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Tout ce qui a été posté par tomcamp
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Merci pour ces précieuses informations qui lèvent le voile sur de nombreuses conceptions eronnées. Pour sur, il faut vivre au Québec (ou dans n'importe quel autre pays d'ailleurs) afin de découvrir les us et les coutumes qui le composent. C'est pourquoi on est souvent surpris du décalage entre la fiction et la réalité des choses que cela soit dans le bon comme dans le mauvais. Alors perso, j'en prends note et actualise mes connaissances sur le terrain. Mais plus largement, il ne faut jamais idéaliser une destination de vacances ou de résidence, de peur de connaître une très forte désillusion. A la limite, il vaut même mieux partir avec quelques réserves et s'émerveiller en chemin... TOM
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Excellente anecdote! Pour sur, il vaut mieux vérifier parfois l'utilisation de certains termes avant de se confectionner un plat. A mon avis certains mots ne signifient pas la même chose au Québec qu'en France ou ailleurs. De même la tradition de la galette des rois ne doit pas être répandu en la belle province. J'imagine ton périple pour trouver chaque ingrédients avec des amandes et tout ce qui s'en suit. En effet cela a du être épique!!! TOM
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Salut, je te rassure tu n'es pas le seul dans ce cas là, d'après les témoignagnes certains rêvent même la nuit des forumistes!!! Perso je n'en suis pas encore arrivé à ce stade mais c'est vrai que je suis accro moi aussi. Pour un centre de désintox, il faudrait voir pour les tarifs de groupe car c'est le site entier qui faudrait soigner. Et oui, je crains bien que nous soyons tous scotchés à notre ordi à lire les expériences de chacun et à parler de la notre. Même dans ce principe une certaine solidarité est né, tiens donc serions nous tous au bord de la folie??? Please, help us!! Nous sommes une poignée d'individus sous influence qui a du mal à se passer de immigrer.com. Quelqu'un pourrait-il nous sortir de cette secte?? Non je le dis haut et fort: MAINTENANT QU'ON Y EST, ON Y RESTE!!!!!!! TOM
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Il y a peu je me suis lancé dans le récit de mon premier voyage au Québec sans trop savoir pourquoi. Sans doute avais-je envie de partager sur le forum ma singulière expérience. Seulement, je n'imaginais pas écrire autant de lignes sur un voyage aussi lointain. Plus qu'une aventure, je vous offre donc une épopée dont la lecture est un peu longue. Diificile en effet de me résumer en quelques lignes tant les souvenirs sont grands et l'expérience enrichissante. Ainsi, je vous laisse seul juge du résultat et attends vos éventuels commentaires! TOM "Avant même de songer au départ, le conseil que l'on donne souvent est de partir sur place histoire de se faire une idée pour ne pas être surpris. De faire escale en la belle province afin de découvrir ce qui constitue ses atouts et ses contrastes. Ok j'en conviens donc ce n'est pas un ni deux voyages que je m'en vais vous conter mais trois. Trois escales en famille s'étalant sur trois périodes: Paques 95, Ete 97 et Noël 2001. Autant dire que de l'eau a coulé sous les ponts entre chaque étape et que l'enfant que j'étais a bien grandi depuis. Pourtant, les souvenirs demeurent intacts malgré le temps qui passe et ils me semblent important de partager mon vécu. Alors passagère, passager, bienvenus à bord du vol pour le Québec, attachez vos ceintures, l'avion va bientôt décoller... Escale 1 : Paques 95 Comme la plupart des français, j'ai longtemps pratiqué, durant ma jeunesse, l'art de l'immobilité. Je ne sortais de mon cocon qu'en de très rares occasions pour des voyages scolaires ou des classes découvertes. L'Europe me semblait être le monde et la France son noyau. Au fond, il n'y avait que les livres de géographie pour élargir ma pensée avec des continents comme l'Amérique, l'Afrique ou l'Océanie. Tiens donc, il pouvait exister des contrées au delà de nos frontières! Moi qui m?imaginais que tout ce qui se trouvait au dehors était une étendue infinie de sable ou de cailloux (donc forcément hostile et barbare) j'allais bientôt changer d'avis. Le pauvre enfant que j'étais ne pouvait décemment pas continuer d?ignorer l?immensité environnante. Ainsi, mes parents décidèrent de combler mes lacunes et de parfaire ma formation de globe trotter à Pâques 95. Je me souviens que l?annonce de ce voyage avait eu l?effet d?une bombe dans mon esprit. Imaginez vous, un gamin de 14ans partir en vacances 10jours au Québec, dans un pays dont il a vaguement entendu parlé. Alors première initiative : vérifier sur l?Atlas son emplacement. Et là O surprise, le Canada (car le Québec n?est qu?une province) est bien en Amérique du Nord, à la frontière des Etats-Unis. Donc de l?autre côté de l?Atlantique avec pas moins de 6heures de décalage en moyenne. C?est plus loin que Londres ou Madrid, c?est carrément l?Aventure ! Passé l?examen géographique, deuxième initiative : revoir un peu l?histoire et remonter le temps. Autant se replonger dans notre bonne vieille encyclopédie à la recherche de quelques dates. Elle nous raconte alors en détails le périple des amérindiens, la colonisation puis la guerre en 1754 avec les anglais ou encore l?indépendance ( je vous fais grâce de tous les chapitres). Mon retard ainsi comblé, je pouvais envisager serein mes prochaines vacances. Oui mais non car un nouvel obstacle allait bientôt faire son apparition : l?Avion !! Vous savez cet oiseau ne portant ni ailes ni plumes mais qui réussit malgré tout à tenir en l?air. Est-ce un miracle, de la magie, du progrès, que sais-je? Mystère?Toujours est-il que mon premier baptême approchait à grands pas. Et que ressent-on généralement face à ce que l?on ne connaît pas ? De l?excitation mais aussi pas mal d?angoisse. On pense alors au cinéma avec les superbes hôtesses et les classieux stewards avec leur sourire «ultra bright». On évite de songer aux films catastrophes et autres infos télévisées pour ne pas faire de cauchemars. En un mot il faut rester Z E N !! Le jour J arrive enfin après une attente interminable. Les bagages enregistrés, la famille peut enfin se relaxer en attendant l?arrivée du Boeing. Cela nous donne l?occasion de faire le point sur le contenu des valises et tout ce qui s?en suit. Car forcément en étant à des milliers de kilomètres, nous n?allons pas faire l?aller et retour pour rechercher notre appareil photo. Et c?est là que ma mère s?écrie soudain : « J?ai oublié la Carte Bleue ». Etrangement, je revois l?extrait de « Maman, j?ai raté l?avion » ou la mère se rend compte qu?elle a oublié son gamin alors qu?elle est en plein ciel?Donc évidemment grosse panique une heure avant le décollage à propos de la CB. Heureusement que l?aéroport se trouve à 10minutes en voiture de la maison. Mon père contraint et forcé de repartir, récupère en hâte le précieux objet et revient en vitesse. Soulagés, nous traversons la passerelle pour entrer dans l?avion et découvrir le gros coucou de fer. « Tiens, c?est plus grand et plus confortable que ce que je m?imaginais, et il y a des places numérotées comme dans le train. Et puis les hôtesses sont loin d?être toutes aussi séduisantes et jeunes que dans les films ». Autant nous asseoir rapidement pour nous mettre un peu à l?aise. Voilà, maintenant à lieu l?annonce de la ceinture et de la durée du vol. On va pouvoir enfin passer aux choses sérieuses : le Décollage. L?Avion démarre, tourne sur la piste, s?élance et monte progressivement. C?est du délire !!! Non seulement je n?ai pas peur tandis que quelques passagers ferment les yeux d?appréhension mais en plus tout s?effectue en douceur. Une fois stabilisée, nous avons droit à la séance de sécurité avec les gilets et les masques à oxygène. Très Utiles mais assez comiques à voir quand on imagine le nombre de fois où les hôtesses doivent répéter ces gestes en une seule journée. Mais bon c?est leur métier après tout et pour notre confort, nous avons droit à une petite collation avec boisson. Cool le voyage ne fait que commencer mais je sens que je vais adorer? Sur l?écran de contrôle, le plan de vol finit sa course et affiche enfin Montréal. Il est grand temps de songer à la descente et de remettre la ceinture. Pour sur, on a eu l?occasion de cent fois se détendre entre deux repas, deux films et un brin de sieste. L?occasion aussi de parler avec des passagers qui partagent notre traversée. On tombe d?ailleurs sur un cow-boy québécois (avec ses chaussures et son chapeau) qui nous propose de nous faire découvrir la ville sur place. Qui sait cela peut toujours servir d?avoir un guide, nous prenons sa carte sans hésiter. De toute manière, les vacances ne pourront débuter qu?une fois sortis de ce foutu avion. L?atterrissage se passe en douceur et les passagers saluent les prouesses du pilote. On se demande bien pourquoi on applaudit. Sans doute est-ce pour remercier d?être arrivé sain et sauf à destination. Toujours est-il que ce rituel persiste et que tout le monde s?y prête. Bref, après ce rituel là vient le tour de celui des bagages. Ce dernier est le pire de tous car chacun se met à guetter la moindre valise. Et comme on est encore assommé par le voyage, tu peux être certain que tu ne trouves pas tout du premier coup. Nous prenons donc notre mal en peine à Mirabel et franchissons la sortie après un bon quart d?heure. Le taxi nous cueille sur le seuil et nous met dans l?ambiance : accent et radio locale nous souhaitent la bienvenue. Un accent si différent du nôtre mais à la fois familier par le langage. Difficile en effet d?imaginer qu?en Amérique, une province se bat activement pour la défense du français alors que chez nous elle dérive. Ici du « Je me souviens » au « Chien chaud » ou à « l?Arrêt » tout est traduit. Et nous sommes encore loin du compte...Scotché à ma vitre, j?observe le paysage furtivement. Montréal semble être une Ville Moderne comme il en existe peu en France. Les immeubles y tutoient les nues alors que les rues se perdent dans l?infini?Il faudra cependant attendre un peu pour une excursion plus longue. Direction notre hôtel, histoire d?un peu souffler : la chambre est belle, les lits sont grands. En clair, tout le confort nécessaire pour passer dix jours de rêve en famille. La nuit se passe et nous enlace pour quelques heures. 6h du mat et nous voilà debout. Ces français sont bien matinaux me direz vous ! Et bien non, les français ont 6h de décalage et n?y sont pas habitués. Résultat, les journées promettent d?être longues. Ainsi voilà le résumé des vacances en quelques points: Montréal City ou la découverte d?un autre univers : Imaginons une succession de larges avenues et de grands boulevards. Une ville surdimensionnée où les rues se croisent dans un dédale immense. Les champs élysées semblent être un petit sentier et nous un simple pion face à ce gigantisme. Comment donc se repérer dans un tel labyrinthe? Avec une boussole ? A la lumière du soleil ? Pas vraiment. Il suffit juste de suivre la voie pour trouver notre route ; de prendre des points de repères aux angles des carrefours. Et la surprise c?est ultra simple. Peut être même plus facile que de se retrouver dans une ville de province avec rues étroites et impasses. De toute manière, c?est bien connu on trouve toujours quelqu?un pour nous sauver la mise. Ainsi, nous n?hésitons pas à déplier nos cartes et à interroger le premier passant. Une fois, un monsieur nous a même accompagné jusqu?à un angle de rue alors qu?il allait dans la direction opposée. Sympa comme attitude, même si je suppose que cela ne doit pas être toujours systématique?Montréal est donc pleine de contraste. Le Moderne y côtoie l?Ancien comme en témoigne la Cathédrale du centre ville et son centre d?achat souterrain. On peut être sur une avenue peuplée de buildings et l?instant d?après déboucher sur un quartier plus rustique. La périphérie a d?ailleurs un charme bien différent que la rue Sainte Catherine. Ainsi, chacun peut espérer trouver son bonheur à un moment donné? Le Tourisme : En vacances, l?objectif est souvent de découvrir une ville à travers sa culture et ses lieux touristiques. Ici, la ville est tellement vaste qu?en dix jours nous n?avons pas le temps de tout faire. Il nous faut donc faire des choix stratégiques. Le vieux Montréal est l?une de nos premières escales. Un contraste de plus avec la modernité de par la taille et l?ambiance. Un cadre charmant qui n?est pas sans nous rappeler certaines villes d?Europe avec son palais de Justice et son port de plaisance. En calèche, le guide nous explique des détails historiques sur le développement architectural et nous notons diverses influences. C?est l?occasion de constater l?empreinte française au niveau de l?agencement des rues (Place Jacques Cartier). Puis, nous filons au Biodôme, véritable hymne à la nature. Figurez vous un immense dôme qui reproduit les principaux écosystèmes : de la forêt tropicale à la zone polaire, on trouve toutes sortes d?animaux et d?insectes. Des plantes aussi avec une température passant d?une chaleur étouffante à la froideur arctique. Il s?agit d?un lieu vraiment intéressant à visiter si on n?a pas la chance de parcourir le monde. A voir, le Lynx qui dort tout le temps et qui ne se montre jamais, sauf quand il pose sur la carte postale. Côté nature, le Mont Royal n?est pas mal dans son genre. Au début on croit être sur une colline tellement l?endroit est vaste. En réalité, les québécois le considèrent davantage comme un grand parc. Il surplombe la ville et nous offre une vue incomparable. Des écureuils y ont élu domiciles et se laissent approcher avec de la patience?Côté activités, le ciné ou la patinoire sont des cadres un peu moins atypiques mais ô combien sympathiques. Là encore, on ne manque pas de place et pouvons nous divertir aisément. Par ailleurs, de nombreux musées et expos ont lieu toute l?année. Autant dire que l?on ne peut pas s?ennuyer et varier ses plaisirs. Alors un conseil : armez vous de brochures diverses pour parcourir la ville? Le métro et la ville souterraine : Pour lutter contre le froid et vaincre la morosité, un réseau de galeries parcourt d?un bout à l?autre Montréal. Loin d?être un endroit lugubre où chacun à peur de son voisin, c?est un passe vers des lieux stratégiques. Ainsi, chaque ligne dispose de sa couleur et de son propre tracé. C?est étonnant de voir combien le char est inutile dans une ville aussi grande. Le char ?le Québec serait-il une province sauvage ? Et bien non. Ce n?est pas un engin archaïque tiré par des chevaux, c?est juste l?expression québécoise pour désigner la voiture. En résumé, il est plus facile ici de se déplacer à pieds qu?en roues. Mais la ville souterraine réserve encore bien des surprises. Le métro n?est que l?aspect visible de l?iceberg. Car une vie s?organise sous la terre comme dans une taupinière. On y trouve de grands centres d?achats où des verrières montrent le ciel. Nous sommes encore une fois très surpris par l?ingéniosité du système. Et comme le fond de l?air est au printemps toujours frais, cela nous permet de magasiner, à l?abri bien au chaud. Le magasinage est à Montréal un sport fort répandu de par le nombre de boutiques. Vous l?aurez compris, ce terme est un proche parent du shopping et autre lèche vitrine. Autant dire que les tentations sont grandes et que les touristes se prennent bien vite au jeu. Surtout que ces centres là sont conçus comme une ruche. Chaque étage se subdivise en diverses alvéoles très précises : la lingerie, la Hi-Fi, l?Homme, la Femme, rien n?est laissé au hasard. Il ne manque plus que la bouffe pour couronner le tout? Le déjeuner & la Bouffe : Oublions la tradition continentale (croissant, pain au chocolat) et optons pour le copieux breakfast. Au menu du bacon, des ?ufs miroirs et/ou des pancakes au sirop d?érable. Un délice malgré le mélange sucré/salé que certains n?apprécient pas et la dose de calories. Et oui Amérique du Nord oblige, les habitudes alimentaires sont diverses et variées. Mais rassurez vous chacun peut y trouver son compte grâce à la multitude de restos et fast food. Le français de base jouera sans doute la fine bouche face à cette profusion de nourriture. Il trouvera à redire sur tout et pensera à tous les mets délicats qui peuplent son pays. Force est d?admettre qu?un temps d?adaptation est nécessaire pour trouver ses marques. Seulement, être au Québec ne signifie pas forcément manger exactement à la québécoise. C?est pourquoi, varier les plats, est à mon sens, le meilleur moyen de se faire une idée sur la qualité des produits. De Burger King en passant par les restos italiens, vietnamiens et autres, nous n?avons que l?embarras du choix pour pas cher. Et quand bien même nous voudrions faire notre propre marché, certains restos proposent, autour de divers stands, un large éventail de menus (notamment dans les centres d?achats). Donc pas de panique, au Québec on peut manger à sa faim et se nourrir selon ses envies ! Le métissage ethnique et culturel : le Tourisme et la Nourriture sont peu de choses face à la population québécoise. Difficile en effet de dénombrer les différentes nationalités qui se confondent dans la ville. Car le Québec n?est pas une terre française en Amérique ni un coin d?Amérique en français (cf Test Maudit Français). C?est un subtil assemblage multiculturel, une mosaïque colorée. Nul doute que la France a tenu un rôle dans l?Histoire provinciale mais elle ne peut pas justifier ce brassage ethnique. A l?instar de New York et de Ellis Island, Montréal est une terre aux multiples influences. Le melting pot est donc à mettre au premier plan puisqu?il constitue plus de la moitié de la population totale. Dans la rue, les phrases commencent dans une langue pour s?achever dans une autre, et les accents nous plantent le décor. Ici, il n?est pas question de renier d?où l?on vient pour pouvoir s?intégrer. Chacun s?accommode de son voisin malgré ses différences et respecte ses choix. Bien sûr, la cohabitation ne doit pas se passer sans heurts mais dans l?ensemble cela fonctionne bien. Ainsi, Montréal peut tantôt prendre l?allure d?un quartier chinois ou revêtir les couleurs de l?Italie quelques rues plus tard. C?est magique, voire fascinant de se retrouver en présence d?un tel métissage. On a l?impression que la Culture peut s?enrichir à chaque instant à ce contact?Cependant, même si d?autres idiomes subsistent, le français et l?anglais restent les deux langues officielles du Québec. C?est un moyen de souligner le double héritage de la province. Le québécois n?est donc pas un vulgaire dérivé de notre langue. C?est un très proche parent qui a su évoluer par la force du temps. Il n?est donc pas étonnant que parfois nous ayons du mal à nous comprendre. A ce propos j?ai une anecdote assez croustillante. Notre cow-boy de l?avion nous avait téléphoné un jour pour fixer un rendez-vous. Seulement, en écoutant le message, j?ai bien cru que ce gars utilisait un langage codé pour s?exprimer. Impossible de comprendre de façon précise ce qu?il disait. Alors, pauvres français que nous sommes, nous avons demandé de l?aide auprès de la réceptionniste. Voici la phrase originale avec l?accent : « Allo, c?est Max, j v?a v?nir vous veoir avec mon char, j s?ra pa long !!! » Intrigués, le char et la Palombe on connaît pas mais cela doit être certainement des endroits typiques de chez vous. Et ben non pas du tout, la standardiste nous explique dans un fou rire que le gars, nous annonce qu?il va venir nous voir à l?hôtel avec sa voiture et qu?il ne sera pas long.» Forcément, la famille française est un peu stupide face à la banalité du message et à son incapacité à le comprendre. Toujours est-il que certaines expressions sont savoureuses dans la belle province. Je ne résiste pas à en écrire quelques unes : « se chicaner= se disputer » ; « faire du pouce= faire du stop » ; « c?est écoeurant= c?est excellent ». Ce ne sont certainement pas les plus courantes ni les meilleures mais à vous de découvrir cet éventail si vaste? 10jours au Québec change à jamais votre perception des choses. Car face au gigantisme c?est l?émerveillement total, le dépaysement assuré. Au début, on cherche ses repères et puis ensuite on a plus vraiment envie de quitter cette terre. C?est sur, les vacances ne sont pas le reflet d?une vie québécoise où tout ne doit pas être rose tous les jours. Cependant quand j?avais 14ans, je ne me suis pas posé le problème en ces termes. J?ai découvert un pays, une culture, un état d?esprit à nul autre pareil. Quitter la province pour délaisser la France a été une expérience à part entière. Elle m?a fait prendre conscience de l?étendu du monde et m?a donné le goût du voyage. Avide d?expérience, il fallait déjà songer à l?après Pâques 95. Quand pourrais-je encore fouler le sol de la belle province ?? La question ne resta pas longtemps en suspend?" Si vous êtes arrivés jusqu'ici c'est que vous avez des nerfs d'acier et que je ne vous ai pas soulé... MERCI!!!!!! A S U I V R E...
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J'en conclue que tu as eu à faire à lui Redflag. Mais Toulouse est la ville la plus proche donc même si beaucoup me conseillerait Limoges ou autre part, je pense que je vais garder cette option. Alors ça peut être un rustre tant que la visite se passe, après on en parle plus. Je ne lui demande d'ailleurs pas de me raconter sa vie ni d'être aimable vu que je vais le voir qu'une seule fois dans ma vie. C'est sur je préferais tomber sur quelqu'un de mieux mais bon quand faut y aller, on y va et puis c'est un mauvais moment à passer!!! Tom
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La suite de mon charmant récit est justement dans la case du premier. Mais comme je ne peux pas modifier le titre, peut être tu ne l'as pas vu. la Parite II devait s'intituler "Petit francais arrive au Québec" mais les modérateurs l'ont mises directement à la suite en réponse du I. Espérons que cela t'intéressera de poursuivre mon aventure qui promet d'être encore un peu longue vu que je termine la partie III et qu'il me reste deux voyages à raconter. Plus fort que Lucas ou Peter Jackson, je vais me lancer dans ma propre saga. Donc avis aux amateurs, venez lire mon périple dans la belle province!!!! TOM
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Retenons bien la date du 5 janvier 2004! C'est un jour à graver sur la pierre ou sur un quelconque support pour la retenir. Car après de longs mois d'attente, le bout du tunnel semble proche. Aujourd'hui j'ai reçu une grosse enveloppe de l'Ambassade. Mon père m'annonce la nouvelle comme si de rien n'était et me tend le précieux emballage. Avec une certaine angoisse, je l'ouvre sans trop savoir à quoi m'attendre. Serait-ce un refus, un problème concernant notre demande?Bien entendu on pense au pire avant de songer au meilleur. Et là, je découvre les feuillets. Je vois dans l'ordre: quelques pages à renvoyer avec des précisions sur des papiers et des dates. Nous qu'y pensions avoir tout bien rempli, il nous faut encore justifier un certain nombre de choses. Mais bon c'est pas grave, ce ne sont que de menus détails. Puis, mon attention se porte sur un feuillet beaucoup plus intéressant que les autres. Une page tant attendue et qui arrive enfin: les INSTRUCTIONS POUR LA VISITE MEDICALE!!! Ca y est, on va pouvoir prendre rendez vous parmi la liste des médecins spécialisés et franchir un nouveau cap dans le processus d'immigration. Je n'ose y croire tant la nouvelle fait plaisir à entendre. Je prends soudain conscience que je touche du doigt le visa permanent et que bientôt il faudra penser au déménagement. Mais gardons notre sang froid et ne nous emballons pas trop. La route est encore longue même si la lumière semble être proche. Alors voilà, il ne reste plus qu'à décrocher le téléphone et à convenir d'un rdv à Toulouse chez le Dr Jean Luc Mousset (quelqu'un l'a déjà eu en consultation????). Espérons que nous pourrons l'avoir bientôt...Bonne journée à tous et courage à ceux qui sont dans l'attente de la VM!! TOM
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Quand on écrit un sujet sur le forum qui se trouve divisé en plusieurs parties, les modérateurs le regroupent dans la case de l'original. Or n'y a-t-il pas une possibilité de changer son titre dans la mesure où il comporte un fragment supplémentaire? Je fais référence à "Petit francais va au Québec Partie I" qui devait être suivi de "Petit francais arrive au Québec Partie II" etc...Si pas possible ce n'est pas trop grave c'est juste pour savoir si on a peut retoucher nos propres sujets quand nous le désirons... TOM
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( Suite de Petit français va au Québec) Sur l?écran de contrôle, le plan de vol finit sa course et affiche enfin Montréal. Il est grand temps de songer à la descente et de remettre la ceinture. Pour sur, on a eu l?occasion de cent fois se détendre entre deux repas, deux films et un brin de sieste. L?occasion aussi de parler avec des passagers qui partagent notre traversée. On tombe d?ailleurs sur un cow-boy québécois (avec ses chaussures et son chapeau) qui nous propose de nous faire découvrir la ville sur place. Qui sait cela peut toujours servir d?avoir un guide, nous prenons sa carte sans hésiter. De toute manière, les vacances ne pourront débuter qu?une fois sortis de ce foutu avion. L?atterrissage se passe en douceur et les passagers saluent les prouesses du pilote. On se demande bien pourquoi on applaudit. Sans doute est-ce pour remercier d?être arrivé sain et sauf à destination. Toujours est-il que ce rituel persiste et que tout le monde s?y prête. Bref, après ce rituel là vient le tour de celui des bagages. Ce dernier est le pire de tous car chacun se met à guetter la moindre valise. Et comme on est encore assommé par le voyage, tu peux être certain que tu ne trouves pas tout du premier coup. Nous prenons donc notre mal en peine à Mirabel et franchissons la sortie après un bon quart d?heure. Le taxi nous cueille sur le seuil et nous met dans l?ambiance : accent et radio locale nous souhaitent la bienvenue. Un accent si différent du nôtre mais à la fois familier par le langage. Difficile en effet d?imaginer qu?en Amérique, une province se bat activement pour la défense du français alors que chez nous elle dérive. Ici du « Je me souviens » au « Chien chaud » ou à « l?Arrêt » tout est traduit. Et nous sommes encore loin du compte...Scotché à ma vitre, j?observe le paysage furtivement. Montréal semble être une Ville Moderne comme il en existe peu en France. Les immeubles y tutoient les nues alors que les rues se perdent dans l?infini?Il faudra cependant attendre un peu pour une excursion plus longue. Direction notre hôtel, histoire d?un peu souffler : la chambre est belle, les lits sont grands. En clair, tout le confort nécessaire pour passer dix jours de rêve en famille. La nuit se passe et nous enlace pour quelques heures. 6h du mat et nous voilà debout. Ces français sont bien matinaux me direz vous ! Et bien non, les français ont 6h de décalage et n?y sont pas habitués. Résultat, les journées promettent d?être longues. Ainsi voilà le résumé des vacances en quelques points: Montréal City ou la découverte d?un autre univers : Imaginons une succession de larges avenues et de grands boulevards. Une ville surdimensionnée où les rues se croisent dans un dédale immense. Les champs élysées semblent être un petit sentier et nous un simple pion face à ce gigantisme. Comment donc se repérer dans un tel labyrinthe? Avec une boussole ? A la lumière du soleil ? Pas vraiment. Il suffit juste de suivre la voie pour trouver notre route ; de prendre des points de repères aux angles des carrefours. Et la surprise c?est ultra simple. Peut être même plus facile que de se retrouver dans une ville de province avec rues étroites et impasses. De toute manière, c?est bien connu on trouve toujours quelqu?un pour nous sauver la mise. Ainsi, nous n?hésitons pas à déplier nos cartes et à interroger le premier passant. Une fois, un monsieur nous a même accompagné jusqu?à un angle de rue alors qu?il allait dans la direction opposée. Sympa comme attitude, même si je suppose que cela ne doit pas être toujours systématique?Montréal est donc pleine de contraste. Le Moderne y côtoie l?Ancien comme en témoigne la Cathédrale du centre ville et son centre d?achat souterrain. On peut être sur une avenue peuplée de buildings et l?instant d?après déboucher sur un quartier plus rustique. La périphérie a d?ailleurs un charme bien différent que la rue Sainte Catherine. Ainsi, chacun peut espérer trouver son bonheur à un moment donné? Le Tourisme : En vacances, l?objectif est souvent de découvrir une ville à travers sa culture et ses lieux touristiques. Ici, la ville est tellement vaste qu?en dix jours nous n?avons pas le temps de tout faire. Il nous faut donc faire des choix stratégiques. Le vieux Montréal est l?une de nos premières escales. Un contraste de plus avec la modernité de par la taille et l?ambiance. Un cadre charmant qui n?est pas sans nous rappeler certaines villes d?Europe avec son palais de Justice et son port de plaisance. En calèche, le guide nous explique des détails historiques sur le développement architectural et nous notons diverses influences. C?est l?occasion de constater l?empreinte française au niveau de l?agencement des rues (Place Jacques Cartier). Puis, nous filons au Biodôme, véritable hymne à la nature. Figurez vous un immense dôme qui reproduit les principaux écosystèmes : de la forêt tropicale à la zone polaire, on trouve toutes sortes d?animaux et d?insectes. Des plantes aussi avec une température passant d?une chaleur étouffante à la froideur arctique. Il s?agit d?un lieu vraiment intéressant à visiter si on n?a pas la chance de parcourir le monde. A voir, le Lynx qui dort tout le temps et qui ne se montre jamais, sauf quand il pose sur la carte postale. Côté nature, le Mont Royal n?est pas mal dans son genre. Au début on croit être sur une colline tellement l?endroit est vaste. En réalité, les québécois le considèrent davantage comme un grand parc. Il surplombe la ville et nous offre une vue incomparable. Des écureuils y ont élu domiciles et se laissent approcher avec de la patience?Côté activités, le ciné ou la patinoire sont des cadres un peu moins atypiques mais ô combien sympathiques. Là encore, on ne manque pas de place et pouvons nous divertir aisément. Par ailleurs, de nombreux musées et expos ont lieu toute l?année. Autant dire que l?on ne peut pas s?ennuyer et varier ses plaisirs. Alors un conseil : armez vous de brochures diverses pour parcourir la ville? Le métro et la ville souterraine : Pour lutter contre le froid et vaincre la morosité, un réseau de galeries parcourt d?un bout à l?autre Montréal. Loin d?être un endroit lugubre où chacun à peur de son voisin, c?est un passe vers des lieux stratégiques. Ainsi, chaque ligne dispose de sa couleur et de son propre tracé. C?est étonnant de voir combien le char est inutile dans une ville aussi grande. Le char ?le Québec serait-il une province sauvage ? Et bien non. Ce n?est pas un engin archaïque tiré par des chevaux, c?est juste l?expression québécoise pour désigner la voiture. En résumé, il est plus facile ici de se déplacer à pieds qu?en roues. Mais la ville souterraine réserve encore bien des surprises. Le métro n?est que l?aspect visible de l?iceberg. Car une vie s?organise sous la terre comme dans une taupinière. On y trouve de grands centres d?achats où des verrières montrent le ciel. Nous sommes encore une fois très surpris par l?ingéniosité du système. Et comme le fond de l?air est au printemps toujours frais, cela nous permet de magasiner, à l?abri bien au chaud. Le magasinage est à Montréal un sport fort répandu de par le nombre de boutiques. Vous l?aurez compris, ce terme est un proche parent du shopping et autre lèche vitrine. Autant dire que les tentations sont grandes et que les touristes se prennent bien vite au jeu. Surtout que ces centres là sont conçus comme une ruche. Chaque étage se subdivise en diverses alvéoles très précises : la lingerie, la Hi-Fi, l?Homme, la Femme, rien n?est laissé au hasard. Il ne manque plus que la bouffe pour couronner le tout? A SUIVRE TOM!!!
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Une boucle s'achève, une autre commence. Voilà en quelques mots, le cycle d'une année qui voit 2004 s'en aller et 2005 s'éveiller. Beaucoup passeront ce soir un réveillon heureux rythmé par les cotillons et les bulles de champagne. Ils seront entre amis à l'abri bien au chaud en train de festoyer. Alors pour une fois, je voudrais faire abstraction des voeux sans importances et des bonnes résolutions. Mettre de côté mon existence égoïste pour songer un peu aux autres. Je pense ainsi aux sinistrés de l'Asie du Sud Est, aux familles des victimes et surtout aux disparus. Difficile en effet d'imaginer qu'en une fraction de seconde, un îlot paradisiaque se transforme en véritable enfer. Là-bas point d'attentat ou de folie meurtrière juste un Tsunami gigantesque qui a tout balayé. Contre la Nature nous n'avons aucun recours et c'est dans ces conditions que l'homme prend conscience de ses faiblesses. Il est totalement désarmé face à la désolation et ne fait que subir les caprices du temps. Nous avons beau construire, élever des tours au dessus des nuages, nous ne sommes qu'un grain de sable que les éléments charient...Alors pour ceux qui n'auront pas la chance d'être auprès de leur proche, qui pleurent déjà l'absence et doivent panser leur blessure, j'adresse mes voeux les plus sincères! TOM Si chaque forumiste veut prendre la parole et joindre ma pensée, vous avez le champ libre. Un mot ne coûte rien et apporte souvent beaucoup quand on se mobilise...
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Avant même de songer au départ, le conseil que l'on donne souvent est de partir sur place histoire de se faire une idée pour ne pas être surpris. De faire escale en la belle province afin de découvrir ce qui constitue ses atouts et ses contrastes. Ok j'en conviens donc ce n'est pas un ni deux voyages que je m'en vais vous conter mais trois. Trois escales en famille s'étalant sur trois périodes: Paques 95, Ete 97 et Noël 2001. Autant dire que de l'eau a coulé sous les ponts entre chaque étape et que l'enfant que j'étais a bien grandi depuis. Pourtant, les souvenirs demeurent intacts malgré le temps qui passe et ils me semblent important de partager mon vécu. Alors passagère, passager, bienvenus à bord du vol pour le Québec, attachez vos ceintures, l'avion va bientôt décoller... Escale 1 : Paques 95 Comme la plupart des français, j'ai longtemps pratiqué, durant ma jeunesse, l'art de l'immobilité. Je ne sortais de mon cocon qu'en de très rares occasions pour des voyages scolaires ou des classes découvertes. L'Europe me semblait être le monde et la France son noyau. Au fond, il n'y avait que les livres de géographie pour élargir ma pensée avec des continents comme l'Amérique, l'Afrique ou l'Océanie. Tiens donc, il pouvait exister des contrées au delà de nos frontières! Moi qui m?imaginais que tout ce qui se trouvait au dehors était une étendue infinie de sable ou de cailloux (donc forcément hostile et barbare) j'allais bientôt changer d'avis. Le pauvre enfant que j'étais ne pouvait décemment pas continuer d?ignorer l?immensité environnante. Ainsi, mes parents décidèrent de combler mes lacunes et de parfaire ma formation de globe trotter à Pâques 95. Je me souviens que l?annonce de ce voyage avait eu l?effet d?une bombe dans mon esprit. Imaginez vous, un gamin de 14ans partir en vacances 10jours au Québec, dans un pays dont il a vaguement entendu parlé. Alors première initiative : vérifier sur l?Atlas son emplacement. Et là O surprise, le Canada (car le Québec n?est qu?une province) est bien en Amérique du Nord, à la frontière des Etats-Unis. Donc de l?autre côté de l?Atlantique avec pas moins de 6heures de décalage en moyenne. C?est plus loin que Londres ou Madrid, c?est carrément l?Aventure ! Passé l?examen géographique, deuxième initiative : revoir un peu l?histoire et remonter le temps. Autant se replonger dans notre bonne vieille encyclopédie à la recherche de quelques dates. Elle nous raconte alors en détails le périple des amérindiens, la colonisation puis la guerre en 1754 avec les anglais ou encore l?indépendance ( je vous fais grâce de tous les chapitres). Mon retard ainsi comblé, je pouvais envisager serein mes prochaines vacances. Oui mais non car un nouvel obstacle allait bientôt faire son apparition : l?Avion !! Vous savez cet oiseau ne portant ni ailes ni plumes mais qui réussit malgré tout à tenir en l?air. Est-ce un miracle, de la magie, du progrès, que sais-je? Mystère?Toujours est-il que mon premier baptême approchait à grands pas. Et que ressent-on généralement face à ce que l?on ne connaît pas ? De l?excitation mais aussi pas mal d?angoisse. On pense alors au cinéma avec les superbes hôtesses et les classieux stewards avec leur sourire «ultra bright». On évite de songer aux films catastrophes et autres infos télévisées pour ne pas faire de cauchemars. En un mot il faut rester Z E N !! Le jour J arrive enfin après une attente interminable. Les bagages enregistrés, la famille peut enfin se relaxer en attendant l?arrivée du Boeing. Cela nous donne l?occasion de faire le point sur le contenu des valises et tout ce qui s?en suit. Car forcément en étant à des milliers de kilomètres, nous n?allons pas faire l?aller et retour pour rechercher notre appareil photo. Et c?est là que ma mère s?écrie soudain : « J?ai oublié la Carte Bleue ». Etrangement, je revois l?extrait de « Maman, j?ai raté l?avion » ou la mère se rend compte qu?elle a oublié son gamin alors qu?elle est en plein ciel?Donc évidemment grosse panique une heure avant le décollage à propos de la CB. Heureusement que l?aéroport se trouve à 10minutes en voiture de la maison. Mon père contraint et forcé de repartir, récupère en hâte le précieux objet et revient en vitesse. Soulagés, nous traversons la passerelle pour entrer dans l?avion et découvrir le gros coucou de fer. « Tiens, c?est plus grand et plus confortable que ce que je m?imaginais, et il y a des places numérotées comme dans le train. Et puis les hôtesses sont loin d?être toutes aussi séduisantes et jeunes que dans les films ». Autant nous asseoir rapidement pour nous mettre un peu à l?aise. Voilà, maintenant à lieu l?annonce de la ceinture et de la durée du vol. On va pouvoir enfin passer aux choses sérieuses : le Décollage. L?Avion démarre, tourne sur la piste, s?élance et monte progressivement. C?est du délire !!! Non seulement je n?ai pas peur tandis que quelques passagers ferment les yeux d?appréhension mais en plus tout s?effectue en douceur. Une fois stabilisée, nous avons droit à la séance de sécurité avec les gilets et les masques à oxygène. Très Utiles mais assez comiques à voir quand on imagine le nombre de fois où les hôtesses doivent répéter ces gestes en une seule journée. Mais bon c?est leur métier après tout et pour notre confort, nous avons droit à une petite collation avec boisson. Cool le voyage ne fait que commencer mais je sens que je vais adorer? LA SUITE A SUIVRE PROCHAINEMENT TOM
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A l'aube des fêtes de fin d'année et de l'avènement de 2005, je tenais à venir vous souhaiter à toutes et à tous de passer un excellent réveillon. Banale tradition de formuler des voeux à son voisin ou sur un forum. Oui sauf que pour nombreux d'entre nous les soirées qui s'en viennent n'auront pas la même saveur. Immigration oblige certains gouteront au grand froid de la Belle province quand d'autres attendront encore patiemment leur départ. Peut être il y en aura-t-il qui seront pour la première fois séparer des leurs ou scinder entre leur pays d'origine et leur nouvelle terre d'accueil. Et oui nous ne sommes pas tous chanceux d'être entouré pour cette occasion donc une pensée particulière est nécessaire. Je n'oublierai pas non plus les résidents permanents totalement intégrés dans le paysage québécois ou en phase de l'être, et qui mesurent peu à peu l'ampleur du changement. En fait, j'aimerais que ce message s'adresse à toutes les personnes qui pourront le lire; heureux ou mélancolique et de quelque origine ou appartenance religieuse que ce soit. Un message rédigé à l'attention de tout un chacun pour n'oublier personne... J O Y E U S E S F E T E S TOM
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B I E N V E N U E au Québec!!!!!!!! Heureux de voir que ton voyage s'est bien déroulé et que taxi et amie t'ont bien réceptionné. Un nouveau jour va se lever dans ta vie rempli de neige et de froid. Nouvelle page à écrire en foulant le sol de la belle province. Bon vent pour la suite et bonnes fêtes de fin d'année. TOM
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Priorités dans la vie selon Monikebek
tomcamp a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Québec
Ca commence simplement par "le syndrome de la feuille blanche" ou Monikebek nous livre son constat sur la difficulté d'écrire et de coucher ses mots sur le papier. Puis trois lignes après, on bascule sur toute autre chose ou plus exactement dans d'autres considérations. Elle délaisse l'aspect pratique pour évoquer son vécu et nous ouvrir son coeur. A ce moment précis, je n'ai plus l'impression d'être face à une chroniqueuse mais bien face à une femme, sensible et humaine qui parle sans taboos ni fards. Difficile en effet de se confier par écran interposé sans que les mots se perdent dans le silence ou l'éphémère. Or, là il raisonne à nos oreilles comme un profond écho. Il réveille en nous des sentiments de doutes et d'angoisses que nous connaissons tous ou que nous sentirons un jour : l'absence, la distance, la disparition...Autant de thèmes qui font partis de notre quotidien mais auxquels nous essayons d'échapper. Pourtant, ils sont là tapis dans l'ombre et nous épient sans cesse. Alors même si je ne peux partager ton passage à vide suite à la perte de l'enfant de ton amie, je peux témoigner un peu de ma compassion même si je suis en France. Pour sur, cela n'est pas grand chose, seulement je tenais vraiment à cette action. Tu as raison, personne n'a de recette miracle pour éviter l'irrémédiable, surtout quand on est éloigné de nos proches. C'est dans ces épreuves que l'on se rend compte que nous ne pouvons pas être partout à la fois ni subvenir aux besoins de tous. Déjà du mal à tenir debout, comment espérer servir de béquilles à ceux qui nous sont chers?? Impossible à vrai dire de se dédoubler ou de se transporter d'un lieu à l'autre. C'est pourquoi, on ne parviendra jamais à ralentir la course du temps. Le ciel peut nous tomber sur la tête et nous imposer sa marque, il faut se relever encore et encore pour toujours avancer. Certes, la maladie, l'accident ou l'injustice sont au seuil de nos portes, mais il ne faut pas se laisser abattre. D'ailleurs, c'est que Monikebek nous montre au fil de ce son parcours. Car au delà du témoignagne, elle nous offre une lecon de vie. Et la vie quoiqu'il advienne est un cadeau inestimable... TOM -
Grosse ou fausse inquiétude? A mon avis ce serait terrible si tu ne trouvais rien pour Noel à manger sur Québec! Huitres, foie gras etc... ça doit se trouver facilement à mon avis, un peu comme en France, non?? C'est sur que les québécois doivent avoir leurs petites recettes et plats typiques mais pourquoi ne pas essayer les plats du pays?? Allez encore une semaine pour chercher et trouver ton bonheur et bonnes fêtes!!!! TOM
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B R A V O!!! Nouvelle étape franchie avec brillo!! J'ai envie de dire "meme joueur, joue encore" car il ne te reste plus qu'à prendre l'Avion, débarquer au Québec et débuter ta nouvelle vie. La route n'est pas finie alors attaches ta ceinture et profites de la vue.... TOM
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Et si un beau matin on se levait avec un rêve en tête, une idée peu commune mais qui prend jour peu à peu. Un songe qui s'imposerait comme une évidence mais qui nécessiterait des choix. Des sacrifices aussi puisqu'il incluerait un lointain voyage par delà l'océan... Et si au fil des jours, ce rêve prenait plus de place, évoluant en projet et non plus en idée. Une envie de changer d'horizon pour s'évader encore, délaisser derrière soi son morne quotidien. Dans ce cas, le rêve ne serait plus opaque et deviendrait réel... Et si dans cette perspective, nous tutoyions la terre qui peut nous accueillir, lui faisant des avances et du pied sous la table. Serait-elle flattée par cet intérêt soudain ou serait-elle outrée par tant d'impertinence? Assaillie par ces nombreux courtisans, la dame ferait sans doute un tri dès plus expéditif... Et si au bout de quelques mois, nous obtenions le passe vers la Belle Province, une chance à saisir lontemps imaginée. Non nous ne rêvons plus, le moment est bien là et n'est plus chimérique. Il se tient debout, droit comme I, prêt à nous étreindre et à nous emmener vers un nouveau port d'attache... ALORS UN CONSEIL: SAISISSEZ VOTRE CHANCE, NE LA LAISSEZ PAS FILER! TOM qui ne dort plus et s'éveillera bientôt au Québec!!
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Une fois encore je parcours le forum à travers tous ces messages pour trouver des réponses à mes questions. Pour savoir qu'est ce qui nous pousse à venir tous ici pour raconter nos vies et lire celles des autres. Et étonnament j'ai une multitude de solutions qui me viennent à l'esprit. La première serait sans doute la plus commune: le besoin de s'exprimer par écrit face à un "public" neuf. Un étrange mélange de partage et d'intérêt réciproque sert la motivation. Au fond on se dit que l'on ne risque pas grand chose puisque tout le monde le fait et que c'est anonyme. Piètre raison à vrai dire pour justifier un choix qui peu à peu nous engage. Car si au début on gribouille quelques mots, prenons part à quelques discussions, on commence à réfléchir à des sujets beaucoup plus personnels et profonds. C'est à ce moment là que l'on bascule de l'autre côté. Un échange plus ouvert qui sollicite autrui plus qu'on ne le voudrait. On essaye de trouver des oreilles attentives, réclamons des réponses à nos interrogations pour s'intégrer au groupe. Mais quel groupe au juste??Celui que l'on nomme communément "les FORUMISTES" qui brassent des centaines de sujets sur des milliers de lignes? Peut être après tout, avons nous envie de faire parti de cette nouvelle famille virtuelle. Virtuelle ne veut en aucun dire absent ou non vivant, cela signfie simplement que l'on communique par écran interposé. Certains diront progrès quand d'autres crieront chimère!!! Progrès d'exposer des points de vue à divers endroits à la fois, Chimère car point de contact physique et verbal. Néanmoins, je persiste à croire que venir ici est une bonne initiative; une façon de sortir de sa réserve. Chacun vient y trouver ce qui lui correspond en donnant un peu de soi. Et c'est en cela que ce Forum est HUMAIN. Il se nourrit des folles aventures écrites des quatre coins du monde. Une langue pour tous nous réunir: le francais ; une terre pour tous nous unifier: le Canada !!!! TOM
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B R A V O à toi et à toute ta petite famille 2004 se termine plutôt bien pour certains! Du soulagement, de l'excitation et peut être même des pleurs ont sans doute accompagné l'arrivée des visas. Tu m'étonnes que tu ne saches pas par ou commencer au niveau des affaires et de tout ce qui s'en suit. J'imagine que votre vie est depuis bien chamboulée. Que de choses à penser et à faire avant votre départ. La route administrative s'achève peut être ici mais une autre un peu plus longue commence! Et c'est la voie que vous avez choisi!! Encore F E L I C I T A T I O N S!!!!!!!!!!! TOM
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Certains témoignages ont une saveur particulière du fait qu'il dépasse le simple cadre du monologue. Bien sur, ils font parler le "je" davantage que le "nous" mais ne sont pas fermés à l'autre. Ils s'inscrivent dans une volonté de partage et de transmission. Nat ne se contente pas de raconter son "épopée" québécoise ( le terme est en accord avec la longueur du sujet ) elle nous invite à repartir sur les traces de son immigration. De la découverte du forum, à ses démarches administratives en passant par le départ et l'arrivée, rien ne manque. D'ailleurs son sujet pourrait se résumer à ce qu'elle dit en amont: "J?ai laissé mûrir ce projet qui me tenait à c?ur depuis de nombreuses années. J?avais un objectif, celui de trouver une petite place ou je me sente bien et ou je pourrais envisager d?y fonder une famille" En peu de mots, elle évoque son désir non seulement d'aller de l'avant mais aussi celui de s'épanouir autrement. Et c'est je le pense ce qui nous motive tous. Ce n'est pas un hasard si nous parcourons sans cesse les messages d'autrui à la recherche de réponses à nos questions. Il s'agit d'une facon de nous rassurer et de ne pas se sentir seul. Or seul(e), nous le sommes dans notre esprit quand on prend la décision de partir et de tourner la page, de s'aventurer sur un autre continent qui nous est inconnu. Nat l'évoque assez pour que l'on puisse s'identifier à ses doutes et ses craintes. Elle en vient même à considérer le Québec comme une personne à laquelle on aurait pas été présentée. Et au bout du compte c'est vrai que nous ne connaissons pas très bien ce géant canadien! Tu as raison il faut être un peu fou de tenter un projet comme le notre et de quitter un certain confort pour tout recommencer. Pourtant, je crois que la folie serait plutot d'y rêver sans l'accomplir. C'est sur, la route est longue et le temps prend un malin plaisir à nous plier sous son joug. Seulement quand les dés sont jetés, que le train est parti, difficile de revenir en arrière. Nat est partie, elle semble satisfaite malgré quelques galères et nous offre aujourd'hui ses six mois au Québec... MERCI TOM
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Salut Greg, je te sens démotivé à cause du délais entre la remise de ton dossier et la lettre de l'Ambassade pour t'annoncer que l'étude se poursuit. Je te rassure nous sommes tous dans le même bateau et dans la même attente. Le silence est dur car aucune information ne filtre sur quoique ce soit. Ton idée du tirage au sort et de l'escalier n'est pas inintéressante. Mais j'espère vraiment qu'ils sont un peu plus consciencieux qu'une simple roulette russe. Ce pauvre ambassade qui fait la promo de son pays est sans doute victime de son succès et essaye de traiter les dossiers en un minimum de temps. Pour nous cela semble une éternité pour la simple et bonne raison que nous guettons la boite aux lettres. Cependant, imagines toi bosser là bàs avec tous les papiers à classer et à vérifier! AU bout du compte il semble plus facile de fournir des documents que de pouvoir les traiter. Alors oui c'est long, c'est chiant mais c'est un passage obligé pour avoir son visa! COURAGE !!! TOM
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Personne n'écoute donc le Caribou Déchainé?!? C'est une honte de ne pas découvrir ce programme ou alors vous n'avez pas trouvé le moyen de pouvoir l'écouter! Dans un cas comme dans l'autre vous loupez vraiment quelque chose car c'est une émission qui repose sur du VIVANT. Des gens viennent témoigner en direct de leur quotidien et pour ceux ou celles qui hésitent encore à se lancer c'est primordial! Alors j'attends un peu plus de coopération et de discussions autour de ce thème! Il mérite qu'on s'y attarde, non? TOM
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Merci pour ces quelques réponses qui véhiculent des idées diverses et définissent le vécu de chacun. Mon cas est peut être différent du votre dans la mesure où mon frère vit déjà à Montréal depuis 3ans et que mes parents m'accompagnent dans mon immigration. J'ai donc la cellule familiale qui me soutient dans ma démarche et partage aussi mes craintes. C'est certain pour un départ tel que celui-ci il faut peser le pour et le contre. Pourtant étonnament cela ne m'effraie pas de quitter la France pour le Québec (et par extansion le Canada). La culture et la mentalité y sont différentes et c'est ce que je recherche. Je ne m'attends pas à retrouver le pays que je viens de quitter sur le continent américain. D'ailleurs ceux qui imaginent pouvoir vivre de la même façon ici que là bàs commettent une grave erreur. Et puis ayant eu la chance de partir plusieurs fois sur Montréal et dans les environs (Québec, les Laurentides...) j'ai pu tester le climat sous toutes ces formes. Le Printemps tout d'abord où l'air est encore frais mais où les bourgeons éclosent; l'Eté ensuite où la température avoisine les stations balnéaires francaises (si si c'est vrai) et l'Hiver enfin où pour Noel et Jour de l'an j'ai pu assister à la transformation de la ville sous cet amas de neige. Seule saison absente l'Automne, que l'on nomme l'Eté des Indiens et qui j'avoue me fascine le plus. C'est pourquoi j'espère voir bientôt ses feuilles multicolores qui tapissent les arbres. Aujourd'hui plus que jamais je suis motivé à partir et à poursuivre ma route dans la belle province. Pour sur, il y aura des obstacles et des adaptations mais c'est un challenge que je veux relever pour pouvoir évoluer. Cotoyer des gens différents ne peut être que bénéfique, c'est stagner qui ne peut que nous déprimer!!! TOM
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Quel bonheur de recevoir dans sa boite aux lettres une lettre estampillée de l'Ambassade du Canada pour vous indiquez que votre dossier est à l'étude depuis un mois déjà et que vous recevrez très prochainement (1er trimestre 2005) les infos pour la Visite Médicale. Enfin, une nouvelle étape de franchie et une bonne nouvelle pour la fin de l'année. Car errer dans le silence sans rien à se raccrocher c'est parfois dur. Surtout que là j'ai ce foutu numéro et que je pourrais désormais voir l'état d'avancement des choses. Pour sur ce Vendredi 10 Decembre n'est pas un jour comme les autres. En espérant que tout le reste ne tardera pas trop à se décanter, je poursuis ma route... A BIENTOT TOM