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Tout ce qui a été posté par tomcamp
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Bienvenue aux réunionais!!!! Vous avez frappé à la bonne porte. A mon avis vous trouverez une mine d'infos concernant l'immigration mais aussi échanger des points de vue et prendre la parole. Ici c'est un lieu ouvert qui laisse le champ libre à toutes et à tous. Alors à vos claviers, on attend vos réactions...A bientôt TOM
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Pas de commentaires sur d'éventuels parcours à travers le Québec? Je pense bien que la plupart des immigrants ou postulants à la belle province sont déjà partis là bàs au moins une fois, non? Quelles ont été vos impressions et les anecotes liées à cette aventure? Mon récit était une façon d'ouvrir la voie sur le récit d'autrui et non pas me mettre en scène!! TOM
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Ne stresse donc pas ne connais tu pas la lenteur de la poste française?? Ton passeport n'est certainement pas perdu ou laisser dans un coin. Il met juste un peu plus de temps à te revenir. Courage tu auras bientôt la chance de contempler ton visa avec sa belle vignette!!! Comme le dit le refrain: "Dans la vie faut pas s'en faire..." TOM
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Après ma Saga du petit français inaugurant le récit de mes aventures au Québec, je vous offre ce nouveau chapitre relatant mon périple. Avant toute chose une petite explication: la longeur de l'écrit s'explique par la volonté de rendre au mieux la réalité des évènements . Il ne fallait donc pas sacrifier des lignes pour économiser. Et pour celles et ceux qui n'ont pas lu le premier épisode vous pourrez le retrouver sous le lien: la Saga du petit français au Québec BON VOYAGE !! Escale 2: Eté 97 L?attente est souvent ce qu?il y a de plus dur quand on part en vacances. On donnerait tout pour que le temps s?accélère pour fuir notre impatience. Prendre simplement notre télécommande pour faire avance rapide?Ainsi le Jour J arrive toujours avec soulagement et excitation? Je regarde le calendrier : 15 août 97. La veille au soir, la famille bouclait enfin le détail des valises et de tout ce qui s?en suit. La nuit est courte car on doit être deux heures avant à l?aéroport pour l?enregistrement. Le trajet s?effectue dans le calme le plus total, sans doute à cause de l?heure et des cogitations. Pas question pour mes parents d?oublier la carte bleue ni le moindre passeport. Du coup, chacun se passe le film des préparatifs à l?envers pour se tranquilliser. C?est l?occasion aussi de songer à quelques souvenirs de Pâques 95. Deux ans déjà que j?ai foulé le sol québécois et suis tombé en amour de la belle province. Deux ans à mûrir l?idée d?être à nouveau là bas pour m?enrichir davantage. Autant dire que ces trois semaines ne vont pas être tristes. Pour en profiter au maximum, nous avons choisi l?option mobilité. Il est en effet inconcevable de demeurer dans une seule ville toute la durée du séjour. C?est pourquoi nous traçons un itinéraire par nos propres moyens. Nos contacts sur place nous évitent ainsi de passer par la case agence afin de visiter la région. Notre choix se porte donc sur trois destinations : Montréal, lieu de notre atterrissage, Québec et les Laurentides. Il en va sans dire que d?autres options auraient pu convenir. Seulement, nous préférons établir des escales autour d?un périmètre bien défini pour ne pas perdre de temps (il faudra donc patienter pour découvrir l?Estrie ou la Gaspésie et tant d?autres régions)? Une fois de plus le hall est plein à craquer. Des touristes pour la plupart qui partent à l?assaut du Québec et qui ne vont pas être déçus du voyage ! Car quand on a goûté à cette destination, difficile de s?en passer par la suite. On est comme ensorcelé par la découverte des paysages et des contrastes culturels. Ensorcelé par un irrésistible charme qui nous pousse tôt ou tard à y retourner. C?est pourquoi nous trépignons dans ce maudit aéroport en vue du décollage?Ca se bouscule, ça discute le long du guichet d?embarquement. A croire que chacun est impatient d?en finir. Et enfin nous prenons place ! Le grand oiseau de fer n?a pas changé d?un pouce depuis le dernier vol. Les hôtesses ne sont toujours pas conformes à l?image que l?on s?en fait et nous font toujours leur numéro de sécurité. Autant dire que ces gestes posés me font doucement rire dans le cas d?un quelconque problème, vu que ce sera la panique à bord. Mais je chasse ces idées négatives de mon esprit et me détend un peu. Une voix nous souhaite alors la bienvenue suivie des informations usuelles sur la durée du trajet et le port de la ceinture?Et puis soudain le signal est lancé : l?avion démarre, tourne et s?élance sur la piste. Au décollage l?adrénaline est intacte même si j?observe quelques visages crispés? De mon hublot je contemple le ciel et la mer de nuages ; je songe à cette immense étendue que nous survolons. C?est prodigieux cette faculté d?aller d?un point à un autre par l?espace aérien, d?emprunter ces courants suspendus dans le vide. Quand tout à coup la civilisation renaît. Au début, il ne s?agit que d?une petite tâche tout au plus qui progressivement s?étend sur des kilomètres. Et là devant moi se dessine Montréal. Vu du ciel, la ville est une succession de lignes et de bâtiments disposés en harmonie. Cela me fait d?ailleurs penser à une grosse fourmilière en activité constante sauf qu?il y a des lumières et des petites tâches mouvantes (les voitures)?A l?annonce de la descente chacun s?agite un peu et retourne à sa place. Je remonte ma montre pour cause de décalage (6h) et pousse un long soupir. Ca y est nous sommes enfin de retour dans la province. Un sentiment de félicité accompagne donc l?arrivée tant je suis heureux d?être ici. Cet ici je le conçois pour l?heure comme une bouffée d?oxygène, une belle parenthèse dans ma vie de français. C?est pourquoi, nous ne tardons pas à prendre la sortie munie de nos bagages. Une fois de plus, l?hôtel passe avant la ballade, histoire de s?installer. Mais cela ne nous empêche pas de contempler la ville, du haut de notre chambre? -Montréal : Le lendemain, nous profitons de notre matinée pour reprendre nos marques en arpentant les rues. En été, le temps est au beau fixe et donne un autre aspect à Montréal. La luminosité frappe les hautes tours de verres qui scintillent à son contact. Quant aux terrasses, elles sont littéralement prises d?assaut par la foule. Tout à porte à croire que le montréalais est un adepte farouche de la détente au soleil et des tenues légères. Sans doute est-ce un moyen d?oublier le rigoureux hiver et les longs mois de neige. Dans tous les cas on ne va pas se plaindre, il fait aussi bon que dans le Sud de la France. Le magasinage reste notre activité favorite sur la Rue Ste Catherine avec les autres centres d?achats (La Baie, Eaton?). Seulement au lieu de se terrer dans le métro, nous préférons marcher au grand air. Car le simple fait d?être là est déjà énorme. Le second voyage est toujours plus appréciable que le premier dans la mesure où nous connaissons le lieu du séjour. Le sentiment de surprise est passé mais la joie est intacte car on n?a jamais fait le tour d?une si grande ville. Par contre, connaître un peu les grands boulevards simplifient les déplacements. On ne demande plus notre chemin à chaque coin de rue et prenons le temps de flâner dans divers quartiers. C?est comme cela que nous débouchons sur la Place des Arts avec ses célèbres statues blanches. Vous savez ce groupe de personnage qui reflète toutes les expressions humaines. Leurs visages figés semblent plus vrais que nature et nous pousse à vouloir les imiter. Difficile de se caricaturer en mimant la tristesse, la peur, la joie ou la passion. D?ailleurs donner un nom à chaque expression n?est pas non plus facile. Alors après l?observation, on préfère s?éloigner et poursuivre la route? Un autre jour nous prenons part, dans un grand parc, à une journée gourmande. De petits chapiteaux sont dressés avec plusieurs stands qui proposent des spécialités mondiales. On y trouve de tout et l?ambiance est conviviale. On s?essaye à des mets inconnus et goûtons un peu de tout. Quitte à être là autant en profiter jusqu?au bout, non ? Le monde est au rendez-vous et je remarque que le métissage culturel est bien présent. Le vent charrie des accents différents allant du québécois au français en passant par le belge et l?oriental. Il n?y a pas de discrimination et chacun passe une bonne journée? Quelques jours passés à Montréal et il faut déjà songer au départ ; poursuivre notre expédition vers Québec pour partir à l?aventure. Pour mieux se déplacer, nous optons pour un véhicule familial : un Dodge Caravan. En France c?est l?équivalent d?un Renault Espace ou un truc dans le genre. C?est gros mais confortable avec plein de place. Et là les ennuis commencent?Je dis ennui car conduire un « char » n?est pas la même chose que de rouler avec une voiture ! D?abord, il y a le souci des vitesses : boîte automatique, inutile de chercher à passer la première puis la seconde et tout le reste. Il suffit de positionner la manette sur le devant pour avancer et sur l?arrière pour reculer (oui je sais c?est très simplifié). Les pédales sont sensiblement les mêmes heureusement. Rassuré, nous partons à l?assaut de la rue et là surprise les feux ne sont pas placés au même endroit qu?en France. Forcément c?est un peu la panique car mon père ne sait pas où et quand il doit s?arrêter. Cela donne lieu à des coups de klaxon qui manifestement prouve que l?on n?est pas où il faudrait. Et puis on comprend l?astuce : le feu est loin pour nous permettre de mieux le voir donc il faut s?arrêter avant et non dessous. C?est si logique et plus pratique que l?on paraît un brin stupide. Mais bon aucun accident n?est à déplorer c?est l?essentiel. Une fois la maîtrise du Dodge et l?orientation en mains, nous pouvons chercher la sortie de Montréal. Il nous faut emprunter le pont Jacques Cartier pour la quitter. Et oui on parle de l?île de Montréal comme de New York aux States (je l?ignorais en 97). Il faut donc traverser un immense pont au-dessus du St Laurent? L?autoroute est une ligne droite continue. Un peu comme dans les jeux pour bébé où la petite auto traverse une longue et interminable route. Là c?est pareil à ce détail près que c?est la réalité. La vitesse est limitée à 90/100 Km/h et il n?est pas question de dépasser. Des panneaux nous indiquent l?omniprésence d?une surveillance aérienne. Est-ce pour nous effrayer ou véritablement le cas, nous préférons laisser la réponse en suspend. Dans tous les cas, faire Montréal-Québec est assez reposant car aucun péage ne nous rançonne tous les 10km. Il suffit juste de se laisser porter jusqu?à découvrir un panneau 250km plus loin avec le nom de notre destination. - Québec : A notre arrivée, nous sommes saisis par le contraste entre la Nouvelle et la Vieille ville. D?un côté, c?est la modernité avec une configuration quasi géométrique et de l?autre des petites rues pavées avec une ambiance de village. Quand je dis village ce n?est pas péjoratif, c?est plutôt dans le genre convivial, chaleureux. Et puis le Vieux Québec est chargé d?histoire en comparaison au nouveau qui est beaucoup plus récent. Une imposante statue rend hommage au fondateur de la ville, Samuel de Champlain, et accueille le visiteur de passage. Mais le plus impressionnant reste le Château Frontenac, perché sur les hauteurs et qui domine tout. Je me demande bien comment on a pu construire un bâtiment si haut, fortifié à sa base et qui s?élance dans le ciel. C?est tout simplement prodigieux et chacun doit s?extasier en le voyant. Curieux, nous faisons un tour dans son musée pour connaître plus de détails sur le lieu. Après la pause culturel, vient toujours celle du déjeuner. Nous trouvons rapidement une rue entière bordée de restaurants. Sur leur seuil se placent des serveurs qui nous ventent les mérites de leurs cartes. Ce contact est dès plus sympathique car il nous montre tout leur talent oratoire pour attirer les clients. Une fois encore il y a l?embarras du choix au niveau de la nourriture. Cela va du steak house au plus traditionnel en passant par la brasserie. Par contre un conseil n?oublier pas le pourboire car c?est capital. Nous avons eu droit à un topo sur le sujet : le salaire du serveur comprend cette somme là donc aucun rapport avec la France? Le vieux Québec est donc une ville étonnante. A proximité du château se trouve une grande promenade face au St Laurent. Sa structure est en bois et nous offre une vue imprenable sur l?autre rive. Cela vaut vraiment le coup d??il. Et que dire des artistes de rue qui pour quelques dollars croquent votre visage ou cette boutique de Noël ouverte toute l?année. J?allais oublier le funiculaire qui permet d?avoir une vue panoramique et de visiter des endroits plus en hauteur. Seulement pour l?heure je ne sais pas ce que l?on y trouve car il était en panne lors de notre venue. Non décidément cette ville est dès plus plaisante. Il doit sans doute y faire bon vivre si l?on considère tous ces aspects. Car si Montréal flirte en permanence avec le gigantisme, Québec semble avoir deux facettes. D?un côté nous trouvons un lieu moderne comparable à une métropole classique (le Nouveau) et de l?autre un endroit à échelle réduit, beaucoup plus intimiste (le Vieux)?En séjournant en chambre d?hôte (Bed and Breakfast), nous avons fait l?expérience du local. Et je dois avouer que loger chez l?habitant est le meilleur moyen d?apprendre la culture québécoise. Cette escapade nous a donc permis de compléter notre connaissance sur la belle province. Mais comme toute bonne chose a une fin, il fallait déjà songer à la prochaine étape de notre excursion? -Les Laurentides : Le Dodge reprend le chemin de l?autoroute pour suivre un nouveau cap : les Laurentides. On ne sait vraiment pas à quoi s?attendre de cet endroit dont nous ne connaissons que le nom. D?après nos infos, on délaisse l?agitation des villes pour être plus proche de la nature. Alors forcément, je m?attends à découvrir la mythique cabane au canada en plein milieu de la forêt. Un de mes clichés favoris qui consistent à réduire tout un peuple à un hameau de bois. Comme si les québécois vivaient encore comme leurs ancêtres amérindiens de chasse et de cueillette. Et pourquoi pas avec des peaux de bêtes tant qu?on y est ! Non vraiment il faut que j?actualise ma vision des choses, nous sommes au XXIème siècle. J?imagine donc que la région est civilisée et que l?homme vit en harmonie avec la nature (c?est déjà mieux)?Quelques centaines de kilomètres plus tard, nous voici dans les Laurentides. Première impression : il n?y a pas vraiment de similitude avec les grandes métropoles. Oubliés les buildings et autres centres d?achats, ici les habitations se fondent dans le paysage. Il n?est pas question de défigurer quoique ce soit. L?homme est considéré dès lors comme un simple locataire dont on tolère la présence. Notre lieu de résidence se trouve à proximité de Mont Tremblant dans un complexe de vacances. C?est un peu le genre VVF mais en beaucoup mieux. Un vrai décor de carte postale avec un lac, de la verdure et tout ce que l?on peut rêver. Je sens que ce petit séjour va nous laisser un souvenir impérissable. Un petit studio est mis à notre disposition avec tout le confort nécessaire (cuisine, chambre avec mezzanine?). En faisant le tour du propriétaire nous allons de surprise en surprise : une salle commune avec billard et cheminée, une annexe avec piscine et sauna. Que demander de plus ? Rien si ce n?est peut être trouver des jeunes de notre âge avec qui discuter. Côtoyer par exemple des québécois et non pas des français. Pouvoir enfin découvrir cette culture et cet accent chantant. Aussitôt dit, aussitôt fait, nous ne tarderons pas à nous lier d?amitié avec un petit groupe. Les parents vaquent à leurs occupations pendant que nous profitons un maximum de notre liberté...En Eté, l?eau du lac reste un peu froide, donc nous empruntons un pédalo pour le traverser. Vu sa dimension c?est plus pratique et beaucoup moins fatiguant. De l?autre côté un petit îlot avec de la végétation nous permet de jouer aux explorateurs. Chacun s?amuse comme il peut, non ? Bref, vous l?aurez compris nos journées sont bien remplies. Et le soir nous retrouvons la famille pour narrer nos exploits. Cette escapade dans les Laurentides est un vrai bonheur. Une occasion inespérée de découvrir une autre facette du Québec. Même les animaux sont différents ici. Je parle plus précisément des écureuils que nous tentons désespérément d?apprivoiser. Ils sont bruns, un peu plus joufflus qu?à Montréal et ont deux traits blancs sur le dos. Je les rebaptise les Tic et Tac en hommage aux personnages de Disney? Quand je regarde les photos de l?époque, une foule de détails me reviennent en mémoire. Ainsi peu avant notre départ, nous avons fait une soirée en plein air avec un grand feu de camp. Pour ce moment tous les résidants du complexe étaient réunis afin de se rencontrer et griller des chamalos. La méthode consiste à prendre un morceau de bois et de fixer la friandise à l?extrémité pour la chauffer. C?est excellent au goût malgré l?apport en sucre, donc à consommer avec modération?Niveau excursion nous avons visité les environs de Mont Tremblant et de St Jovite, histoire d?avoir un aperçu de la région. On a pu voir le tracé des pistes de ski et la présence de télésièges, signe d?une importante activité l?hiver. Mais malheureusement, notre cour séjour ne nous a pas permis de tout découvrir? Le retour de la pluie marque la fin de notre escale. Il est temps de repartir sur Montréal et d?envisager le retour en France. C?est difficile après tous ces souvenirs partagés, tous ces instants à s?émerveiller. Pourtant, il faut se rendre à l?évidence, les vacances touchent à leur fin. Ainsi, nous disons au revoir aux Laurentides en espérant y revenir. Les bagages chargés, le Dodge nous conduit vers la grande ville. Adieu les grands espaces et les étendues vertes, bonjour la modernité?Quelques jours plus tard, la boucle s?achève. Nous sommes de nouveau à l?aéroport à attendre notre vol. Dans quelques minutes, je quitterai le Québec et le survolerai. Alors forcément, il y a un pincement au c?ur. Néanmoins, je conserve dans ma tête tant de bons souvenirs qu?il ne faut pas être triste. Les clichés seront là pour prolonger le rêve et me faire sourire à ces beaux jours d?été?Un appel retentit et nous voilà partis. Un chapitre se clôt mais ne se ferme pas, il laisse ouvert la voie à d?autres aventures !! TOM L?été 97 marque la fin d?une escale mais pas celle du voyage. Un hiver se profile, un retour est prévu... A SUIVRE
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Lacan a raison pour trouver un billet à un bon prix mieux vaut fouiller un peu partout. Sinon c'est l'arnaque assuré si on se précipite. Air france reste à mon sens l'agence la plus chère et ton estimation me le confirme. Quant aux autres il faut aller sur divers sites ou se renseigner auprès des agences. Mais là encore je ne sais pas ce qui est le mieux. Après chacun fait son marché en fonction de son budget. L'essentiel n'est-il pas de trouver son compte sans se ruiner??? TOM
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En effet c'est rapido mais qui s'en plaindrait? Certainement pas toi,non? Voilà une boucle s'achève maintenant c'est la course pour tout le reste. Alors bon courage pour la suite car selon moi la brune n'est qu'un tremplin. Toute la phase préparatif et déménagement ne doit pas être mal non plus. Seulement on doit être plus serein quand on est sur à 100% de partir!! Encore félicitations!!!!!!!! TOM
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Franchir le dernier cap avant la décision finale est un moment attendu par tous. On reçoit les instructions pour la visite médicale pour ensuite prendre les décisions qui incombent. Ainsi après une hésitation entre deux villes du Sud Ouest, nous prenons l'option Bordeaux! Deux heures de route de la Côte Basque ce n'est pas vraiment loin et en plus cela nous permettra de découvrir le site. Le rendez vous est fixé le lundi 21février, donc un bon mois après avoir reçu la lettre (Normal, il fallait conjuguer l'emploi du temps perso et celui du Dr Da Costa ). La vieille, je sors l'itinéraire sur Mapy, un logiciel qui vous donne le chemin de votre point de départ à votre arrivée. Au passage c'est très utile quand on ne sait pas où l'on va. Bref, le lendemain le jour J arrive après une assez mauvaise nuit. Car au lieu de se relaxer, on a plus tendance à cogiter qu'à dormir. Heureusement pour nous, on est pas en trop mauvaise état pour prendre la route. Et là c'est parti pour deux heures d'autoroute. A 7h c'est calme, c'est droit et pas très animé. C'est l'autoroute française avec ses célèbres péages où une fois tu récupères un ticket et une autre tu payes...Le temps quant à lui reste indéterminé. Il oscille entre éclairci et grisaille. Mais rien ne nous laisse supposer ce qu'il va advenir. Bien sûr, on sort avant la bonne sortie et on se retrouve perdu en périphérie de Bordeaux. Et soudain le décor change carrément de couleur. La neige tombe à gros flocons, nous prenant au dépourvu. Pour une surprise ça en est une de taille et forcément on ne peut s'empêcher de faire un parallèle entre cet hiver là et celui de Montréal. C'est en somme une mini répétition de ce qui nous attendra. Dans tous les cas cela n'arrange pas notre affaire car pommé au milieu de nul part. L'heure tourne et transforme notre avance initiale en retard. Des passants nous réorientent tant bien que mal avec des mots précis: "Vous prenez à droite puis à gauche au rond point et au feu vous faites demi tour blablabla." Si avec ces infos on arrive à destination, c'est que l'on est vraiment doué. Et là notre joker rentre en jeu. Un appel au Dr Da Costa nous remet sur les rails et sur les quais tant cherchés. Le ciel accueille la nouvelle avec enthousiasme car la neige cesse et fait place à une éclaircie. Comme quoi tout s'enchaîne admirablement!! Nous trouvons la bonne adresse, la bonne place et ,comble du bonheur, nous ne sommes en retard que de dix minutes. Et qui vient nous souhaiter la bienvenue dans l'entrée du cabinet? Le Dr Da Costa bien sûr. C'est un médecin chaleureux qui semble avoir un sens de l'humour prononcé. Remis de toutes nos émotions, il nous demande de le suivre un à un pour la visite... Voilà donc le moment tant attendu qui marquera la fin officielle de la procédure d'immigration. Il faut dire que la différence majeure avec une visite classique tient à de menus détails. On remplit des fiches médicales à répondre par oui ou par non puis il nous ausculte, nous mesure et nous pèse. Rien de plus banal et qui ne doit effrayer personne. En tout cas pas avec le Dr Da Costa qui nous met à l'aise dès le début. Il nous raconte des anecdotes personnelles et nous interroge sur nos motivations pour le Québec. Loin d'être froid et antipathique, il est humain tout simplement. Entre deux échanges, il m'explique que le processus de la visite est assez strict et qu'il doit suivre les directives précises d'une brochure. En venant on a pas idée d'un tel cérémonial. Mais pour le Canada ce rituel est nécessaire alors on s'y livre sans se poser de questions. Une bonne heure plus tard, nous quittons à regret notre médecin de passage qui nous transmettra tous nos résultats dans la semaine... Notre parcours est loin d'être fini. Nous filons au Laboratoire pour le reste des analyses. Et là l'ambiance n'est pas du tout la même qu'au cabinet. C'est du genre triste et froid. Les assistantes, semblables à des robots, nous rentrent dans leur ordinateur pour imprimer des étiquettes à notre nom. Le sourire ici est en option puisqu'on se contente de nous laisser patienter dans le hall. Les propos se résument à un "Bonjour" et à un "Merci" de temps à autre. C'est vraiment le jour et la nuit de l'endroit que nous venons de quitter. Mais bon on se prête à ce jeu un peu protocolaire. Un flacon d'urine, une prise de sang et le tour est joué. Je ne sais pas si c'est parce que ces femmes répètent les mêmes gestes toute la journée mais une chose est sûre elles ne sont pas très drôles. De peur de les choquer, nous n'essayons même pas la plaisanterie car elles restent de marbres. Donc autant ne pas s'attarder ici. Un "au revoir" suffit pour clore cette séance et poursuive notre chemin... Dernière étape la Clinique. Rien à dire sur le lieu ce n'est pas un hôtel, c'est un centre de soin. Des patients dans les couloirs, des malades et des médecins. Ce n'est pas non plus un endroit trop enjoué mais ça se comprend un peu plus. Ici la maladie est au coeur des préoccupations et ne fait rire personne. Il est donc logique que les visages ne soient pas toujours radieux. Bref, notre rendez vous ne devrait pas être long. En effet, il s'agit pour nous de faire une radio standard. Dans le hall, un médecin sans nom nous interpelle et nous invite à le suivre... Dans une salle, une machine attend mon arrivée. Torse nu, je me colle à une paroi de verre et arrête de respirer. Deux flashs et voilà deux radios effectuées. Ce n'est vraiment pas sorcier et totalement indolore. Cette courte étape s'achève sans plus de cérémonie et nous permet enfin de repartir... Ainsi une escapade à Bordeaux coûte la modique somme de 155euros (70+41+45) avec en prime de la neige au rendez vous. Elle ne comprend pas l'hébergement ni la pension complète et ne couvre pas le déplacement. Toutefois c'est une étape obligatoire pour l'obtention du visa. Alors cela n'est pas donné, pas encore remboursé, mais c'est un passe non négligeable pour toute immigration... Maintenant il ne nous reste plus qu'à nous armer d'une bonne dose de patience. La décision ne nous appartient plus car nous avons suivi toutes les consignes du dossier. Espérons donc qu'elle ne tardera pas à venir et surtout qu'elle soit POSITIVE!!! Affaire à suivre... TOM
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Etape 1 validée!!! On passe à la seconde et là c'est la procédure la plus longue de l'affaire. Le Fédéral demande beaucoup plus de renseignements et il faut passer la célèbre visite médicale!!! Mais courage petit à petit ça avance et au bout du compte on voit de la lumière! Pour être à la dernière frontière, je vous dis la patience est une vertu ou je ne m'y connais pas. Pourtant cela nous renforce et nous responsabilise face à ce choix de vie. Alors bonne chance pour la suite...TOM
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Etonnant constat en effet quand on pense que la ville est beaucoup plus sujette à la pollution et à bien d'autres désagréments. Alors cette étude ne doit pas prendre en compte tous les facteurs . Comme l'a dit Alain, en ville plus de bruits, plus de dangers ou d'accidents, en gros plus de chance de finir au mieux dans un hopital au pire dans une tombe. Toutefois, si la plupart des gens font le choix de la ville c'est avant tout par confort. Parce que dans un périmètre défini il y a tout à sa portée (centres d'achats, salles de sport, ciné, bars...) Au niveau de la santé, je reste convaincu que la campagne est beaucoup plus saine pour le corps et même pour l'esprit. Mais cette opposition ville/campagne est toujours délicate tant les arguments sont divers. En conséquence mieux vaut poser ses valises là où l'on se sent à l'aise et après on voit... TOM
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(Géniale l'émission j'étais tordu de rire en l'écoutant...) Pour revenir à la question, je crois que cette chanson est davantage un hymne à la beauté d'une langue plutôt qu'au nationalisme. D'accord son titre est "la langue de chez nous" donc forcément Duteuil parle du français. Mais à mon avis il aurait été d'une autre nationalité, il aurait sans doute traité de l'anglais, de l'italien ou encore de l'allemand. Car si l'on écoute attentivement les paroles, on se rend compte qu'il célèbre avant tout ses racines et ses origines. Son but n'est pas de mettre en avant sa langue maternelle mais de lui rendre hommage à travers des mots. Et quel meilleur moyen de le faire si ce n'est en associant poésie et mélodie. Non décidément cette chanson ne sert pas la cause d'un quelconque colonialisme ou chauvinisme. Elle est le reflet d'un auteur, amoureux de sa terre mais aussi d'un humaniste qui aime le monde!! Sans être fan on peut reconnaître le talent de Duteuil à évoquer la francophonie ou au contraire ne pas aimer la tournure des phrases! Entre parenthèse que dire de "la Marseillaise" qui est un chant guerrier datant de la Révolution. Ce n'est pas un modèle de pacifisme. Néanmoins elle reste l'hymne national de la France. Enfin ceci est une autre histoire...TOM
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Comme quoi tout vient à point à qui sait attendre! Félicitations pour ton VISA et surtout pour ta patience. La procédure est longue et nous avons tous des difficultés à guetter le moindre signe de l'ambassade. Pour ma part, je suis sur la dernière ligne droite (VM) donc encore du chemin à faire. Mais il ne faut pas desespérer vu le nombre d'acceptation en ce début d'année. Encore bravo et bon vent pour la suite... TOM
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Perso je pense que la polyvalence est une force et non une faiblesse surtout au Canada ou aux States. En France, c'est tout juste si on te regarde par comme un martien quand tu varies tes expériences et que tu t'éloignes un peu de tes diplômes. Tu te sens obligé de justifier cet écart alors qu'au contraire cela prouve ton adaptation. A mon avis, nos compétences seront sans doute plus reconnus au Québec où il est plus dans les moeurs d'évoluer et de changer de poste. Chez nous (en Fce) on a trop tendance à coller des étiquettes pour mettre les gens en boîte pour mieux les situer. Donc forcément c'est difficile par la suite de s'en défaire... TOM
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Salut Elisa, Tu n'as pas besoin d'adopter cette méthode pour écouter l'émission du 15. Il suffit juste que tu ailles sur le site de Fréquence Caribou et que tu t'y inscrives pour avoir accès aux archives de l'émission. Et ensuite tu clics sur le lien et tu peux entendre la rediffusion à une semaine d'intervalle. C'est plus facile et beaucoup moins coûteux que d'envoyer une enveloppe avec un CD etc... TOM
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Et voilà comment la machine s'emballe quand on veut faire de l'humour et que cela ne plait pas à certains. Alors merci à celles et à ceux qui ont compris le sens du message, à savoir ne pas se prendre au sérieux et non pas juger qui que ce soit... Quant à levity qui tire à bout portant sur nos messages (j'inclus aussi Totof) qu'il apprenne à respecter autrui avant de tirer des conclusions hâtives. Tu n'aimes pas ce que j'ai écrit, c'est ton droit le plus entier. Tu peux le critiquer en bloc et rejeter mes idées. Mais vieille à ne pas me harceler par des MP ou venir chercher à faire de la polémique. Le Forum est un lieu d'échange ou chacun s'exprime au fil de ses envies. Excuse moi de ne pas penser comme toi, ni d'avoir ton humour (d'ailleurs on se demande bien si tu en as un!) Pour la petite histoire, je connais la Provence, j'y suis né et pendant vingt ans j'y ai vécu. Alors pour l'anecdote du marseillais tu repasseras. Ton allusion à la politique est hors propos, hors sujet, le résultat d'une vexation sans doute. Si j'ai heurté ta sensibilité, je ne peux que m'en excuser mais ne vient pas me taxer sans me connaître. Je suis sans profondeur, malheureux et ridicule soit. Un conseil: à l'avenir ne perd pas ton temps à me lire et passe ton chemin si tu as mieux à faire... TOM
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ATTENTION sujet épineux!!!!!!!!!!!!! Difficile de concevoir ta relation avec ton chum pour la simple et bonne raison que c'est toi qui le supporte au quotidien et pas nous!! Pourtant si tu lis tes remarques tu te rendras compte que vous êtes en décalage au niveau de vos attentes respectives (et je ne parle même pas des valeurs). Alors c'est vrai passé le cap des 3ans, il y a une remise en question surtout à nos âges (j'ai 23ans). Mais ce qui compte dans ton histoire c'est ce que tu ressens vraiment quand tu te poses la question. Il doit y avoir un semblant de réponse au plus profond de toi-même. Et tu auras beau ne pas l'écouter, trouver toutes les excuses au monde pour rester avec, si vous devez vous séparer cela se fera tôt ou tard!! Alors écoute plus ton coeur et délaisse un peu la raison, la réponse est limpide!!!! Dans la vie, mieux vaut prendre une décision douloureuse plutôt que de demeurer ou alors rester pour être heureux. Dans les deux cas, il faut faire un choix et c'est le plus dur! BONNE CHANCE TOM
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Bien joué cherry c'est la question piège qui se veut anodine Soit je vais y répondre. J'appartiens à une catégorie qui n'apparaît pas dans ma liste: celle du CAMELEON!!!! Cela signifie donc que je peux appartenir à chacune comme à aucune. Toutefois la dernière est celle qui semble le plus me correspondre: LE PASSIONNE. Un frisson me parcours quand je parle du Québec, un feu me dévore à l'attente de la décision finale. Je ne peux me résoudre à croire d'avoir fait tout ce chemin pour me heurter à un mur de silence. J'ai une soif de découverte qu'il est difficile de justifier ni même d'expliquer. J'aime un peu, passionnément voire même à la folie mon projet de départ. Mais je reste lucide sur la suite des évènements... TOM
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Inventaire loin d'être caricatural à mon avis mais qui mérite qu'on s'y arrête! Définir des catégories n'est pas facile car il faut prendre en compte différents facteurs et donner son sentiment. Tu t'en sors avec brio et j'avoue que c'est assez savoureux de te lire. J'ai rebondi d'une autre manière à ton poste sur "le profil français" afin peut être d'éclairer les québécois cette fois-ci. Espère que tu ne m'en voudras pas car je crois que nos deux conceptions forment une vision globale de la situation! Au fond francais comme québécois ont une façon particulière de se comporter envers autrui et c'est toujours intéressant de l'observer! TOM
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La tentation de rebondir sur "le petit guide en territoire ennemi" est trop forte pour ne pas y céder. Seulement l'envie de répondre à ce subtil message n'était pas dans mes cordes. Pas assez de connaissance sur le Québécois et sa façon d'être ni sur l'accueil réservé à leurs proches "cousins". Ainsi il me fallait renverser la vapeur pour parler du français et de sa perception des choses. Etablir un pont entre les deux conceptions pour avoir une vue d'ensemble. Totof m'excusera d'emprunter la trame de sa démo pour appuyer mes propos, mais c'était nécessaire pour faire un parallèle... Le français, espèce atypique du paysage européen, fait figure d'exception par son tempérament gaulois. Généralement, il ne mâche pas ses mots, frappe un peu du poing pour se faire entendre et donne une grande importance à l'image. Alors quand ce dernier part investir un autre pays, comme le Québec, il est confronté à l'inconnu. Son profil n'est donc jamais le même suivant son expérience et sa personnalité: - LE HAUTAIN: il conçoit l'immigration comme une façon de vivre à l'étranger comme en France. Inutile de changer ses habitudes ou de s'adapter, après tout le Québec doit énormément à son pays d'origine. C'est donc au québécois de l'accueillir comme il se doit, de lui dérouler le tapis rouge. Tout juste s'il ne lui demande pas de lui faire la courbette ou la révérence. "Que ce peuple est charmant, s'exclame-t-il, dommage qu'il ne sache pas parler correctement le français et qu'il est un tel accent". Le hautain sait tout même s'il ne connait pas et se conduit chez autrui comme s'il était chez lui. Le québécois devrait se sentir honorer de fréquenter un tel individu puisqu'il est l'ambassadeur d'une culture et d'une grande Histoire. "De quand date ce bâtiment, ah c'est jolie, mais en France nous avons des monuments beaucoup plus anciens! Et cet auteur intéressant mais notre littérature est beaucoup plus riche!" Dans ces propos, se dessine toujours un sentiment de supériorité, une volonté de se mettre en avant et d'écraser l'autre. En fait l'hautain n'a d'égal que son ignorance et son égocentrisme. Il préfère côtoyer des français plutôt que des québécois, se moquer plutôt que de s'intéresser à la différence. Il est d'ailleurs plus facile d'agir de la sorte et de ne respecter personne plutôt que de se mettre à la portée et de ravaler son orgueil... -LE CRAINTIF: il a quitté son foyer pour connaître autre chose; pour sortir de sa bulle et pour s'émanciper. Mal à l'aise en France, il espère évoluer et prendre de l'assurance, oublier ses racines pour trouver un nouveau port d'attache. Il considère le québécois comme un individu de valeur mais n'ose pas l'approcher; reste à l'écart de la foule dans un coin d'une pièce. Le craintif a peur de tout car il n'a pas conscience de son potentiel et craint de dire ou faire ce qu'il ne faudrait pas. Effacé en France, il était souvent un maillon d'un groupe, un suiveur qui se contentait d'acquiescer sans donner son avis. Une personne un peu trop conciliante qui a toujours choisi l'effacement pour éviter les vagues. Ainsi ses contacts avec les québécois sont rares et formels. Un "bonjour" par ici ou "un comment ça va" par là, histoire de se tenir au courant sans être coupé du monde. Seulement, le CRAINTIF n'ose pas en faire plus. Il part du principe que le québécois est chez lui et ne se soucie guère d'un étranger. D'ailleurs "quel intérêt aurait-il à discuter avec quelqu'un comme moi?" "Je reste une curiosité pour lui, un moyen de pouvoir dire à son entourage, tiens aujourd'hui j'ai rencontré un français!". Alors c'est sûr dans ces conditions là, le CRAINTIF se laisse submerger par sa timidité et son infériorité. Il attend patiemment un signe du destin, qu'on lui prenne la main pour enfin le guider. Or, il s'enferme dans une coquille qui n'a pas lieu d'être, mérite de s'ouvrir aux autres et de faire un effort. Il se rendra compte alors combien les gens se ressemblent malgré leurs différences... -L'AVENTURIER: il est celui qui ne tient pas en place et qui doit toujours repousser sa ligne d'horizon. Inconcevable de rester sur ses acquis et de laisser passer sa chance, il prend un billet pour le Québec en quête d'expérience. En France, il est un peu marginal car il refuse le quotidien. La devise "boulot, métro, dodo" n'est pas pour lui plaire. Il s'efforce ainsi de sillonner l'hexagone à la recherche d'autrui. Peu lui importe les documentaires TV ou les diverses brochures, il veut goûter à tout pour pouvoir ressentir. Etre un jour à un endroit et le lendemain à un autre pour vivre intensément chaque moment passé. Le luxe des hôtels et le matérialisme sont exclus de sa liste, il est beaucoup plus naturel qu'il n'est superficiel. C'est pourquoi, il est craint par les HAUTAINS, admiré par les CRAINTIFS. Pour lui, le québécois est un alter ego, un trait d'union entre une culture et une autre. L'AVENTURIER partage ainsi sa table sans aucune cérémonie, ni jugements de moeurs. Il apprend à écouter avant de se livrer, favorise l'échange et non le monologue. Il lui arrive aussi de demander conseil pour ses prochains périples et de partir devant avec des inconnus. Cet individu là est un brin inconscient car il ne mesure pas toujours les "dangers" sur la route et reste trop confiant sur la nature humaine. Néanmoins, il a le mérite de donner sa chance à chacun sans se soucier du passé, du pays ou de la pointe d'accent. Il reste convaincu que français et québécois ce n'est pas la même chose mais qu'on peut se rejoindre pour mieux se compléter... -L'INADAPTE: il est parti de France pour fuir son quotidien et trouver un asile. Un sorte d'Eldorado où l'herbe serait plus verte, où il serait moins taxé et un peu plus respecté. En regardant la carte, il a vu le Québec et il s'est dit pourquoi pas. Il a hésité pour le froid et pour l'éloignement, mais s'est laissé convaincre par la force des choses. Après tout, "on parle français là-bas, je n'aurai pas de mal à me faire ma place. En plus on dit que nous sommes cousins, je devrai bien m'entendre avec les québécois." Voilà comment il se rassure sur ses craintes avant de faire le grand voyage. Ainsi durant ce laps de temps, il faut cumuler les points négatifs sur la France: chômage, racisme, violence, éducation, consommation sont autant d'arguments qui peuvent le conforter dans ses choix. L'INADAPTE crache dans la soupe qu'il a mangé depuis son plus jeune âge, et rejette toutes valeurs du système. En gros, la France "ça craint, ça pue et ça part à la dérive". Mieux vaut donc partir avant que cela ne dégénère. Et puis le Québec sur TV5 ou sur magazine semble être une destination de rêve pour un nouveau départ."Oui à ce détail près que partout il y a des points positifs et d'autres plus contrastés. Seulement l'INADAPTE préfère tenter sa chance malgré tout. Arrivé sur place, il ne peut s'empêcher de comparer tout et n'importe quoi. "Oh t'as vu les québécois travaillent même le dimanche, les pauvres! Et les vacances on en avait plus nous, c'est pas normal!"Résultat des comptes, il est surpris, voire même déçu, du décalage entre sa conception et la réalité, se demandant même s'il ne vaudrait pas mieux rentrer que de demeurer. Il n'est pas si facile de tisser des liens avec les québécois ni de trouver un emploi ici, finalement la France c'était pas si mal que ça... -Le PASSIONNE: il est acquis corps et âme à la cause québécoise. Son rêve: quitter son pays d'origine pour vivre au Canada. Intarissable sur le sujet, il ne rate pas une occasion de s'informer sur les nouvelles du moment ni d'enregistrer une émission TV. C'est un spécialiste hors pair qui cultive le goût du sirop d'érable et de la poutine! Il ne comprend pas que la France ne soit pas à l'image du Québec et que chacun n'est pas l'idée d'immigrer là-bas. Il a une très haute opinion de leur culture et refuse la comparaison historique. Après tout, la jeunesse d'un pays n'a rien avoir avec sa vitalité ou sa qualité de vie. Pourquoi être obsédé par ces menus détails et ne pas se concentrer sur le facteur humain? L'essentiel n'est-il pas de sentir bien où l'on se trouve? Le PASSIONNE cherche un lieu pour s'enrichir autrement et non un Eldorado. Il ne croit pas au mirage de la Terre promise et peut concevoir les difficultés d'une intégration. Ce n'est d'ailleurs pas parce que l'on aime quelque chose que l'on doit forcément être aveugle sur la réalité. Il a donc conscience des sacrifices engendrées par un départ: laisser derrière soi sa famille et ses amis, sa vie à la française pour embrasser de nouvelles habitudes. Pourtant, il a besoin de concrétiser son projet pour aller jusqu'au bout des choses. Découvrir le québécois non pas comme un français hautain mais comme un français respectueux des valeurs d'autrui. Se voir déconcerter par des nouvelles expressions sans pour autant les critiquer. Oublié les "on ne dit pas" ou "tu as fait une faute" pour s'intégrer tout simplement dans un ensemble... Loin d'être figées ou complètes, ces catégories sont souvent complémentaires les unes par rapport aux autres. Elles nous permettent juste d'apprécier le point de vue français selon quelques profils. Il y aurait encore beaucoup à écrire sur le sujet c'est pourquoi je ne ferme pas la parenthèse et invite français comme québécois à prendre part au débat. Après tout nous sommes les mieux placés pour en parler et témoigner!!!! TOM
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Si l'on s'amuse à faire le tour du monde et à tendre l'oreille, on est frappé d'entendre les variations du langage. Certains peuplent ont en effet pour base le même idiome mais ne parlent pas toujours la même langue. La chose semble tellement bizarre que l'on a du mal à le croire. Pourtant, si l'on prend le cas de la francophonie c'est assez évident. Le français n'est pas le même que l'on soit à Paris ou à Montréal, à Berne ou à Bruxelles. Il a évolué au contact d'un peuple disposant de sa propre identité et de sa propre culture. On assiste ainsi à une évolution progressive qui transforme un modèle donné en une langue nouvelle. Les puristes affirmeront que le français de France est le seul et unique dialecte officiel et que les autres ne sont que de vulgaires patois. Idée stupide sans aucun fondement dans la mesure où chaque langue est le produit de diverses influences (l'exemple type est l'assimilation du vocabulaire anglais à l'oral comme à l'écrit). Il s'agit au contraire d'une chance de pouvoir s'enrichir autrement sans devoir repartir à zéro. Echanger des idées, découvrir des expressions avec un support à la fois identique et différent. Identique dans les grandes lignes pour se comprendre, différent dans la forme et les images pour se surprendre.... Prenons le cas du québécois: Au début, il est un peu dérôutant d'être face à une personne qui utilise des expressions que nous ne connaissons pas donc que nous ne comprenons pas. Je vous rassure pour un québécois qui débarque en France cela doit être le même scénario, puisque nous utilisons des mots bien différents pour exprimer telle ou telle chose. Alors dans ce cas là que se passe-t-il? Chacun regarde son voisin avec un regard effrayé du style "c'est un alien, il ne sait pas parler ma langue"? Ou alors chacun fait l'effort de s'adapter à l'autre en se mettant à sa portée? La logique voudrait que la seconde option soit la meilleure. Néanmoins, la pratique n'est pas toujours conforme à la théorie ce qui donne lieu à des frictions. Les deux partis peuvent camper sur leur position en partant du principe que l'on ne pourra jamais s'entendre avec un individu de la sorte. Heureusement que le syndrôme stupidité n'a pas atteint toute la population. On rit souvent de nos différences et tentons d'accorder nos violons... Une fois cette "barrière" franchit, nous passons à la dernière étape: l'accent. Le facteur chantant est lui aussi une cause d'incompréhension de nos semblables. Non seulement il varie d'un pays à l'autre mais s'avère aussi fort différent dans les régions de France. On oublie trop souvent que l'accent du Nord, est moins musical que celui du Sud gorgé de soleil. Parfois pointu, prononcé ou aigu, il s'agit d'un repère vocal pour chacun d'entre nous. Il ne sert à rien de le renier ou d'en avoir honte, c'est un héritage sans prix qu'il nous faut assumer. Car avoir un accent c'est revendiquer son appartenance à une communauté, c'est porter dans sa voix les racines de son pays! C'est pourquoi les moqueries en tous genres sur le marseillais, le parisien ou plus loin de nos frontières le suisse, belge ou québécois n'ont pas lieu d'être (sauf dans l'humour). Cela ne doit pas être un handicap voire même un fardeau au quotidien. Mais bien une force pour affirmer haut et fort nos origines; pour marquer notre altérité vis à vis d'autrui...Etre dans une discussion où chacun dispose de "son instrument à corde" (de son accent) c'est être invité à la table du monde. Partager un moment de délice en parlant un français aux tons trés colorés... Ainsi, défendre une langue où que l'on se trouve est un bien bel effort, un défi pour demain. Il n'en demeure pas moins que la francophonie se tient encore debout grâce à tous nos efforts. Alors on a beau être différent, disposer d'un accent chantant ou musical, on n'en reste pas moins solidaire. On cultive la passion pour le même idiome, la volonté d'établir un pont entre deux rives...TOM ET VOUS QUEL EST VOTRE ACCENT?
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Récit épique à n'en pas douter surtout si l'on compte le nombre d'imprévu ou de contre temps. Mais tu nous prouves qu'avec une sacré dose de volonté (je me demande encore comment tu as résisté à la tentation de te taper la tête contre un mur ) on arrive à surmonter tous les obstacles! Du coup ton message est touchant, raconté avec sincérité et l'on ne perd rien en route. Que du bonheur de lire un message long mais qui nous tient en haleine jusqu'au bout (on en redemande ), de nous confier tes émotions et tes angoisses. Alors merci pour ce témoignage qui est le parfait reflet d'un départ pour l'inconnu. Le Québec votre nouvelle terre d'accueil vous a tendu les bras, il ne reste plus qu'à vous familiariser à votre nouvelle vie. Bon vent pour la suite...TOM
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Suis-je un maudit français? Je me pose la question en parcourant les questions du test et en y répondant. Et puis le verdict tombe, je n'ai pas assez de points pour faire parti de l'élite. Regret ou soulagement, difficile à dire car je ne sais toujours pas ce que cette expression souligne. Est-ce une attitude? Un mode de pensée? Une identité? Bien sur, je comprends l'humour du test (à prendre au second degré) mais à mon avis il n'y a pas de fumée sans feu. Voilà une affaire pour Sherlock Holmes, vite j'enfile son constume... La formule Son origine m'est inconnue même si elle me semble familière. S'agirait-il d'un nom de code pour une mission secrète? Mystère. Toujours est-il que ce "maudit" peut avoir plusieurs sens. Pris au pied de la lettre, il signifie "être rejeté par la société, voué à la damnation" (merci le Larousse). Tout cela est encore plus obscur qu'il n'y paraît. Le français serait donc montré du doigt pour un méfais qu'il aurait commis. Outrage, parjure, complot quel est cet horrible crime dont il serait coupable? En regardant l'Histoire c'est évident. Ce peuple est tourmenté avec ces rois décapités et toutes ces vies assassinées. Pourtant il n'a pas à rougir de ses excès quand il observe ses voisins. Certes cela ne lui sert pas d'alibi mais nous laisse dans l'impasse. Cet argument ne tient plus debout et semble trop fantasque. Il faut donc trouver une nouvelle piste... Et pourquoi ne pas rapprocher "maudit" de "mauvais"? Après tout les deux termes se ressemblent. Le français serait alors une espèce néfaste aux moeurs atypiques. Un sens inné pour la polémique, une prétention doublée d'une arrogance extrême, le tout enrobé de saute d'humeur en tous genres. En somme, un être pervers et égocentrique, enfant caché de Dr Jekyll et de Mr Hyde. On comprend mieux que cet individu fasse peur et soit une menace pour autrui. Imaginez un homme qui pense tout savoir et se donne raison dans ces conversations! Non seulement, il parlerait fort mais il se mettrait en scène à chaque allocution. Cela ne se peut en aucun prix. Foi de Holmes, il est de mon devoir de dénoncer ce français là! Pour cela je me rends sur les lieux du crime... La France Petite peuplade au coeur d'un continent: 22régions, une île et des enclaves au pacifique. Jusque là rien d'anormal. Poursuivons mes investigations au milieu de la foule. J'ignore au fond quel visage a le suspect. J'interroge ainsi plusieurs témoins pour les sonder. La plupart ne semblent pas porteur du syndrôme "maudit" malgré les apparences. Ils tentent de s'imposer aux yeux du monde pour paraître moins fragile et se faire accepter. Cette façade leur sert de passe pour communiquer avec leurs semblables, pour se fondre dans la masse. Cet échantillon là n'est pas une menace pour l'espèce. J'en viens à songer que cette histoire n'est qu'une légende de plus, un mythe parmi tant d'autres. Déçu je m'apprête à quitter l'endroit et à rentrer bredouille. Quand soudain, je me fais bousculer par un homme qui semble bien pressé. Il ne s'excuse pas, m'insulte presque au passage et poursuit son chemin. "Quel sale individu", me dis-je en moi-même. Et là j'ai un déclic: l'indice que je recherche vient juste de me passer sous le nez. Il me faut donc le suivre pour en savoir davantage. C'est comme cela que je débouche dans un café banal à une heure de pointe. Les gens sont bruyants, s'expriment de façon hautaine et critiquent à tout vent. Je me retrouve ainsi en présence de "maudits français". A ma grande surprise je dénombre toutes les caractéristiques. Toutefois un constat me vient à l'esprit: ce syndrome n'est pas l'identité de tout un peuple, c'est un phénomène concernant une variété d'individu. On ne peut donc pas mettre chaque français dans la même catégorie. Mon enquête achevée, le mystère est levé. Le "maudit français" existe bel et bien même s'il n'est pas représentatif d'un ensemble! Le Bilan Je reprends mon costume pour conclure l'histoire. Sherlock m'a permis de mieux comprendre cette étiquette que l'on nous donne et d'en nuancer l'importance. Car à mon sens, il s'agit d'une question individuelle. De la même manière que l'on ne peut affirmer quoique ce soit sur les gens du Québec, il serait fort dommage qu?une attitude donnée soit l?identité de tout un peuple. Tant que cela reste dans le cadre du cynisme ou de la plaisanterie, comme c?est le cas ici, il n'y a aucun problème. Par contre si on commence à avoir des préjugés sans connaître ni éprouver, on bascule dans d?autres considérations. Mais ceci est une autre histoire qui n?a pas lieu d?être. Suis-je un maudit français ? Je ne saurai le dire. En tout cas une chose est sûre: je suis fier d?être français malgré mes torts et mes faiblesses ! TOM
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Et les chanceux du soir sont des ALSACIENS!!! Félicitations pour l'obtention du visa. Pour la bouteille, vous auriez pu m'en garder une coupe ou en mettre au frais pour les forumistes . Le champagne n'était pas de trop pour célébrer l'évènement et se remettre de vos émotions. Une fois de plus la brune a triomphé semant la joie et l'allégresse dans un foyer. Tiens cela ferait un bon refrain, non? Bon et bien voilà il ne vous reste plus qu'une montagne de choses à régler avant de partir mais ne gâchons pas cet instant de pure bonheur! Encore félicitations TOM
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B I E N V E N U E!!!!!!!! Deux belges décidés ça sonne bien! Pour sûr il faut être motivé pour tenter l'aventure de l'immigration mais d'après votre message tout semble déjà planifié car vous n'envisagez pas le départ avant 2006! Cela vous permettra sans doute de pouvoir évoluer dans votre tête et de mûrir votre projet. Pour l'heure en fouinant dans le forum vous découvrirez que personne ici ne mord et que chacun est prêt à soutenir, conseiller et parler à quiconque. Encore une fois bienvenue parmi nous! TOM
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Pas un jour ne passe sans son lot de bonnes nouvelles, de larmes versées et de cris de bonheur. Tour à tour chacun reçoit sa précieuse brune avec ces quelques mots: "nous sommes prêts à émettre vos visas". Inutile de vous dire que tout le monde ouvre sa boîte aux lettres dans l'attente de ce passe. Et quand cela arrive que peut on ressentir? De la joie d'avoir franchi tous les obstacles? Du soulagement de n'avoir pas craqué dans ces longs mois d'attente? De l'excitation en songeant au départ? De l'angoisse en pensant au déménagement et à toutes les galères qui s'y rapportent? Sans doute est-ce tout cela à la fois. Dans tous les cas, il me semble que cela nous apporte une bonne dose d'énergie, Un coup de pouce qui nous conforte dans nos choix et nous invite à continuer. Car entreprendre une telle démarche est en soi un grand pari, une victoire contre l'immobilisme. Alors oui c'est plus ou moins long suivant que l'on se trouve en France, en Suisse ou en Algérie. Mais au fond le résultat est tellement gratifiant qu'il mérite quelques souffrances. Nous ne mesurons pas toujours la chance de tenter l'aventure et de la voir se concrétiser. D'être là à mûrir en silence nos projets d'avenir... Observons tous ces gens qui courent après leur vie et qui ne font que survivre, ces ombres qui n'osent pas dépasser leurs frontières de peur d'être perdus. Et face à cela regardons nous avec notre détermination et notre rage de réussite. Qui des deux partis prend son destin en main? Celui qui reste sur le quai et rêve à l'horizon ou celui qui s'éveille et va vers l'horizon? Question stupide à vrai dire. Car comme on dit mieux vaut avoir des remords que des regrets, mieux vaut créer sa chance plutôt que de l'attendre! Etre raisonnable ne sert parfois à rien, il faut savoir foncer sans même se retourner. Car quand on commence à réfléchir, on trouve toujours des excuses pour tout remettre à demain, des raisons pour fléchir notre coeur et ne pas s'éloigner. C'est pourquoi je tenais à féliciter chacun d'entre nous. Celles et ceux qui ont reçu leur brune mais aussi tous les autres qui persévèrent encore. Parce que croyez moi il faut être un peu fou pour immigrer à l'étranger, pour rechercher ailleurs une autre terre d'accueil! Mais qui a dit que l'homme devait être censé?? Pour ma part, j'arrive à la croisée des chemins avec la Visite Médicale. Dans vingt jours une étape décisive sera à nouveau franchie et débouchera je l'espère sur un avis favorable. En attendant, j'observe qui de nous tous sera le prochain à décrocher la brune! TOM
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Une vague de froid s'abat sur la moitié du globe, le transformant en une grosse boule de neige. La nature se fige ainsi dans un décor nacrée gelant tout sur son passage...Voilà en quelques mots comment résumer ce phénomène climatique. En Europe les températures atteignent des records de fraîcheur, obligeant la population à se vêtir le plus chaudement possible. Au Québec comme dans le reste du Canada, c'est le grand hiver qui frappe encore à la porte. Mais en France, c'est tout à fait nouveau. On passe du positif à un sacré négatif avoisinant par rafale les -15° voire même les -20°degrés. Parti dans les Pyrénées pour quelques jours, j'ai pu me rendre compte que nous n'étions pas du tout équipés pour y faire face. Les routes ne sont pas déblayées convenablement à cause de la surcharge de travail, les stations ne sont pas accessibles sans l'usage de chaînes. C'est dire si la situation est peu commune dans notre pays qui, bien que disposant de montagnes, n'est pas habitué à un tel froid. Pauvres petits français que nous sommes, gelés comme des glaçons avec la goutte au nez et les doigts en compote. Obligés de mettre des gants, bonnets et j'en passe, pour sortir dans les rues...Enfoncé dans la neige en train de dégager une voiture qui ne démarrait pas, je me suis imaginé à Montréal en hiver. Et là forcément on se dit, "tu n'es pas au bout de tes peines car c'est dix fois pire". Pourtant, cela ne m'a pas angoissé mais plutôt fait rire. C'est vrai que l'Hiver est connu pour être long et rude en Amérique du Nord mais pour y avoir goûté (en janv 01) il faut voir le bon côté des choses. Ce n'est pas parce qu'il fait froid que l'on doit s'arrêter de vivre ni de bouger. D'ailleurs, grâce aux transports en commun et aux galeries souterraines, on peut rester un minimum à l'extérieur. Pour sûr, on peut oublier le jogging au parc ( et encore qui sait peut être certains le font pas malgré tout) ou la tenue légère, il faut mettre des couches pour se sentir bien. J'ai juste une inquiétude par rapport à mon chien qui je le crains va pas mal souffrir s'il nous accompagne. Mais bon à chaque problème correspond sa solution donc on aura l'occasion d'y remédier... Et puis au moins le printemps est accueilli comme une véritable renaissance. Il y a encore une véritable transition, pas comme ici où l'année ne respecte plus le rythme des saisons. C'est pourquoi j'ai envie de voir évoluer les jours en tournant mon calendrier. De voir peu à peu le paysage passé du blanc au vert sous l'oeil bienveillant de la Nature. D'être le témoin direct de la fonte des neiges et de l'apparition des premiers arbres en fleurs. En somme me trouver dans un endroit et y revenir en Eté pour constater le changement de décor mais aussi des odeurs. Et puis plus tard admirer les érables aux feuilles jaunissantes et aux reflets rougeâtres. Cotoyer la Nature dans ce qu'elle peut nous offrir en la tutoyant du regard et de quelques soupirs...Vision simpliste de la réalité? Sans doute puisque je ne suis pas encore là pour en attester. Mais grâce à des témoignages, j'ai appris comment les gens organisaient leur temps entre chaque saison. De nombreux festivals célèbrent leur arrivée de janvier à décembre dans toute la province. Ainsi, chaque évènement permet non seulement de se changer les idées mais en plus propose des activités en fonction du climat. Un accord tacite est donc conclu entre l'homme et sa nourrice. Un équilibre visant le bien être de chacun malgré la variation des températures et la couleur du ciel. N'est ce pas un parfait exemple d'harmonie? A l?instar de Robert Charlebois, « je reviendrai à Montréal dans un grand boeing bleu de mer, me marier avec l?hiver » sentir la douceur du printemps, le soleil de l?été et la beauté de l'automne! TOM