la proportion de résidents de l'île de Montréal ne parlant ni le français ni l'anglais à la maison, qui était de 12% en 1986, est de 20% en 2006. (Ajout: certes, comme l'indiquent des internautes, cela ne signifie pas qu'ils n'ont pas le français ou l'anglais comme langue d'usage, mais cela augmente le niveau de difficulté de l'intégration.)

Ce sont les deux seuls résultats mesurables. Et on veut davantage d'immigration ?

Remarquablement, les auteurs démontrent que la politique d'augmentation de l'immigration, décidée par Québec ces dernières années, ne s'est appuyée sur aucune étude étayant les bienfaits annoncés par le gouvernement. Au contraire, ils n'arrivent à trouver aucun spécialiste, consulté par Québec, qui ait offert un fondement scientifique ou économique quelconque à cette fuite en avant.

Ils trouvent évidemment, dans la presse et les déclarations politiques ou de lobbies, une reprise constante du discours selon lequel l'immigration est "essentielle" pour permettre au Québec de surmonter ses défis démographiques et politiques. L'existence de ce livre forcera tous les commentateurs et élus à réajuster leur discours en fonction du réel, ou alors de monter une preuve concurrente crédible.

Ou, pour reciter l'éditorialiste en chef de La Presse, André Pratte:

voilà un gros pavé dans la mare. Ceux qui sont convaincus de l'utilité économique et démographique de l'immigration pourront-ils répondre de façon convaincante?

Une immigration, pas pour les mauvaises raisons

Marois et Dubreuil font avec ce livre une oeuvre de salubrité publique. Ils nettoient le terrain factuel sur lequel doit se fonder notre politique d'immigration et nos débats sur le sujet..

Nous souhaitons faire preuve de solidarité internationale ? Recevons les réfugiés, comme nous l'avons fait hier avec les Chiliens et les Haïtiens, les Vietnamiens et les autres.

Nous souhaitons faire preuve d'humanisme et réunir les familles des immigrants déjà parmi nous ? Ouvrons les bras, sachant que nous faisons ainsi une dépense, justifiée par notre statut de nation riche, pas un investissement.

Nous pensons que le Québec devrait être une société d'accueil, au même niveau que les autres nations occidentales (alors que nous sommes aujourd'hui, per capita, parmi les champions de l'immigration, davantage que les États-Unis et l'Europe) ? Alors faisons-le en connaissance de cause: cela nous coûtera cher, ne règlera aucun de nos problèmes économiques ou de vieillissement.

Mais nous le ferons à un niveau raisonnable, sans se faire d'illusion sur son impact économique ou démographique et en procédant, enfin, à une sélection sérieuse qui mettra au processus toutes les chances de succès, pour la société d'accueil comme pour ceux qu'on souhaite accueillir.

source : http://www2.lactuali...derangent/7906/

Immigration: le PQ émet des réserves

MARTIN OUELLET

Publié: 03 mars 2011 17:41

QUEBEC - Le Québec n'a pas la capacité d'intégrer 50 000 immigrants par année, estime le Parti québécois.

Faute d'encadrement et de suivi de l'Etat, les lendemains sont souvent difficiles pour les arrivants, a fait valoir jeudi le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'immigration, Benoît Charette.

Acculés au chômage, plusieurs d'entre eux finissent par jeter l'éponge et quittent le Québec. Parmi ceux qui choisissent de changer d'adresse se trouvent de nombreux immigrants investisseurs, a-t-il fait remarquer.

«On perd plusieurs immigrants investisseurs parce qu'à leur arrivée, ils sont laissés à eux-mêmes et ont de la difficulté à bien saisir le mode de fonctionnement du développement économique au Québec. Ils décident ultimement de quitter le Québec et on perd un capital précieux», a dit M. Charette en entrevue à La Presse Canadienne.

En 2010, le Québec a accueilli 54 000 immigrants, un sommet depuis 1971. La ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Kathleen Weil, a salué l'afflux des nouveaux venus.

Au terme d'une consultation prévue ce printemps, Mme Weil devra fixer de nouveaux objectifs d'accueil pour la période 2011-2013.

Sa réaction enthousiaste face au nombre record d'immigrants accueillis l'an dernier laisse croire qu'elle maintiendra ou augmentera l'objectif de 55 000 pour les trois années à venir.

Or, dans un rapport déposé l'an dernier, le vérificateur général du Québec notait que le ministère de l'Immigration n'était pas en mesure de «s'assurer que la province est capable de supporter les hausses progressives des volumes d'immigration».

Selon le vérificateur, le ministère ne dispose d'aucune mesure et évaluation pour «cerner la capacité réelle» du Québec à intégrer les nouveaux arrivants.

Depuis la déclaration incendiaire de Jacques Parizeau sur le «vote ethnique» à la suite de la défaite référendaire de 1995, le Parti québécois marche sur des oeufs lorsqu'il est question d'immigration.

Néanmoins, le député Charette conclut que l'objectif de 55 000 immigrants «est trop élevé par rapport aux moyens dont on se dote».

«Le nombre est une chose et les moyens en sont une autre. Le gouvernement du Québec ne se donne pas les moyens pour accueillir et bien intégrer 55 000 immigrants», a-t-il analysé.

A cause de l'improvisation du gouvernement, des communautés entières risquent de se retrouver marginalisées, affligées par un taux de chômage endémique, note le député de Deux-Montagnes.

«On fait un certain nombre de promesses à des gens que nous sélectionnons en fonction de leur profil et, rendu au Québec, ce profil-là n'est pas reconnu et on perd un beau potentiel», a-t-il argué.

Le Parti québécois entend proposer à la ministre de l'Immigration de mettre en place «un réel parcours d'intégration» à l'intention de nouveaux venus, une mesure dont les coûts ne sont pas évalués.

Pendant «un an ou deux», les immigrants profiteraient d'un suivi serré des services publics pour s'assurer qu'ils trouvent leur place dans leur société d'accueil, a dit le député.

«Faut être conscient qu'il y a un coût associé à l'accueil et la sélection mais ce coût-là peut être rentabilisé et peut rapporter gros. Oui, le gouvernement du Québec devra donner plus de moyens au ministère de l'Immigration et lui accorder plus d'importance qu'il ne le fait actuellement», a-t-il souligné.

source :

http://www.journalme...reserves--page0

  • Habitués
Posté(e)

Ben moi, je comprends rien de rien à vos insinuations....:unsure:

Ben en fait c'est que pour eux lorsque quelqu'un remets en question le fonctionnement actuel du système d'immigration (dont ils ont profité) et bien ils disent qu'il doit y avoir anguille sous roche.

Évidemment tout ce tenps la ils ne remettent pas en question le fait que les gouvernements fédéralistes sont hyper content de faire renter des gens comme eux qui vont systématiquement dans un énorme pourcentage voter pour eux...et contre nous.

Un exemple de la manipulation des immigrants par les partis fédéraliste au pouvoir:

http://www.ledevoir....nt-du-parlement

jimmy

Jimmy, pourquoi toujours penser que le fédéral choisi systématiquement la solution qui fera le plus ch**r le Québec?

Ne penses tu pas que parfois, le fédéral prend des décisions sans même penser au Québec?

Je suis personnellement plutôt "pour" le Québec, mais sans être contre le Canada, à savoir que même si je serais heureuse de vivre dans un Québec souverain, je ne veux pas la mort des Canadien pour autant!

May_line, je veux bien croire que Jimmy est particulièrement chatouilleux quand il s'agit du Québec ...;) Toutefois, relis attentivement l'article du Devoir qu'il a cité et sans considérer l'aspect spécifique du Québec, je dois admettre que je trouve cela "grave aux toasts" pour le Canada même, pour l'unité du Canada....:innocent:

Dix circonscriptions "très ethniques" ont été ciblées à travers le Canada (dont seulement une au Québec ) et pour flatter l'électorat on leur balance ceci:

On y lit ainsi que «si les Asiatiques du Sud du Grand Toronto formaient une ville, il s'agirait de la troisième ville du Canada en importance». Le message-clé se décline en trois points: «Il y a beaucoup de votants ethniques. Il y en aura encore plus sous peu. Ils habitent là où nous avons besoin de gagner.»

WOW!!! Voilà donc le patriotisme à la canadienne? Miser sur les différences, sur l'appartenance à une origine ethnique??? :wacko:

  • Habitués
Posté(e)

Ben moi, je comprends rien de rien à vos insinuations....:unsure:

Ben en fait c'est que pour eux lorsque quelqu'un remets en question le fonctionnement actuel du système d'immigration (dont ils ont profité) et bien ils disent qu'il doit y avoir anguille sous roche.

Évidemment tout ce tenps la ils ne remettent pas en question le fait que les gouvernements fédéralistes sont hyper content de faire renter des gens comme eux qui vont systématiquement dans un énorme pourcentage voter pour eux...et contre nous.

Un exemple de la manipulation des immigrants par les partis fédéraliste au pouvoir:

http://www.ledevoir....nt-du-parlement

jimmy

Jimmy, pourquoi toujours penser que le fédéral choisi systématiquement la solution qui fera le plus ch**r le Québec?

Ne penses tu pas que parfois, le fédéral prend des décisions sans même penser au Québec?

Je suis personnellement plutôt "pour" le Québec, mais sans être contre le Canada, à savoir que même si je serais heureuse de vivre dans un Québec souverain, je ne veux pas la mort des Canadien pour autant!

May_line, je ne veux pas du tout la mort du Canada (et des Canadiens) !

Le Canada est un pays remarquable a plusieurs point de vue...c'est juste que ce n'est pas mon pays.

Ce qu'il faut comprendre c'est que le Québec, depuis toujours est en ''confrontation'' avec le reste du Canada quand a la reconnaissance de son caractère distinct et a l'attribution d'un statut spécial pour le Québec au sein de la ''grande famille canadienne''.

Le Canada évidemment refuse de nous donner ce statut, ils considèrent (aveuglément) que nous sommes une province comme les autres.

Cela a pour effet que chacun, le Canada et le Québec tire la couverte de son côté.

On tire la couverte de notre bord (l'un et l'autre) au point de vue des point d'impôt, au point de vue de pouvoir en matière de culture, de communication, de main d'oeuvre, d'immigration etc.....

Et ce que je soulignais ici c'est que les immigrants a cause de leur grande quantité constituent un enjeu important, tous les partis politique (d'un bord comme de l'autre) vont essayer de vous manipuler, d'obtenir votre approbation et bien sur votre vote.

Il se trouve cependant, et c'est ca toute la question, il se trouve qu'il y a un des deux côté qui assure l'avenir d'un Québec distinct et francophone...et l'autre côté nous dirige directement vers l'assimilation anglais.

Je suis HYPER heureux de lire que tu serais heureuse de vivre dans un Québec souverain....si seulement il y en avait plus comme toi. :wub:

jimmy

Posté(e)

Une entrevue d'un des auteurs du livre Le remède imaginaire :

  • Habitués
Posté(e)

Je suis HYPER heureux de lire que tu serais heureuse de vivre dans un Québec souverain....si seulement il y en avait plus comme toi. :wub:

jimmy

:lol: Je peux difficilement dire le contraire : je vis avec un souverainiste convaincu! :)

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Et ce que je soulignais ici c'est que les immigrants a cause de leur grande quantité constituent un enjeu important, tous les partis politique (d'un bord comme de l'autre) vont essayer de vous manipuler, d'obtenir votre approbation et bien sur votre vote.

Il se trouve cependant, et c'est ca toute la question, il se trouve qu'il y a un des deux côté qui assure l'avenir d'un Québec distinct et francophone...et l'autre côté nous dirige directement vers l'assimilation anglais.

Je suis HYPER heureux de lire que tu serais heureuse de vivre dans un Québec souverain....si seulement il y en avait plus comme toi. :wub:

jimmy

Hier, sur RDI, Gérard Bouchard, celui de la célèbre Commission Bouchard-Taylor a expliqué en quelques mots la différence entre l'interculturalisme québécois et le multiculturalisme canadien et les raisons pour lesquelles il prône l'interculturalisme.

Il mentionne que le multiculturalisme ne reconnait pas de culture majoritaire et que cela ne peut pas fonctionner au Québec car il existe justement une culture majoritaire, celle des francophones. Or, cette culture majoritaire constitue également une minorité culturelle à l'échelle du Canada d'où la nécessité de porter l'accent sur l'intégration des immigrants à cette culture majoritaire afin d'éviter sa perte et sa fragmentation. Jimmy devrait être d'accord...!;)

C'est le 4ième segment de cette diffusion:

http://www.radio-can...En60Minutes.asx

Modifié par kobico
  • Habitués
Posté(e)

Je suis HYPER heureux de lire que tu serais heureuse de vivre dans un Québec souverain....si seulement il y en avait plus comme toi. :wub:

jimmy

:lol: Je peux difficilement dire le contraire : je vis avec un souverainiste convaincu! :)

Ca doit être un maudit bon gars ;)

jimmy

Posté(e)

Même les immigrants des années 50 et 60 restent tjrs des immigrants !!!:blink:

Comme quoi, quoi qu'on fasse, on est tjrs considéré comme des bouche-trous...

  • Habitués
Posté(e)

Même les immigrants des années 50 et 60 restent tjrs des immigrants !!!:blink:

Comme quoi, quoi qu'on fasse, on est tjrs considéré comme des bouche-trous...

Mais, qu'est-ce que tu racontes, saam...?:blink: Du moins, d'où te vient cette pensée?

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