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Diego

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Tout ce qui a été posté par Diego

  1. Québec-Politique et Politiquébec sont les deux forums politiques québécois les plus actifs. Pour ceux qui veulent lire des points de vue de Québécois de diverses allégeances (fédéralistes, indépendantistes, etc. etc. ) sur des sujets d'actualité d'ici, et d'ailleurs. Mais bon, ça brasse parfois un peu... B)
  2. Diego

    Un oeil sur la planéte

    Il est clair que la non-reconnaissance des diplômes étrangers au Québec ainsi que le mauvaise information qui est véhiculée aux candidats à l'immigration pose un sérieux problème. Mais immigrer ici sans avoir fait ne serait-ce qu'un petit séjour de reconnaissance, ça paraît complètement hallucinant vu d'ici. Le Québec n'est pas la France version Amérique, mais pas du tout. Article de l'AFP en lien avec le sujet.
  3. Diego

    Le rap québécois

    Il existe une scène locale très dynamique, au Québec, et tout particulièrement dans la ville de Québec. Petit résumé de Wikipédia sur le rap québécois (avec quelques références, et noms d'artistes à découvrir)... B)
  4. Ah ? Tout d'abord, il s'agissait effectivement d'élections fédérales, d'autre part, même lors de ces élections, le Bloc Québécois est arrivé largement en tête au Québec (49 députés sur 75 possibles). Mais il ne faut pas trop comparer... car le découpage électoral n'est pas le même, les partis ne sont pas tout à fait les mêmes, les chefs ne sont pas les mêmes, les intentions non plus d'ailleurs... Exact, mais à l'époque on nous avait annoncé une déferlante pro-indépendance, alors qu'on s'est retrouvé à marée basse après les résultats. Oui et non. Il y avait eu un sondage CROP-La Presse (firme de sondage et quotidien pro-fédéralistes) quelques jours après la tenue des élections fédérales, qui disait que l'appui à l'indépendance avait chuté drastiquement suite à la victoire de Harper. Or, ça s'est avéré faux, la firme CROP ayant publié des excuses en page frontispice de La Presse le lendemain de la publication du sondage. Du jamais vu. L'appui était en fait plus élevé de plusieurs points, donc rien de bien significatif. Mais bon, quoiqu'il en soit, les appuis à l'indépendance, ça va, ça vient, au gré des vents et de la popularité des gouvernements en place, surtout au provincial. Il y a un noyau d'indépendantistes dur de l'ordre de 30-35%, et un noyau dur de fédéralistes d'environ le même ordre. Le reste, ce sont des indécis qui prennent position selon la conjoncture du moment, ce qui fait que les sondages sur cette question, on peut les prendre avec un certain grain de sel au Québec. Les appuis à l'indépendance peuvent aller de 35 à 55% en à peine quelques semaines, ce qui explique la complexité de la situation, et le pessimisme de certains qui croient qu'avec une population aussi divisée, la question sera toujours d'actualité tant qu'elle ne sera pas réglée (à savoir l'indépendance ou l'intégration du Québec à la Constitution canadienne, ce que même nos Premiers Ministres fédéralistes ont refusé de faire jusqu'à maintenant; l'ébauche actuelle ne donnant pas assez de champs de compétence propres au Québec).
  5. En gros : le mont Orford et ses environs forment un parc national depuis 1927, donc appartient aux Québécois. Le gouvernement Charest veut en privatiser une partie pour permettre la construction de condos, et en plus, sans appel d'offres (il souhaite léguer une partie du parc à des promoteurs immobiliers amis du parti, donc). Ce gouvernement prétend que les opérations du mont Orford (pistes de ski) ne sont pas rentables, et c'est pourquoi il faudrait privatiser un secteur du parc, zone protégée. Or, à la lumière de ce qu'on apprend, c'est totalement faux. Charest veut aller de l'avant, malgré le désaccord de 75% de la population. À ajouter à une longue liste de maladresses de ce gouvernement, qui reculera probablement encore une fois. Lettre d'opinion du président du Conseil régional de l?environnement de l?Estrie, qui l'explique sans doute un peu mieux que moi : http://www.cyberpresse.ca/article/20060310...5287/CPOPINIONS L'article est un peu biaisé. L'UFP, ancêtre de Québec-Solidaire, allait déjà chercher 4 ou 5% des votes auparavant. L'auteur prétend que ceux qui disent avoir l'intention de voter pour Q-S votaient nécessairement PQ avant, ce qui est loin d'être exact. Mais bon...
  6. Diego

    La poutine!

    Les Québécois ne mangent à peu près jamais de poutine. Une ou deux fois par année, et encore. Ce morne plat a été créé ici, et les guides touristiques aiment faire croire qu'on en mange tous les jours, abreuvé de Caribou et de trippes de castor. Mais à écouter certains Français, on se nourrit de poutine tous les jours, dans notre grand pays blanc pi frette. Si ça peut faire fantasmer quelques touristes et quelques futurs immigrants, ainsi soit-il.
  7. Diego

    Mettons fin au racisme

    Le racisme? Voyons donc! Les Québécois, dans leur totalité, ne font que se questionner bien humblement sur les moeurs que veulent établir ici quelques communautés immigrantes qui se ghettoisent. Sans égards envers les gens qui les accueillent. Répandre certains dogmes moyennâgeux ici? Non merci. L'excisision approuvée par le Cour suprême du Canada? Ça s'en vient. Richard Martineau, éditorialiste québécois bien connu, résume mieux que moi ce que pensent les Québécois du "poignard religieux", icône représentat parfaitement la non-intégration de certaines communautés. On rit de nous? Soit. Mais on se réveille peu à peu. La fête "bar-open" tire à sa fin.
  8. Diego

    Théodore échangé .....

    On a maintenant le seul Français de la ligue, Cristobal, ainsi que les deux seuls Suisses (le nouveau gardien Aebischer est un Suisse, et on a déjà Mark Streit, capitaine de l'équipe nationale suisse mais sombre réserviste ici dans la LNH). Deux gardiens francophones non-canadiens dans une même équipe, pour quiconque connaît un peu le profilage de la LNH, c'est assez surréaliste. Ça doit même être du jamais vu.
  9. Non, c'est interdit dans les avions et dans les cours de justice. Loin de moi l'idée de vouloir faire de la politique, mais le Québec, via sa Cour d'appel, avait dit non il y a deux ou trois ans. La Cour Suprême du Canada, qui applique le multiculturalisme mur-à-mur inscrit dans la Constitution de 1982 que le Québec n'a pas signée, vient encore une fois de décider pour nous, même si nos instances provinciales s'étaient déjà prononcées contre le port de ce symbole religieux qui est tout de même une arme. Faites un petit sondage maison autour de vous, et je vous garantis que très peu de Québécois se réjouissent de ce verdict. Ah là là...
  10. Diego

    Coup de blues par Bouh

    Dernière : dans le sens d'ultime, ou plus récente? Salut Katy!
  11. Ça fait 40 ans que ce sujet est sur la table. S'il fallait que nos médias en parlent à tous les jours, les téléjournaux seraient bien mornes et répétitifs. "Un peuple profondément divisé sur son avenir", jour après jour en manchette principale, ça vous tente? Moi non plus. Normal que cette question ne rebondisse que dans les périodes où ça semble plus atteignable. Bref, patience. La conjoncture actuelle fait en sorte que le sujet est "sur la glace" en ce moment, comme on dit ici. Le PLQ (fédéraliste) est actuellement au pouvoir (petit rappel). Quant au reste, c'est de la partisannerie politique à laquelle je ne contre-argumenterai pas sur ce forum, car tel n'est pas son mandat. Mais votre jupon dépasse, cher Silicon. Bah, rien de neuf. Le forum n'est pas trop politique, c'est concentré sur deux ou trois sujets, avec des titres assez clairs généralement. S'agit de les éviter si vous n'aimez pas.
  12. Je salue ta sagesse, Nemesis. C'est très bien pour la démocratie de voir les immigrants se forger une opinion sur cette question, qu'elle aille dans un sens comme dans l'autre, ou même dans l'indécision la plus totale. Mais ce sont les grands jugements à l'emporte-pièce et les grandes conclusions toutes faites basées sur des impressions, venant bien souvent de gens n'ayant même pas encore mis les pieds ici, qui finissent par déranger un petit peu, je dois vous avouer. Ce qu'il faut comprendre, c'est que quand bien même il y aurait déjà eu 51 référendums, ils seraient tous légitimes, par le fait que le parti au pouvoir qui le tient le mentionne clairement dans son programme et est élu par la population. Si les gens ne veulent plus jamais de référendum et jugent cette question réglée, le PQ ne reprendra jamais le pouvoir, aussi simple que ça... Tant qu'un noyau dur d'indépendantistes (35-40%) persistera au Québec, cette question continuera à occuper l'espace de la scène politique québécoise, que ça vous plaise ou non. C'est entre les mains du 10-20% d'indécis qui ne votent pas de façon constante que se trouve le verdict.
  13. Diego

    Souveraineté

    Le Québec possède absolument tout ce qu'il faut pour devenir un pays indépendant, surtout les partenaires économiques bien établis, qui constituent la pièce maîtresse en ce qui concerne la santé future de nos finances. N'oublions pas que notre commerce avec le ROC est des plus marginaux, et qu'environ 85% de nos exportations prennent le chemin des États-Unis. Nous tourneront-ils subitement le dos, parce que, ô horreur, nous avons osé nous doter d'un État indépendant? À en lire certains, faut croire que oui. Les campagnes de peur ont toujours fait parti du discours fédéraliste, tout comme l'approche "lunettes roses" a toujours fait parti du discours indépendantiste, cela étant tout à fait normal et de bonne guerre, je suppose. Mais certains poussent un peu fort, notamment quand on lit que 75% des immigrants prendraient le large en cas d'indépendance. Venant d'une famille largement fédéraliste, je puis comprendre les craintes et les doutes de certains, surtout immigrants, qui sont réticents face à ce projet. Mais de grâce, un peu de sérieux, les campagnes de peur n'ont plus la cote ici, depuis au moins........ 1995 (les indépendantistes ont beaucoup appris cette année-là...) On a beau parler de future prospérité hypothétique tout comme de future faillite tout autant hypothétique, toujours est-il que l'avenir n'est pas chiffrable. C'est une question politique bien avant d'en être une économique. Je suis de ceux qui croient que chaque nation mérite son État et mérite de gérer elle-même ses deniers. Or, le Québec est une nation, et je ne vois vraiment pas pourquoi elle serait incapable de prendre son destin en main. Qu'en pensent les chercheurs d'une prestigieuse université américaine? À méditer : ------------------------------------------- Pierre Bourgault 15 novembre 1994 Ce qu'il faut dire et qu'on ne dit pas assez, c'est que même si la fédération canadienne était «payante», il faudrait quand même faire l'indépendance du Québec. Comme c'est désolant. Voilà que la querelle des marchands de tapis reprend de plus belle. D'un coté les fédéralistes qui affirment que l'indépendance du Québec va nous coûter une beurrée et de l'autre les souverainistes qui additionnent les pommes avec les oranges pour tenter de nous démontrer qu'elle va nous enrichir au delà de toute espérance. Des chiffres, des chiffres, encore des chiffres. Les fédéralistes qui veulent nous garder dans la fédération canadienne en confirmant notre statut de province entretenue et fière de l'être et les souverainistes qui veulent nous en sortir en nous offrant un statut de parvenus digne du plus rentable des casinos. Voilà plus de 20 ans que cela dure. A l'époque, les fédéralistes ont tendu un piège aux souverainistes et ceux-ci y ont sauté à pieds joints sans se rendre compte qu'ils s'enfermaient dans une dialectique boiteuse qui ne pouvait que les détourner de leurs véritables objectifs. Quand on s'est mis à répondre au «Combien ça va coûter?», on a commencé à réduire la cause de la souveraineté à une simple question de dollars et de cents et on a commencé à convaincre les gens qu'elle n'était plus rien d'autre qu'une grossière affaire de portefeuille plus ou moins rempli. Comme il fallait prouver que le risque économique était nul, on s'est mis à chercher des chiffres et à en inventer au besoin puisque, par définition, l'avenir n'est pas chiffrable. Puis, on a cru qu'il serait plus facile de chiffrer le passé. Alors on s'en est pris à la trop coûteuse fédération et on a multiplié les études qui devaient nous démontrer sans l'ombre d'un doute qu'elle nous menait à la ruine. Le résultat est net: la discussion des marchands de tapis nous passe par-dessus la tête, nous n'y comprenons plus rien, nous nageons dans les plus vives contractions et nous avons oublié en chemin toutes les notions de liberté, de responsabilité et de dignité qui sont à la base même de la souveraineté des peuples. Moi, j'en ai marre de ces discussions de comptables qui ne mènent à rien et qui ne font qu'entretenir chez la plupart d'entre nous la peur du risque, la mollesse des intentions et la propension à jouer son avenir sur un simple billet de loterie. Ce qu'il faut dire et qu'on ne dit pas assez, c'est que même si la fédération canadienne était «payante», il faudrait quand même faire l'indépendance du Québec. Pourquoi? Tout simplement parce qu'il vaut mieux gérer ses propres affaires que de les laisser gérer par les autres. Il en va des peuples comme des individus. L'adolescent qui quitte le foyer paternel comprend qu'il court là un risque et qu'il pourrait bien n'être plus «entretenu» par ses parents. Mais il part parce qu'il croit nécessaire d'assumer ses responsabilités, de vivre sa liberté, de construire son propre patrimoine et de le gérer à sa guise. Il ne prétend pas qu'il sera mieux en mesure de le faire s'il reste chez ses parents jusqu'à 40 ans. Il est plutôt convaincu, non sans raison, du contraire. Aura-t-il moins d'argent? Peut-être, mais il le dépensera à sa convenance. Devra-t-il subvenir à ses propres besoins? Sans doute, mais il ne subira plus le chantage à l'allocation, à la subvention et à la «péréquation» de ses parents. Va-t-il s'ennuyer des bons petits plats de maman? Sans doute, mais il aura acquis la responsabilité de se les mijoter lui-même et la liberté de varier le menu à sa guise. Saura-t-il réussir? Il va essayer de son mieux, conscient et heureux de ne plus vivre au crochet de personne, ce qui s'appelle la dignité. Les peuples, de tout temps, n'ont pas fait autrement. Ils ont compris qu'ils ne deviendraient pas plus libres en retardant leur accession à l'indépendance. Ils ont compris qu'ils ne deviendraient pas plus responsables en confiant aux autres la gestion de leurs affaires. Ils ont compris qu'ils ne deviendraient pas plus riches en laissant aux autres le soin de développer leur économie à leur place. Ils ont compris qu'on ne devait pas confier la politique aux marchands de tapis. Ils ont compris qu'il y a des risques qu'il vaut la peine de courir. Ils ont compris qu'il n'y a pas d'interdépendance sans indépendance. Ils ont compris qu'il vaut mieux discuter directement avec les autres sans passer par des intermédiaires souvent indignes. Ils ont compris que pour dire Welcome comme le chante Vigneault, il faut d'abord être chez-soi. Ils ont surtout compris que l'indépendance n'est pas une récompense pour les peuples parfaits mais un instrument essentiel à qui veut le devenir. Que la souveraineté est à l'origine des choses et non pas à leur fin. Que, s'il y a des risques à devenir souverains, il y en a peut-être plus à rester sous domination. Que tout n'est pas qu'affaire d'argent dans la vie. J'en ai marre de me faire dire que je ne serai pas prêt à sacrifier dix piastres pour faire l'indépendance du Québec. J'en ai marre de me faire dire qu'on va me donner dix piastres si je vote pour l'indépendance du Québec. Je ne veux pas savoir si je serai plus riche ou moins riche. Je suis prêt à courir le risque parce que je crois depuis longtemps que nous sommes nous aussi, comme les autres, capables de prendre nos responsabilités, d'exercer nos libertés et de vivre dans la dignité. J'en ai marre de me faire offrir de l'argent en échange de ma dignité ou de m'en faire offrir en échange de mon esprit d'aventure et de liberté. Proposez-nous un pays au lieu de tenter de nous convaincre de l'échanger pour un rouleau de cinq cents. Proposez-nous la liberté en nous demandant si nous sommes prêts à en payer le prix, de quelque nature qu'il soit. Mais cessez vos marchandages sur notre dos. Nous serions moins âpres au gain si vous nous proposiez autre chose que des prébendes. Du rêve, peut-être.
  14. Diego

    Les routes du Québec

    Faut croire que nos lecteurs sont adaptés à cette réalité, car il n'y a généralement aucun problème.
  15. Diego

    Les routes du Québec

    Le Québec a un réseau routier comptant plus de kilomètres que celui de l'Ontario, pour environ 5 millions de contribuables de moins. Bien sûr, ça n'excuse rien, mais ça apporte tout de même une certaine nuance. La culture politique du Québec entre sûrement en ligne de compte quant à la nature "au jour-le-jour" de cette gestion. Gouvernements frileux préférant le rapiécage à court terme plutôt que l'investissement dans de véritables infrastructures routières dont les effets seraient durables. Les Québécois n'aiment pas tellement les grandes dépenses gouvernementales par les temps qui courent (surtout quand on nous dit sans cesse à quel point nos finances vont tellement mal...) Qu'à cela ne tienne, le gouvernement Charest vient justement d'annoncer un investissement massif dans la réfection des routes principales et secondaires, et dit vouloir donner un grand coup. Mais ça sonne un peu comme le jour de la marmotte. Tant mieux si ça se réalise enfin, mais c'est pas la première fois qu'on nous l'annonce celle-là (un peu comme l'autoroute 30 qui doit être complétée depuis justement 30 ans, et qui permettra enfin de contourner Montréal dans l'axe est-ouest....)
  16. Un bref survol historique oui mais faux,selon toi toutes les provinces ont refusé?! voici le tableau accord de charlottetown Les résultats: Province Oui Non Taux de participation Terre-Neuve 63.2 36.8 53.3 Nouvelle-Écosse 48.8 51.2 67.8 Île du Prince-Édouard 73.9 26.1 70.5 Nouveau-Brunswick 61.8 38.2 72.2 Québec [1] 43.3 56.7 82.8 Ontario 50.1 49.9 71.9 Manitoba 38.4 61.6 70.6 Saskatchewan 44.7 55.3 68.7 Alberta 39.8 60.2 72.6 Colombie Britannique 31.7 68.3 76.7 Territoires-du-Nord-Ouest 61.3 38.7 70.4 Yukon 43.7 56.3 70.0 Total fédéral 45.7 54.3 71.8 Mes excuses pour cette erreur, qui ne change toutefois pas grand chose à la tendance que j'exprimais, à savoir que le Canada-anglais ainsi que le Québec ont majoritairement dit non, mais pour des raisons complètement opposées.
  17. Ca je n'etais pas au courant mais ca remonte a quand? L'accord du Lac Meech, fin des années 80, visait à régler la question du Québec une fois pour toutes en l'intégrant dans la Constitution canadienne (dont nous ne faisons toujours pas parti). Les principaux points de cet accord étaient : - Des sénateurs et des juges de la Cour suprême nommés par les provinces, - Les provinces peuvent prendre part à la politique d'immigration, - Les provinces peuvent réclamer une compensation financière si elles ne veulent pas participer à un programme fédéral, - L'unanimité des provinces est exigée pour les institutions centrales, - On accorde aussi au Québec le statut de société distincte en matière de langue, de culture et de système légal. L'accord a échoué, ces demandes étant jugées déraisonnables par le Canada-anglais. En 1992, prise 2 : on propose l'accord de Charlottetown, qui, en gros, représentait un "Meech adouci". Le Québec reculait sur plusieurs points, même selon l'avis de Robert Bourassa, premier ministre libéral mais tout de même nationaliste de l'époque. De plus, on a décidé que ce serait la population qui déciderait par la voix d'un référendum pan-canadien. Le résultat est bien représentatif du fossé qui sépare les "deux solitudes": toutes les provinces ont dit NON. Le Québec trouvait que c'était pas assez, le Canada-anglais trouvait que c'était trop. Voilà pour ce très bref survol historique. B) Aujourd'hui, le 16 février 2006, le Québec n'a toujours pas signé la Constitution. Tous les gouvernements provinciaux (péquistes comme libéraux) ont refusé de le faire. Comme quoi, quelque chose devra se passer tôt ou tard, soit l'intégration constitutionnelle ou l'indépendance. Harper tend la main aux Québecois pour relancer les négociations, dit-on. Mais on en a vu d'autres, et on va attendre un peu avant de sabrer le champagne, si vous permettez.
  18. Voilà un bout de phrase qui peut en dire long si on analyse la problématique dans son ensemble. Le Québec étant de plus en plus athée, surtout agnostique, cette peur de l'au-delà n'entre certainement pas en ligne de compte lorsque vient le temps de commettre l'irréparable pour un individu ayant atteint un soi-disant point de non-retour. Bien sûr, cela n'explique en rien le désespérant taux de suicide québécois, mais ça pourrait justifier pourquoi ce dernier est beaucoup plus faible au sein d'autres cultures. Un individu désespéré et athée n'y verra qu'une déliverance et la fin d'une existence, tandis que les gens profondément religieux (immensément majoritaires dans la plupart des pays) ne penseront jamais à poser un tel geste, par peur de ce qui pourrait survenir par après. Bon, je ne fais que réfléchir tout haut. La variable religieuse n'est pas la principale variable de cette équation, mais elle en est certainement une.
  19. Diego

    Coups de gueule

    +1 Laurence tu nous manques. Diego (modéré, qui a essayé de parler ce soir en termes bien corrects, mais en vain...)
  20. Diego

    Coups de gueule

    J'ai jadis contribué pas mal sur ce site, de façon sérieuse. Mais un jour, étant complètement dépassé par ce que j'y lisais, j'ai commencé à être un peu plus virulent. Un modérateur a cru bon de me retourner à la modération permanente. Même si mon message risque de ne même pas être publié, je me demande pourquoi un Baptiste, qui fesse 10 000X plus fort que je ne l'ai jamais fait, continue d'être dé-modéré. P.S. À tous ceux qui essaient de me rejoindre via ce forum depuis plusieurs mois, c'est désormais impossible, puisque je n'ai plus accès à la messagerie privée.
  21. C'est également mon opinion. Le français d'ici se créolise de plus en plus. Ne resterait seulement qu'à transposer cet état de fait à l'écrit, car il y a un décalage non-négligeable entre la langue qu'on parle et celle qu'on écrit au Québec (on parle en québécois mais on écrit en français). Peut-être que ça va se faire par soi-même, avec le temps, un peu comme en Haiti. Nous n'aurions plus de comptes à rendre à des anachronismes ambulants, ni à perpétuellement avoir à se justifier auprès de certains Français qui "ne pigent que dalle quand on cause". D'ailleurs, certains y travaillent déjà : http://www.languequebecouaise.com/
  22. Excellente réponse du chroniqueur Marc Cassivi à Maurice Druon dans La Presse de ce matin.
  23. C'est absolument scandaleux, et pas du tout normal. Faudrait porter plainte au DGE ou encore appeler Infoman. Magouille libérale?
  24. Diego

    L'heure de souper

    Là ou Baptiste a tort, c'est lorsqu'il affirme : ... car ça a peu de choses à voir avec la notion d'intégration. Par contre, ce qu'il décrit comme les heures de repas de pas mal de Québécois me semble assez réaliste, mais je remplacerais le terme "snob" (pour ceux soupant très tard) par "ceux qui ne font pas de 9 à 5 et/ou n'ont pas d'enfants". Quand j'habitais chez papa-maman, mon horaire de repas était 100% comme celui que décrit Baptiste. Il est vrai que ça se passe comme ça dans bon nombre de familles Québécoises. Évidemment, il y a toujours des exceptions. C'est l'aspect "intégration" qui n'a pas lieu d'être mentionné, car n'ayant pas tellement rapport avec l'heure à laquelle on mange ses repas. Les nombreux soirs où je mange après 20h, j'imagine que je suis un Québécois "mal intégré" au Québec ces fois-là. Baptiste, c'est assez intéressant tout ce que tu apportes, mais il est vrai que tu sembles vraiment chercher la polémique. Ce sujet aurait pu être apporté différement (comme celui des inventions) et aurait pu donner lieu à des échanges positifs sur la culture de la gestion de l'horaire quotidien Québéc vs France, Europe, Afrique, etc.
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