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Zogu

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Tout ce qui a été posté par Zogu

  1. Zogu

    Douceur exceptionnelle !

    Euh mais.... c'est très courant les tempêtes de neige au mois d'avril. Par contre en mai c'est plutôt rare.
  2. Zogu

    Amis

    Lorsqu'on est un enfant, puis un adolescent, les amitiés se forment facilement. L'école est un réservoir inépuisable d'amis potentiels. Certains le seront pour la vie, malgré les changements et les déplacements. Puis on arrive à l'âge adulte et les nouvelles amitiés deviennent un peu plus... rares. Les collègues du travail? Pas évident de se faire des amis lorsqu'on côtoie 20 personnes et que la plupart n'ont rien en commun avec vous. Puis vous changez d'emploi et c'est à refaire; souvent même, le collègue qu'on croyait ami n'était finalement qu'un collègue. Ami de circonstances, pour un bout de chemin seulement. Depuis que je travaille, je me fais peut-être une dizaine de "connaissances" par année, pour la plupart rencontrés à travers d'autres amis ou au hasard. De ceux-ci, il en reste peut-être un ou deux après quelques temps, des "vrais amis". C'est de la sélection naturelle, en quelque sorte. Dans certains milieux, les amis d'enfance sont amis pour la vie. C'est la "gang" comme on dit. Difficile pour un nouveau venu de s'immiscer dans la gang; il ne rit pas avec les autres quand on sort les blagues de toujours, ils ne peuvent pas se remémorer les vieilles histoires d'autrefois. J'ai connu des groupes d'amis comme cela, en particulier des groupes du Saguenay et de la ville de Québec, qui étaient un peu comme un club privé; et hop, on se fout de la gueule du nouveau, on rit de sa différence. Le nouvel arrivant dans un groupe d'amis peut demeurer pendant longtemps un intrus, un débutant "à l'essai". C'est le parcours du combattant. Mieux vaut connaître les gens individuellement, un à un, c'est plus facile d'apprivoiser l'autre que dans un groupe où l'on est constamment en marge... pendant que les vieux copains rigolent et s'amusent ensemble. Mais la cause de l'isolement, ce n'est pas toujours les autres. J'ai connu des immigrants qui se lamentaient de leur solitude. "D'accord, appelle-moi." Mais le téléphone ne sonne jamais. Alors, s'ils ne sont pas foutus d'appeler les gens qu'ils connaissent, comment voulez-vous que l'amitié se développe? Je n'ai pas le temps de toujours leur courir après. L'amitié demande des efforts, du travail -- qu'on se rappelle le Petit Prince de Saint-Ex et son renard. Ça ne se fait pas automatiquement et ça ne se fait pas en une journée. Qu'on connaisse une personne, on n'a pas immédiatement un ami. Ce genre de chose-là se développe; il faut établir la relation, trouver des activités en commun, il faut que la confiance mutuelle grandisse et que l'équilibre dans les apports mutuels s'installe. Trop de gens aujourd'hui ont l'attitude du consommateur: assis sur leur trône de solitude, ils se demandent pourquoi les autres ne les appellent pas. Ils font la fine bouche. Ils annulent les rendez-vous ou ne se présentent pas. Ils se laissent désirer... et ça ne fonctionne pas. C'est bien dommage, mais j'ai connu très peu d'immigrants qui mettent les efforts suffisants pour développer les amitiés. Je ne sais pas comment ça se passe en France ou ailleurs, mais ici l'amitié demande l'investissement de sa petite personne, et il n'y a rien d'humiliant à essayer de courtiser les gens.
  3. Zogu

    Amis

    Ah oui, c'est bien connu: l'amitié n'existe pas au Québec...
  4. Zogu

    Les mots québécois...

    En fait ma mère dit plutôt "il pleut à sciaux", "il pleut à boire debout" et "il tombe des clous". Tant d'expressions amusantes!
  5. Zogu

    Recherche appartement...

    En effet! Les agences s'intéressent uniquement à la vente. La location, c'est une affaire qui se passe strictement entre locateur et locataire. La meilleure approche consiste à écumer les petites annonces et aussi, en parallèle, à marcher dans les rues du secteur qui t'intéresse. Idéalement, avec un carnet dans une main, un guide des rues dans ta poche, et un téléphone cellulaire à la ceinture (au cas où!). Il m'est arrivé de me planter devant une porte et d'appeler au numéro de téléphone annoncé sur l'affiche "à louer". Notez bien que la personne à contacter n'est pas le locataire, mais bien le propriétaire de l'immeuble. Donc en général, frapper à la porte d'un logement où il y a une affiche, n'est pas une bonne approche. Il faut agir rapidement car souvent les bons appartements ne restent disponibles que 2-3 jours, surtout pendant la période haute (avril à juin).
  6. Zogu

    La violence et les jeunes ?

    Deux rapports sur la criminalité au Québec: http://www.cavac.qc.ca/babillard/statistiques.html http://www.msp.gouv.qc.ca/stats/stats.asp?...egorie=criminal Le site du ministère de la sécurité publique est un incontournable quand on veut se renseigner: http://www.msp.gouv.qc.ca/stats/index.asp Curieusement, la criminalité dans ma région a augmenté de 7% depuis que j'y suis installé! Oulala, moi qui croyais que mes activités subversives étaient restées secrètes!!! ps: Parce que les définitions changent d'un pays à l'autre, il est difficile de comparer les chiffres. Ainsi, la notion de larcin ou de crime avec violence peut varier considérablement. Même la notion de crime peut porter à interprétation; par exemple, s'agit-il de tous les crimes rapportés et constatés, ou bien uniquement des crimes avec plainte formelle? Finalement, on constate aussi que d'un pays à l'autre, la notion même de ce qui est criminel peut être radicalement différente; est-ce que la possession simple de marijuana est un crime au même titre que la voie de fait, par exemple?
  7. Zogu

    La violence et les jeunes ?

    C'est sûr que mon témoignage peut paraître "trop" rose, mais c'est la réalité dans ma région. Taux de criminalité très bas et très peu de délinquance. C'est d'ailleurs l'une des raisons de notre installation ici: nous voulons faire des enfants et les élever dans un bel environnement. Par contre c'est sûr que dans d'autres secteurs la situation est différente, j'ai nommé Huntingdon justement (cette municipalité est un cas bien médiatisé où le maire était découragé par l'ampleur de la délinquance et du saccage des biens publics). Je peux vous raconter aussi qu'en 2000, je me suis fait tabasser à la sortie d'un bar sur la rue Saint-Laurent à Montréal, par une bande de voyous, et que j'ai été en convalescence pendant 2 mois (double fracture du nez, hématome à la tempe, surdité temporaire d'une oreille). Donc c'est comme partout ailleurs, d'un côté il y a les anecdotes et de l'autre, on peut consulter les chiffres ou les statistiques qui peuvent peut-être rassurer un peu plus!
  8. Zogu

    Les mots québécois...

    "il mouille à sciaux" --> ma mère dit ça! C'est utilisé au Québec mais je ne sais pas si c'est très répandu!
  9. Zogu

    À vos claviers!

    Queenie, t'as pas vu l'image que j'ai postée dans le premier message? C'est un clavier QWERTY francophone avec tous les accents.
  10. Des classements d'université? Mouain... au Québec, ça ne veut pas dire grand chose. À la rigueur, l'école des HEC a une meilleure visibilité que les autres écoles de commerce. Et Polytechnique a plus de "réputation" que l'ETS. Ou encore, McGill a une plus longue tradition en médecine. Mais est-ce que ça va vraiment influencer l'employabilité des diplômés? Laissez-moi rire!
  11. C'est l'habitude d'écrire des rapports! On finit par adopter une certaine structure... j'ai même utilisé "nous" au lieu de "je", sans faire exprès! Remarque... à la relecture j'ai remarqué beaucoup de petites erreurs, des paragraphes qui seraient à refaire, etc. Donc cet article est encore loin de la perfection!
  12. Côté charcuterie, c'est beaucoup moins développé au Québec. On commence à peine à maîtriser les pâtés, terrines et rillettes (par exemple, chez "Premières Moissons"). Il y a aussi quelques saucissiers qui expérimentent avec les viandes sauvages. Mais côté jambon du pays, saucisson et autres charcuteries cuites, il n'y a pas d'innovation, on se contente d'imiter (pas trop bien!) les recettes françaises et italiennes. Mais je pourrais écrire un article sur les alcools du terroir, à la rigueur.
  13. Zogu

    Professeur de sport

    Tiens voici deux liens, tu trouveras peut-être l'information que tu cherches: http://www.fqt-wtf.com/ http://www.wtfcanada.com/homefre.htm
  14. Oh ça oui, j'y ai goûté lors d'un voyage en Ariège, et c'était de production locale en plus!!! Tout bon tout frais! Ah ça j'aimerais bien!!! Tu sais, je pense avec mon estomac!!!
  15. Je n'ai jamais entendu de gens se plaindre de la TD ou de la Scotia. Ça semble être de très bons choix.
  16. Excellent ton tuyau, Equinox!!! Nous cherchions justement une auberge pour faire une escapade au printemps. Alors nous irons faire un tour à Sainte-Anne-de-la-Pérade. En plus c'est situé sur un axe routier que nous empruntons souvent. Si tu veux noter des suggestions toi aussi, voici deux auberges qui m'ont épaté côté cuisine: Le Mange-Grenouille (au Bic) Le Bocage (à Compton, en Estrie)
  17. Ça a l'air absolument merveilleux!!!
  18. Tu as raison, Equinox!!! Je me suis trompé à cause de l'adresse du producteur: Fromagerie Johathan 400, de Lanaudière Sainte-Anne-de-la-Pérade (Québec) Tél. : (418) 325-3536 Téléc. (418) 325-3540
  19. Zogu

    À vos claviers!

    Essaie "Canadien Multilingue" dans les options de clavier Windows. C'est un autre format de clavier, qui correspond peut-être au tien.
  20. Introduction aux fromages québécois par Zogu UN PHÉNOMÈNE RÉCENT Bien que la production fromagère au Québec date de l'établissement des premières villes, la diversification de la production est un phénomène récent, qu'on peut facilement limiter aux 20 dernières années. Avant cela, le fromage était avant tout une affaire de volume. On produisait un fromage de masse, à haut rendement et peu coûteux, comme le cheddar et la mozzarella. La production fromagère, sous le régime britannique, s'est alignée tout naturellement sur les goûts britanniques amenés par le conquérant. Les États-Unis n'autorisent pas la production de fromages au lait cru. Dans un excès de zèle, le Canada a passé lui aussi une loi interdisant le lait non pasteurisé, en 1965. La loi n'a pas été renouvelée ensuite, mais le mal était fait: la production artisanale québécoise (qui perdurait en marge depuis deux siècle, à travers les traditions familiales) a été littéralement décapitée. Le Canada a de nouveau tenté de passer une loi en ce sens dans les années 1990... mais devant le concert de protestation des Québécois, les législateurs ont reculé. Cet incident a ouvert les yeux à beaucoup de gens, qui ne savaient pas ce qu'est le lait cru ou qui avaient oublié l'existance de fromages autre que le cheddar. En réaction, les ventes de fromages au lait cru ont augmenté sensiblement et l'engouement du public québécois a subitement augmenté. Ces dernières années, l'essor du "tourisme gourmand" a aussi augmenté les débouchés. Plusieurs fromageries existent aujourd'hui surtout grâce au tourisme régional; on visite un joli village, et on se laisse tenter par le fromage local! Au cours du dernier quart de siècle, plusieurs phénomènes ont encouragé la diversification de la production fromagère, en particulier: l'engouement des Québécois pour les cultures européennes, l'augmentation de la richesse des ménages et de leur capacité de consommation, l'essor des collèges agricoles et l'apprentissage des techniques fromagères par une nouvelle génération. Typiquement, l'artisan fromager québécois est âgé de 35 ans, ce qui contraste fortement avec son cousin français. Bien que le Québec produise aujourd'hui plus d'une centaine de fromages fins différents, les prix demeurent élevés et les disponibilités, aléatoires. Les prix sont élevés pour diverses raisons: l'état ne subventionne pas les producteurs, les productions sont encore artisanales, le fromage est vu comme un produit luxueux, les marges de profit sont minimes, etc. La disponibilité des fromages pose problème, aussi. Souvent les arrivages sont aléatoires, les producteurs ne se sont pas encore associés entre eux ("consolidation" du marché), les réseaux de distribution sont encore embryonnaires, etc. L'industrie du fromage fin en est donc à ses débuts, mais les réalisations sont déjà remarquables, quand on pense au chemin qui a été parcouru en moins d'une génération. LES POINTS DE VENTE Avant de parler des fromages québécois, il importe de connaître un peu plus leur disponibilité, leur diffusion. Où les trouve-t-on? Jetons un coup d'oeil aux principaux types de points de vente: Le supermarché: Bien que l'étalage de fromages d'un supermarché typique ait l'air bien garni, on n'y trouve souvent que des variations sur un même thème. Cheddar jeune ou vieux, gouda, camembert ou brie industriel, qui côtoient leurs contreparties françaises ou italiennes. Certains supermarchés offrent plus de choix, mais les conditions de conservation ne sont vraiment pas optimales; l'emballage en pellicule plastique va souvent rendre les pâtes molles ammoniaquées. L'épicerie fine: On y trouve souvent plus de choix, même si les conditions de conservation sont souvent désolantes. Combien de fois ai-je acheté une bûchette de chèvre complètement ammoniaquée, ou un gouda qui goûte le frigo. Heureusement, certaines épiceries compensent en offrant des fromages de la région ainsi que quelques produits bien mis en marché, comme par exemple le "Pied de vent". Des pâtisseries et des boulangeries, comme Premières Moissons, ont parfois un étalage de fromages fins. Le marché public: On y trouve généralement au moins un étalage de fromager. On y trouve aussi en général une boutique de produits du terroir, qui font la promotions des fromages des régions. La fromagerie: On trouve quelques excellentes fromageries dans chacune des grandes villes du Québec. A Montréal par exemple, "Chaput" est la plus connue. Même dans des villes d'importance secondaire, comme Rimouski, on peut parfois trouver une excellente fromagerie qui offre une vingtaine de fromages québécois. Le producteur: Aller chez le producteur permet de trouver des fromages qui ne sont parfois même pas vendus dans les épiceries, ou qui ont une diffusion strictement locale ou régionale. Par contre, cela demande de faire de longues distances en voiture. Dans les régions autour de Montréal, sur la rive nord par exemple, on trouve tout de même quelques producteurs de fromage de chèvre (à Mirabel et à Saint Roch, par exemple). En Montérégie, la production est plus variée; visiter un fromager avec les enfants, c'est une agréable sortie du samedi après-midi! Le site suivant donne les coordonnées de beaucoup de producteurs: http://www.routedesfromages.com/ (Cliquez sur le lien "Route des fromages", qui permet d'explorer par région) LES PRIX Comme nous l'avons mentionné plus tôt, les prix des fromages québécois sont élevés pour plusieurs raisons. De plus, les taxes à l'importation font que les fromages importés coûtent tout aussi cher! Voici quelques comparaisons pour des fromages semblables: Le Mi-Carême coûte 37,50 $/kg, soit 18 % moins cher que son équivalent importé, le Camembert Antignac, qui coûte 45,90 $/kg. Le Chevalier Mailloux coûte 45 % de plus que son cousin, le Maroilles Fermier, soit 72,50 $/kg le premier, et 49,90 $/kg le second. On peut donc dire qu'au Québec, le bon fromage coûte cher. Cependant, puisque les fromages fins locaux sont aussi cher que les fromages fins importés, il peut valoir la peine d'acheter les produits locaux, ne serait-ce que pour consommer un produit plus frais (qui n'a pas voyagé sur 5000 km) ou pour encourager l'économie du Québec. Cependant, il est clair que certains fromages importés n'ont pas d'équivalent; par exemple, je n'ai rien trouvé qui soit aussi bon qu'un vrai Roquefort. Il y a cependant des fromages québécois qui sont tout à fait originaux et qui n'ont pas d'équivalent français. Ça vaut la peine d'explorer. LES TYPES DE FROMAGES Nous pouvons classifier les fromages québécois de la même manière que les fromages français, soit: - le traitement du lait: lait cru ou lait pasteurisé; lait certifié bio ou non - le type de lait: de vache, de chèvre, de brebis, moitié-moitié - le type de production: artisanale ou industrielle - la région - le vieillissement - la croûte - la pâte: ferme, fleurie, etc. - la cuisson (dans le cas des fromages de type emmenthal, par exemple) Il est difficile de s'imaginer que nos fromages québécois puissent montrer tant de variété; en effet, beaucoup de familles en sont restées à l'usage "nord-américain" du fromage, c'est-à-dire le gratin et les tranches dans les sandwiches. L'immigrant pourrait aussi rester avec cette impression; en effet, l'étalage le plus visible est souvent celui des blocs de fromage cheddar sous vide, dans le rayon des produits laitiers. Les fromages fins, quant à eux, se trouvent avec les charcuteries, les pâtés et les terrines. Il s'agit d'une curieuse séparation, comme s'il y avait réellement deux sortes de fromages: ceux "de tous les jours" et ceux "de soirée". Quand on regarde les prix, on comprend. LES RÉGIONS PRODUCTRICES De manière étonnante, presque toutes les régions du Québec comptent des producteurs de fromages. Cependant, les producteurs se concentrent surtout dans les régions très agricoles, soit: la plaine longeant le Saint-Laurent (rive nord et rive sud), le Lac-Saint-Jean et l'Estrie. Certaines régions comptent très peu de fromageries, comme les Laurentides, la Gaspésie et la Mauricie. Les répertoires de producteurs fromagers que j'ai consultés recensent entre 60 et 70 fromageries artisanales au Québec. Les régions les plus intéressantes à visiter sont la Montérégie, le Centre-du-Québec et l'Estrie, car ces régions ont développé des itinéraires gourmands incluant fromageries, fermettes, vergers et autres types de productions. Cela peut meubler un week-end à la campagne, alors qu'on dort dans une jolie auberge et qu'on se promène dans les prés. Vision idyllique, heureusement encore possible de nos jours et dans nos contrées. Le site touristique Bonjour Québec offre une liste intéressante de producteurs, par région: http://www.bonjourquebec.com/francais/rest...n/fromages.html QUELQUES FROMAGES QUÉBÉCOIS Le site suivant décrit plusieurs fromages québécois: http://www.fromageduquebec.qc.ca/ N'étant pas un expert (même si j'ai déjà produit à la maison un fromage de type Cantonnier pas trop mauvais), je vais me contenter de recopier ici les descriptions de quelques fromages intéressants. J'ai fouillé ici et là sur le Web, et je vous ai préparé une petite énumération. J'ai eu la chance de goûter à tous ces fromages, au cours des dernières années et j'en suis très heureux! Le D'Iberville (Vache; Montérégie) C'est un fromage fermier, certifié biologique par Garantie Bio-Ecocert, fait de lait cru, à pâte semi-ferme et à croûte lavée. Affiné plus de deux mois, il nous fait cadeau d'un magnifique goût d'herbes et de fleurs. Permet de faire une excellente tartiflette. Le Mi-Carême (Vache; Appalaches) Du nom d'une fête traditionnelle de l'île encore célébrée aujourd'hui, le Mi-Carême est un fromage onctueux qui révèle un goût frais de noisette et de champignon. En cours de maturation, sa croûte mixte prend une teinte ocre, légèrement orangée et nous offre des saveurs plus marquées. Idéal à servir en fin de repas. Le Tomme de Grosse-Île (Vache; Appalaches) Fait de lait provenant de vaches suisses brunes nourries au foin de batture, ce fromage non pasteurisé à pâte semi-ferme et à croûte brossée nous dévoile une belle pâte uniforme parsemée de petites ouvertures. En bouche, on y découvre des arômes de sous-bois avec un léger goût acidulé qui tend vers le fruité. La Fromagerie a choisi un nom qui évoque la riche histoire de la Grosse-Île, lieu historique national qui fait partie de l?archipel de l?Île-aux-Grues. Le Sabot de Blanchette (Chèvre; Lanaudière) On reconnaît ce fromage de chèvre fermier par sa jolie forme pyramidale recouverte d?une croûte naturelle crapeautée. Sa pâte molle se transforme en bouche en un velouté crémeux. D?une belle longueur, on y dénote une finale explosive. Sur sa belle croûte naturelle peut se déposer de petites moisissures bleues. Elles apparaissent naturellement à la surface puisque ce fromage artisanal n?est n?y lavé, n?y brossé et ne possède aucun «anti-bleu» qui pourrait nuire à son bon goût. Ne vous fiez pas aux apparences et osez goûter le Sabot de Blanchette! Le Bastidou (Chèvre; région de Québec) Fabriqué en collaboration avec le chef-propriétaire de l?auberge La Bastide, Pascal Cothet, ce fromage aromatisé est moulé à la louche affiné de 10 à 15 jours. Issu d?un caillage lactique, le Bastidou possède une pâte dense à laquelle est incorporée un pesto de basilic frais en cours de moulage. Ceci procure un goût de verdure à la pâte qui offre un bel équilibre en bouche. Le Bastidous possède une croûte naturelle recouverte de levures nobles (géotrichum candidum) avec quelques pointes de moisissures bleues pionnières (penicillium album). Ce vieillissement est l?apanage d?un fromage vieilli à la ferme, ce qui procure une pâte dense, goût typé et une amertume rappelant la noisette. Oka classique (Vache; Laurentides) Le plus célèbre fromage québécois! Croûte lisse de couleur rouge cuivre, plus ou moins collante selon la maturation du fromage; pâte lisse parsemée de quelques ouvertures, à peine souple, de couleur crème pâle, fondante; odeur relevée, s'accentuant avec le temps, de noix fraîches et d'arachides; saveurs douces mais franches de noix et de pommes. Ne le confondez pas avec les autres variétés de Oka, moins goûteuses. À consommer après un bon vieillissement et à température de la pièce. Le Douanier (Vache; Montérégie) Fromage à croûte lavée de type morbier avec une couche de cendre végétale au centre. Lait de vache entier pasteurisé (troupeau de holsteins). Affinage : deux mois. Fromage doux avec une belle texture. Agréable en bouche avec son goût de crème et de noix. Ce fromage a gagné plusieurs prix prestigieux. (Note: vous pouvez rendre visite au fromager, il est très sympa et la région est jolie!) Le Baluchon (Vache; Lanaudière) Le Baluchon est un fromage au lait cru de vache biologique. Sous sa belle croûte ensoleillée, il nous révèle une pâte semi-ferme souple et onctueuse. La qualité des approvisionnements en lait, les méthodes de fabrication ancestrales et les soins quasi journaliers de l?affineur procurent au fromage un caractère des plus distinctif. http://www.fromageduquebec.qc.ca/images/fr...es/baluchon.JPG Le Fou du Roy (Vache; Laurentides) Le Fou du Roy est un fromage fermier, au lait cru, biologique, à pâte demi-ferme et à croûte lavée. Sous sa belle croûte rose orangé, sa pâte saura vous envoûter par sa grande souplesse et ses saveurs marquées. Un fromage tout à fait irrésistible! Puisque le Fou du Roy est affiné dans la même salle que le Rassembleu, il est possible de remarquer, sur sa croûte, la présence de penicillium commun (gris) ou roqueforti (bleu). http://www.fromageduquebec.qc.ca/images/fr.../fou-du-roy.jpg Le Monarque (Brebis; Estrie) Fromage fermier à croûte naturelle. Lait de brebis entier cru provenant d'élevages certifiés biologiques. Affinage : six mois. Belle apparence, goût racé, légèrement crayeux, très très agréable avec ses notes de fruits et d'herbes. Tenue en bouche impeccable. Le Ciel de Charlevoix (Vache; Charlevoix) Fromage bleu à pâte demi-ferme. Lait de vache entier cru. Affinage : 60 jours. Fromage équilibré avec une texture crémeuse et une légère pointe d'amertume en bouche. Goût distinctif très agréable.
  21. Tu beurres épais, PP...
  22. Oups, le nom du resto est "La coureuse des grèves". Autres attraits du village: - une boulangerie artisanale, qui fait du bon pain, des croissants et des vionnoiseries - un petit vignoble - plusieurs érablières - une pâtisserie-restaurant - le village a été "capitale culturelle du Canada" en 2005 - la fête des chants de marins - le festival des violons - un musée de la moto (70 modèles) - une école de musique - une trentaine d'ateliers et de boutiques d'art - le fleuve, la marina, les couchers de soleil - de très belles auberges - proximité de l'autoroute 20
  23. Le village de Saint-Jean-Port-Joli s'est auto-proclamé "capitale mondiale de la sculpture sur bois". C'est un peu pompeux, n'est-ce pas, mais il est vrai que l'artisanat est très fort dans ce coin-là. Sinon, sachez qu'il y a aussi un excellent petit restaurant nommé "La fée des grèves" dans le village. Site du village: http://www.saintjeanportjoli.com/ Internationale de la sculpture sur bois: http://www.cam.org/~intscul/ Autre site: http://www.cam.org/~bblilas/sculpture/ Site de la municipalité: http://www.cotedusud.ca/contenu/histoire.cfm
  24. Mes rillettes québécoises favorites sont celles de canard, elles sont presque rouges et on les trouve surtout dans les épiceries fines, mais le IGA et le Metro à Rimouski en ont. Quelle chance! Les rillettes de porc de IGA ne sont pas assez goûteuses pour moi.
  25. Zogu

    À vos claviers!

    Chers Québécois et néo-Québécois, j'aimerais savoir ce que vous avez choisi comme clavier pour votre ordinateur. Êtes-vous toujours sur AZERTY, avez-vous acheté du QWERTY anglophone, ou encore un clavier QWERTY accentué? Postez ici une photo de votre clavier, si vous le voulez bien, pour informer les futurs immigrants sur les possibilités. Voici mon clavier Microsoft Internet Keyboard, suivant le standard "Canadien Français" de Windows. (Notez bien que j'ai exclus le pavé numérique, pour réduire la taille de la photo.) (Notez aussi le symbole Euro sous la lettre "E", ainsi que les accents français à droite. La touche rapide "É" à droite et les guillemets français à gauche en bas.)
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