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tomcamp

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Tout ce qui a été posté par tomcamp

  1. tomcamp

    Jacques Villeret est mort

    Une pensée pour ce grand Acteur qui venait juste d'achever deux films à venir en salle: Iznogoud et l'Antidote. Il disparaît au sommet d'une carrière ou il a cotoyé les plus grands et où il laisse au public une pléiade de rôles dont la Soupe aux choux et le Diner de Con. Une étoile de cinéma français vient de s'éteindre, rendons lui hommage sur ce poste!! TOM
  2. Comme quoi avec de la patience et de la persévérance, on peut soulever des montagnes. Bravo à toi et à tous les tiens!! 35mois d'attente ce n'est pas rien mais au final seul le résultat compte. Un cap décisif vient d'être franchi, maintenant tu peux commencer la grande aventure!!!! TOM
  3. En voilà un qui ne mâche pas ses mots et qui flirte avec la polémique. Son message frise l'incident diplomatique entre les rapports franco-québécois. D'où les réponses assez vives sur le sujet. Forcément certains n'apprécient pas de se faire taxer de racistes ou encore d'asociaux et on les comprend. Seulement, superman ne semble pas être un "maudit français" qui crache dans la soupe une fois l'avoir gouté. Il rapporte simplement son vécu et sa propre expérience. On ne peut pas lui reprocher de le faire, non? C'est sûr il aurait peut être du mettre les formes et ne pas être aussi catégorique mais au fond son message est utile. Il contraste avec tous les bons récits et nous montre un autre visage du Québec. Perso, mon frère vite depuis trois ans au Québec et il ne m'en a jamais parlé de cette manière. Donc je verrai bien une fois sur place la vérité de tes propos. On sent une forme de déception et d'amertume dans ce que tu dis. Peut être est ce du au fait que tu idéalisais un peu les choses et as été déçu une fois arrivée...Enfin chacun a le droit de penser et d'écrire ce qui lui plait sur le sujet. TOM PS: Concernant le français lisse, je n'ai pas fini de me faire asticoter vu que j'ai une Maitrise de Lettres mais bon me connaissant j'en rirai et saurai m'adapter! Le propre de l'intelligence: n'est il pas de savoir rire de tout en commencant par soi-même?
  4. tomcamp

    Organisation et Départ

    Sans doute aurais tu du intituler ton message "histoire d'un parcours du combattant" car quelle organisation!! On a l'impression d'assister en direct à ton déménagement tant le récit est complet et fidèle à la réalité. On comprend mieux sa longueur et tous ces petits détails. D'ailleurs, on s'identifie d'emblée à ce que tu nous racontes dans la mesure où l'on devra mettre en place le même chantier. Ainsi, il est fort intéressant de savoir comment faire le tri dans ses propres affaires ou comment s'organiser pour ne rien oublier. Quel sens du timing cela n'a pas du être de tout repos. Car avoir ses papiers c'est bien mais préparer son départ c'est une autre paire de manche. Content de voir que vous avez passé ce cap que je redoute tant. J'imagine maintenant qu'il vous tarde de décoller et de poser vos bagages au Québec. Patience le 28janvier c'est à peine dans quelques jours, juste le temps de souffler et c'est l'heure du décollage. Alors merci pour votre témoignage et bon vent pour la suite!!! TOM
  5. tomcamp

    Un chapitre s'acheve,...

    Que de suspense concernant le titre de ton message. Pour sûr une personne sur deux se dit celui là il a détesté le Québec et n'est pas prêt d'y remettre les pieds. Il a du tellement être déçu qu'il va nous raconter sa mésaventure. Et bien pas du tout on est totalement à côté de la plaque car c'est tout le contraire. Non seulement le gars n'est pas déçu par la belle province mais en plus il a son visa permanent depuis juillet 2004. Forcément là on peste de sa chance car nous sommes encore dans l'attente. Le benoît nous explique alors qu'il prend son temps au "royaume de sa gracieuse majesté" et qu'il ne débarquera qu'en mai sur le sol québécois. Et histoire d'enfoncer le clou, il nous narre ses différents voyages au fil des saisons pour dit-il "ne pas précipiter les choses ni partir à l'aveugle". Alors là la coupe est pleine, il tend vraiment le baton pour se faire battre...Non blague à part, je pense que ta méthode est assez judicieuse car tu découvres peu à peu la richesse du pays sans être déboussolé. Au moins, une fois sur place tu pourras apprécier davantage et faire dans le détail. Comme dirait une célèbre morale "rien ne sert de courir, il faut partir à point" car le jour du départ sera là assez tôt. Autant être fin prêt, bien armé pour commencer ta nouvelle vie. Alors un conseil d'ami: arrête de nous narguer avec ton beau visa et prépare toi plutôt à ta grande aventure TOM
  6. La question la plus simple et la plus évidente que tout immigrant se pose est: Comment réussir une bonne intégration? C'est vrai, on parle souvent de la différence entre son pays d'origine et sa terre d'adoption, de nos espérances et de nos galères mais presque jamais de la manière de se sentir à l'aise dans ce nouvel environnement. J'entends déjà certains affirmer haut et fort que pour s'intégrer il n'y a pas de recette miracle et que cela dépend des cas. Seul(e) ou en famille, sociable ou réservé(e), son statut au départ et tout ce qui s'en suit. Or, si je ne me trompe pas cette affaire là concerne l'individu en premier lieu. Il faut donc partir de l'exemple du résident lambda fraîchement débarqué. Les premières semaines, il tente de prendre des points de repères et se crée des habitudes. Il est dans ce que j'appellerai la phase d'ADAPTATION. Il découvre le dollar et oublie sa monnaie, la configuration des lieux pour mieux se repérer ou les modes de transport pour mieux se déplacer. Il doit en somme, parvenir à équilibrer sa vie d'avant et celle d'aujourd'hui en actualisant les choses: la santé, la justice, l'éducation ou l'alimentation sont des points parmi tant d'autres qui peuvent nous surprendre. Ainsi, il semble nécessaire de trouver un compromis entre ses propres coutumes et les moeurs en vigueur. Il paraît mal venu d'arriver conquérant sur un sol étranger en faisant abstaction de certaines règles. Je ne pense pas qu'il faille opter pour une parfaite ligne de conduite mais cela requiert un minimum de savoir vivre. Car au bout du compte, dans cette affaire nous sommes les étrangers et il est facile de nous le faire sentir selon notre conduite. Croire que tout nous est dû, imaginer que le monde nous attend comme l'arrivée du messie, sont deux conceptions à proscrire. Jouer la carte de l'humilité est sans doute le meilleur moyen de s'attirer la sympathie des locaux... C'est pourquoi, se créer un noyau viable n'est pas chose évidente. Il faut faire des efforts et "mettre de l'eau dans son vin" pour se faire une place. Dans le meilleur des cas, des amis ou parents sont là pour nous soutenir mais dans le pire, on est seul face à la nouveauté. Rien ne sert de désespérer ou de regretter son choix, mieux vaut prendre son mal en patience pour pouvoir évoluer. Ainsi, on rentre dans la phase OBSERVATION. L'immigrant épie les moindres faits et gestes de son voisin pour en apprendre le maximum. On écoute les conversations, observons les visages afin de percer les secrets de la communauté. On endosse en somme le costume d'agent secret le temps de quelques jours, histoire de récolter quelques informations. Au Québec, on sourit au contact des intonations et des expressions variées, lexique qu'il nous faudra tôt ou tard assimiler. Mais là encore cela se fait naturellement si nous prenons la peine d'apprendre et d'écouter... En fait pour évoluer en solo sans béquille de soutien, il ne faut pas brûler les étapes. Laisser faire le temps et les rencontres pour aller de l'avant. Pour sûr, on aimerait que tout aille plus vite et avoir un réseau de relation sitôt l'avion posé. Or, où que l'on soit, il semble que le constat soit le même partout: observer d'abord pour restituer ensuite; se fondre dans la masse puis révéler son moi. Ne pas imaginer que tout est acquis d'emblée mais faire ses preuves au quotidien. On débouche ainsi sur la phase COMMUNICATION. Le contact est plus aisé, la parole moins hésitante, on prend plus d'assurance. Notre sociabilité prend alors son essor pour aller vers autrui et chercher des échanges. Au fil des discussions on parvient à façonner les contours de notre espace. Simples contacts au départ, les affinités progressent vers des liens de durée ou d'autres plus éphèmères. Et peu à peu, nous sommes totalement libres de nos mouvements. Non pas que nous étions captifs lors de notre arrivée mais nous avions plus peur de faire des erreurs... Puis un jour, nous nous rendons compte de notre INTEGRATION. Nous ne sommes plus un étranger fraîchement débarqué mais un membre lambda de cette société. A ce moment précis, nous sommes en phase avec notre environnement, sans doute plus épanouis et heureux d'être ici. Bien sûr la route est encore longue et non moins difficile mais nous avons accompli une étape importante: trouver un nouveau port d'attache où poser ses bagages. Pour ma part, j'ai vécu cette expérience lors d'un déménagement du Sud Est au Sud Ouest de la France. Il m'a fallu m'acclimater à ma nouvelle région, à la mentalité et à tout ce que l'on imagine. Mais au prix de quelques efforts, je pense ne m'en être pas trop mal sorti. Il est donc temps de voir plus grand et encore plus loin en visant le QUEBEC!! J'aurai ainsi la chance de poursuivre ma route sur un autre continent et découvrir un monde bien différent du mien! TOM Je laisse la parole à tous les immigrés, aux immigrants en attente et à tous ceux et celles qui voudront bien intervenir!
  7. tomcamp

    air canada

    Déjà testé Air Canada c'est sympa comme ligne maintenant l'essentiel c'est effectivement d'arriver à bon port dans les plus brefs délais. La compagnie aérienne est certes importante pour le confort ou la prestation de service mais l'essentiel n'est ce pas de pouvoir enfin poser le pied sur le sol canadien??? TOM
  8. tomcamp

    B'jour à tous!

    Une pierre de plus à l'édifice de la BIENVENUE!!! Logique c'est la tradition qui veut ça en même temps que les voeux pour la nouvelle année. Un belge de plus c'est vrai, un forumiste a ajouté à la liste de la communauté!!! Bonne chance pour ta démarche d'immigration, et pour tout ce qui s'en vient car crois moi l'aventure débute ICI!! Une foule d'infos t'attende sur ce site ainsi que des rencontres pour le moins atypiques. BONNE CHANCE pour la suite. TOM
  9. En réponse à joey, à dinoulet voire même à alexou et aux autres, le terme "racine" est à mon sens quelque chose de fondamental. Il peut aussi bien incarner ses origines ethniques, culturelles ou sociales que son attachement à des valeurs ou à des êtres humains. Avoir des racines ce n'est donc pas simplement être attaché à un pays et à tout ce qui s'y rapporte, c'est s'inscrire dans un environnement et des habitudes. Or, chacun malgré son expérience possède cette marque significative..Vous avez raison de penser en termes de "feeling" lorsqu'il s'agit de s'installer dans un pays ou un autre. Seulement, savoir d'où l'on vient est aussi important de savoir où l'on va. Car cette racine est l'équation parfaite entre ce que nous sommes et ce que nous deviendrons, entre notre vécu passé et notre expérience à venir... TOM
  10. Pour répondre sur le forum (en plus du MP envoyé à Cherry), je dirai ceci: Exposer sa pensée n'est pas l'imposer à l'autre, c'est lui permettre d'affirmer ses idées. C'est donner sa conviction sur une notion donnée et non insuffler sa vision à autrui! En d'autres termes, je n'ai pas la prétention d'avoir la science infuse, je n'écris que ce que je pense (en m'efforcant de penser ce que j'écris) en prenant appui sur mon expérience et sur mon environnement. Chacun a le droit d'être pour ou contre, sans avis ou sans foutre royalement. L'essentiel c'est l'échange et le débat d'idées!!! TOM
  11. tomcamp

    Qui aime Laurent Gerra?

    Pour avoir vu son spectacle dans des arènes en Eté (Bayonne) avec un public plein à craquer, je peux dire que ce type est vraiment trop fort!!! Non seulement il imite à la perfection les artistes avec les mimics, la démarche et tout le reste mais il incarne véritablement son personnage. On a l'impression de voir un clone en face de soi tellement il est crédible. Et puis le principe du voyage en avion aux diverses destinations c'est pas mal trouvé. De la Céline avec son rené-charles à Chirac en passant par Bruel, Sarko, Aznavour, Beco et les autres (surtout la remise des Césars avec Jeanne Moreau dans le rôle de E.T cultisime!!!) on en prend pleins les yeux et chacun y prend pour son grade. Alors un conseil, si le Gerra passe près de chez vous, ne le ratez pas. Du fou rire garantie du début à la fin mais également des hommages et de la tendresse. Après l'homme en lui-même est plus contestable selon certains. Cependant saluons l'artiste et le talent car parti sceptique j'en suis resté scotché. TOM
  12. Le Québec peut il se résumer par la seule beauté de ces paysages et la grandeur de ces espaces? Ou alors en poussant le cliché à son indémodable cabane au Canada? Nous les européens (et les autres) on a souvent l'image de la neige et du chalet au beau milieu de la forêt avec le feu qui crépite à l'intérieur et les couvertures bien chaudes. A croire que cette province (voire le pays entier) est un village de bûcheron ou la Nature trône en maîtresse et l'homme cousin de "Robin Wood". Non sans rire, il ne faut pas croire toutes les pubs à la TV et autres dépliants. Bien sur que le Canada se vaut par son cadre exceptionnel, son Eté indien et ses immenses lacs mais ce n'est pas que CA!!! Il y a aussi une place pour la modernité, les grandes métropoles avec le métro, les buildings etc...SI si je vous assure ce n'est pas une légende. On est bien loin du mythe, un peu simpliste, du bon sauvage. Terminée l'époque des Cartier et autres Champlain, l'homme a appris à se civiliser depuis des siècles. La vieille Europe s'imagine encore que la Jeune Amérique lui doit tout et qu'elle n'est qu'un enfant dans toute cette histoire. Peut être faudrait-il équilibrer la donne et savoir évoluer. Le Canada n'a plus à rougir face à des nations comme la France ou l'Angleterre. Alors par pitié, cessons d'avoir une vision réductrice sur le sujet. On ne peut vraisemblablement pas établir de comparaison entre ces pays de par leur culture, leur système social, politique ou économique. Et je ne parle même pas de tout ce qui attrait à l'éducation, à la santé, et j'en passe. Pourrait-on pour une fois, concevoir les choses dans leur ensemble et non plus point par point. Ne plus dire "là bàs c'est mieux parce que ce n'est pas ici" mais "là bàs c'est différent donc complémentaire de mon ici". A force de chercher le paradis sur terre on finit par se perdre de vue, et c'est vraiment dommage...A croire que l'homme convoite toujours ce qu'il n'est pas à sa portée; ce gros bonbon sucré qui nous fait tant saliver. Seulement attention à l'indigestion, on risque fort de ne pas aimer le goût de déjà vu. Car ne nous leurrons pas. Cette terre étrangère, objet de nos fantasmes, n'est pas aux antipodes de notre foyer d'origine. Certes, elle dispose d'une infinité de richesses qu'il nous faut découvrir mais elle ressemble aussi à notre quotidien. N'idéalisons pas le Québec comme la Terre par excellence, le Paradis naturel. Dans la vie tout n'est pas blanc ou noir, beau ou laid, c'est l'équation d'un subtil assemblage, l'expression d'un tout et de son contraire. Ecoutons notre coeur pour prendre ce chemin, notre raison aussi pour être un brin serein! Pensons simplement à cette formule qui parle d'elle même "Il y a l'environnement et il y a soi" ( merci lapin!!) Voilà la clé de nos dilemmes!!! TOM
  13. Je ne sais pas si mes propos sont justes mais en tout cas c'est ce que je pense personnellement sur la question. Pourquoi se leurrer ou penser tout bas ce que l'on pourrait exprimer tout haut? Merci donc à karine, ebsline, bibou, loutre, greg ou encore lacan pour vos réponses. Concernant lapin rien à dire toujours fidèle à sa phrase fétiche, un peu passe partout. Quant à vansteph, oui j'ai bien l'âge de ma fiche c'est à dire 23ans. Je me doute les raisons de la question mais je ne suis pas sur que l'âge soit un critère d'une quelconque maturité ou façon de parler. Je suis moi, difficile de dire autre chose avec mes qualités et mes défauts, un gars qui tente d'exprimer à autrui ce qui pense au fond de lui. VOilà pour le petit portrait, j'espère recevoir d'autres avis sur le sujet. @+ TOM
  14. Peut on cataloguer un pays par ces points négatifs? Nier le sol de nos racines pour pouvoir s'épanouir? Par la critique et le débat, ce phénomène tend à se développer ici comme ailleurs . Chacun expose son point de vue sur les raisons du départ sans forcément parler de l'essentiel. Soi, ses motivations premières pour partir à l'étranger. Une immigration n'est pas un exil, c'est une ouverture d'esprit. Or, j'ai souvent l'impression que beaucoup fuit la France (ou leur terre natale) à cause de la conjoncture sociale et politique. Bien sûr ces facteurs pèsent lourd dans le choix initial; mais si ce sont les seuls qui nous poussent en avant, ils sont bien maigres à l'arrivée. Cessons de croire qu'un quelconque Eden puisse exister sur Terre. Des pays sont plus accueillants que d'autres, ont une qualité de vie supérieure, seulement ils ont aussi des inconvénients au quotidien. C'est pourquoi établir une comparaison point par point entre deux nations est pour le moins futile. Il y aura toujours des dissemblances dans leur système général, leur façon d'appréhender les choses ou les problèmes. Au Québec, les gens sont plus tolérants que le sont les français, plus conciliants aussi. Mais cela signifie-t-il que la France est un pays sauvage? Non loin de là. On prend en compte un échantillon de population pour un ensemble beaucoup plus vaste. La montée de la violence et du racisme recommencent à ternir les valeurs du pays, faut il le concevoir comme une nation fasciste? Attention à certains amalgames néfastes ou dangereux. Ce ne sont que des visions partielles et subjectives de la réalité. Mieux vaut envisager son départ sous un angle différent. Je pars pour me construire autrement, parce que j'ai envie de m'enrichir au contact d'une culture et d'un mode de vie totalement inédit. Et non pas parce que mon pays c'est le chaos, l'Enfer et qu'il ne vaut pas grand chose...(Pardon, je schématise un peu sur le négatif mais c'est souvent ce qui ressort des témoignages). Faire le choix de l'immigration, c'est décider de faire un pas de plus avec ses propres bases. De varier les plaisirs et changer d'habitude. Ceux qui s'imaginent que c'est fuir les soucis, les galères et autres déplaisirs se trompent. Car où que l'on aille, il y aura toujours du bon et du mauvais dans notre vie. Il suffit juste d'équilibrer la donne sur le sol de notre choix! TOM
  15. Fouler de nouveau le sol de la belle province était devenu une de mes obsessions après mon escapade de 10jours à Pâques 95. Je me repassais lentement le film de mes vacances pour conserver dans mon esprit le moindre souvenir. Pourtant un jour le quotidien reprend son cours et vous éloigne souvent de vos aspirations. Oubliés les grandes avenues et les beaux paysages, la culture américaine et l?accent québécois, je reprenais mon costume du petit français moyen dans mon sud est natal. Etais je condamner à penser au pays qui repeuplait mes songes ou pouvais-je trouver une autre alternative ? A mon grand étonnement, la solution ne tarda pas à venir. Ainsi, durant l?hiver 96, mes parents décidèrent de retourner au Québec dans un but professionnel. La chance semblait encore me sourire si le projet aboutissait. Tous les présages étaient bon pour cette réussite : un partenariat entre les employeurs français et québécois dans le domaine esthétique, une demande remplie en bonne et due forme et toujours cette attente interminable d?un verdict. Les étapes de l?immigration se succédèrent sans le moindre embarras avec le certificat de sélection, la visite et tout ce qui s?en suit. Seulement entre temps la donne se modifia. L?entente cordiale cessa, nous laissant avec ma famille dans une impasse. Fallait-il poursuivre les démarches ou demeurer ici dans la stabilité ? Pour sûr, remettre en cause un certain confort de vie pour une terre étrangère n?était pas chose aisée. Il fallait concevoir les épreuves à venir et ne pas agir sur un simple désir. C?est pourquoi, mes parents après moult réflexions, jouèrent la carte de la sécurité. Avec deux enfants à charge, il ne fallait pas partir sans assurer ses arrières donc différer le départ. Et c?est comme cela que ma mère décrocha le téléphone pour annuler la procédure d?immigration?Sur le coup, je n?ai pas compris ce que cela signifiait. J?ai mal vécu cet arrêt si brutal qui me privait de rêve. Dans ma tête en effet, je me voyais déjà poursuivre mon parcours sans obstacles à l'horizon. Je suis donc tombé de mon piédestal du jour au lendemain. Le plus dur à accepter était que cet échec ne résidait pas d?une décision de l?ambassade mais d?un choix personnel. Une décision pour le bien être de tous mais qui cause chagrin........................ Puis le temps pansa certaines blessures et m'ouvrit des voies jusque lors invisibles. A défaut d?un départ, un voyage de trois semaines serait de nouveau programmé pour l?Eté 97. Malgré la déception des derniers mois, une chance se profilait pour poursuivre le rêve dans ma réalité. L?épisode promettait d?être riche en folles aventures car je repartais à l?assaut de la belle province? A SUIVRE TOM
  16. tomcamp

    Hantise

    Imaginons donc un monde où les routes se croisent et s'entrecroisent sans jamais s'arrêter . Un lieu d'activité perpétuel où les moindres faits et gestes se répètent à l'infini. Observons maintenant la foule environnante qui , à l'instar d'une ruche s'organise bruyamment . Un véritable défilé nous fait face alors , éblouissant nos yeux de mille couleurs. En y regardant de plus près, des groupes se détachent dans une valse effrénée. Et puis , en marge d'eux , des solos . Tombés trop tôt du nid , ils n'ont pas su se hisser à la hauteur d'une branche . Ils sont donc là , perdus corps et bien , sans trop savoir que faire. Des regards indiscrets aux mots trop volatiles tout n'est que reflets dans cet hémicycle. Un son , un souffle , tout est perceptible pour qui sait écouter. Pour qui sait regarder , le puzzle prend une tout autre forme . Celui d'un immense dédale où chacun est un fragment . De qui , de quoi ? La question reste entière . Mais il semblerait qu'au bout du compte on se ressemble tous un peu . Seulement personne ne trouve à le dire , à l'affirmer.C'est comme une idée trop longtemps ressassée que l'on arrive pas à prononcer . Un but trop dur à atteindre pour s'en donner les moyens?Ainsi , cet idéal est très vite entaché par le vide; une forme de silence où seuls les murmures sont rois. Pourtant l'espoir n'est pas vain. Il suffirait d'un signe, d'une voix pour que tout prenne vie."Pas envie , pas oser" , voilà ce que pense généralement la foule. Ou plutôt envie d'agir mais pas motivé pour le faire . Choisir l'effacement, éviter la confrontation, c'est la solution rêvée. Seulement , à chaque fois on perd une chance de s'ouvrir aux autres. Au fond, pour certains , il est plus facile de fuir que de tendre une main. Car dans le premier cas il suffit juste de détourner le regard. Aller vers autrui, n'est certes pas chose aisée , mais quel mérite énorme quand l'entreprise est réussie?La hantise des autres n'est pas une maladie incurable ! Or en ouvrant bien les yeux et en vous éveillant , vous verrez qu'elle existe vraiment. Point de lieu chimérique pour appuyer mes propos. Il est juste question de cette société dans laquelle nous vivons. Ainsi, en traçant seuls nos chemins, nous avons crée de nos mains un monde bien anonyme. "Les ombres qui marchent" voilà comment pourrait être qualifier notre espèce. Pourtant , on ignore souvent que nous sommes le produit de plusieurs influences et que l'illusion du "moi" est bien inutile?Une fois la donne inversée , nous obtiendrons sans doute un public plus généreux , plus humain à l'égard d'autrui. Vision utopique sans doute,nous serions dès lors Acteur de nos vies ! J'ai écrit ce texte il y a peut être deux ans mais aujourd'hui il prend sens sur le forum. Il s'agit d'un manifeste contre le silence et pour la prise de position. Trop de gens à mon sens, sont encore dans l'ombre à lire sans réagir. Or, pour faire vivre cet espace, il ne suffit pas de bredouiller trois mots pour se manifester. Argumenter, confronter et opposer ses idées, voilà le bon moyen de créer un échange constructif. Dans le cas inverse, nous sommes condamnés à être dans le bavardage, dans une impasse peu productive. Chaque écrit est l'occasion de s'affirmer, de sortir de sa réserve et de penser haut et fort... Alors songez-y!!! TOM
  17. tomcamp

    Contraste

    Si sagesse signifie traduire ce que l'on a dans la tête avec pour seule base les mots et le clavier alors j'aspire à cette forme d'idéal. Sinon à mon âge, je n'ai pas la prétention de tout savoir car la route est encore longue. Ce qui me motive avant tout c'est la passion du verbe, de l'échange et du partage. Néanmoins, je déplore souvent de ne pas pouvoir rebondir davantage sur mes propres sujets même s'ils sont bien lus. Paradoxe en effet, de dépasser les 100lectures et de n'avoir que deux réponses. J'en viens parfois à me demander si les gens parcourent en hâte le forum ou si tout simplement ils n'osent pas donner leur vision des choses. Je ne peux cependant pas me plaindre de ces quelques compliments qui me vont droit au coeur. MERCI TOM
  18. tomcamp

    Contraste

    2005 est là et apporte son lot de décisions et de résignations. C'est en parcourant le forum que ce contraste m'a saisi. D'un côté, il y a ceux qui ont reçu leur brume et qui s'apprêtent à faire le grand saut; de l'autre, les personnes qui n'ont pas réussi leur intégration et qui rentrent au pays. Ces deux poids de mesures forment un étrange équilibre. Ainsi, ce phénomène rend compte de la difficulté de faire un choix: celui de partir et de tout remettre en cause. Ne croyons pas que quitter son chez soi est un échappatoire ou un quelconque exil. Il s'agit d'une opportunité à saisir mais aussi d'une action à assumer. Trop de gens imaginent que la vie est plus belle et plus facile au delà de leurs frontières. Chimère. C'est une illusion sans fondement. Elle sera certes différente mais peut être pas comme on l'idéalise. C'est pourquoi, il faut vraiment peser le pour et le contre avant de s'embarquer. Faire ses valises c'est bien mais encore faut-il les poser dans un endroit ou l'on se sente à l'aise. Or, on agit trop souvent sur un coup de tête, sur l'envie du moment...Pour sûr, dans la plupart des cas le départ est longtemps planifié à l'avance. Seulement, sur le terrain on est confronté à l'imprévu au quotidien: s'adapter à la société américaine, à sa culture et à sa nourriture n'est pas en soi une mince affaire. Et généralement c'est ce fossé qui motive les gens à repartir d'où ils viennent. Ils ne s'acclimatent pas au temps, aux rapports entre les individus et regrettent leur vie d'avant. C'est tout à fait légitime d'être déboussolé. Cependant, est-il impossible de prendre appui sur ces contrastes pour s'enrichir et rebondir? Je le pense ou pour le moins j'en reste convaincu de par l'expérience familiale. Mon frère vit depuis 3ans à Montréal et ne parle pas de revenir en France. Il est partit seul, a du être confronté à l'absence et à la solitude mais est parvenu néanmoins à trouver sa place. Il aurait très bien pu avoir le cafard et abandonner la partie. Non il a décidé de s'accrocher même si tout était différent en Amérique du Nord. Pour ma part, c'est le meilleur exemple qui soit même si je lui reproche d'avoir l'esprit ailleurs quand maintenant il vient nous voir...L'intégration dans un pays est donc le fruit de divers composants. Cela peut être du à sa force de caractère, sa facilité d'adptation ou à sa persévérance. Mais quand cela ne suffit pas, il faut peut être aussi revoir sa copie et repenser son jugement. Ne pas regretter d'avoir vécu cette expérience mais admettre que l'on n'est pas à sa place. S'avouer cette vérité n'est pas une faiblesse loin de là. Il s'agit davantage d'une prise de conscience efficace sur ses besoins et envies...Ainsi dans la vie on ne peut vraiment jurer de rien. Il ne suffit pas de partir pour trouver son chemin, ni de revenir en arrière pour effacer ses pas. Il faut être honnête envers soi et chercher le costume à sa taille!!!! TOM
  19. Tout porte à croire que c'est la loi des séries!! Déjà plusieurs annonces concernant la brune et le visa de résident permanent. Cela signifie-t-il que l'ambassade s'active davantage en ce début d'année?? Mystère en tout cas j'espère que tout ceci ne va pas s'arrêter en si bon chemin!! En passant ma visite en fevrier, j'espère avoir ma brune en avril. D'ici là c'est l'attente et la patience ou le plaisir de voir les forumistes recevoir la bonne nouvelle!!! FELICITATIONS TOM
  20. tomcamp

    Départ...

    "Partir c'est mourir un peu."Je sais bien que ces mots ne viennent pas de moi mais il souligne tout ce que j'ai pu ressentir et même ce que je ressens à l'heure actuelle. Il y a toujours une certaine excitation à changer de lieu , changer de visages. Mais quand reste-t-il quand l'étape est franchie ?Sommes nous en adéquation avec nos espérances ?Notre c?ur n'est il pas meurtri par cette décision ? Je ne peux répondre à ces questions que par une seule affirmation : un départ ne sera jamais tel qu'on l'imaginait vraiment. Peut être nous rapprocherons nous de notre idéal mais ce n'est qu'au bout d'un certain temps que notre objectif sera pleinement atteint ? Partir c'est donc laisser un peu de soi derrière nous; tourner une grande page du livre de la vie. On croit souvent que cela n'arrive qu'aux autres. Mais quand notre heure est venue, sommes nous préparés ? Honnêtement je ne pense pas car comment concevoir tout ce qui va advenir? Comment gérer ce sentiment de mélancolie mêlé d'entrain ? En théorie cela paraît paradoxal mais en pratique c'est ce qui se produit . Un départ génère tellement de choses que les écrire prendraient des heures... Car au fond qu'est ce que partir ?Est ce quitter les gens qu'on aime en versant quelques larmes? Délaisser ses racines pour vivre une autre histoire?Tout ce questionnement est fort étrange, car chaque expérience est singulière, chaque aventure unique. Il convient donc de mener sa barque en fonction de ses choix et des ses envies. La peur de l'inconnu, l'angoisse du lendemain sont souvent les motifs qui peuvent nous entraver. Pourtant, en agissant ainsi on a trop tendance à voir le mauvais côté de la médaille. Il en effet plus facile de se contenter de peu et de rester ou l'on est plutôt que de bouger et de prendre des risques. Seulement si nous prenons le temps de la réflexion , si nous équilibrons la balance, nous verrons qu'un départ est aussi un grand pas en avant. Partir c'est renaître et apprécier le monde avec un regard nouveau. Consolider les fondations et non rebâtir l'édifice. Car quand serait-il si nous devions tout reprendre à zéro?Oublier son passé, renier nos origines? Nous serions le pantin d'une vulgaire farce, une ombre parmi tant d'autres dans le flux de la ville... Un départ est signe de continuation et non de stagnation. Une évolution positive repoussant nos limites. Il nous permet de regarder en arrière sans trop s'y attarder et de voir droit devant la ligne d'horizon. Il s'agit en somme d'une véritable introspection laissant une grande place à la méditation. On se retrouve face à soi et ses craintes comme dans une tour sans porte. La clé de cette énigme n'est pourtant pas complexe: il suffit d'embrasser nos responsabilités, d'aller jusqu'au bout par notre volonté...Ce déclic peut prendre un certain temps selon l'individu, mais le résultat qui s'en suit n'en est que méritoire. On accède à une forme d'équilibre nous donnant une force incommensurable. Une force nous permettant de repartir du bon pied. Partir c'est donc accomplir une traversée en solitaire au beau milieu de nul part. Ne plus être engourdi mais maître de notre VIE!! TOM
  21. Après moults hésitations et au vue de votre sympathie envers ce bon vieux Dr Mousset, nous avons décidé de revoir notre copie au sujet de la visite médicale. A choisir, il vaut mieux tomber sur quelqu'un d'humain et non pas d'un robot qui ne nous décroche pas un sourire. Loin de moi l'idée de remettre en cause les capacités médicales de Jean Luc (c'est son prénom pour les intimes) mais dans ma famille, on préfère privilégié le côté "bonne humeur" plutôt que de se farcir un c..!!! De la théorie à la pratique, il n'y a qu'un pas, nous voilà en train de décrocher notre téléphone pour convenir d'un rendez vous avec le Dr de Bordeaux!! Appréhension de quelques secondes, le temps de la sonnerie. Et là surprise le Dr Da Costa n'a pas l'air mal du tout. Il a plaisanté au tel avec mes parents et nous a donné plus d'infos que nous n'en demandions. Espérons que cette impression sera la même une fois sur place! La visite se fera donc le 21février pour tout l'aspect médical. Nous serons ensuite dans la dernière ligne droite du visa permanent...On avance, on avance bientôt la fin... TOM PS: QUELQU'UN A-T-IL DEJA EU A FAIRE AVEC LE DR DA COSTA DE BORDEAUX?
  22. Une fois de plus les clichés se passent de commentaires. On découvre ou redécouvre des lieux que nous avons eu la chance de visiter ou que certains ont hâte de voir en vrai. Ces photos sont loin d'être figées, elles témoignent. C'est une façon de dire: regardez ou je vis et ce qui vous attend!! Alors merci pour se partage et cette façon singulière de nous montrer ton aventure... TOM
  23. Au moins tes photos plantent le décor et en disent long sur l'Hiver au Québec. Ici c'est avec un H majuscule que la saison se passe car la neige est un passage obligé. Car autant oublier les cocotier, les palmiers ou la chaleur tropicale. Le température est bien au deça de O. On pourra pas nous dire après qu'on était pas prévenu. Les clichés parlent d'eux mêmes alors je laisse place à l'image et me retire... TOM
  24. tomcamp

    trois mois

    Ne désespérez pas, tenez bon!!! C'est le conseil que je pourrais vous donner aujourd'hui. C'est sur il est plus facile d'être de l'autre côté de la barrière pour dire les choses. Seulement, je pense que si vous êtes partis de chez vous, c'était pour évoluer et non pas stagner; pour remettre en cause votre quotidien et non pas vous enliser. Alors après trois mois le bilan reste mitigé, c'est un fait. Mais peux tu dire ce dont sera fait demain??? Peut être ton expérience n'est qu'une infime partie des merveilles choses que tu t'apprètes à vivre au Québec. Repense aux formalités et autres sacrifices qui t'ont conduit jusqu'ici et ne te décourage pas toi et les tiens. L'immigration c'est une aventure, un périple, une traversée du désert. Pourtant, il arrive un moment ou cesse l'errance et ou la galère n'est plus qu'un mirage...Je te souhaite bon vent pour la suite en espérant sincèrement que tout va se décanter. On a coutume de dire: "Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" alors COURAGE!!!!!!!!! TOM
  25. Voilà donc les chanceux du jour!! Il fallait bien que cela tombe sur quelqu'un et pour votre plus grand bonheur c'est sur vous!!! Un peu comme au loto, le tirage tombe et c'est le jackpot, à la seule différence qu'il faut s'accrocher un peu plus pour gagner!! Mais bon je suppose que cette phrase magique a du être percue comme une libération, voire même un genre de messie. Non n'ayons pas peur des mots, comme tout un chacun du forum, nous attendonc tous ce moment fatidique ou un courrier nous annoncera la bonne nouvelle. Alors maintenant cela doit être la course contre la montre avec le déménagement, les papiers et tout le toutime... Et là c'est une autre paire de manches!! Cependant je ne voudrais pas jouer au rabat joie et vous gacher cet instant. Alors je n'aurais plus qu'un mot: F E L I C I T A T I O N S TOM
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