Couverture sociale/acquis sociaux/niveau de vie : questions

[Guinness]

Merci pour vos réponses. PAs d'équivalent de RTTs donc.

Nope, le concept de RTT est unique au monde et cela est très bien comme cela.

Pour les vacances des infirmiers j'ai lu ça dans un des fils du FAQ (devenu ma bible depuis quelques temps). Notez que je pose ça comme une hypothèse. C'est là aussi où j'ai lu qu'après réduction d'impots restaient environ 1500 dollars (1200 euros) à un infirmier les premières années où il travaillait.

Les informations sur la FAQ ne sont pas toujours très fraiches et peuvent dépendre de chaque cas, qui est bien souvent particulier

Pour les salaires je me basais effectivement sur ceux auxquels nous pouvons prétendre ici (dans nos secteurs d'activité) et ceux auxquel nous pouvons prétendre au Quebec. Mais nous sommes dans la fonction publique en France et c'est vrai que nous sommes très correctement payés (surtout en travaillant à Paris.) Désolé si j'ai généralisé, mais comme j'ai lu très souvent ici qu'on ne venait pas au Quebec pour faire fortune, j'ai cru pouvoir le faire !

Je suis ici depuis 4 ans et mes revenus sont 50% supérieurs à ceux que j'avais en france (+20% dès mon embauche ici). Ce n'est pas une généralité mais pas un cas si rare que cela non plus.

[francesco-natale]

Oui voilà c'est ce que je disais en fait : tu n'étais peut être pas payé en France à hauteur de ce que tu pouvais prétendre et dans ces cas là, en fonction de son métier, c'est certainement une opportunité formidable.

Nous c'est l'inverse : nous sommes plutôt bien payés en France. Je voulais juste m'en assurer mais en ce qui concerne nos métiers ça semble à peu près certain.

Bon on ne peut pas avoir tout le temps de la chance non plus ... ce n'est pas du tout une attaque contre le Québec, juste une constatation ... pour éviter de se lancer dans une aventure sans en avoir les moyens !

[kiki75]

Oui voilà c'est ce que je disais en fait : tu n'étais peut être pas payé en France à hauteur de ce que tu pouvais prétendre et dans ces cas là, en fonction de son métier, c'est certainement une opportunité formidable.

Nous c'est l'inverse : nous sommes plutôt bien payés en France. Je voulais juste m'en assurer mais en ce qui concerne nos métiers ça semble à peu près certain.

Bon on ne peut pas avoir tout le temps de la chance non plus ... ce n'est pas du tout une attaque contre le Québec, juste une constatation ... pour éviter de se lancer dans une aventure sans en avoir les moyens !

tu as raison, si votre situation en France vous convient, pourquoi tout lacher ?

et meme ceux qui n'ont rien, ca veut pas dire qu'ils auront qq chose ici, ca se prepare une immigration, c'est pas un voyage.

comme l'a dit un forumiste, prennez une annee sabbatique pour voir.

[francesco-natale]

Pour l'aventure que ça représente, l'envie de voir autre chose, la possibilité de s'exercer un peu au bilinguisme et pour une raison plus personnelle aussi.

Mais comme tu dis il s'agit de "tout lacher" ce qu'on tient ...

[Grosgeorges]

Merci pour vos réponses. PAs d'équivalent de RTTs donc.

Pour les vacances des infirmiers j'ai lu ça dans un des fils du FAQ (devenu ma bible depuis quelques temps). Notez que je pose ça comme une hypothèse. C'est là aussi où j'ai lu qu'après réduction d'impots restaient environ 1500 dollars (1200 euros) à un infirmier les premières années où il travaillait.

Pour les salaires je me basais effectivement sur ceux auxquels nous pouvons prétendre ici (dans nos secteurs d'activité) et ceux auxquel nous pouvons prétendre au Quebec. Mais nous sommes dans la fonction publique en France et c'est vrai que nous sommes très correctement payés (surtout en travaillant à Paris.) Désolé si j'ai généralisé, mais comme j'ai lu très souvent ici qu'on ne venait pas au Quebec pour faire fortune, j'ai cru pouvoir le faire !

Le salaire d'une infirmière bachelière est de 50 à 70k, soit 4k à 6k par mois (avant impot évidemment)

Je ne sais pas où est-ce que tu as pris que les salaires étaient plus bas au Québec. A 1,70$ l'euro, peut-être. Mais certainement pas à 1,25$

PS: Tu ne corresponds vraiment pas au profil d'immigrant que le Québec recherche

Modifié 2 juillet 2010 par Grosgeorges

[francesco-natale]

Pour l'aventure que ça représente, l'envie de voir autre chose, la possibilité de s'exercer un peu au bilinguisme et pour une raison plus personnelle aussi.

Mais comme tu dis il s'agit de "tout lacher" ce qu'on tient ...

Rang :" pas pire" ? Ca veut dire qu'il n'y a pas pire que moi ou que je ne suis pas le pire ? Ou alors c'est un rang obligé ?

[Invité]

Ha et depuis quand BoyGeorges établis les proflis en demande ?

[francesco-natale]

Merci pour vos réponses. PAs d'équivalent de RTTs donc.

Pour les vacances des infirmiers j'ai lu ça dans un des fils du FAQ (devenu ma bible depuis quelques temps). Notez que je pose ça comme une hypothèse. C'est là aussi où j'ai lu qu'après réduction d'impots restaient environ 1500 dollars (1200 euros) à un infirmier les premières années où il travaillait.

Pour les salaires je me basais effectivement sur ceux auxquels nous pouvons prétendre ici (dans nos secteurs d'activité) et ceux auxquel nous pouvons prétendre au Quebec. Mais nous sommes dans la fonction publique en France et c'est vrai que nous sommes très correctement payés (surtout en travaillant à Paris.) Désolé si j'ai généralisé, mais comme j'ai lu très souvent ici qu'on ne venait pas au Quebec pour faire fortune, j'ai cru pouvoir le faire !

Le salaire d'une infirmière bachelière est de 50 à 70k, soit 4k à 6k par mois (avant impot évidemment)

Je ne sais pas où est-ce que tu as pris que les salaires étaient plus bas au Québec. A 1,70$ l'euro, peut-être. Mais certainement pas à 1,25$

PS: Tu ne corresponds vraiment pas au profil d'immigrant que le Québec recherche

Ah oui ? C'est intéressant ça. Parce que je suis trop prudent ? Trop attaché à mon confort ? Ce doit être vrai remarque.

[Invité]

La première démarche avant de se faire des noeuds au cerveau, c'est de passer par l'évaluation en ligne sur le site d'immigration Québec. De toutes les façons avec un jeune couple éduqué, dont l'épouse est infirmière et avec des enfants, vous ne pouvez qu'être allèchant pour la Province.

Après pour ce qui concerne les employeurs c'est une autre paire de manches.

Modifié 2 juillet 2010 par Zelda

[francesco-natale]

Oui tu as raison je vais commencer par ça. Mais les noeuds dans le cerveau c'est ma spécialité. J'anticipe, j'anticipe, j'anticipe ...

Mais effectivement je me dis que quelqu'un qui s'inquiète de ses privilèges sociaux avant de se poser la question d'immigrer dans une contrée comme le Québec ... ça peut paraitre ... décalé !

[Invité]

Bein vaut mieux s'en inquièter avant, parce que si tu t'amènes avec le bite et le couteau, tu risquerais d'avoir comme un choc.

[francesco-natale]

Oui surtout si je commence par demander quand est-ce que je peux poser ma prochaine RTT ...

[francesco-natale]

Bon je me demande aussi si ce que voulait dire Grosgeorges c'était qu'un profil enseignant littéraire n'était pas un besoin au Québec. Mais en fait ce n'est un besoin nulle part, ce n'est même plus ça le problème ....

Et puis on me disait justement : études de lettres ? tu ne feras rien ! Le concours d'enseignement ? Y a pas de place ! Quand je suis parti en disponibilité pour découvrir le travail en entreprise ? Impossible que tu trouves un travail avec ta formation ! etc etc etc .... A chaque fois j'ai fait "mentir" ce qu'on m'affirmait. Finalement d'après mon experience même hors profil dominant ... on peut toujours avancer. Je suppose que ce qui est vrai en France l'est partout de ce point de vue.

Modifié 2 juillet 2010 par francesco-natale

[Invité]

Ça l'est partout à partir du moment où tu te sors les doigts. Et comme tu sembles être quelqu'un qui n'a pas les deux pieds dans le même sabot, tu as de bonnes chances de faire quelque chose de beau .

[MontRoyal]

Bon je me demande aussi si ce que voulait dire Grosgeorges c'était qu'un profil enseignant littéraire n'était pas un besoin au Québec. Mais en fait ce n'est un besoin nulle part, ce n'est même plus ça le problème ....

Et puis on me disait justement : études de lettres ? tu ne feras rien ! Le concours d'enseignement ? Y a pas de place ! Quand je suis parti en disponibilité pour découvrir le travail en entreprise ? Impossible que tu trouves un travail avec ta formation ! etc etc etc .... A chaque fois j'ai fait "mentir" ce qu'on m'affirmait. Finalement d'après mon experience même hors profil dominant ... on peut toujours avancer. Je suppose que ce qui est vrai en France l'est partout de ce point de vue.

Tu trouveras toujours des gens pour dire que tu n'as pas ta place au Québec. Il ne faut pas les écouter. A partir du moment où tu as bien conscience des possibilités d'emploi avec ton profil (et des difficultés pour en trouver un), ose l'aventure si c'est vraiment ce que tu souhaites.

[Cherrybee]

Bah le minimum c'est 2 semaines après 5 ans tu peux avoir 3 semaines et ainsi de suite. En fait cela dépends de ta convention collective.

Et comme vous êtes dans des professions syndiquées, il faut savoir qu'ici tout tout tout se joue avec l'ancienneté.

Le choix du lieu de travail

Le choix des horaires

Le choix des heures supplémentaires quoi que pour le personnel infirmier, les heures sup sont obligatoires et imposées parfois à la dernière minute.

Le choix des dates pour les vacances

La possibilité d'avoir une place en garderie

La possibilité d'avoir une place de stationnement.

De plus l'adhésion et le paiement de la cotisation syndicale à chaque paie est obligatoire.

Euh moi, je suis assimilée fonctionnaire dans la santé au provincial. J'ai eu 4 semaines de vacances dès le début. Plus 10 jours de maladie payés à prendre quand je veux (malade ou pas malade) et qui sont, si je ne les utilise pas transformés en banque de vacances à la fin de l'année.

[nathdestella]

Pour l'aventure que ça représente, l'envie de voir autre chose, la possibilité de s'exercer un peu au bilinguisme et pour une raison plus personnelle aussi.

Mais comme tu dis il s'agit de "tout lacher" ce qu'on tient ...

Vous avez la possibilité de vous mettre en dispo tous les deux, non ? alors ce n'est pas vraiment "tout lâcher"... et je trouve que c'est une sacrée chance par rapport à ceux qui n'ont pas cette opportunité. Endin, moi, je vois ça comme ça !

Maintenant, je trouve que ta démarche est vraiment saine et raisonnable: en savoir le plus possible, mettre les + et les - dans la balance et se décider après ! Après tout ça, bonne réflexion à vous !!!

[nathdestella]

Oui voilà c'est ce que je disais en fait : tu n'étais peut être pas payé en France à hauteur de ce que tu pouvais prétendre et dans ces cas là, en fonction de son métier, c'est certainement une opportunité formidable.

Nous c'est l'inverse : nous sommes plutôt bien payés en France. Je voulais juste m'en assurer mais en ce qui concerne nos métiers ça semble à peu près certain.

Bon on ne peut pas avoir tout le temps de la chance non plus ... ce n'est pas du tout une attaque contre le Québec, juste une constatation ... pour éviter de se lancer dans une aventure sans en avoir les moyens !

tu as raison, si votre situation en France vous convient, pourquoi tout lacher ?

et meme ceux qui n'ont rien, ca veut pas dire qu'ils auront qq chose ici, ca se prepare une immigration, c'est pas un voyage.

comme l'a dit un forumiste, prennez une annee sabbatique pour voir.

En lisant cette suggestion d'une année sabbatique pour voir, une autre idée me vient à l'esprit : le programme Jules Verne de l'éducation nationale permet aux enseignants du premier et second degré de partir un ou deux ans à l'étranger... Il y a peu de places offertes, c'est vrai... mais ce n'est pas encore très connu non plus... alos peut-être une opportunité à saisir ?

[francesco-natale]

Oui pouvoir prendre une disponibilité est un luxe vraiment incroyable (l'avantage étant qu'on retrouve le même poste qu'à son départ, ou à peu près, ce dont on n'est pas assuré du tout dans le privé). J'en ai déjà profité mais dans le cadre de l'Education Nationale si votre conjoint(e) s'expatrie vous pouvez en bénéficier de manière assez souple.

Il y a pas mal de possibilités et de statuts pour rester prof "français" en travaillant à l'étranger, mais effectivement les places sont rares (au Québec sans aucun doute. Dans les pays plus troublés c'est plus simple).

Je n'avais pas du tout entendu parler du programme Jules Vernes par contre, je vais me renseigner de ce pas.

Merci à tout le monde pour les conseils, remarques, informations, mises en garde et encouragements !

Modifié 3 juillet 2010 par francesco-natale

[nafnaf80]

Merci beaucoup. Ca ne fait pas très plaisir bien sûr, mais ça confirme un peu mon impression : à savoir qu'en général ce sont des gens qui ne vivent pas très bien (ou pas aussi bien que ce à quoi ils pourraient prétendre) dans leurs pays qui ont le plus de chance de trouver des opportunités au Québec.Par contre, pour être honnête, comme je disais ce n'est pas du tout l'idée de gagner bien qui nous motive (ce n'est pas pour rien que nous faisons des métiers plutôt sociaux !). Ce qui nous angoisse ce serait plutôt de beaucoup perdre ... Sinon vous confirmez toutes mes informations (même approximatives) sur les acquis sociaux ?

Par rapport à ce que tu dis, je ne suis pas tout à fait d'accord. En France, nous avons une situation confortable (je suis à mon compte et Mr est cadre paysagiste), propriétaire d'une chouette maison...Et nous allons tout quitter en début d'année prochaine.Donc non, les gens qui quittent leur pays ne sont pas tous au rmi ou avec des jobs qui ne leur conviennent pas. Pour notre part c'est un reve. Decouvrir de nouveaux horizons, des gens differents, une autre culture... Après par contre tu as tout à fait raison de bien te renseigner avant de partir. Il faut bien peser le pour et le contre. Savoir ce qu'on laisse et ce que l'on peut gagner. Bon courage pour la suite et ne te torture pas trop le cerveau