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[quoteTe concernant, tu te qualifies pour les points 8,9,13 et 16.
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Parce que tu penses que seuls les Français veulent le mieux pour eux et pour les enfants ???
J'écris que les français veulent ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants, et tu lis : "les français sont les seuls à vouloir le mieux pour leurs enfants". Tu as un problème de vision ?
Si je te dis que mon chien est noir, tu vas me dire que je pense que seul mon chien est noir ?
Certains s'interrogent sur le pourquoi de nos questionnements face au système scolaire québécois, je donne un début d'explication qui n'a absolument rien d'offensant pour personne, si on se borne à lire ce qui est écrit, sans chercher à lire entre les lignes, à en modifier le contenu, ou à interpréter mes écrits en mode "succeptible".
- Baker & Hattaway a réagi à ceci
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Et ta propre analyse, ça donne quoi ?
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Peut-être parce qu'il n'est pas dans le caractère français de se contenter de l'a peu près : on veut ce qu'il y a de mieux : pour nous, pour nos enfants.
Ça fait de moi une rouspéteuse, mais tant qu'il y a place à l'amélioration, je trouve idiot de ne pas chercher à améliorer les choses sous prétexte que finalement "ce n'est pas si mal que ça" ou qu'"il y a pire ailleurs".Je ne suis pas ailleurs : je suis ici. Je ne peux rien changer à ce qui se passe ailleurs, mais ici ?
Notre coté "jamais contents" est fatigant pour ceux qui nous écoutent, c'est vrai. Mais c'est en constatant ce qui pourrait-être amélioré qu'on a une chance de les voir s'améliorer : pas en se collant la tête dans le sable en disant que "tout n'est pas génial, mais bof ! On va faire avec".
La presse québécoise et les parents d'éléves que je cotoie ici, ne sont pas tendres avec leur système scolaire, soumis à un flux et reflux incessant de réformes en tout genre. Mais curieusement, dès que l'opinion est émise sur ce forum ( par un article québécois) et commentée par des français qui vivent ici, ça devient un sujet à chicane et quasiment tabou, propre à démontrer une fois de plus l'inadaptabilité des français à leur pays d'accueil.
Ça en devient vraiment ridicule.
On peut emettre des doutes, aspirer à des changements ou à des améliorations sans passer pour des traitres, des ingrats ou des talibans.
Parfois la question est posée, de savoir ce que l'immigrant apporte au Québec plutôt que ce que le Québec peut lui apporter . Et bien peut-être simplement un oeil neuf, critique, non blasé, et une envie de voir évoluer les choses dans la bonne direction, plutôt qu'une passivité de bon aloi,et une tendance à garder pour soi des idées qui pourraient faire changer des choses qui , finalement, ne plaisent à personne.
C'est ça aussi qu'on appelle "mettre ses culottes". Même si parfois, cette franchise nous vaut des épithétes plus que désagréables.
- Lampa, laureenfr, caroline77 et 1 autre ont réagi à ceci
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Ou alors je les garde pour la prochaine fois ? On ne sait jamais quand ça arrive, ces trucs là .......
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Zut : que vais-je faire de mes deux kilos d'oranges ,prévus pour ma prochaine visite au parloir ????

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Exactement. C'est ce que j'essaie d'expliquer à futurquébécois depuis le début. L'État ne s'en mêle pas à ce niveau. Ce n'est pas son rôle.
Oui. Pas plus que le gouvernement ne se méle des contrats passés entre un client et un fournisseur. Si le contrat n'est pas respecté, le client change de fournisseur, c'est tout.
Pour les entreprises agro-alimentaires, le hallal, comme le casher ( ou le catho,pour l'exemple des vins de messe) est un débouché comme un autre. Généralement ça demande un certains nombre d'investissements ( en matériel et en personnel) et l'entreprise calcul si le coût d'investissement sera ou non rentable. C'est au client de vérifier si le cahier des charges est suivi correctement.
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Pour le halal, je ne sais pas, mais pour les produits cashers ,ce sont bien des rabins qui viennent vérifier les procédures en usine et non un quelconque organisme gouvernemental.
Mon homme, longtemps directeur de production en agro-alimentaire, en a vu un certain nombre, en France ou au Québec, se promener dans l'usine, vérifier la procédure d'allumage des fours, etc...
La norme casher ( et je suppose donc hallal) est délivrée par des autorités religieuses et dépend donc d'elles et d'elles seules. L'état n'a rien à voir là dedans, et n'a donc aucun contrôle à exercer sur quoi ou qui que ce soit.C'est un contrat privé de gré à gré.
Après, si l'entreprise décide d'ouvrir son créneau commercial vers une population religieuse de ce type, elle se procure le cahier des charges, passe un contrat avec les autorités religieuses qu viendront faire les contrôle et autoriseront ou non le label.
Un vignoble, en France, vient d'obtenir le marché des vins de messe pour les catho ( vins qui ne doivent recevoir aucun adjuvents, ni sucre , ni albumine ni autre, si ma mémoire est bonne). C'est un contrat privé et l'état n'a rien à voir là dedans non plus.
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Pour certains, il s'agit effectivement de se rassurer eux-mêmes. De la même manière qu'on achète des
médicaments contre la grippe, tout en sachant que soignée ou pas soignée, elle durera sept jours.
Pour certains, sûrement. Une façon aussi de se donner bonne conscience en prenant "ce qu'il y a de mieux pour nos enfants" , du genre "plus on dépense pour eux, plus on les rend heureux et plus on peut se foutre du reste".
Mais pour d'autres,je m'avancerai jusqu'à dire une majorité, c'est beaucoup plus réfléchi. Chaque enfants a ses forces, ses limites, ses besoins et tâcher d'y répondre au mieux est aussi de la responsabilité parentale.
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C'est comme pour tout Laureenfr, ce n'est pas mieux, pas plus mauvais, c'est différent, c'est tout.
Les anglos vont être meilleur dans ceci, nous allons être meilleur dans cela.
jimmy
Moi, j'extrapolerais et je dirais qu'il en va de même entre les systémes scolaires français et québécois. Chacun a ses forces et ses faiblesses, et un mixte des deux poroduirait vraissemblablement un très bon système.
Un équilibre entre connaissance ( système français) et capacité d'utiliser ces compétences ( système québécois) serait l'idéal.
Quand à juger des capacités des parents à élever convenablement leurs enfants de par et d'autre de la flaque, je dirais que ça évolue à peu prèt paralellement. Il y a des parents complétement dépassés d'un coté et de l'autre, et heureusement, des gens capables d'assumer leurs responsabilités des deux cotés.
En tant que mère, j'ai eu, en France comme ici, maille à partir avec certains enseignants pour lesquels je n'avais aucun droit de regard sur ce qui se passait à l'école concernant mon enfant, et d'autres qui me demandait ma collaboration , pour le bien du jeune.
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Je ne me mele pas de votre débat : ne connaissant le 18 ème qu'en passant,je ne peut être juge.
Par contre cette phrase me choque :
Franchement, si tu ne veux pas voir des commerçants barbus, des femmes en burqas, des hommes en boubous n'y va pas.C'est comme dire à un québécois : si tu ne veut pas voir tel ou tel problème, ne vient pas dans telle ou telle partie de ton pays ou de ta ville : abandonne là à d'autre.
Ou si tu ne veux pas cotoyer de français ou de magrébins, ne vient pas sur le forum. Il me semble que beaucoup n'aiment pas ce genre de réflexion ?
Chacun devrait avoir sa place partout surtout dans son propre pays.
C'est le même communautarisme qui est dénoncé à longueur de temps dans ces pages . Dénonciation qui soulève des tollés et des accusations de fachisme dès qu'un français les énoncent pour son propre pays.
y aurait-il deux poids /deux mesures ?
Un Québécois qui dit qu'il ne veut pas de ça chez lui est un simple défendeur de sa culture, et un français qui dit la même chose est un FN raciste ?
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C'est exactement ça.
Aurélien a poursuivit son secondaire beaucoup plus à l'aise, et obtient maintenant des résultats très satisfaisant au CÉGEP. Ça n'en a pas fait un géni, mais lui a permis d'obtenir sereinement son diplome de secondaire 5, et de poursuivre vers des études supérieures.
Pas sûr que sans ce redoublement il n'ait pas fini par se décourager ....et lâcher comme beaucoup d'autres.
Je précise que tout cela c'est passé dans le système public québécois, qui , à lui et à son jumeau, a très bien convenu.
Je reviens toujours sur le bon coté d'avoir le choix et de pouvoir choisir l'école qui convient à chaque enfant.
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Lorsque nous sommes arrivés ici, notre fils était à bout de souffle, scolairement parlant.Il venait de faire une entrée en 5 ème en France( secondaire 1 ) et cela faisait au moins trois ans qu'il passait dans la classe supérieure avec des efforts de plus en plus grands et des notes de plus en plus limite : toujours un petit miracle au troisième trimestre, qui finalement lui faisait accéder à la classe supérieure.
Admis en secondaire 1 , les retards accumulés miette par miette, les changements à avaler, l'adaptation et surtout un niveau d'anglais proche du zéro pointé l'ont fortement handicapé. J'ai donc fait une demande express de redoublement auprès de son prof principal et du directeur du secondaire. Son cas est passé devant une commission et a été accepté. À cette occasion, on m'a signifié que j'avais bien de la chance, parce que la réforme mise en place l'année suivante annulait toute possibilités de redoublement et multipliait les voies de rattrapage à plus ou moins long terme ( soutien, cheminement particulier, cours d'été etc, filières de fin d'étude et d'apprentissage etc...).
En primaire, une amie de mon dernier fils a aussi pu redoublé sa 3 ème année, avec les mêmes conditions de passage en commission. En fait, il faut que les demandeurs ( directeur et professeur) puissent certifier que le redoublement pourra permettre à l'enfant de progresser sur ses acquis. C'est donc un privilège réservé à des enfants travailleurs et sérieux et de bonne volonté , et d'un niveau encore suffisant ( moins d'une année de retard dans ses acquis principaux) pour pouvoir rattraper le niveau de leur âge.
Le redoublement est donc considéré, ici comme en France ( mon autre jumeaux a redoublé son CE1), comme un investissement sur l'enfant, dont on attend un retour. C'est un privilège qui est savament distillé, mais pas complétement exclu. Il faut montrer pate blanche.
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Vous pouvez toujours vous mariez si vous le désirez, mais vous ne pourrez pas le parainer tant que vous serez sur l'aide social.
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Ben non, moi y en être une pôvre française, qui essaie de se dépatouiller au mieux avec l'offre offerte dans sa région....
Mais justement, ce que je trouve génial, ici comme en France d'ailleurs, c'est d'avoir le choix. Ça c'est une vraie liberté.
Un systéme unique t'enferme dans une solution unique. Je suis pour la multiplicité des offres, afin que chacun puisse choisir chaussure à son pied, en fonction de ses attentes, de ses envies, de ses priorités.
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Nous avons fait le même choix.
Pas parce que l'équipe enseignante n'était pas à la hauteur, mais tout simplement parce que la population fréquentant le secondaire public du village ne correspondait pas à se que nous recherchions pour nos filles, et qu'elles n'y étaient ni à l'aise, ni acceptées. Nous aurions fait le même choix en France dans les mêmes conditions.
Elles se trouvent dans le privé, dans des classes à 99 % Québécoises, mais dans un milieu porteur, où les connaissances et le travail sont à l'honneur et plus qu'encouragés et le décrochage scolaire quasiment inconnu.
Le système public n'est pas forcément le seul choix possible, donc, pour se trouver plonger dans un milieu québécois et faciliter son intégration.
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Merci

Mais à partir de maintenant, Saam, il faudra te débrouiller tout seul....

Mais je suis très sensible au compliment !
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Ben ouais, moi j'ai fait des enfants pour la main d'oeuvre : qu'est-ce que vous croyez? les filles font le ménage et la cuisine, les garçons montent le bois et entretiennent le jardin...À oui, pis les ainés élévent le dernier, comme ça j'ai plus de temps pour trainer sur le forum.

Autrement, sûr qu'on aurait pas vu si grand pour la maison

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Bon, moi aussi, je vais tenter une explication.
Dans tout ce que je viens de lire, j'ai l'impression que l'incompréhension vient du mot "culture".
Pour moi ( je dis bien POUR MOI) la culture n'est pas seulement le passé, le présent, l'avenir, le cinéma, les chanteurs et autres artistes, d'ici ou d'ailleurs,, qui ne sont que des "véhicules" de la culture dont ils sont issus. La culture c'est plutôt le bagage de chacun : ce qu'on sait du passé , du présent, de l'avenir et de ces fameux "véhicules", et la capacité qu'on a de partager, transmettre, vivre de ce savoir.
Il ne s'agit pas de savoir tout sur tout, à l'image des rats de bibliothèque ou d'être le grand spécialiste dans une matiére ( sculpture, peinture, musique, économie, politique etc...) mais plutôt d'avoir un esprit apte à analyser le monde et ce qui nous entoure.
Il s'agit donc aussi de vocabulaire, d'analyse, de communication.
Et c'est là, je pense , où surviennent les différences les plus flagrantes. En France, une discussion autour d'un verre, entre parfaits inconnus, peut facilement tourner autour de la dernière expo Chagall, du dernier Goncourt,ou de la politique économique mondiale, ou du ressenti de l'un ou de l'autre face à un ait du passé ou d'actualité: j'en ai fait plusieurs fois l'expérience....
Ici,et toujours selon ce que je vis, les relations ne débuterons pas aussi facilement sur de tels sujets, considérer peut-être comme plus intimes, ou plus "à risque" de conflit entre interlocuteurs. Ils viendront plus tard, lorsque nous nous connaitrons mieux.
Il faut donc d'abord entrer en relation avec les autres pour pouvoir aborder des sujets nécessitant une opinion, un sentiment, un ressenti face à une oeuvre, un événement, un fait. Cette réserve peut être source de jugements hatifs sur le manque de conversations, et donc de culture, des uns ou des autres.
La difficulté réside donc plus, pour moi, à entrer en relation suffisament intimement avec la personne pour que ces sujets puissent être abordés. Et c'est justement cet approfondissement des relations qui demande des "travaux d'approche" qui pour un français ( facilement à tu et à toi, avec tout le monde et toujours prêt à parler de tout et de rien quelque soit l'interlocuteur) peut paraitre longue,fastidieuse, voire décevante.
il faut d'abord apprendre les codes de communication pour avoir une chance de voir notre vis à vis se livrer.
Les sujets comme la météo, le hockey ou le hit parade, ne risquent pas de provoquer de discutions scabreuses, et n'invite pas à se livrer corps et âme dans la conversation. Ils sont donc parfaits, ici , pour une "entrée en matière" ne risquant pas de dégénéré.
Ensuite c'est "plus si affinité".
- bencoudonc, laureenfr, marcholeon et 1 autre ont réagi à ceci
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Ben je sais bien Jimmy : tu aimes qu'on t'aime, toi .....

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C'est vrai.
Mais quand on lui demande les raisons de sa déception, il te parle de la culture ( qu'il juge pauvre à son aulne à lui : peut-être est-il un passionné de musées ou de discussions de hautes volées philosophiques et n'a-t-il pas trouvé d'interlocuteurs ici pour le suivre dans ses débats , comme il en avait l'habitude en France, dans son milieu de vie? ), des relations humaines ( qui sont ce qu'elles sont, mais qui lui ont parues, à lui, complexes et superficielles), des études ( peut-être était-il entouré de collègues commentant et recommentant les biens-fondé des sempiternelles réformes ?).
Bref, il vous livre des causes qui, encore une fois lui sont perso, mais néanmoins valables.Il pourrait aussi nous dire que le ciel est trop bleu ou l'hiver trop froid. C'est comme ça, personne n'y peut rien. C'est à prendre ou à laisser, et lui, au bout de deux ans : il laisse.
Quand à revenir discuter : tous ceux qui essaient de le faire dans ces mêmes conditions sont reçus avec des : c'est de ta faute, c'est toi qui n'a pas fait d'effort, c'est toi qui n'a rien compris, voir des mises à l'écart quand il essait d'argumenter , l'enervement de n'être pas compris aidant.
Il a donc livré son message, à dit bye, et à tiré le rideau. A nous de prendre et/ou de laisser ce qu'il y a dans son témoignage. Le chapeau vous va, mettez-le. Il ne vous fait pas, laissez le dans le placard....
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Exactement !!!!
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Si tu veux. D'ailleurs ni l'un ni l'autre n'ont été censuré, il me semble.
Il vaut de toute façon mieux pour lui qu'il soit rentré sur "ses certitudes", plutôt que sur des impressions vagues. Je pense qu'effectivement il est sûr que ce qu'il a vu ,des relations humaines, de la culture générale, de l'éducation ici, ne lui a pas plû. Il les décrit tels qu'il les a ressenti. C'est tout.






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