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Aaahahum

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Messages posté(e)s par Aaahahum

  1. Absolument. De la même manière, il est faux de dire que la culture est le seul domaine soutenu par l’état. De nombreux autres secteurs le sont tout autant sinon plus. À titre d'exemple, juste pour le secteur manufacturier, le cadre financier de la politique industrielle 2013-2017 du Québec prévoit que se sont plus de 2 milliards de dollars qui bénéficieront à ce secteur.

    Mais bon.

    Au final, ce qui est malheureux dans tout ce débat, c'est d'avoir à justifier une culture riche et diversifiée par sa valeur économique et non pour ce qu'elle est intrinsèquement. Ce qu'elle apporte dans nos vies, nos pays, nos espoirs, nos doutes, nos échanges, nos choix.

    Notre identité, commune et individuelle.

    Churchill aurait eu une très belle parole, alors qu'en pleine Deuxième guerre mondiale, la pression s'accentuait pour qu'il coupe les subventions aux arts et à la culture pour reverser les sommes à l'effort de guerre. Il aurait répondu : "Mais alors, pourquoi combattre?"

    Churchill est mon idole :tongue:

  2. N'en déplaise aux sceptiques, il est clair que la culture a un impact économique majeur.

    Le Mouvement Desjardins avait sorti à l'automne 2011 un numéro de Perspectives sur le poids de la culture dans l'économie du Québec. Voici un extrait (le surlignage en gras est de moi):

    Ainsi, pour les cinq dernières années, cette part du PIB serait de l’ordre de 4,9 % au Québec. Le juste poids doit se situer entre les 3,8 % estimés pour le Canada et les 4,9 % pour le Québec. Cette approximation se compare avantageusement à celle du secteur de la construction résidentielle (autour de 2 % du PIB québécois) et à celle de la distribution et du transport d’électricité (respectivement entre 3,4 et 3,7 % ces dernières années). Si la part de l’industrie de la culture et des communications était supérieure à 4 %, elle pourrait se mesurer au transport et à l’entreposage (4,4 % à 4,5 % du PIB annuellement au Québec). Qui eût cru qu’un secteur dont une bonne part de la production est intangible (festivals, représentations théâtrales, etc.) puisse avoir autant de poids?


    Prêt de 5% du PIB? Plus que la construction résidentielle ou le transport et l'entreposage? Oui, je sais, c'est incroyable. :ph34r2:

    Voici le lien pour le texte complet.

    Par ailleurs, le Conference Board du Canada, qui n'est pas franchement un organisme qu'on peut soupçonner d'être économiquement à gauche, disait ceci:

    Le Conference Board estime que l'empreinte économique du secteur culturel canadien s'élevait à 84,6 milliards de dollars en 2007, soit 7,4% du PIB réel total du pays, en tenant compte des contributions directes, indirectes et induites. Plus de 1,1 million d'emplois étaient attribuables au secteur culturel en 2007.


    Voici le lien pour le texte complet.

  3. J'ai pas dit que l'OTAN est parfait. J'ai dit que c'est meilleur que l'ONU. Au moins, ça donne le droit aux militaires de buter les méchants parce qu'ils ne doivent pas suivre des règles d'engagement ridicules. Avec l'ONU, si tu as un psychopathe qui te tire dessus mais qui dépose son arme et se rend, tu n'as pas le droit de l'abattre....

    Heureusement!

    On a des tribunaux pour régler ça.

  4. Ça résume vraiment bien ce qu'est l'ONU malheureusement! Il y a des tonnes de personnes qui sont mortes parce que les soldats en place n'ont pas pu intervenir...

    Hum... je ne crois pas que ce soit de la faute de l'ONU, non. Je crois que la faute incombe plutôt à ceux qui ont tirés, ou à ceux qui ont donner l'ordre de tirer... :ph34r2:

    Les objectifs de l'ONU sont de faciliter la coopération dans le droit international, la sécurité internationale, le développement économique, le progrès social, les <a data-ipb="nomediaparse" data-cke-saved-href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_de_l" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_de_l" homme"="">droits de l’homme et la réalisation à terme de la paix mondiale. L’ONU est fondée en 1945 après la Seconde Guerre mondiale pour remplacer la Société des Nations, afin d’arrêter les guerres entre pays et de fournir une plate-forme de dialogue.

    C’est exactement ça. L’ONU n’est pas une armée de zombies. C’est un espace de coopération. Elle ne peut faire que ce pour quoi elle est mandatée.

    Par ailleurs dans l'exemple spécifique du conflit israélo-palestinien, ce qui me choque, ce n’est pas tant que les parties en cause n’appliquent pas les résolutions. Ce n’est même pas tant le peu d’effort mis à appliquer les résolutions par les autres pays. Ce qui me choque, c’est l’énergie folle appliquée à les détruire.

    Par exemple, comment les États-Unis peuvent-ils, engagés comme ils le sont dans le processus de négociation, condamner les actions d’Israël de la main droite, et continuer de vendre des armes à l’armée israélienne de la main gauche? C’est ça qui n’est pas cohérent. Pas le fait que les non armées de zombies de l’ONU n’attaquent pas les positions israéliennes.

    Ils sont à je ne sais combien de résolutions et n'ont jamais pu les faire appliquer.

    A preuve, prenons juste l'exemple de la Palestine et d'Israël: voir le lien suivant:

    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/02/A/16775

    Pour des résolutions non appliquées, combien de résolutions appliquées? Je serais curieux de le savoir… L’ONU n’est pas une coquille vide. C'est aussi à ses membres, et non à l’ONU comme organisation, de contribuer à ce que les résolutions soient appliquées. C’est ça leur engagement au sein de l’ONU.

    Elle contient plusieurs organismes annexes pour mener à bien ses missions.

    C’est également ce que je soulignais : l’apport des organisations apparentées est immense. On stigmatise l’ONU sur ce qui ne va pas ou ne relève pas d’elle. Mais on ne peut pas voir l’ONU uniquement par ses Casques bleus. Il faut aussi la voir par son histoire et les actions de ses organismes apparentés :

    • Maintien de la paix : visiblement le plus controversé ici, mais aussi…
    • Actions pour désamorcer des crises internationales (missiles cubains, retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan, etc.)
    • Contribution aux traités de désarmement et de non prolifération des armes, notamment chimiques et nucléaires
    • Actions pour promouvoir le respect des droits de l’homme et l'égalité des sexes (au choix... : pacte sur les droits économiques, culturels et sociaux, Conventions sur la discrimination raciale, les droits de l’enfant, la torture, les personnes handicapées, etc. et actions du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme pour éviter les violations de ces droits)
    • Actions pour protéger l’environnement (protocole de Kyoto)
    • Justice pénale internationale
    • Actions pour lutter contre la maladie et la pauvreté
    • Actions pour définir les normes de sécurité et d’efficacité des transports aériens (OACI)
    • Actions pour contribuer à améliorer les télécommunications et à défendre le consommateur
    • Actions pour lutter contre le trafic des drogues et le terrorisme
    • Action pour venir en aide aux réfugiés (aide humanitaire, fourniture de nourriture, de médicaments, etc.avec l’UNICEF, le Programme alimentaire mondial et le HCR)
    • Mise sur pied de programmes de déminage
    • Aide financière aux pays en développement (Banque Mondiale)
    • Actions pour mener la lutte contre le sida, la tuberculose, le paludisme (OMS)
    • Actions pour améliorer la productivité agricole et la sécurité alimentaire, et améliorer le niveau de vie des populations rurale (rôle de la FAO)
    • Améliorer les conditions de travail et les possibilités d’emploi (rôle de l’organisation internationale du travail)
    • Etc.

    À 193 personnes autour de la table? Ben cr…e, je leur lève mon chapeau! :hi:

    Ça fait que lorsqu’on parle de l’ONU, on parle de tout ça, et autres.

    Est-ce qu’il faudrait revoir la mission des Casques bleus? Peut-être.

    Est-ce qu’il faudrait revoir certains fonctionnements ? Certaines priorités? Certaines façons d’agir? Certainement. Sans aucun doute.

    Mais d’affirmer, à partir d’un exemple précis et complexe, que « l’ONU ne sert à rien », en disant qu’il faudrait couper son financement, donc son existence même et l’existence des organes qui en dépendent, je confirme ma pensée, je trouve que c’est une ineptie.

    Je vous invite à parcourir ces quelques pages, http://www.un.org/french/aboutun/uninbrief/peace.shtml

    Par ailleurs, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir d’une résolution, d’une intention. Des peuples se sont soulevés pour moins que ça.

    Ce "machin" ne sert à rien.

    Il n'a empêché aucune guerre.

    Il n'a jamais réussit à empêcher les massacres.

    Les pays membres leurs versent des sommes colossales pour absolument rien.

    Il suffit qu'un pays mette son veto pour empêcher les sanctions ou autres mesures.

    Bref, l'ONU c'est de la merde subventionnée.

    En fait :

    • Oui, je crois que ce machin sert à quelque chose;
    • Oui, il a déjà empêché des guerres, et contribué à résoudre des conflits complexes;
    • Oui, les contributions des pays membres servent à quelque chose, ne ce serait-ce que dans l'utilisation qui en ait faite dans les programmes d'aides des organismes apparentés;
    • Effectivement, il suffit parfois qu'un pays mette son veto pour empêcher des mesures. Mais n'est-ce pas ça la démocratie? Un système pas parfait mais le moins pire de tous (merci Churchill)? N'est-ce pas non plus une sécurité pour chacun d'entre nous?
    • Hum... l'ONU n'est-elle que de la merde subventionnée? Je ne crois pas non :innocent:

    Alors ... du bla bla bla ... pour rien ... bof.

    Mais vous avez le droit de penser différement "of course" :smile:

    Merci :flowers:

  5. La question est-elle : l’ONU sert-elle à quelque chose en général? Ou l’ONU sert-elle à quelque chose dans la résolution du conflit israélo-palestinien? Oui dans tous les cas, pour des raisons différentes.

    OUI, l’ONU sert à quelque chose. Au dialogue d’abord. Ce qui, à lire ne serait-ce que quelques posts sur ce forum, n’est pas en soit une mince affaire :wink:

    Un dialogue pour faire quoi? Pour maintenir la paix, certes; mais aussi pour développer la coopération internationale, la collaboration et la convergence des efforts de chaque pays vers des objectifs communs, en encourageant le respect des droits de l'homme. Quand on parle de l’ONU, on pense souvent au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale, voire aux Casques bleus, mais on oublie ses agences spécialisées comme l’OMS (santé), l’UNESCO (culture/éducation), l’OIT (travail), la CIJ (justice), le FMI et la Banque mondiale, etc. (dont l'OACI à Montréal).

    Dans tous ses domaines-là, la coopération internationale est une réalité, qui a impact direct sur nos vies et celles des populations à risques, et dire que l’ONU ne sert à rien est une ineptie.

    Par ailleurs, l’ONU n’est pas un gouvernement mondial. Elle ne légifère pas. Mais les résolutions donnent une couleur aux relations internationales, aux négociations et aux interventions d'autres intervenants.

    Quant à eux, les Casques bleus font des missions de maintien de la paix, c'est-à-dire de défense des populations, et non d’attaques. Ils sont là pour protéger les civils et/ou servir de force d’interposition entre deux camps qui s’affrontent. Il y a un principe de neutralité, d’impartialité, qui s’applique. Ils font du déminage, ils forment la police locale, ils protègent les populations et les membres des organisations humanitaires. Par ailleurs, à la suite de certains ratés, leur mandat les rend maintenant plus prompts à utiliser la force si besoin.

    Rappelons aussi qu’un des principes originels est que les parties qui s’affrontent doivent être d’accord pour une intervention des Casques bleus. Ils n’ont ni les droits, ni la structure pour mener une guerre, ce n’est pas leur rôle.

    Enfin, mettons que la « demande » en maintien de la paix est pas mal supérieure à « l’offre »... Offre qui soit dit en passant est souvent considérée comme divisée entre ceux qui prennent les décisions et ceux qui payent le prix: les principaux fournisseurs de contingents sont le Bangladesh, l'Inde, le Pakistan, l'Éthiopie, le Népal, le Nigeria, le Rwanda… Très loin devant les effectifs militaires et de police déployés par les pays de l’Union Européenne; ou même ceux du Canada ou des États –Unis (moins de 1% chacun) (j'ai compté pour vous: source http://www.un.org/en/peacekeeping/contributors/2014/jun14_1.pdf)

    Alors pour revenir à une intervention militaire dans le conflit israélo-palestinien, elle a, à mon humble avis (tout à fait contestable, partial et non justifié par des sources), peu de chance de venir de l'ONU, déjà pogné en 1947 lorsqu'elle a hérité de ce dossier des mains des britanniques, mais relèverait plutôt de décisions de chaque pays. L'ONU ne peut que jouer le rôle de médiateur dans ce conflit. Ce qui ne parait peut-être pas, mais est déjà beaucoup.

  6. Automobilistes coincés entre les deux pistes cyclables

    Ha! Tu as donc vu la transformation de la rue Laurier, que du comique. C'est un enfer même pour les vélos (du moins pour ceux qui ont conscience du danger).

    Oui, c'est absurde. C'est dommage parce qu'il y a eu des bonnes idées dans ce réaménagement, mais j'avoue que cette partie-là m'échappe.

  7. Franchement, ce qui m’étonne, c’est qu’il n’y ait pas plus d’accidents que ça. La plupart des cyclistes montréalais sont complètement fous et roulent n’importe comment, se mettent en danger, et mettent en danger les autres. Je sais bien qu’il y a des cyclistes qui font attention, comme il y a des automobilistes idiots et des piétons cons. Mais juste marcher sur le Plateau est devenu un enfer.

    Expérience : traverser la rue Laurier à côté de la sortie du métro, à pied, aux heures de pointe...

    • Cyclistes, en troupeau la plupart du temps, qui arrivent à toute vitesse;
    • Lumières rouges non respectées;
    • Les panneaux ARRÊT et les passages piétons, on n’en parle même pas;
    • Cyclistes qui circulent sur les trottoirs, qui te bousculent, et qui t’engueulent parce que tu les gènes;
    • Cyclistes à contresens sur la route;
    • Automobilistes coincés entre les deux pistes cyclables sur lesquelles des masses de cyclistes passent dans les deux sens, et qui ne laissent que très peu (voir aucun la plupart du temps) d’espace de sécurité de part et d’autre des voitures qui ont du mal à se déplacer;
    • Et ça, c’est dans le sens est/ouest, parce que pendant ce temps-là dans le sens nord/sud, les montréalais qui résident au nord du Plateau descendent travailler en ville à des vitesses de dingues sans s’arrêter, et coupent les rues (Laurier, St-Joseph, Mont-Royal pour ne citer qu’elles) sans aucun égard à la circulation ou à la signalisation;
    • Et je ne parlerais pas non plus des Bixis, très souvent utilisés par des personnes complètement inconscientes et dans la lune et qui n'ont jamais fait de vélo en ville;
    • Et je ne parlerais pas non plus de ceux qui n'ont pas de lumières, pas de casques, parlent au cellulaire d'une main en tenant leur sac à lunch de l'autre, et autres incongruités...

    L’expérience est vraiment difficile pour un adulte. Pour les élèves de l’école Laurier qui la vivent également tous les matins, je n’ose imaginer la situation.

    Calvaire :wink:

    Il y a par ailleurs une certaine immunité morale envers les cyclistes à qui personne n’ose rien dire. Dans les médias, il s’agit la plupart du temps de témoignages de cyclistes qui se félicitent qu’il y ait plus de pistes cyclables, ou se plaignent qu’il n'y en ait pas plus, qui se félicitent ou se plaignent du dégagement des rues en hiver, ou encore qui se plaignent du comportement des automobilistes et demandent plus de responsabilisation… Mais la position des mécontents, piétons ou automobilistes, est très rarement relevée.

    Et il y a de la part des cyclistes une lourde tendance à se considérer maîtres de la ville et à vouloir la posséder de façon grossière, irrespectueuse, au mépris des automobilistes et des piétons qui ne méritent à leur yeux que des regards dédaigneux. Mais c'est un sujet un peu tabou, les positions sont très polarisées (pour et contre) et les discussions à ce sujet sont loin d’être toujours sereines :ph34r2:

    Sinon, pendant ce temps-là, le transport collectif, lui… :unsure2::wink:

  8. En fait, contrairement à la pensée populaire, une subvention n'est pas attribuée n'importe comment à n'importe qui par un fonctionnaire. La qualité d'un projet artistique, avant qu'il soit subventionné, est évaluée par des jurys de pairs, c'est-à-dire un panel de plusieurs spécialistes du domaine, mais de courants de pensée différents, d'âges, de régions, de spécialisations différentes, pour avoir un avis qui soit le plus éclairé possible. Une grille de critères précis encadre les délibérations; et dépendamment des programmes, une pondération différente est accordée au pointage de création, de diffusion, de gestion. Les réalisations passées sont également prises en compte. La qualité d'un projet ne se résume pas à la vente de billets, mais intègre des notions d'apport à la pratique artistique, à la pratique culturelle, à ce que l'on veut dire, à l'évolution de ce qu'on est comme société.

    Par ailleurs, la reddition de compte de fonds publics dans l'industrie culturelle est extrêmement bien encadrée: plusieurs rapports au gouvernement par subvention, obligation pour les OBNL culturels de faire vérifier leur états financiers. Chaque dollar dépensé doit être justifié.

    Enfin, pour illustrer que la culture n'est pas un produit comme les autres, en soi et en terme de retour sur investissement, je vous invite à visionner ce

    Je sais, 3:59 minutes, c'est long :smile:
  9. En même temps, dans le pays que tu quittes, le temps s'arrête le jour où tu le quittes.

    Je suis parti en 2004 : mes références culturelles et sociales françaises se sont arrêtées en 2004. Quand je voyage en France, je n'ai aucune cr...e d'idée de qui sont les gens que je vois à la télé, qui sont les politiciens, locaux ou nationaux (à part les principaux), qui sont les artistes, qui sont les animateurs, qui sont les faiseurs de tendances et les leaders d'opinion. Ces gens-là n'ont de l'importance que pour ceux qui les écoutent. C'est valable pour les publicités qui passent à la télé, les produits dans les supermarchés, les livres dans les librairies, etc. Mes connaissances de la France s'arrêtent en 2004: c'est certain que j'ai perdu de la matière à anecdotes et à discussion.

    De la même manière, dans le pays où tu arrives, le temps commence le jour où tu arrives. Tout un apprentissage, auquel s'ajoute l'histoire plus macro, telle qu'enseignée ici. Ce sont alors les animateurs d'ici, les politiciens d'ici, les artistes d'ici, les publicités et produits d'ici, les sportifs d'ici, les faiseurs de tendances locaux et les leaders d'opinion locaux qui vont alimenter tes discussions locales. C'est bien certain que tes relations françaises ne les connaissent pas et perdent à leur tour de la matière à anecdotes pour échanger avec toi.

    C'est important l'anecdote, autant que la philosophie de vie. C'est sur le quotidien que se fondent les relations.

    Enfin, le fait de découvrir qu'il y a d'autres paroles et d'autres façons d'agir que celles que tu as toujours apprises dans ton pays d'origine, va, même inconsciemment, t'allumer sur ce qui se fait même ailleurs que dans ton nouveau pays d'accueil.

    Comment veux-tu, avec tout ce bagage-là, ne pas modifier ta façon de voir, de penser? Et comment veux-tu alors qu'il n'y ait pas de divergence avec tes relations dans ton pays d’origine, relations qui te connaissaient avec un autre mode de pensée, un autre bagage intellectuel, et qui eux-mêmes ont évolué?

    À chacun de voir ensuite l'avantage où il est. Personnellement, je trouve que c'est plutôt le fun de se rendre compte qu'on est capable d'évoluer. C'est rassurant sur la nature humaine :smile:

  10. Voix discordante ici :) Ton niveau d’anglais est un faux problème.

    Tu pourrais théoriquement trouver un emploi en comptabilité en français. Toutes les entreprises font des opérations comptables, même les francophones. Même à Montréal. Trouver des entreprises à Montréal où on travaille en français, qui recrutent des techniciens comptables, il y en a en masse.

    Le problème, c’est plutôt le visa temporaire.

    Pour l’employeur, en dehors de la méconnaissance présupposée du candidat sur les relations de travail ici, il y a la méconnaissance présupposée du poste :

    • Pas de connaissance des systèmes comptables locaux;
    • Pas de connaissance de la gestion des taxes (TPS, TVQ)
    • Pas de connaissance sur la gestion des payes et des DAS
    • Pas de connaissance sur les remises aux gouvernements
    • Délais de formation trop longs pour être rentables sur un an
    • Et si le candidat est déjà formé avec de l’expérience locale (ce qui est rare pour ne pas dire inexistant avec des PVT), l’employeur sait qu’il va perdre son expertise dans un an : rentabilité moins dix mille sur son investissement en temps et en argent.

    Sans compter que la plupart des PVT n’en ont rien à cirer de leur intégration. Ils sont là pour vivre l’expérience, ils vivent souvent entre eux, etc. Résultats : absentéisme en hausse (par exemple: à cause de WE à New York, genre), appropriation des valeurs de l’entreprise faible, participation à la vie de l’équipe faible, etc.

    C'est cliché, je sais, tous les PVT ne sont pas comme ça. Mais c'est une perception générale qui se répercute sur l'ensemble d'entre eux.

    Or avec le nombre de PVT qui sont passés dans les entreprises (sans compter que ce sont toujours les mêmes entreprises qui sont sollicitées par les PVT…), et le nombre d’entre elles qui se sont fait avoir, c’est bien certain que c’est difficile avec un PVT de trouver du travail dans son domaine.

    Engager des immigrants, oui bien sûr, la plupart des entreprises sont ravies de pouvoir le faire. Mais avec un visa permanent.

    Sinon elles engagent des PVT pour des postes sans responsabilités, de saisie de données, de classement, éventuellement d’accueil.

    MAIS, tout n’est pas perdu :)

    Premières pistes de solutions :

    • Postule plutôt dans les PME que dans les grosses structures ou dans des agences de placement : anglais moins demandé, multitâche plus développé donc compétences transverses plus recherchées. Justement, joue sur ta polyvalence, ton esprit d’initiative (j’ai changé de pays, etc.)
    • Tu fais de la comptabilité, soit. Mais il n'y a pas que les gros cabinets comptables, les banques ou les assurances. Si tu as un intérêt parallèle (culture, sport, tricot ou whatever), postule pour faire des tâches administratives dans une entreprise de musique, de sport ou de tricot, c'est souvent le meilleur moyen d'avoir sa première expérience locale, en particulier en administration. Et tu pourrais très vite donner un soutien technique comptable, et développer ton expertise locale de cette façon.

    Bon courage :)

  11. Heu… non. Mes commentaires sur l’aigreur et la honte touchaient deux propos différents :

    • Je parlais, d’une part, d’un certain constat, bien personnel, d'une certaine aigreur chez certains français de France (et on parle ici d'expérience personnelle, quoi de plus relatif?)
    • Et d’autre part, dans un autre paragraphe, du fait que je crois (et je confirme ici ce propos) qu’en général, le français du Québec, surtout s’il est installé depuis longtemps, veut montrer qu’il est plus intégré que les autres, et que, de ce fait, il est au-dessus des considérations des forums d’immigrants. Loin de moi de dire que tous les français immigrés le pensent. Je ne vise surtout personne, et il y a toujours des exceptions. En outre, je suis là ;)

    Il n'y a dans ce post aucune intention de créer une polémique où il n’y en pas. Son propos reste quand même résolument le positivisme de certaines immigrations réussies, et n’a aucune valeur de jugement de d’autres cas. Il se veut un encouragement pour les personnes qui se renseignent ou sont en processus :)

  12. Avant de partir, j’étudiais en biologie cellulaire et physiologie animale. En parallèle, j’avais aussi un peu d’expérience en gestion/administration. Pour payer mes études, quand on est parti, j’étais « hôtesse de caisse »… :smile:

    En arrivant, (après trois mois de vacances-intégration :smile: ), après les sondages par téléphone, et après les réceptions d’hôtel, j’ai trouvé un poste d’administrateur dans un organisme qui faisait la promotion des sciences pour les enfants. Puis j’ai été travailleur autonome pour aider les organismes à but non lucratif à se structurer et faire leur administration, compta, subvention, etc. Par la bande, j’ai accroché le milieu culturel et j’ai travaillé pour des théâtres québécois. Je suis maintenant directeur administratif dans un théâtre de Montréal.

    Mon chum, parcours semblable : master en biologie cellulaire et physiologie animale. Quand on est parti de France, il travaill-ô-tait dans un laboratoire départemental. Pis en arrivant ici, sondage par téléphone, réceptionniste via une agence de placement temporaire dans une compagnie d’assurance et de fonds de pension. Il a évolué et changé de poste tous les ans, et il est toujours dans cette compagnie, comme permanent et à un poste plus intéressant.

    On vivait déjà ensemble avant de partir, mais comme nous ne travaillions pas dans la même région, nous ne nous voyions pas beaucoup pendant la semaine. Maintenant, c’est au poil :smile:

    Tout ça en 9 ans. Sinon, mon chat était chat d’appartement en France, et est resté chat d’appartement au Québec pendant des années.

  13. Bonjour,

    Je ne suis pas revenu sur ce forum depuis des années. Une fois le processus d’immigration et d’intégration réussi, je n’ai pas trouvé pertinent de le faire. Et puis, trois événements se sont passés cette semaine.

    D’abord, j’ai vu apparaître sur mon fil Facebook, habituellement alimenté par mes amis québécois, trois nouvelles d’amis français qui se plaignent une fois encore de la déroute de la France. De clic en clic, je suis tombé, effaré, sur des pages de forums de français qui se plaignent de leur situation et que « on trime bien pour rien dans la vie » et que «la droite au pouvoir » et que « la gauche au pouvoir » et que « les assistés yen a marre » et que et que et que. Le tout bourré de fautes et d’aigreur. Je sais que le français moyen se plaint, aucune surprise là-dedans. Mais de le voir de façon si criante et amère, si proche de moi, m’a surpris.

    Ensuite, je suis tombé, toujours sur mon fil Facebook à l’activité étonnement française cette semaine, sur un ami français immigré au Québec qui se plaint, encore, de sa situation ici et qui ne demande qu’à partir. Ce que je lui souhaite. Ce que je nous souhaite.

    Enfin, je réalise que cela fait 9 ans aujourd’hui que je suis arrivé ici avec mon chum, et que, moi, je n’ai aucune raison ni aucun envie de me plaindre, et que je suis bien satisfait de ma vie.

    Alors, secrètement, comme si j’avais honte de la faire (parce que le français du Québec a honte de ses compatriotes et à honte de regarder les forums d’immigrants), je suis venu sur immigrer.com, pour faire un tour, juste comme ça, histoire de voir ce qui se disait.

    Premier constat : rien n’a fondamentalement changé sur les inquiétudes des candidats à l’immigration et des néo-immigrants. Toujours les mêmes questions, de formulaires, de procédures, de coûts de la vie, de quartiers fréquentables à Montréal, etc… remis au goût de jour. Ne voyez rien de péjoratif dans mon propos. Je suis moi-même passé par là, j’avais les mêmes questions et j’ai trouvé sur ce forum beaucoup de réponses. Je trouve tout à fait normal et sain d’avoir un endroit pour se rassurer. Heureusement que cet endroit existe ici.

    Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est le nombre d’insatisfaits de leur situation : des personnes insatisfaites dans leur pays d’origine aux personnes insatisfaites au Québec. Pas juste une petite montée de lait passagère, mais une vraie dépression, réelle, un mal-être quotidien.

    Et j’ai eu peur. J’ai eu peur que les gens qui doutent, ce qui est compréhensible dans un processus d’immigration, ne se fassent rattraper par cette morosité permanente qu’on leur insuffle d’un bord comme de l’autre de l’Atlantique.

    Et je me suis dit que moi qui n’avait rien pour me plaindre, je voudrais témoigner. Dire que tout ne va pas si mal dans le monde de l’immigrant, et que oui, la vie est belle, où qu’on soit, avec un peu de détachement des petites frustrations quotidiennes. Alors voici un petit bilan de mon parcours. Ne le voyez pas comme donneur de leçon, je ne juge pas ceux qui se plaignent. Mais voyez-le comme un témoignage positif et rempli d’espoir pour ceux qui se lance dans l’aventure, comme un champ des possibles.

    Je suis arrivé à Montréal à 25 ans, avec mon chum, et notre chat. Et 128 kg de bagages. Pas d’appart. Pas plus d’économies qu’il n’en fallait. Pas de travail. Mais avec le goût de la découverte. Je ne suis pas parti pour fuir. Je suis arrivé pour découvrir.

    Aujourd’hui j’ai 34 ans. J’ai changé de chat, mais suis toujours avec mon chum. Nous avons acheté un triplex (à rénover) sur le Plateau. À notre corps défendant, nous ne voulions pas vivre dans ce quartier, trop de français, pas assez anglophone. Mais nos critères étaient ce qu'ils étaient et au final, c’est formidable. J’ai un travail que j’adore dans une compagnie sensationnelle avec une équipe qui l’est tout autant. Pas un français n’y travaille sauf moi, que des québécois, qui ne font que rarement référence à mes racines. Pour mes collègues, je suis un membre de l’équipe. J’y suis montréalais, québécois, canadien; et un peu français une ou deux fois par an. Tsé, le genre de particularité dont tout le monde se fout fondamentalement, mais qu’on relève à l’occasion pour souligner ce qui fait de toi quelqu’un d’unique.

    Mon chum a un chouette travail lui aussi. Qu’avec des anglophones, et quelques rares francophones. Des péruviens, des slovaques, des grecques. Des Canadiens. Des Québécois. Ça fait 7 ans qu’il y travaille. Et ça va bien.

    Nous profitons grandement de la vie culturelle montréalaise. Sortons souvent au restaurant. Voyageons beaucoup. Loin. Souvent. Une question de priorité. Mettons que le triplex ne se rénove pas très vite. Nous sortons de l’île plus souvent en avion qu'en voiture. La campagne, ce n’est pas notre truc. Pis Montréal, c’est formidable. Pis les villes d’autres pays aussi.

    Nous payons beaucoup d’impôts. Tant mieux, c’est bon signe. Même si nous préférerions qu’ils soient mieux utilisés. Quand nous voyageons, on nous prend pour des Canadiens. Tant mieux. Nous avons prêté serment pour ça aussi. Nous aimons traîner dans le canapé en regardant Netflix. Nous aimons aller au théâtre. Nous aimons les croissants de Fous desserts le samedi matin. Nous aimons les brunchs improvisés la fin de semaine. Nous aimons la mixité sociale. Nous aimons les promenades ensoleillées dans les rues boisées. Nous aimons la neige et déneiger les escaliers en février. Nous nous sentons vivre.

    Nous n’avons pas de médecin de famille. Pis? En attendant, nous nous faisons soigner pareil, nous nous faisons opérer pareil, pis quand nous en aurons un, tant mieux. C’est sûr, la famille est loin. Quand tes parents sont malades pendant des mois, hospitalisés, décédés, tu culpabilises. Tu es jugé, critiqué, évalué. Quand tu dois vider l’appartement en quelques jours, tu as besoin d’énergie et de compréhension. Mais bien entouré, en restant toi-même et en assumant tes choix de vie, tout se fait. Avec amour et dignité.

    Nous voyons beaucoup de monde. De milieux différents : affaires, artistique, communautaire, etc. Nous pouvons voter, nous engager dans les politiques qui nous touchent, débattre avec respect. Pis mon chum m’a demandé en mariage cet été. Après 13 ans de vie commune. Tsé, tout arrive.

    Ça fait 9 ans jour pour jour que, tous les jours, je me dis combien nous avons eu raison de franchir le pas. Que la vie est belle. Les gens jaloux sont cyniques avec ce point de vue. Ils ont torts. La vie n’est pas facile tous les jours. Une question universelle de nuits blanches, de problèmes d’argent, de problèmes professionnels, de problèmes familiaux, etc. Mais ce qui compte n’est pas ce que tu vis, mais comment tu le vis. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Peut-être retournerons-nous en France un jour. Peut-être immigrerons-nous dans un autre pays. Mais pour l’instant, nous sommes bien ici. C’est ce qui compte. L’immigration ça peut marcher. Une question de perception.

  14. Franchement, quand on est acheteur d'une maison, on a tout intérêt à faire affaire avec un agent immobilier et un courtier hypothécaire puisque:

    1. l'agent d'immeuble est rémunéré par le vendeur;

    2. le courtier hypothécaire est rémunéré par l'institution financière.

    Ce sont des professionnels qui savent de quoi ils parlent, quels sont les prix et taux du marché, qui remplissent les documents avec toi (dont l'annexe B...), qui savent comment négocier, quels prix proposer, ils ciblent ta recherche ce qui te fait gagner du temps, c'est l'agent qui rencontre les vendeurs pour négocier donc pas de stress inutile, le courtier hypothécaire peut te détailler les conditions de ton prêt avant que tu signes (donc pas de surprise à 9000$ chez D...), tu n'as qu'un seul interlocuteur... et en plus: c'est gratuit.

    Et ils peuvent te conseiller sur des inspecteurs, ou des gens de la construction compétents pour t'aider à rénover, etc.

    Personnellement, c'est ce qu'on a fait, et vraiment, on s'enlève beaucoup, beaucoup de tracas. On le referai sans hésiter.

    C'est sûr, c'est mieux s'ils sont compétents. Mais en en parlant autour de soi, on fini toujours par trouver (les nôtres, c'était par une collègue de travail).

    La deuxième chose, c'est que lorsque le prix affiché est nettement en dessous du marché, il y a souvent une entourloupe. Mais t'as beau le savoir, t'es toujours curieux (normal: l'excitation de trouver une maison et de faire une bonne affaire, c'est stimulant). Par exemple, on a fait une offre d'achat sur un triplex hyper bien situé à Montréal, très grand, avec peu de réno sur les 2 étages du haut qu'on a visité avant de faire l'offre. Mais arrivée à l'inspection, c'était la cata au sous-sol, au moins 50000 $ de travaux urgent à faire (pas de la réno là, de travaux vitaux). Fait que t'es quand même bien content que ce soit ton agent qui aille négocier avec le vendeur pour lui dire, soit de baisser son prix, soit que ça ne va pas être possible parce que son triplex, criss', c'est d'la m....

    Donc, quand on est acheteur, à mon sens il n'y a pas photo: trouver un agent d'immeuble et un courtier hypothécaire, c'est tout bénéf.

    C'est sûr, quand t'es vendeur, il y a la commission à payer... mais en même temps c'est pareil, si ça te permet de vendre rapidement à un prix correct, finalement c'est aussi bien et ça enlève bien des soucis administratifs. Dans une transaction immobilière, il y a bien assez d'inquiétudes comme ça :)

  15. Hello,

    certains d'entre vous ont-ils(elles) fait une demande d'équivalence de leurs diplômes à Montréal récemment?

    Je l'ai envoyée mi-juin, reçu un accusé de réception début juillet, et depuis plus rien. Quand je l'ai fait, j'ai vu sur le forum qu'il y en avait pour 4 mois (plutôt que les 45 jours annoncés par le MICC).

    Ça fait à peine 5 mois, et de mon côté il n'y a rien d'urgent, je n'en ai pas vraiment besoin. Disons que je sonde le terrain, histoire de savoir si vous avez des nouvelles de votre dossier ou si vous connaissez un peu les délais en ce moment... Je déménage bientôt alors je me dis que si ce n'est pas trop normal, je prendrai le prétexte de mon changement d'adresse pour les appeler ;)

    Merci, bonne soirée.

  16. Merci. Je suis jeune et naïf mais je suivrais ce conseil ;)

    À vrai dire, c'est ce que je comptais faire de toute façon. En fait je sais à quoi m'en tenir (sinon je n'achèterais pas) et que certains colons se vengent en vandalisme, mais j'ose croire qu'il y a des locataires civilisés (comme moi...).

    Mais j'avoue que le party d'éviction, je n'y avais pas pensé!

    Pour reprendre ce que tu disais dans un autre post, je suis complètement d'accord, acheter avec 5% c'est impensable. La mise de fond c'est une chose, mais entre les frais obligatoires existants (taxes, notaire...), les frais non obligatoire probables (électros, rénos...) et les frais surprises (party d'éviction...), t'es mieux d'avoir prévu. Dans notre cas, on a bien quelques économies en plus et prévu de faire quelques rénos, mais ça nous arrangerait d'en garder un peu et de ne pas tout refaire dès l'arrivée.

    Enfin, vu le quartier qu'ils habitent et surtout vu le loyer qu'ils payent, je me dit que mes futurs ex-locataires sont probablement solvables... <_<

    Pour des frais de compensation, tu pensais à quoi? Les frais de déménagement? Des mois loyers gratuits (ou plutôt un remboursement après leur départ)?

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