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Tout ce qui a été posté par JayJay
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Mon mari a un BEP et un CAP, dessin bâtiment et génie civil, et il a eu son équivalence de Diplôme d'études secondaires, donc oui il pourrait faire une formation au cégep à condition qu'on prenne en compte qu'il a déjà fait les préalables requis s'il y a lieu (Maths de sec. V dans le cas d'une formation de technologue en génie civil, par exemple).
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Aaaah le bilinguisme dans le secrétariat... En général, si on le demande, c'est que la secrétaire finira par faire des traductions du français à l'anglais. Ce qui est drôle, c'est que même un traducteur (dont c'est le métier, qui a étudié dans ce domaine...) ne traduit que vers sa langue. Mais pourtant les employeurs sont convaincus que les secrétaire, ô mystère, malgré leur salaire en général assez moyen, sont douées d'une capacité infinie de traduire dans toutes les langues du monde, un langage parfois très technique et scientifique, et ce, à un tarif concurrentiel!!! Les résultats sont parfois désastreux, surtout que les textes, bien souvent, ne sont même pas bien écrits dans leur langue d'origine!!!! Donc en entrevue, demandez bien à quoi votre bilinguisme servira. Le bilinguisme, normalement, c'est de pouvoir travailler exclusivement en anglais (ou en français pour un anglophone, bien sûr). Après cette notion varie selon les régions. À Qc, le bilinguisme qu'on est en droit d'exiger (vu le marché) n'est pas le même que celui de Montréal, et pas encore le même que celui de l'Outaouais. Mais demandez bien à quoi ça va servir et sachez, lorsqu'on vous demande de faire de la traduction dans une langue qui n'est tout de même pas la vôtre, que c'est normal de se sentir mal à l'aise et que le bilinguisme ne signifie pas que vous pouvez vous transformer en traducteur du jour au lendemain. JayJay (échaudée par la traduction ces temps-ci, et à l'instar de Monikebek, bilingue à vie selon le gouvernement canadien)
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Mais c'est pas difficile!!! Pour les documents du fédéral, comme le code civil du Canada anglais est différent de celui du Québec, vous faites ce que vous voulez. Pour les documents du provincial (Québec), vous devez mettre votre nom de jeune fille. Pour les documents des autres provinces anglophones, vous pouvez mettre ce que vous voulez.
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J'ai payé 30 $ pour une consultation dans une clinique de Gatineau. Comme nous étions encore sous la Sécu française (tu es couverte pendant trois mois), ils étaient OK pour le remboursement.
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Tut-tut-tut, on ne maîtrise pas encore bien les champs de compétences fédérales et provinciales??? Non mais qu'est-ce que c'est que ça! Le NAS, c'est fédéral. Au fédéral, vous faites ce que vous voulez. C'est en ce qui concerne l'administration québécoise que vous devez porter votre nom de jeune fille (RAMQ, Régie des rentes, impôts...). Bon alors on récapitule : la feuille d'érable rouge sur votre NAS, c'est le Canada. La fleur de lys bleue ailleurs, c'est le Québec. Le municipal, lui, il vient une fois par année sous la forme d'une facture dans les 4 chiffres. Un conseil : CHANGEZ DE NOM!!!!!!! Euh, en 2050, la retraite, Sophie??? Tu ne nous mens pas un peu sur ton âge, là???
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Fort exact, chère voisine! La main-d'oeuvre ici à Ottawa est plutôt rare. Les gens qui se destinent à l'enseignement n'ont pas vraiment de mal à trouver des postes à plein temps, avec avantages sociaux. Les écoles de langue n'embauchent pas nécessairement à temps plein et n'offrent pas d'avantages sociaux (par contre, la liberté d'horaire est plus grande). Et vu qu'il y a peu de personnes dans la région qui parlent un français à peu près correct, les offres sont nombreuses.
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Quand j'ai vu toutes ces annonces de jobs trouvées, je n'ai pas pu résister.... Mr. JayJay (alias DJay), huit mois après l'obtention de sa RP, a décidé (pression conjugale oblige... ) d'envoyer des candidatures spontanées la semaine dernière. Le lendemain, message sur le répondeur. Le surlendemain, entrevue. Job obtenue sur-le-champ. Il est prof de français langue seconde (comme certaines autres...) à Ottawa, pour les fonctionnaires fédéraux. Temps partiel, bonne paie, et on lui a proposé un temps plein éventuellement. Aaaaaaah que c'est beau au bout du tunnel!!! Reste à trouver une garderie.
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Je me suis mal exprimée. J'ai demandé mes billets d'avion sous mon nom de jeune fille accolé à mon nom de femme mariée, et ceux de mon mari étaient évidemment à son nom. Eh bien l'agence de voyage, décidant que le nom composé prenait trop de place, a émis mon billet en ne prenant que mon nom d'épouse. Résultat ça ne "matchait" plus mon passeport qui était du type "québécois", c'est-à-dire sans mon nom de femme mariée. Heureusement l'Ambassade a accepté à la dernière minute d'ajouter une note disant "Nom d'épouse : blablabla". Ce n'est pas tout à fait la notion de mariage; cela dit on se marie bien moins au Québec (je persiste à penser que vous vous mariez plus en France à cause des avantages fiscaux, alors qu'ici il n'y en a pas). Je crois que c'est la notion de "bobonne un peu bourge" qui est démodée. Quand une collègue parle en disant "mon mari...", ça fait bobonne-poufiasse-bourge-étriquée. On dit plutôt "mon chum", ça fait plus cool, plus... "passionnel". C'est mon interprétation de Québécoise. Je ne suis pas très "institution du mariage", même si je suis mariée; je trouve ça dépassé comme type de contrat, mais je ne juge certainement pas les gens qui trouvent important de le faire. Mais bon, je trouve que 1) il y a d'autres façons plus marrantes de dépenser son fric et 2) il y a d'autres façons de s'engager émotivement. C'est mon avis personnel, mais j'avoue que la majorité de mes collègues féminines pensent ainsi. Mais... je me suis quand même mariée. Et au boulot, je parlais de "mon mari" jusqu'à ce que je me rende compte que personne en-dessous de 63 ans n'utilisait cette expression. Remarquez, ce n'est pas comme ça au Canada anglais, c'est vraiment typique au Québec. Anyways, l'incitatif fiscal est à mon avis une raison majeure qui fait que le mariage est resté dans la culture en France. Je ne crois pas à un respect de cette institution. En région parisienne, 50 % des couples divorcent. Pffff, quelle duperie. De toute façon, ce n'est pas un jugement que je fais (enfin, à peine), c'est simplement une description des moeurs québécoises, selon ma perception des choses, et ma perception est... québécoise. Je ne crois pas qu'une femme qui porte le nom de son mari soit plus "effacée", mais moi, je refuse de le faire - pourquoi? Mon nom, c'est le nom de mon père, de ma famille, c'est mon identité. Je n'ai pas envie de faire l'impasse là-dessus et de faire comme si ça n'avait pas existé. Par contre je suis contente que mes fils portent le nom de leur père et je trouve ridicules mes neveux qui portent le nom composé, c'est une vraie blague d'entendre les listes d'appel le matin à l'école. Trouvant ça fatiguant, ils ont commencé peu à peu à laisser tomber le nom de leur père, ce qui a terriblement vexé leur père. Dieu merci leur grand-père ne l'a pas su.
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Oui Pas dans la vie administrative, non. Si au bureau ou à l'école tu as envie de te faire appeler par le nom de ton mari, tu peux le faire. Mais là tu t'exposes éventuellement à des quiproquos. Ex. : Si on t'appelles au bureau avec ton nom de jeune fille, et que tu es connue seulement sous ton nom de femme mariée... Quant au nom composé, c'est pas génial comme stratégie marketing. C'est comme si une marque avait deux noms. Tu peux décider de changer ton nom au registre civil, ça coûte plusieurs centaines de dollars et je crois qu'il faut que tu aies des bonnes raisons. Mets ce que tu veux, mais je te dis juste que ce n'est pas dans l'usage d'avoir le nom de son mari et c'est perçu comme étant vraiment rétrograde. Ça s'est présentée pour une collègue récemment, mariée au Canada anglais, revenue au Québec. Elle est vaguement connue sous le même nom mais au départ, lorsqu'on la demandait sous son autre nom, la standardiste disait que personne de ce nom ne travaillait là... D'ailleurs, la notion de "mari" est perçue comme rétrograde alors utilisez la avec modération! Les gens ici disent surtout "Mon chum" ou "Ma blonde" même s'ils sont mariés. C'est ça le hic. Je savais que j'allais revenir au Québec et que d'avoir tous mes documents, sur une période de six ans, au nom de mon mari, risquait de me causer problème. Je prévoyais le plan où j'allais devoir payer 1000 $ un notaire pour qu'il atteste que c'était bien mon nom (pas nécessairement le cas, mais 6 ans de tracasseries administratives en France m'ont transformée en personne très pessimiste! ). Donc j'ai gardé les deux pendant que j'étais en France, même si ça me fatiguait et qu'en plus, les deux noms riment (!!!!). Arrivée au Québec, j'ai "droppé" le nom de mon mari SAUF... si je veux écrire sous un pseudo (dans un concours d'écriture auquel j'ai récemment participé, notamment). Tiens, vous savez que nos prénoms secondaires, au Qc, étaient traditionnellement en premier. Ex. dans mon cas, disons "Marie JayJay". J'ai deux amis québécois qui vivent en France depuis très longtemps, et lorsqu'ils ont eu leurs deux premiers enfants, ils ont bien expliqué ceci au gars de la mairie lors de l'inscription de la naissance. Eh ben têtus comme des mûles, les employés de la mairie n'ont pas écouté leurs recommandations, et donc sur les actes de naissance de leurs filles, c'est écrit qu'elles sont nées de... Marie et Joseph. Pour l'une d'elle, ça fait 4 ans que c'est au tribunal administratif pour être changé. Il est arrivé la même chose à ma cousine, dans ses papiers administratifs français, elle est connue sous son prénom de baptême (son vraie prénom étant pourtant... Marie, dans son cas).
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Ça ne se compare pas, non mais, y en a une que c'est une cathédrale et l'autre c'est une basilique. Rien à voir. Mécréants, va.
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Mmmmm... ça va être bon!!! (avec le même ton que Lise Dion dans la pub de pain Gadoua quand son fils lui fait du pain doré - PP, sors-nous cette pub, elle est super drôle!)
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En té cas, moi je me suis battue comme un diable dans l'eau bénite pour garder mon nom en France, rien à faire. Même la Sécu (qui demande notre nom de jeune fille)... ils envoyaient mes courriers au nom de mon mari. Pareil à l'hosto, etc., toujours le nom de mon mari qu'on appelait. Au point où mon agence de voyage, en émettant mes billets, a décidé de ne garder que le nom de mon mari sur mon billet d'avion, un jour (et d'éliminer le mien). Je me suis retrouvée avec un billet d'avion à un nom... et un passeport à un autre nom! En pleurant ben fort, l'ambassade a accepté de me faire un changement sur mon passeport en 24 heures. Au Canada, c'est possible de garder le nom de son mari (c'est pour ça que certaines, comme moi, ont pu le faire inscrire) mais au Qc, non. Pour les noms composés de vos enfants... pensez-y quelques fois avant... Parce que c'est franchement r-i-d-i-c-u-l-e quand on arrive dans la vie active (sur les listes téléphoniques au boulot, sur les adresses emails, partout...) et surtout qu'on a soi-même des enfants (quoi, leurs enfants, à vos enfants, ils vont porter 4 noms??? Eh ben non! Ils vont être obligés de choisir un seul nom... et c'est PIRE).
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Ah c'est un manuel... meeeeuuuuh oui, tu peux accepter! D'un côté, s'il y a des blagues, ou même des allusions humoristiques second degré, il faudra bien sûr trouver des équivalents; en revanche, un manuel "risque" toujours d'être exporté alors idéalement, il doit être fait dans le français le plus international possible. Donc que ta conscience professionnelle soit rassurée...
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Je ne suis pas traductrice... mais je fais des traductions (hélas pq je déteste ça...) et ma b-s est traductrice, donc nous avons souvent eu des conversations à ce sujet (à l'époque où nous nous adressions la parole... ). C'est plus qu'une question de différence entre le français du Québec et le français de France, à mon avis. On ne va pas demander à un traducteur de faire les erreurs typiques québécoises sous prétexte que c'est comme ça qu'on dit ici! Je pourrais te donner quelques exemples mais évidemment je n'en ai aucun en tête en ce moment (excepté peut-être "À tous les jours", "J'ai tombé", "Une chance qu'on s'a", etc.). Donc tu dois employer un français correct, personne ne t'en voudra, et d'ailleurs plusieurs de nos linguistes sont d'origine française (Marie-Eve de Villers notamment)... Donc pas de prob. Cela dit, j'espère que tu t'es mise à jour avec les outils de traduction d'ici (tu peux consulter les sites Web du Bureau de la Traduction et de l'Office de la langue française) et que tu possèdes notamment Termium, qui est LE logiciel de référence au Canada (il y en a un autre également mais j'ai oublié son nom). En terminologie, le Bureau de la Traduction a un outil bien développé (il est payant je crois) et tu peux consulter www.granddictionnaire.com qui t'explique les termes admis par l'OLF, ceux admis par d'autres organismes internationaux, etc. Mais comme je disais, la différence de langue est un problème presque secondaire, selon moi (cela dit, ne va pas dire "sponsorship" pour "commandite"... hein ). La localisation est une discipline un peu plus complexe puisque c'est "l'adaptation d'un produit, sur les plans linguistique, culturel, ergonomique, religieux, etc., pour un groupe cible qui appartient à une zone géographique précise". Honnêtement, te sens-tu, toi, suffisamment familiarisée de ces points de vue qui ne sont pas forcément reliés à linguistique? Parce que sur ce plan, OUI, le Québec et la France sont terriblement différents... Je pense que parallèlement à ta recherche d'emploi, tu dois également faire des efforts particuliers pour t'imbiber de la culture d'ici. Pas évident car tu dois jongler, déjà dans un premier temps, avec ton adaptation au Canada anglais, en plus de te familiariser avec la culture québécoise... Je te conseille vraiment de te coller à ton téléviseur et de regarder tout ce que tu peux : Historia (pour les reportages historiques), ART-TV, la radio, les magazines (Coup de Pouce, Châtelaine, Elle Québec, L'Actualité...), les séries TV québécoises... etc., etc., car il s'agit de prendre un "crash course" en culture et y a du boulot, malgré les méchantes langues qui disent qu'on n'en a pas.
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Zephstone, c'est une idée que j'avance comme ça mais comme ça s'est présenté ainsi pour moi, je fonce : en tant que fonctionnaire fédéral, tu as sûrement une assurance complémentaire. Vérifie d'abord avec eux ce qu'il en est, car ta Khadija est ta conjointe légale et aurait donc droit à cette assurance. Il se peut, cependant, que l'assurance pour le conjoint ne soit valide QUE si elle est déjà sous un régime d'assurance maladie canadien, mais peut-être pas, et dans le cas négatif, étant donné que tu es déjà sous cette assurance (hypothétique), on pourrait peut-être te faire un prix pour prendre une assurance complémentaire pour ta femme.
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Mylène, renseigne-toi bien avant de faire le tour du poteau avec un statut d'"Illégale". Je ne suis pas sûre de ce que j'avance, mais je crois que tu pourrais avoir des problèmes.
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Pour le pain, je vous conseille Rideau Bakery, y en a un peu partout. Ça ne paye pas de mine, mais le pain est vraiment bon, meilleur que bien des boulangeries se disant "françaises". Autour du Marché By, on trouve plein de produits européens, fromages, sel de guérande, saucisson, etc...
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Mmm... vraiment pas sûre... De plus, McGill ne fait pas partie de l'Ivy League qui est exclusivement américaine, et ne compte que 7 ou 8 universités seulement, dont Harvard à Cambridge, Yale à New Haven, Princeton, Brown, Columbia, Cornell, etc. De plus, il n'y a absolument cette importance du nom de l'université ici, exclusivement un travers américain (et français). Ce qui compte, c'est le diplôme, basta. J'ai étudié 2 ans à Concordia, le jour (mais j'avais quelques cours le soir). Si tu es "fluent", ça devrait aller, honnêtement. Les anglophones du Québec sont beaucoup plus tolérants de toute façon.
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Si l'anglais te fait peur, tu peux viser HEC ou UQAM aussi, ils ont tous les deux des programmes en administration. Autrement, tu as le droit de remettre tes travaux en français, même si tu vas à l'université en anglais. Moi je l'ai fait dans certains cas (ça ne marche pas pour les exposés oraux, mais il n'y en a jamais beaucoup au niveau du bac). Cela dit, dans ces programmes, il y a bcp d'étudiants de toutes origines, dont l'anglais n'est pas nécessairement impeccable, et ce n'est pas du tout gênant. Autrement, pour suivre les cours en anglais, si tu es capable de suivre un bulletin de nouvelles en anglais, ou une émission de télévision d'un certain niveau (pas juste Friends, mais peut-être disons... West Wing, qui est plutôt difficile à comprendre), ce n'est pas inquiétant. Par contre si tu sens que tu as vraiment du mal à suivre ne serait-ce que ça, alors tu vas galérer et c'est peut-être franchement mieux de poursuivre des études en français. En passant, les universités anglophones ne sont pas mieux "cotées" que les francophones...
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C'est marrant, Cédric, je me retrouve dans la plupart de tes réflexions, sur le travail, les collègues, la langue, la télé, Paris (avec laquelle j'entretiens une relation d'amour-haine, presque!)... Bravo pour ton adaptation qui semble être en bonne voie!
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D'abord, si, dans une certaine mesure, mais on appelait ça le "gâteau des rois". On en faisait chez nous je crois. La date de l'épiphanie a été fixée par le concordat (entre l'État français et le Vatican) après la Révolution française (en 1801 pour être exact). Les immigrants de France sont arrivés avant la Révolution française et se sont arrêtés aux traditions de cette époque. Les traditions qui ont suivi la Révolution française (date symbolique mais correspondant aussi à peu près à la diminution de l'immigration vu la perte de la bataille en 1760) n'ont effectivement pas traversé l'Atlantique. Mon explication du fait que la galette n'est pas commercialisée est simplement que nous avons moins cette tradition du boulanger-pâtissier et que donc la galette n'a pas pu se répandre à échelle commerciale. Ce qui n'est peut-être pas extrêmement grave... (suis pas fan de la galette, personnellement... tout cet amas de pâte... beuh...).
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Ça n'existe pas, des cliniques privées, au Québec. C'est le principe de l'universalité. Ce sont des cliniques externes publiques. Un médecin peut se désafilier de la RAMQ s'il le souhaite, mais à ce moment, aucune assurance privée ne remboursera ses honoraires (c'est interdit par la loi). C'est vraiment plus conseillé d'aller dans des cliniques externes qu'aux urgences. Et comme je disais, s'il y a lieu d'avoir urgemment des examens plus poussées, il est possible d'avoir un petit papier du médecin, ce qui fait éviter l'attente interminable aux urgences. Des urgences, ça sert aux urgences; s'il doit y avoir un suivi ce n'est pas là qu'il faut aller.
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Après, il faut définir ce qu'est "meilleur". J'ai connu le système français et je l'ai bien apprécié. C'est cool de pouvoir appeler son doc le matin quand on a un mal de gorge, et qu'il nous dise "Passe me voir vers 17 h". C'est cool d'attendre 15 minutes dans la salle d'attente et d'avoir le doc qui dit, catastrophé : "Excuse-moi pour cette attente, je suis terriblement en retard...". C'est cool de pouvoir aller voir n'importe quel spécialiste sans même avoir été référé par un généraliste (cela dit, ce n'est plus le cas en France où il faudra maintenant un médecin traitant). C'est pratique pour gérer nos vies quotidiennes mouvementées, et étant donné que mon employeur EXIGEAIT un certificat médical à la moindre absence (méchant gaspillage ça aussi). Combien de fois suis-je sortie de chez le médecin avec une ordonnance de 3 ou 4 produits, à peine touchés, qui traînent encore dans ma pharmacie? Au fil des ans, j'ai amassé une quantité de produits phénoménaux, qui ont parfois des noms différents, mais qui se dédoublent et se chevauchent dans leur effet (et pourtant, j'étais du genre à souvent dire au pharmacien de laisser tomber telle ou telle partie de l'ordonnance...). C'est vrai que je me suis quelques fois rendue aux urgences françaises où j'attendais à peine 20 minutes. Je m'en sortais systématiquement avec un dépassement d'honoraires de 20-30 euros, alors que j'allais dans des hôpitaux publics conventionnés. Euh, c'est quoi la passe, là??? J'avais les moyens de payer les 20-30 euros... mais c'est pas le cas de tout le monde. Et lors de mes séjours en maternité, c'est 200-300 euros que je devais débourser en dépassements d'honoraires, toujours en hôpital public conventionné (frais non remboursés par ma mutuelle). Bien SÛR, que le système français est le meilleur, mais à QUEL prix??? Combien de temps la France pourra-t-elle continuer à ce rythme? Je suis allée chez des médecins qui me prescrivaient.... de l'homéopathie!!! Heille, 10 ans de médecine pour prescrire des petits bonbons! WOW. Et la sécu continue de payer pour ça... Non mais j'ai PLEIN de critiques envers notre système, PLEIN. Mais je n'ai toujours pas avalé que des forumistes (pas vous autres, d'autres, et ailleurs qu'ici) nous traitent d'"arriérés" et c'est vrai que je vais toujours combattre ça car c'est faux... Faut pas exagérer quand même... Je crois qu'on a tendance à penser de façon égocentrique que le système français et le système américain sont de bons systèmes... ce sont des bons systèmes, à condition d'avoir de bonnes mutuelles, et d'avoir la capacité d'avancer les fonds pour payer le médecin. On est loin d'être tous dans cette situation.
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Bien sûr, le manuel scolaire de Lacoursière, Provencher, Vaugeois "Canada Québec 1534-2000". Mais aussi, même si ce ne sont pas à proprement parler des livres d'Histoire, les années passant, ça devient de plus en plus de l'Histoire: Graham Fraser, Le Parti québécois, Montréal, Libre Expression, 1984, 432 pages. et Alain-G. Gagnon et Mary Beth Montcalm, Québec: au-delà de la Révolution tranquille, Montréal, VLB éditeur, 335 pages. Ce sont les deux livres qui décrivent le mieux, d'après moi, toute l'évolution du Québec depuis les années soixante, qui est probablement l'époque où ça a le plus "brassé".


