Zogu

Normalement si tu as un bail, il s'agit d'un contrat de valeur légale. Lorsqu'il arrive à échéance, il est "fermé". Pas besoin d'autres documents; en cas de litige, on se réfère au bail. Enfin j'ai été locataire dans 5 immeubles et je n'ai jamais ressenti le besoin de demander un document supplémentaire. Les classeurs sont déjà si bien garnis! Tu peux faire quelques recherches ici: http://www.rdl.gouv.qc.ca/ PS: Quel usage fait-on de la quittance? On la fume, ou on l'utilise lors d'une prochaine location???

À suivre demain samedi!!!! Je dois retourner en ville...

16h00 - Chemin de fer vers Le Bic

15h30 - Chemin de fer à la rivière Hâtée 15h30 - Formation de la banquise dans la baie du hameau de Rivière-Hâtée

11h30 - Le quartier universitaire, vu du haut de la colline

C'est quoi une quittance de loyer? Excusez mon ignorance... Je suppose qu'ici on nomme les choses de manière différente. J'en connais un peu sur les baux québécois alors peut-être peux-tu m'expliquer ce fameux document de quittance! Sache qu'au Québec, le bail est codifié (un document "bail-type" est disponible dans les librairies et les tabagies pour quelques dollars). Aussi, la Régie du logement du Québec a réglementé la plupart des relations entre locataires et propriétaires.

... à cause de la pollution de l'air.

REN, vous cherchez un appartement dans quelle ville? C'est que le Québec est très vaste......

Il y a le nord... et il y a le froid. Ce sont deux concepts parfois distincts. Par exemple, Matane est à la même latitude que Paris, mais il fait énormément plus froid à Matane! Le gradient thermique (l'évolution des températures) n'est pas comparable en Europe et en Amérique du nord. De même, à l'intérieur du Canada, il y a de fortes variations. Au Québec, il fait plus froid plus rapidement que dans l'ouest canadien, quand on se dirige vers le nord. Ainsi, Edmonton a un climat beaucoup moins désagréable que Chibougameau. Et pourtant!!! Chibougameau est beaucoup plus au sud. Un autre exemple, Vancouver, qui est située à 49'15 de latitude nord. Il faut beau à Vancouver, l'hiver est très doux, on se promène dehors avec pitou et la fiancée. Eh bien, à la même latitude au Québec, nous avons Baie Comeau (49'13). Je vous mets au défi de faire votre jogging dehors, à Baie-Comeau, en janvier!!!! Brrrrr Quand on parle de "grand nord", on fait généralement référence aux contrées nordiques ET froides. C'est un drôle d'abus de langage; peut-être devrions-nous parler du "nord glacial". Au Québec, il commence à faire sérieusement froid au nord du Lac-Saint-Jean. A Sept-Iles, il commence à faire TRÈS sérieusement froid; l'été est très court et l'hiver, venteux et rigoureux. Sans parler de la banquise. Au Québec, on atteint la zone de climat arctique bien avant d'atteindre le cercle polaire arctique. Il n'y a qu'à constater la limite entre la zone de forêt boréale et la zone de taïga. Elle se produit avant qu'on atteigne le "milieu" du Québec. Qu'on associe le "grand nord" à Kuujjuaq, à Inuvik ou à Resolute Bay, d'accord. Mais à mon oreille, ça sonne comme une abstraction, une idée glanée sur les cartes géographiques ou dans les reportages télévisés. Car enfin, sachez qu'avant même d'atteindre ces villes TRÈS nordiques et TRÈS froides, vous allez connaître la morsure du vent du nord et la froid qui vous glace les os. Et ce, 500 kilomètres au nord de Montréal! Débarquez en hiver à Chibougameau... et vous allez appeler votre maman en fuyant vers le sud, les yeux grands comme des assiettes et les larmes gelées sur vos joues gelées!!!! Au Canada, pas besoin d'aller très loin pour se les geler... Surtout au Québec, qui subit l'influence du courant du Labrador et de la Baie d'Hudson (très froide). Le 15 octobre dernier, alors que je campais dans les monts Chic-Chocs au centre de la Gaspésie, le mercure est tombé à 0 degrés pendant la nuit. Alors imaginez en février!!!! Certains d'entre vous vont crier "pitié" par -10 degrés. Alors les -45 qu'il fait l'hiver à Resolute Bay sont pour l'instant dans les Ligues Majeures. Bienvenue dans les Ligues Mineures.

D'accord avec toi, RedFlag... et de toute manière, pour parler des villes "moyennes" au Québec, il suffirait de retirer de la liste Montréal, Québec (ville) et leurs zones métropolitaines. Toute ville de plus de 10 000 habitants serait alors une ville moyenne selon les standards québécois. Même les centres régionaux! Disons que ça prend environ 20 000 habitants pour atteindre la masse critique et attirer un cinéma, une salle de spectacle, quelques festivals et un bon centre commercial. Car enfin, même si on trouve des bars et une vie culturelle intense dans toutes les villes universitaires québécoises... les autres villes moyennes ont une vie beaucoup plus simple, que certains (les z'urbains) pourraient trouver ennuyante. Le territoire québécois est occupé de manière très disproportionnée. Il est évident que de larges pans du territoires ne sont pas habitables; difficile d'y construire des voies d'accès et surtout, difficile d'y attirer des gens. Peu de gens s'habituent au climat très rude de Chibougameau ou de Sept-Iles, par exemple. Même si cette dernière ville a beaucoup à offrir. Ca me brise un peu le coeur de voir comme notre territoire s'organise. La zone métropolitaine de Montréal devient franchement pénible à habiter, avec l'étalement urbain tentaculaire sur un rayon de près de 100 km maintenant. Pour bien des québécois, c'est étouffant. Et puis, le reste du Québec pourrait se développer si Montréal n'allait pas recruter les entreprises des régions pour les attirer sur son territoire, à coup de locaux à bas prix et d'incitatifs fiscaux. Hélas, la présence d'une si grosse ville agit comme un "vortex" et les centres régionaux se développent peu. Il me semble que notre territoire serait plus en santé si des villes comme Saguenay, Sherbrooke et Magog, Trois-Rivières, Drummondville, ..., obtenaient leur juste part du gâteau. Enfin... on ne changera pas le Québec demain matin. Mais je me battrai pour ma région!!!! Après tout, elle est en croissance économique... dans le secteur tertiaire. Il est un peu révolu le temps où les "régions-ressources" ne servaient qu'à nourrir l'encéphale montréalais.

Eh bien... il est difficile d'aimer totalement un pays, surtout un GROS pays. On doit forcément l'aimer "à la carte". On aime ceci, on n'aime pas cela. C'est toujours complexe et quand on creuse un peu, ça aboutit presque toujours à une relation "amour-haine". Ainsi j'ai adoré ma visite du Texas mais j'ai détesté la Caroline du Nord. J'ai bien aimé Boston et le Maine, mais Washington ne m'a pas épaté. Ni au niveau des lieux, ni au niveau des gens. De la variété des paysage et des populations, je ramène une variété de sentiments. Par contre, pour quelqu'un qui veut s'installer aux USA (ou ailleurs), il est essentiel de développer un sens critique. A moins de porter des lunettes roses, on ne devrait pas voir le paradis sur Terre, peu importe où on regarde. Ainsi, il serait faux d'affirmer que les USA sont le pays où la vie est la plus douce ou la plus agréable. Tous les indicateurs sociaux tendent à mettre les USA en 10e place mondiale, parfois plus bas encore. Mais quand on y pense... une dixième place, ce n'est pas trop mal; si on s'accomode bien des défauts d'un pays comme celui-là (et de ses gens), on peut être heureux. Les USA fascinent mais dérangent aussi. On s'intéresse à leur puissance, à la marque qu'ils ont laissé dans le XXe siècle (que nous pourrions nommer "Le siècle des États-Unis"), à leurs arts qui se sont développés surtout après la 2e guerre mondiale et qui ont balayé la planète... une vague après l'autre. On s'inquiète de leur gaspillage des ressources (l'eau en Californie, par exemple), de leur attitude belliqueuse en diplomatie, de la perversion de leurs idéaux de démocratie et de justice. Ils ne signent pas les traités contre les mines antipersonnelles, ils continuent à développer des armes nucléaires, ils veulent militariser l'espace. Et pourtant! Que d'innovations majeures en médecine, en science, en alimentation, nous viennent des États-Unis!!! Encore une fois, c'est l'amour et c'est la haine. A trop s'intéresser aux USA, on en oublie les autres "bons" et les autres "méchants". Remarquez, c'est un peu de leur faute, avec leur omniprésence dans les médias. On oublie que les grosses multinationales qui exproprient les agriculteurs sont Suisses, que les pétrolières polluantes sont aussi Britanniques, etc. On salue le débarquement des américains en Normandie comme point tournant de la guerre... en oubliantl'immense sacrifice des alliés russes et la bataille de Koursk. Tous les jours, les USA nous pendent au bout du nez. Que peut-on y faire? Je crois que ceux qui critiquent le plus les USA, comme ceux qui adulent le plus les USA... sont ceux qui les connaissent le moins. Mieux on connaît un sujet, et plus notre opinion est nuancée et pleine de finesse.

Et n'oublier surtout pas d'aller à cette grande foire... Le Salon des métiers d'arts du Québec. De 3 au 19 décembre. À Montréal, place Bonaventure. Des centaines d'artisans qui présentent leurs belles créations; l'endroit idéal pour acheter de vrais cadeaux québécois. http://www.salondesmetiersdart.com/

Mais dis-moi, RedFlag... avec tes critères sévères, il y a des villes du Québec qui n'entrent dans aucune de tes catégories. TERREBONNE : 46 000 habitants (avant fusion) TERREBONNE : 100 000 habitants (après fusion) Au moment du regroupement, en 2001, la ville de Lachenaie comptait plus de 20 000 habitants, celle de La Plaine, presque 17 000, et celle de Terrebonne, près de 46 000. Cette fusion a fait de Terrebonne la 10e ville en importance sur l?échiquier du Québec, avec un peu moins de 100 000 habitants sur un territoire d?environ 156 km2. REPENTIGNY: 54 550 habitants (recensement de 2001) REPENTIGNY: 74259 habitants (après fusion) Issue du regroupement des villes de Repentigny et de Le Gardeur, la nouvelle ville de Repentigny compte 74 259 habitants Quant à Rivière-du-Loup, après vérification, je constate que la population actuelle de la ville n'atteint que 20 000 habitants. Mea culpa. Mais il manque d'autres villes importantes. Par exemple: SAINT-JÉRÔME : 60 747 habitants C'est quand même la ville la plus importante des Laurentides!!! SAINTE-THÉRÈSE : 130 000 habitants (incluant Boisbriand) Sainte-Thérèse constitue le centre d?une agglomération de plus de 130 000 habitants. PS: Que PopulationData.Net ait publié ses chiffres en 2003 m'empêche pas qu'ils soient périmés.

RedFlag, il y a des trous dans ta liste. De plus, on dirait que tes chiffres sont périmés. Tu oublies Repentigny (plus de 40 000), Terrebonne (plus de 40 000), Rivière-du-Loup (32 000), etc. Et il y en a d'autres.

Senhajikamal, je remarque que tu habites Drummondville. Il n'y a pas beaucoup de débouchés en informatique dans cette région. Si tu veux travailler dans ton domaine, mieux vaudrait déménager dans une ville avec des entreprises d'informatique, de télécomm ou de R&D: Montréal, Laval, Longueuil, Sherbrooke, Gatineau, Québec, Rimouski. Un indice: au Québec, les villes universitaires sont aussi celle qui ont un bon secteur informatique. Je te recommande de lire la revue Jobboom (qui est gratuite), qui donne souvent des indications sur le marché de l'emploi dans les villes québécoise.

Le Vermont a été "donné" aux USA par nos gentils maîtres britanniques. Sinon ce serait encore aujourd'hui une province canadienne! Y'a aussi la moitié nord du Maine, qui appartenait au Québec... Une bonne journée, les paysans du Maine ont lancé une révolte armée. Ils ont chahuté pendant quelques temps et lancé des raids contre la frontière. Et la couronne britannique leur a donné un morceau du Québec pour les calmer. Cela explique pourquoi la frontière américaine passe si près du Saint-Laurent (60 km) à la hauteur de Kamouraska.

Rimouski mon kiki! Mais ça dépend de ton profil professionnel, de ton amour de la nature et de ta résistance au vent froid!!! PS: Je vous répondrai plus longuement, plus tard... je dois aller au centre-ville de Rimou pour faire des courses: acheter des aliments bio et des fruits de mer, boire un espresso frais moulu et faire un p'tit tour au musée. Je vous ramène des photos de l'université, de la cathédrale, du centre d'océanographie, ou de la promenade en bord de mer? PS: À Trois-Rivières c'est pas un fleuve, c'est un ruisseau.

Vos chiens sont de quelle race? Certaines races comme les Pug supportent mal les variations climatiques.

Comme je disais... il y a des galets de roulement caoutchoutés. Et quand ils sont usés, ça fait badaboum-badaboum-baboum-badaboum....

Salut encore! Tout d'abord, essayer au moins de visiter les secteurs de Montréal qui rendront votre voyage agréable. L'ile de Montréal est grande, elle fait plus de 50km, il est facile de se perdre dans les quartiers résidentiels. Visitez le Vieux-Montréal (métro Champs-de-Mars et une marche vers le sud), le Quartier Latin (métro Berri), la Place des Arts (métro Place-des-Arts), les boutiques du Plateau (métros Sherbrooke et Mont-Royal). Il y a des bons restaurants sur Saint-Denis, sur Prince-Arthur, sur Duluth. Vous le devinez: au centre-ville on voyage mieux par métro! Mais faites attention de bien vous rhabiller avant de sortir, car en ouvrant la porte d'une station de métro, le courant d'air vous glacera les os! Trouvez un bon resto sur ce site: http://www.restaurant.ca/ Et appelez pour réserver!!!! Sinon pour vos déplacements touristiques, je vous recommande de trouver des bureaux du tourisme. Ils sont annoncés par une affiche bleue avec un point d'interrogation blanc. Dans ces bureaux, vous trouverez des guides de voyage pour toutes les régions du Québec; ces guides sont gratuit et très complets. Ils donnent des cartes, la liste des attractions, les horaires, les hôtels, etc. Regardez dans le bottin téléphonique dans les pages bleues, au centre. Ou visitez le site Boujour Québec: http://www.bonjourquebec.com/ Pour bien manger et bien dormir, quittez l'île de Montréal et dormez dans une auberge, un gîte ou un B&B. Ces établissements sont classés par étoiles ou par soleils. Trouvez-en un qui a 3 soleils ou 4 étoiles au moins. Côté villes, vous aimez la nature? Eh bien, vous devrez quitter l'île de Montréal, Laval et Longueuil. Si vous désirez travailler à Montréal, après votre installation, vous devrez subir les affres des bouchons de circulation. Montréal étant une île, les ponts sont congestionnés. Par conséquent, ne sachant pas vos objectifs professionnels, je ne peux vous conseiller une ville en patticulier; surtout si vous voulez avoir une bonne qualité de vie, qui consiste à ne pas perdre 2 heures par jour sur la route! Pour trouver des petites villes de 40 000 habitants calmes et boisées, il faut s'éloigner de la zone métropolitaine, qui regroupe quand même plus de 2 millions d'habitants.

Comment reconnaître la recette québécoise de crêpes? Ce n'est pas écrit "pancake".

Salut! Les prix ont beaucoup baissé ces dernières années. Actuellement tu t'en tires pour 1400$ - 2000$/oeil (selon le degré de difficulté). Il vaut mieux magasiner et comparer les prix... et la réputation des cliniques. Voici quelques cliniques (mais la liste est loin d'être complète): http://www.cmpop.com/ http://www.100pour100vision.qc.ca/ http://www.laserprovue.com/ Ces opérations ne sont généralement couvertes ni par l'assurance collective, ni par les assurances privées ou professionnelles. En passant, je ne fais aucune recommendation de clinique ou de traitement; je donnes ces infos à titre.... informatif seulement.

Il y a des dizaines de villes au Québec qui ont entre 30 000 et 50 000 habitants. Quels sont vos critères? On dirait que vous n'avez pas préparé grand chose avant de débarquer ici... Enfin j'espère que vous ne pataugerez pas trop. Vous avez eu le temps de visiter quelque chose à Montréal?

Salut! L'opposition entre francophones et anglophones est souvent appelée ici "les deux solitudes". Surtout parce que les vedettes et les artistes ont de la difficulté à se faire connaître dans l'une ou l'autre langue. Quelques exemples: le groupe de rock "Blue Rodeo", qui a eu un succès monstre au Canada mais demeure peu écouté au Québec. Ou encore, Mordecai Richler dont les romans sont célébrés au Canada anglophone... mais qui donne de l'urticaire aux québécois!!! Bien que ce soit très différent de la Belgique, c'est un bon point de départ de comparer le Canada à la Belgique. Ou encore, de comparer le Québec dans le Canada à la Catalogne dans l'Espagne. Mais au-delà de ce point de départ, qui est la découverte d'une "bi-culture", il faut creuser beaucoup plus pour espérer comprendre le Canada. Le meilleur moyen est bien entendu d'étudier l'Histoire du Canada et du Québec. Lis un bon bouquin écrit par un québécois, ce qui te donnera un point de vue francophone; ensuite tu pourras lire un livre traduit de l'anglais (canadien) et constater les divergences de point de vue.

Saint-Léonard et Anjou, c'est très urbanisé: autoroutes, gros échangeurs, centres commerciaux énormes, zones industrielles. Au niveau du logement, il y a surtout des duplex, des triplex, des quadriplex (4 logements) et des tours de condos (plus récentes). Quoique bien desservi par les autobus... dans ce secteur, devant tant d'asphalte, autant avoir une voiture. Ce secteur est, avec Montréal-Nord, très multiculturel; en particuliers, des Italiens se sont installés massivement dans Saint-Léonard. Alors que les Italiens du quartier Petite-Italie parlent souvent français, ceux de Saint-Léonard sont surtout anglophones. Il y a plusieurs épiceries et restaurants italiens dans ce secteur, ce qui est un avantage indéniable; il y a aussi une petite communauté portugaise... miam, les saucissons flambés!!! De plus, les zones industrielles offrent aussi de nombreux *gros* commerces, comme un gigantesque Omer Deserre (articles d'art et de bricolage), un gros Bureau en Gros, etc. Si tu aimes tout ce qui est gros, tu es servi! Côté sécurité c'est très bien; malgré les zones industrielles et commerciales il n'y a pas de problème. Si tu as une chance, installe-toi au bord de l'eau dans Rivière-des-Prairies, c'est plus calme et tout aussi bien situé!