Laurent Posté(e) 10 décembre 2010 Posté(e) 10 décembre 2010 Notre chroniqueur du Lac St-Jean nous parle d'un sujet bien personnel. Un épisode nuageux de l'immigration : le dernier au revoir d'un proche Bonne lecture ! Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 10 décembre 2010 Habitués Posté(e) 10 décembre 2010 Notre chroniqueur du Lac St-Jean nous parle d'un sujet bien personnel. À lire en page d'accueil. Bonne lecture ! Eh oui .... J'ai deux parents qui auront en 2011 80 et 78 ans. J'y pense ... J'essaie d'adoucir ces pensées en me disant que j'ai laissé 3 frères et soeur qui habitent tous dans un rayon de 15 km autour d'eux, qu'ils sont toujours là pour la moindre difficulté. Je me dis aussi qu'une loi existe ici (partie 3 du code du travail) qui s'appelle le congé compassion et qui nous permet d'accompagner nos grands malades en fin de vie pendant un maximum de 8 semaines. Pendant cette période, nous serons sur l'assurance-emploi. Mon lien et ICI aussi Le tout, c'est que ça n'aille pas trop vite et qu'on soit prévenu à temps. Bon courage Benito! Quant à moi, dans 4 jours, je serai auprès d'eux et je suivrai tes conseils Citer
Habitués tohonu Posté(e) 10 décembre 2010 Habitués Posté(e) 10 décembre 2010 Je comprends ce que tu peux ressentir, grands parents et mon pere sont partis alors que j'etais loin et sans possibilite de revenir. Quelle utilite de prendre l'avion si ce n'est arriver en retard a une ceremonie et de ne rester que quelques jours ou la joie de revoir tout le monde se melange a la tristesse d'en voir un repartir ? C'est un des facterus a prendre en compte lorsque l'on s'eoigne de la famille : celui de ne pas etre la pendant les moments difficiels. L'autre facteur etant celui de se couper petit a petit de sa famille car justement, on ne vit pa ces moments la. Si on accepte ce fait, ces faits, alors cela se passe bien. Courage Benito ... Faaitoito en tahitien Citer
Habitués green20770 Posté(e) 11 décembre 2010 Habitués Posté(e) 11 décembre 2010 Toutes mes condoleances dans cette mauvaise periode pour toi. Il est certain qu'accompagner les siens dans la maladie, surtout si elle est progressive, facilite grandement le deuil. Ce deuil est plus difficile dans le cas ou le deces est beaucoup plus brutal, comme pour ton amie. J'ai vecu recemment les deux cas. Seul le temps fera son effet et apaisera la peine. C'est la raison aussi pour laquelle j'ai retarde mon immigration pour avoir la chance de profiter de ceux qui m'entourent et dont les annees sont comptees. Lorsque j'habitais aux USA, un ami americain-Sri Lankais m'avait plus ou moins convaincu que l'immigrant devait poursuivre sa vie malgre la douleur de l'eloignement, lui qui avait laisse ses parents, freres soeurs et grands-parents pour suivre une carriere revee aux USA et faire la fierte de sa famille. Meme si dans le fond il avait raison, ca ne console pas pour autant. Citer
Invité Posté(e) 11 décembre 2010 Posté(e) 11 décembre 2010 Ton texte m'a beaucoup bouleversé Benito. Pas besoin d'être immigrant ou d'avoir émigré pour comprendre. J'ai quand même de la parenté que je ne vois plus depuis très longtemps; ils ont quitté le Québec pour l'Ontario et les États-Unis. Apprendre le décès de son grand-père et avoir vécu le suicide d'une amie, voilà qui termine mal l'année. Je te transmets toutes mes sympathies et j'espère que la prochaine année d'apportera la sérénité. Citer
Habitués tchatcho Posté(e) 15 décembre 2010 Habitués Posté(e) 15 décembre 2010 Salut, perdre un être cher est une tragédie, en perdre deux en un espace court, trop fort à digérer, et j'admire ça, en fait je vous admire Benito, on en est confronté tous un jour ou l'autre, moins que toi ou plus mais n'empêche qu'on la connu, la différence réside comment s'y prendre avec cette peine qui déchire le entrailles de notre âme, car si la peine était humaine on l'aurait combattu depuis longtemps, mais c'est ça la vie, un rivage, une vague qui vient et une autre qui s'en va, mais toi Benito tu noies ton chagrin dans tes mots, on tombe tous et on se relève tous, mais la façon dont te se relève fait notre différence, forge ton caractère ou le désintègre. Je te présente mes sincères condoléances pour ton très cher grand-père et ta très chère amie. Nul n'est à l'abri, mais dit toi qu'une partie de toi-même a été marqué, façonné et forgé par leur présence dans ta vie, même si leur vie est passée telle un éclair, leur amour s'éternisera telle une étoile. Je serai à l'affut de tes chroniques, car tel un vaillant, je sais que vous vous relèverez et de la meilleur façon qui soit. Allez ciao bonsoir et à bon entendeur. Citer
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