tomcamp

On se souviendra du 1er juillet comme la date à laquelle mon processus d'immigration s'achève. Oubliés les délais sans lendemain et les tracasseries administratives, la course aux documents et les nuits blanches à baliser. Aujourd'hui sonne la fin d'une période, le tournant d'une vie. Mon esprit remonte le film à l'envers et repasse tout en détails. Du Certificat de Sélection à la phase finale mais surtout les moments de crises. Crises qui semblaient insolubles car il manquait toujours un papier et personne à qui parler. Aucun interlocuteur à qui demander un approfondissement de la situation. Cela explique sans doute mon silence sur le forum. Oui j'avoue avoir perdu foi à un moment donné. Je me demandais pourquoi il fallait se battre pour mettre en place un tel projet. Pourquoi pour certains les délais étaient plus courts et la démarche plus facile. Seulement cette épreuve nous fortifie et nous pousse à l'action. Au bout du compte, il était plus facile de choisir l'inaction et de renoncer. Mais c'était faire le jeu de l'immobilisme. Or, mon choix devait être celui de la PERSEVERANCE. Et aux termes d'une année de procédure, j'en sors victorieux. Fatigué peut être d'avoir puisé dans mes réserves mais grandi par cette expérience... La brune dans ma boîte aux lettres a été un soulagement pour toute ma famille. Je ne crois pas encore réaliser vraiment ce que représente la phrase "nous sommes prêts à émettre vos visas". D'ailleurs nous nous sommes empressés d'aller poster la lettre et les passeports. Les mots me manquent pour exprimer la contradiction de mes sentiments. J'ai envie de rire et de pleurer, de crier ou d'intérioriser mon émotion. Je suis content, heureux, excité, perturbé en ce jour estival. Dans 40jours je décollerai de la France pour le Québec. Ce laps de temps sera rythmé essentiellement par mon déménagement. Les cartons s'amoncellent déjà dans l'appart et demandent à être remplis. Voilà désormais ma tâche principale avec la valse des résiliations (téléphone, internet, banque...). Pourtant le 1er juillet restera bel et bien un jour important, date à laquelle mon processus d'immigration s'est achevé... TOM

Merci pour cette chronique qui une fois de plus sonne fort juste. Car au delà de cerner le phénomène du "maudit français" tu proposes d'en expliquer les causes et les enjeux. Ton point de vue se veut le plus objectif possible et tu ne flirtes jamais avec la polémique. Tu parviens néanmoins à nous insuffler tes idées personnelles au détour de fragments. Mais le plus important dans ta chronique est le respect d'autrui. Tu ne juges ni ne condamnes personne et te place en véritable médiateur. On ne peut que te féliciter pour cela... TOM

B i e n v e n u e au Québec!!!!! Cela a du te faire drole quand tu es arrivé sur le sol canadien et passé aux services d'immigration et tout ce qui s'en suit. Tu as du vraiment prendre conscience que tu avais franchi une étape. Bon courage pour la suite et pour ta recherche d'emploi... TOM

Encore une question à nos amis étudiants ou en passe de l'être... J'ai envoyé ma demande pour l'UQAM mais je n'ai recu que l'accusé de réception et aussi une feuille avec un numéro de dossier. Puis-je consulter l'avancement de ma candidature sur le site de l'Université?? Si quelqu'un a une info sur le sujet, peut-il me renseigner? Merci TOM

Oui en effet, je suis d'accord avec toi cymico on est dans la même galère même si pour certains le processus prend moins de temps que pour d'autre. D'ailleurs le jeu de l'immigration, n'est véritablement jamais achevée. A part peut être après une intégration de plusieurs années où notre nouveau port d'attache se transforme en notre foyer. Avec l'angeveld je partage l'idée selon laquelle il est difficile d'arrivée sur place seul(e) sans personne pour nous accueillir. Seulement avec le temps, on parvient à se créer un noyau et à tisser des liens... Ceci dit ce serait pas mal d'avoir des interventions pour savoir dans quelle zone se situe chaque forumiste. Pour ma part, je suis en plein dans la zone bleue (même si je conserve un pied dans la verte puisqu'il me manque un papier pour valider ma RP). Et vous??? Ps: Merci encore Laurence pour l'honneur de la page d'accueil...

Tu remarqueras que dans ma remarque je n'ai fait que reprendre l'idée d'amorce d'O'hana. Je cite: "Qu'on le veuille ou non, le Québec - et dans une plus large mesure le Canada - représente souvent un eldorado pour beaucoup d'immigrants, moi le premier. Par définition, un eldorado est un pays de merveilles, de délices et de plaisirs (réels ou imaginaires). Voici une explication si vague qu?elle laisse le champ libre à toutes les interprétations possibles pour chaque immigrant. Cela va d'une interprétation à la lettre (et ici, attention à la dégringolade une fois arrivé ici) à une représentation subjective en fonction des objectifs personnels." Si je me suis permis de développer sur ce thème, c'est parce que le poste en parlait tout simplement. Loin de moi de faire dans une quelconque polémique ou de dévier du sujet. D'ailleurs, tu auras pris note du fait que je ne prends pas position pour le reste, étant donné que je ne connais pas la politique québécoise. Excuse mon ignorance, je vais essayer de m'informer pour être plus au courant. Mais pour le coup, je ne pense pas avoir été totalement à côté de la plaque dans mes propos. TOM

Voilà une belle leçon de politique dans la chronique de O'Hana même si je ne comprends pas toutes les subtilités de son argumentation. Il a le mérite de vouloir nous éclairer sur les tendances québécoises et d'en expliquer les causes. Le pari est ambition mais semble réussi. Sa pensée se veut la plus objective possible et n'est pas trop "alambiquée". Je regrette de ne pouvoir débattre sur ces idées du fait de mon ignorance sur le sujet. A défaut d'être acteur, je reste donc témoin et me contente de revenir sur la notion d'Eldorado. A force de croire que l'herbe est plus verte ailleurs ou que nul n'est prophète en son pays, on s'imagine un monde qui n'existe pas. La part d'idéalisation laisse souvent sa place à une forte désillusion. La définition de "ce pays de merveilles, de plaisirs et de délices" n'est qu'un leurre pour masquer une réalité. Or, à mon sens, il est dangereux de se conforter dans cette illusion. Chaque immigrant devrait prendre sa décision en connaissance de cause et non pas s'attendre à recevoir quelque chose. Combien de personnes partent avec l'idée que tout sera plus facile à l'étranger et qu'ils pourront tout reprendre à zéro? Il y en a encore beaucoup trop...Tout porte à croire qu'il faille mesurer ses ardeurs et être plus lucide. Mesurer certes la chance qui nous est donné de partir mais en ne croyant surtout pas que tout est acquis. Sinon on se lèvera un beau matin un peu trop étourdi en se demandant tout ce qui s'est passé. La notion d'Eldorado est un mythe!!! Le Québec (et plus largement le Canada) ne doit pas faire l'objet d'un fantasme quelconque. Aussi beau soit-il, il demeure une région du monde avec des points forts et des faiblesses. Par contre, il nous est permis d'y chercher la quiétude et la qualité de vie. Certains parviennent à les trouver mais au prix d'un minimum d'efforts et de sacrifices. Voilà quelle pourrait être en substance ma vision de ce terme. L'Eldorado n'est pas une terre promise, ce serait davantage un idéal de valeurs où l'on peut s'épanouir... TOM

Oui je sais ce message n'est pas lié au thème de l'immigration ni au Québec mais l'hommage est de mise. C'est pourquoi je crée ce messagee sur le lounge et non pas sur le forum public! Il y a bien longtemps dans une galaxie très très lointaine? Qui ne connaît pas ce célèbre refrain d?une saga intergalactique où la Force combat le côté obscur. Je veux bien évidemment parler de Starwars, l?un des panthéons du film de Science Fiction. Je me demande où ce bon vieux Georges a déniché l?idée d?une telle intrigue, surtout s?il l?on considère l?année de sa création. 1977, le monde découvre sur ses écrans des robots et autres droïdes dans des vaisseaux spatiaux. On y retrouve également des planètes exotiques, une galerie de personnages et des effets spéciaux. Voilà en quelques mots ce qui a fait la renommée de Lucas : créer un genre nouveau en proposant un dépaysement total. Dans la galaxie tous les scénarios sont plausibles, il suffit d?un peu d?imagination. Aussi on se prend à s?identifier au jeune Skywalker où à trembler au souffle rauque de Darth Vader. A l?époque, personne n?aurait imaginé que ce film allait causer un tel séisme dans l?univers audio-visuel ni à captiver autant de monde. Pourtant c?est ce qui s?est produit dès le premier opus. Un nouvel espoir a donné lieu à un véritablement engouement populaire. On peut alors s?interroger sur les raisons d?un tel succès. Comment des personnages comme la princesse Leïa ou l?aventurier Han Solo ont pu remporter tous les suffrages ? Et d?où peut provenir cette histoire d?ordre Jedi et de seigneurs Sith combattant pour deux idéaux opposés ? D?après les reportages, Lucas s?est largement inspiré du patrimoine mythique et a puisé son inspiration au contact des contes et des légendes qui peuplent notre globe. C?est pourquoi la saga nous semble si familière et concilie tous les publics. Il ne s?agit pas d?une simple fresque épique mais d?une transposition de récits par l?image. Chacun y trouve ainsi ses propres références et peut être sensible à son contact. Non décidément, Lucas ne pouvait pas prévoir le raz de marée Starwars. Les studios ne croyaient pas à son projet, lui fermant leurs portes une à une, et même les financiers doutaient de son génie. Pourtant, il est parvenu à insuffler sa vision des choses et à la faire adopter par le plus grand nombre. Car au-delà du divertissement, le film nous propose une réflexion sur le pouvoir et ses dérives. Il illustre en somme comment une démocratie peut basculer dans un régime totalitaire où la pensée est censurée. Or, cette conception est loin d?être fictive puisqu?elle fait écho à la Monarchie Absolue ou, plus proche de nous, au Nazisme Hitlérien. Ce n?est pas fortuit si Lucas a choisi l?Empire comme emblème de l?oppression. Peut être a-t-il voulu montrer la fragilité de toute démocratie et sa capacité à pouvoir basculer du côté obscur ? Notre Histoire semble prouver que nul n?est à l?abri d?un tel fléau. Dans tous les cas, je pense réellement qu?il y a un message derrière la pellicule. Toutefois ces interprétations restent pour le moins personnelles et ne peuvent pas être érigées en valeurs absolues. En définitive, seul le créateur est à même de pouvoir répondre à cette question car il est celui qui a insufflé la vie au scénario? Toujours est-il que le premier volet ne resta pas sans suite. Il fit l?objet de deux autres opus supplémentaires. Dans l?Empire contre attaque, la résistance se voit traquer par la milice impériale tandis que le Retour du Jedi annonce la destruction de l?Etoile Noire et l?avènement d?une nouvelle ère. En trois films, le destin d?une galaxie était fixé et l?équilibre rétablit. Cependant le puzzle n?était pas complet pour le public. Nous ignorions comment la situation avait dégénérée ni pourquoi le Mal avait pris le dessus. De plus des questions sur l?origine des personnages et leurs agissements demeuraient en suspend. Lucas n?ayant pas pris la peine d?exposer les bases de son intrigue, le spectateur ne connaissait pas le début de l?Histoire. Il faudra attendre près de 25ans pour avoir toutes les pièces en main. En effet, le réalisateur planchera en 97 sur les prémices de la saga. En 1999, la Menace fantôme en assume l?introduction. On y découvre l?enfance d?Anakin Skywalker (futur Darth Vader) mais aussi présent-on les dangers à venir : la fédération du commerce impose un blocus à la planète Naboo et provoque la discorde au Congrès. Pour venir en aide à la reine Amidala, deux chevaliers Jedi sont chargés de résoudre le conflit. Un seigneur Sith semble tirer les ficelles en coulisses par le biais de son disciple Darth Maul...Mais l?action se met véritablement en place avec l?Attaque des clones. Ce volet arrive à un carrefour où les tensions sont à leurs combles. La République doit faire face à une situation de crise : un mouvement séparatiste mené par le comte Dooku menace la paix galactique. Le Sénat opte pour la création d?une armée afin de réprimer la rébellion. La guerre est imminente et personne n?est en mesure d?y remédier. En marge, Anakin poursuit sa formation de Jedi et s?éprend de Padmé (ancienne reine de Naboo devenue sénatrice). L?équilibre de la force vacille et résiste aux assauts extérieurs?A ce moment là, l?intrigue n?a pas encore basculée même si «le voile du côté obscur vient de se déchirer ». Cela me ramène donc à aujourd?hui et au dernier opus. 2005 signe l?épilogue de la saga mais surtout apporte les réponses à nos questions. La revanche des Sith nous expose la transformation d?Anakin en Darth Vader, l?avènement de l?Empire et du chancelier Palpatine et marque la fin de l?ordre Jedi. L?équilibre est rompu, le Bien est annihilé par les forces obscures?Sans les trois autres épisodes, nous aurions du mal à imaginer que tout finira bien. Car la guerre réduit à néant toute démocratie. Anakin sombre dans la démence et la soumission en reniant tous ses préceptes passés. L?Elu embrasse alors la cause des Sith et devient le puissant Darth Vader. La République n?est plus, et le seul espoir réside dans deux jumeaux encore bien fragiles. Nul doute que le puzzle est totalement reconstitué. Les épisodes III et IV semblent s?accorder parfaitement malgré l?écart du temps. Lucas achève la partition de sa saga galactique et met un point final à l?aventure Starwars. Une chose est sûre, ces films resteront dans la conscience collective comme un phénomène à part entière. Gageons que les générations futures prendront plaisir à découvrir cette histoire se déroulant il y a bien longtemps, dans une galaxie très très lointaine? Que la force soit avec vous ami(e)s forumistes!!!! TOM

Imaginons que l?Immigration soit un jeu de société où chaque joueur évolue à la faveur d'un dé. Un grand plateau parsemé de couleurs marquerait le passage des différents paliers grâce à diverses cases. A la manière du Trivial Poursuit, des épreuves nous seraient proposées afin d'évaluer nos compétences et nos motivations...Une fois les pions en piste notre partie pourrait enfin commencer. Alors jouons si vous le voulez bien! Au début, nous sommes tous dans la zone blanche qui symbolise les premières démarches et formalités. Elle correspond à la prise de conscience qui nous pousse à mettre en oeuvre le projet d'immigration. On y retrouve les grandes cogitations sur les raisons du départ et autres arguments. Ainsi du pourquoi au comment tout est passé au crible. Les cases se déclinent sous l'appellation DOSSIER, ENTRETIEN ou encore DELEGATION DU QUEBEC! Elles témoignent de notre détermination à vouloir changer de région du monde pour s'épanouir davantage. Ainsi à travers des critères bien définis une poignée d'intervenants se penchent sur notre cas. Le plus souvent, nous remportons la mise et passons la zone blanche sans trop d'encombre. Le Certificat de Sélection est l'objet clé de ce secteur car il clôture le niveau. Seulement, certains pions sont parfois mis en touche et n'ont pas l'occasion de poursuivre l'aventure. Il leur faut donc recommencer la partie ou prendre une autre voie. Nous souhaitons à ces joueurs un meilleur départ et une donne plus généreuse... Avec la zone verte, le nombre de case augmente. Tout porte à croire que nous n'allons pas valider cette étape aussi facilement que la précédente. Et pour cause, il s'agit du secteur consacré au Fédéral. Vous savez ce "petit" formulaire aux feuillets interminables où l'on nous demande de tout détailler. Notre pion doit alors rivaliser d'ingéniosité pour fouiller dans ses archives à la recherche de justificatif. Il doit se souvenir où il a vécu dix ans en arrière, quels établissements il a fréquenté durant sa scolarité ou par quels organismes il a été employé. Et nous voilà à décrire notre passé afin de justifier notre parcours. Pour certains l'étape n'est qu'une formalité, pour d'autres c'est un vrai casse tête. Mais comme tout le monde est logé à la même enseigne, il vaut mieux y mettre de la bonne volonté. Les cases se déclinent ici sous les noms DERP, VISITE MEDICALE ou AMBASSADE DU CANADA! Dans cette antichambre de l'immigration on ne mesure plus notre engouement pour la belle province mais davantage notre capacité à tenir la distance. Le courage ne suffit plus pour affronter l?épreuve, la patience est de mise. Alors chacun à sa méthode pour résister : certains adoptent la zen attitude pour lutter contre l?angoisse quand d?autres guettent le moindre courrier provenant du facteur. Dans les deux cas, une tension se manifeste dans notre quotidien et insinue le doute. Car au-delà des considérations d?un éventuel refus, on s?interroge sur la nécessité du départ. On se pose alors l?éternelle question de la bonne décision ou du bon choix. Comme si nous pouvions envisager à l?avance ce dont sera fait demain. Non décidément cette interrogation n?a pas lieu d?être quand on est encore dans son pays d?origine. Il faudra attendre d?être installé, d?avoir adopté un nouveau rythme pour en mesurer tous les effets?Cependant l?antichambre de l?immigration est propice aux délibérations, voire même aux hallucinations. Les silences sont interprétés comme des retards rédhibitoires, les courriers ne semblent jamais arrivés. Et puis un jour nous recevons une grosse enveloppe jaune estampillée AMBASSADE DU CANADA. Le verdict tombe et s?avère positif. Ce n?est qu?à ce moment là que l?appréhension s?enfuit et laisse place à l?émotion. Des larmes de soulagement ou de joie viennent alors clôturer la zone verte? Est-ce la fin de la partie ? Sommes les nous vainqueurs de ce jeu inédit ? La zone bleue est là pour y répondre. Non tout n?est pas terminé, les précédents paliers n?étaient que la partie visible de l?iceberg. Nous avons certes franchi un grand cap mais d?autres épreuves nous attendent. A commencer par la mise en place du DEMENAGEMENT. Ce mot à lui seul est lourd de sens car il concrétise une idée qui était pour le moins abstraite. Le temps est donc venu de songer aux préparatifs du départ. Pour cela, il faut s?organiser : VENTE, BILLETS, CARTONS, PAPIERS, RESILIATION, sont les maîtres mots de cette étape. Ils lancent un compte à rebours qui finira sa course dans un aéroport. Mais avant le Jour J tous ces détails restent à régler. C?est pourquoi notre pion doit faire preuve d?organisation. La stratégie consiste à établir un plan de bataille pour ne rien oublier. Progresser pas à pas et non se précipiter. Notre désir est telle que nous voudrions que tout s?achève par un claquement de doigts. L?excitation se mêle ainsi à la peur de l?inconnu. Le Québec saura-t-il m?enrichir et m?épanouir davantage ? L?éloignement de mes proches ne sera-t-il pas trop dur à supporter ? Encore et toujours les mêmes interrogations...C?est pourquoi l?immigration doit être un choix de vie mûrement réfléchie. Il ne peut s?agir en aucun d?une lubie voire même d?une utopie. Mieux vaut donc partir un brin lucide pour être un peu surpris plutôt que d?être trop confiant et d?être trop déçu. Ainsi la zone bleue est rythmée par le sceau de l?action et des cogitations. Sa solution apparaît au moment du décollage quand on quitte un pays. Le vol est l?occasion de faire le point sur le chemin parcouru et le sentier qui s?en vient. Il nous emporte vers notre nouveau port d?attache dans un « grand b?ing bleu de mer »? Dès notre arrivée, la zone rouge prendra le relais et posera les bases de notre installation. Elle nous cueille à la sortie de l?appareil et nous invite à divers processus : DOUANE, AMENAGEMENT, INTEGRATION. A chaque pion correspond un parcours bien différent de son voisin. Pour l?un ces étapes seront formalités quand l?autre aura du mal à les passer. Mais au bout du compte l?essentiel sera de trouver sa place dans cette société et de s?équilibrer. Se recréer des points de repères, tisser des liens ou trouver un job prendra du temps. Là encore, il faudra s?armer de courage face à l?adversité. Il y aura des hauts et des bas, tout ne sera pas rose. Néanmoins le rouge pourra être passion et non désillusion. Mais cette partie du jeu n?est pas encore jouée ni encore remportée. Seule la durée pourra nous conforter dans notre choix ou infirmer nos jugements? En espérant que votre partie vous mènera bien loin, bonne chance à tous... TOM

Salut peanut, pour répondre à ta question, dans l'université française il y a dans la plupart des facs (ce n'est pas général cependant) un système de compensation qui te permet entre les deux semestres de rattraper les points perdus. Je m'explique si tu n'as pas la moyenne au 1er semestre dans une Unité d'enseignement (UE) composée de deux matières, tu pourras éventuellement la compenser par des meilleures notes au second semestre, et vice versa. Ce système est assez particulier car parfois il ne marche que dans un sens suivant l'importance de l'UE. Par contre si tu n'as pas la moyenne sur l'année, tu dois aller au rattrapage de septembre. A ce moment là, si tu échoues à cette étape, il te faudra refaire une année mais en suivant les modules que tu n'as pas validé (tu n'as pas à repasser les UE que tu as déjà eu!!) Dans certains cas, tu peux même passer au cycle supérieur si tu obtiens 60% de ton année mais il te faudra suivre des cours à cheval.Je ne sais pas si je suis assez précis dans ce que j'écris...Le principe de ma fac était celui-ci mais je sais que dans d'autres cela peut varier sensiblement. TOM

Bienvenue dans notre tribu ou je me joins aux autres pour te souhaiter la bienvenue; tu te rendras compte si ce n'est pas déjà fait que chacun apporte ici sa pierre à l'édifice grâce à ses témoignages et ses interventions. Pour les questions générales tu peux aller consulter la FAQ dans le menu ou il me semble qu'il y a les abréviations usuelles. Pour le reste je te laisse découvrir le site! A bientôt sur un messagee! TOM

Ok merci pour ces quelques témoignages ou l'on voit se profiler des schémas différents. Lizzie tu as raison il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier. Je ne parle que du système FAC et grosse université!! Pour les BTS et IUT ce n'est pas le même topo. Moi même j'ai eu la chance d'être dans une université de taille standard donc j'ai eu l'opportunité d'être proche de mes profs et d'avoir un effectif moyen au niveau des étudiants. Pourtant il ne faut pas nier que la plupart du temps si l'on prend les villes comme Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille et j'en passe c'est un peu l'usine!!! Donc en fait je voulais savoir qu'est ce qui selon vous change ou reste identique au Québec? Acropole nous apporte un début de réponse en nous donnant des détails sur son expérience...Loin de critiquer notre système éducatif français (qui comme tout système à des points positifs et négatifs) j'aimerais comprendre le système québécois avant de le cotoyer !! TOM

On voit sur le forum des postes sur les démarches concernant les échanges universitaires, les galères pour les papiers administratifs et tout ce qui s'en suit mais à ma connaissance rares sont les témoignages au sujet des études québécoises. En effet, la plupart d'entre nous, connaissons les différences du système éducatif, du rythme de travail et de la notation mais n'avons pas accès à l'expérience de chacun. Avoir un avis sur la question semblait donc primordiale afin d'avoir un tableau d'ensemble! Notre institution française, régie par les partiels et la semestrialisation, est dès plus classique. On choisit un cursus, on passe les exams et on attend les résultats. Ceci est une vision, un peu schématique mais en définitive pas trop caricaturale. Parqués comme du bétail dans de grands amphis, les pauvres étudiants que nous sommes, suivons des cours magistraux pour le moins soporiphiques. Dès lors une résistance s'organise pour tenir notre intérêt éveillé et éviter la somnolence. Le combat n'est pas facile et nous oblige parfois à nous organiser en diverses cellules de soutien. Mais à son terme, nous parvenons pour la plupart à décrocher notre diplôme. Côté relâche, on retrouve des associations dont le seul objectif est de nous divertir. Je ne sais par pour vous, mais dans mon ancienne fac les soirées étudiantes étaient l'occasion de décompresser et de s'ouvrir à la diversité. Car côté rencontres (de quelques natures que ce soit) sur le campus, il faut être audacieux. Non pas que les personnes refusent le dialogue mais la coutume veut que tout le monde s'ignore et préfère demeurer dans son groupe. Tradition française oblige, l'anonymat est un passe partout qui évite bien des désagréments ! Sinon que dire à propos du contenu des cours? Là encore cela dépend de différents facteurs: le prof, la matière, la durée etc...Chacun a d'ailleurs ses propres anecdotes ou des commentaires à faire sur le sujet. Pour ma part je ne suis pas trop mal tombé jusqu'à présent, mise à part un ou deux cas. En bref voilà donc ce que l'on nomme l'Université à la française. Il y aurait encore beaucoup à écrire ou à raconter. C'est pourquoi je vous laisse ce soin afin que nous puissions partager notre vécu. Et pour le Québec c'est comment?!? TOM

Toujours du bonheur de parcourir les pages de ton expérience québécoise. Ces trois mois semblent avoir été profitables et ceux à tous les points de vue. Continue de nous faire partager régulièrement les moments marquants de ton parcours; Merci encore TOM

Salut à toutes et à tous, je viens de recevoir une lettre du registrariat de l'UQAM confirmant l'étude de ma demande d'admission. Je voulais juste savoir si j'avais un moyen de voir sa progression sur le site de l'université. Merci Tomcamp

Disparu du forum pour des causes diverses je reviens en force pour poursuivre l'aventure. Mon dernier poste n'était pas dès plus fameux et même un peu triste car il évoquait mes problèmes de visa avec l'ambassade du canada. Plusieurs mois plus tard, la situation est sur le point d'être régularisée car je n'avais pas très bien compris l'affaire. En quelques mots petit rappel des faits: partant avec mes parents j'étais placé sous le requérant principal et avais entrepris les démarches avec eux. Seulement âgé de plus de 18ans, j'aurais du dès le départ avoir un certificat de sélection individuelle ce qui n'a pas été le cas. C'est pourquoi le fédéral me le réclame, ce qui ne devrait être qu'une formalité dans la mesure où il avait déjà été émis une première fois. Et puisque j'ai effectué ma Visite médicale, il ne restera plus qu'à régler les frais de résidence pour clore ce chapitre. On va bien finir à voir la fin de ce long tunnel surtout que mes parents ont eu la confirmation pour leur visa. Au moins une bonne nouvelle même si tout n'est pas fini de mon côté. Alors un conseil pour celles et ceux en attente: ACCROCHEZ VOUS!!! Je sais tout le monde le repète mais c'est vraiment important de croire en ses chances et de chasser la déprime. La plus belle des victoires est la persévérance!!! On peut être meurtri ou subir des désillusions, mais il ne faut jamais désespérer!! TOM

Pour mon grand retour sur le forum je suis servi!! Salut Sophie et merci pour ta chronique. Voilà une façon forte originale de raconter ton quotidien et de nous le faire partager.C'est léger et frais comme une ballade en vélo avec en prime des anecdotes diverses. Que demander de plus si ce n'est une prochaine chronique aussi vite que possible. Encore bravo et à bientôt Tomcamp

Belle lecon de vie qui prouve qu'avec de la persévérance on arrive à tout. Félicitations pour ton initiative et ta détermination et bonne chance pour ton installation au Québec... TOM

Je viens d'aller faire un tour sur ton lien pour en apprendre davantage sur ton expérience québécoise et j'y retrouve tout ce qui fait qu'une immigration est une aventure, une épopée mais aussi une épreuve. Oui il faut croire en ses rêves et à sa faculté de pouvoir changer ses habitudes. Croire en sa capacité à s'adapter à une culture plus américanisée, bien loin de notre France natale. Pourtant, si je ne devais retenir qu'une seule chose dans ton récit, c'est justement la DETERMINATION. Ne jamais baisser les bras même dans les coups de blues et se dire que ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Personne n'a jamais dit qu'il était facile de partir de chez soi. Seulement quand nous parvenons à franchir le cap de l'acclimatation et que les pièces du puzzle se mettent peu à peu en place, quelle fierté énorme d'avoir parcouru ce chemin!!!!!!!!! TOM

je suis souvent le premier à monter au créneau quand on s'attaque au Québec et à ses habitants. Aussi mon avis reste mitigé sur ce "fameux" blog. Mitigé car même si son discours se veut généraliste, voire même catégorique, il évoque un phénomène réel: le métissage de la langue. Aucune langue est en effet le produit d'elle même et se vaut essentiellement par sa capacité à s'appauvrir ou à s'enrichir en fonction d'autres idiomes. Le français emprunte des termes à l'anglais (tout comme le québécois) et on finit par s'approprier un langage. Il s'agit d'une évolution logique qui coincide avec la société et les mentalités. Pour sur, il y a sans doute une autre façon de parler de cela sans heurter ni agresser qui que ce soit. Seulement même si le comte a un discours moralisateur, son argumentation reste satirique. De là à croire qu'il y a une volonté de vexer à tout prix, je ne saurai le dire. Moi je prends le parti de la tolérance et de la libre expression. On peut ne pas être d'accord avec des conneries écrites mais en rire plutôt que d'en gémir!! TOM

Charmante chronique, un nouveau style et un nouveau visage parmi la fine équipe des chroniqueurs. Ce message ouvre la voie à beaucoup d'autresqui, je l'espère, seront tous plus intéressants les uns que les autres. Son premier essai est plus que positif et nous permet d'apprécier son parcours. On attend maintenant la suite alors au boulot... TOM

Personne n'est susceptible de me conseiller ou de me donner une opinion à défaut de m'aider?? C'est vraiment important car cela risque de remettre en cause pas mal de choses! TOM

Ma procédure d'immigration se déroulait parfaitement bien jusqu'à cette fameuse lettre du canada de début mars. En quelques mots, une missive m'apprend que je ne peux plus entreprendre mes démarches sous l'égide de mes parents (ma mère requérant principal) à cause d'une remise en cause de mon statut. En effet, étudiant j'avais fait un break de quelques mois avant de me réinscrire dans une formation et il ne semble pas prendre en compte ce détail. Détail qui est loin d'en être un dans la mesure ou il me raye purement et simplement de la résidence permanente. Il m'invite donc à me faire sélectionner par la délégation du québec en tant qu'étudiant. Traduction: tout refaire depuis le début alors que je devrais être en attente du visa comme mes parents. Je n'y comprends vraiment plus rien car si je regarde leur lettre il est inscrit noir sur blanc qu'un enfant à charge est: "un étudiant qui n'a pas cessé de dépendre, pour l'essentiel, du soutien financier de l'un ou de l'autre de ses parents...n'a pas cessé d'être inscrit à un établissement d'enseignement postsecondaire (...)" La définition est claire et je remplis toutes les conditions puisque j'ai une attestation de scolarité et que je ne suis pas autonome financièrement. Alors ou est le problème? Et bien figurez vous que c'est ce que nous essayons de comprendre par lettre et mail. A moins d'être sourd, voire même aveugle, il devrait valider ma candidature et non pas m'orienter vers une autre voie. Surtout après avoir engagé les frais pour le dossier et pour la visite médicale. Et bien non j'ai l'impression de parler à un répondeur qui me répète inlassablement le même discours. J'aimerais avoir votre avis sur ce point car j'avoue ne plus savoir comment me sortir de cette affaire. Peut être pourriez vous m'éclairer? J'ai hésité à venir en parler ici mais comme le forum est un lieu d'échange, la solidarité va m'aider à avancer... Tom qui ne désespère pas et qui s'accroche quoiqu'il advienne... Ps: Dans le cas où je devrais refaire mes démarches, pourriez vous m'indiquer un annuaire des universités avec leurs noms et coordonnées! Merci à vous

Salut chou, j'ai essayé de t'envoyer un MP mais sans succès donc il faudrait que tu vois si tu n'as pas de problème à ce niveau là dans tes paramètres. Si non en cas peut être un modérateur pourrait nous expliquer pourquoi cela ne fonctionne pas??? Parallèlement à cela, je suis réellement surpris de voir si peu de personnes répondre à ce poste. Que craignez vous en vous manifestant? A moins que vous veniez tous de la région Aquitaine auquel cas vous pouvez témoigner de la même manière. L'essentiel étant de prendre un tant soi peu la parole!! TOM

Mise à part Marion qui semble venir d'Anglet, il n'y a aucune personne venant du Pays basque ou des environs ici??? Ca m'étonne tout le monde ne vient quand même pas des grandes villes comme Paris, Marseille ou Bordeaux, non???