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Tout ce qui a été posté par JayJay
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Mmmm... désolée de te contredire, cher ami , mais "Click ON the button" est correct. L'histoire de cette expression, c'est simplement qu'aux fins de courtitude (oh soyez indulgents, OK, je suis bilingue, je ne peux pas parler parfaitement les deux langues...), on a supprimé le "ON" dans les guides d'utilisateurs en informatique. Mais "Click ON the button" est correct d'un point de vue grammatical. À mon avis il est surtout utilisé par les Brits. You do have a point, though. L'anglais de Montréal est différent. J'ai un copain dont la langue a fourché en Ontario et qui a demandé où était le "dépannour". Aux US, avec mon ex, il avait demandé où était le "Automatic guichay" (pour le ATM)... Très marrant.
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Born, potty-trained, and raised in Sept-Îles, thank you. Regional and linguistic distribution results of the 1995 Quebec Referendum on Sovereignty show that this region came in 3rd place, just after Saguenay Lac St. Jean and Lanaudière. So you can figure it?s pretty much all French up there (with the exception of the lower North shore area, true). My dad lost his elections there in 76. Not one liberal MP was elected since then. Both my parents, convinced federalists, insisted that I go to school in French. ?You learn French, you catch English?, they said. What?s more, my father, born in Seven Islands, was fluent in English. But hold on to your seat ?cause here comes the real mindblower: my mom, born and raised in Quebec City is also fluent in English. How do you explain that? My bro and I did not attend an English class well before 5th grade. He?s an international negotiator for the federal government, so let me assure you that his English outshines perfection. Our parents did not coerce us to learn English, they just plainly made it possible by 1) buying a dictionary 2) allowing us to read American magazines 3) allowing us to watch American TV (I?m proud to say General Hospital did marvels for me), and so on. For about 5 years now, I?ve been proofing texts authored by Americans/English-Canadians. You know what? I learned English because I wanted to, not because I was coerced to. And I must confess it was fairly easy. During this shemozzle or a quibble, call it what you may, two blatant fallacies sit right on our tail. Firstly, that Quebeckers are not bilingual. So we?re supposed to keep a stiff upper lip and let this go by. Thankfully, Diego made a point, and I?m hoping to make a second one. Secondly, you, among others, apparently link our language backwardness with our job expectancy. Since when do you care, if I may ask, but mostly, did I miss an Alliance Québec press conference or what? Show me the causal link between unemployment rates in Québec and our hypothetical language deficiencies, puhleaaase! My employer has desperately been looking for engineers and draftsmen for months, and let me assure you, language is not an issue. I?m not against bilingualism for individuals. I bet you my sons will be fluent before you guys had time to splutter ?let?s get rid of law 101? once again. We are simply assessing our right to live in French, and advising against Québec if you think our purported backwardness may cause you discomfort.
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Oh ben Jas06 toé lâ là! Ramène-toi dans mon sous-sol l?été prochain, tu vas voir que je ne l?ai pas payée 5 $ au Canadian Tire, mon impressionnante collection de gougounes! Attends de voir mes p?tites rouges Hush Puppies, toi? Tu vas baver... JayJay qui AIME les gougounes
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Oh ben Jimmy, je crois qu'on aurait dû se fermer la yeule!
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Ouais, moi aussi j'avais besoin d'être réconfortée! Au sujet du ziploc de légumes crus, moi j'ai remarqué que les Français n'en mangent pô. J'invite des Européens, personne ne touche aux crudités-trempette. J'invite des Québécois, en 5 minutes il ne reste plus rien...
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Attends... vous voulez qu'on prétende qu'il est possible de vivre en français à Calgary, à Vancouver, à St.John, NF, etc... et vous dites des insanités pareilles??? Et je suis devenue bilingue comment, moi, on m'a implanté une puce??? Et mon frère? Et mes parents? Et mes cop'??? On est peut-être des extraterrestres au fait... et on ne le savait pas...
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Les fromages sont chers parce que les distributeurs fixent les prix, se prennent une part énorme, et interdisent aux producteurs d'en vendre directement. C'est aussi une stratégie marketing. Parfois, le "pricing" (la fixation des prix, on dira) est fixé volontairement haut, car les gens associent ça au luxe et pensent que c'est meilleur.
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Ben, vous voyez, pas besoin de donner des cours d'anglais à partir de la première année pour devenir bilingue, suffit d'abolir la loi 101!!! J'ai tout compris maintenant!
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Tu sais très bien que ce n'est pas le bout de tissu en soi (pas de jeu de mot volontaire, je vous assure) qui me fait peur, mais ce qu'il symbolise. L'obligation de pudeur pour les femmes, selon moi, n'est pas quelque chose de souhaitable dans la société canadienne. À part l'idée très loufoque que je porte éventuellement une mini-jupe, ce qui, je vous assure, ferait peur à plus d'un, je présume que tu donnes cette analogie dans les buts de rhétorique. Or, puisque tu en parles, j'aime plus ou moins cette mode consistant à imiter Britney Spears, que je trouve du plus mauvais goût. Il n'y a aucun symbole religieux derrière une mini-jupe, aucune idéologie politique. C'est simplement du mauvais goût, une mauvaise mode qui va sans doute passer. Cela dit, j'apprécie que nous ayons la liberté, au Québec, de nous balader en short et en gougounes sans que ça ne soulève d'émeute, ce qui n'est évidemment pas le cas en France, pour ne citer qu'un exemple. Je suis extrêmement reconnaissante de pouvoir marcher tranquillement dans la rue sans recevoir une pluie d'insultes sous prétexte que je ne porte pas le voile (incident vécu, en plein Paris un midi, avec mon amie musulmane).
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Eh bien Bahadyna, ce que tu persistes à appeler la peur de l'autre, je l'appelle le respect de l'autre. Mais pour tout t'avouer, je fais partie des gens qui, oui, ont la trouille des islamistes et de toute autre forme d'intégrisme religieux, surtout quand il se transforme en idéologie politique. Je m'en confesse (quel choix de mot!), j'ai peur.
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T'as oublié : Le Québécois et sa relation passionnelle avec le Réno-Dépôt. Tiens, moi qui suis de retour depuis un an, j'ai remarqué un autre travers du Québécois : Le Québécois et le GOLF. Le (censuré) golf. Tout le monde joue au golf. Au bureau on a droit à deux journées de golf par été. Le vendredi, tous les boss sont au golf. Devant les photocopieuses, ça se donne des conseils, ça simule des positions, ça se raconte leur handicap... Maudit que c'est plaaaaate...
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Ça me paraît évident qu?on ne trouvera pas un «gagnant» à ce débat ce soir. Eh, nous, avec nos débats sur l?indépendantisme, c?est de la gnognotte à côté de celui-là. Le hidjab, avec tout ce qu?il dissimule (au propre et au figuré) est terriblement chargé : d?émotions, de sens. Parfois, il est même carrément chargé. Meuh non, c?est une blague. Le voile répond à une obligation de pudeur, pour certains. Pour d?autres (des noms! des noms!), le voile symbolise l?islamisme, dans sa définition la plus récente, qui dépasse la simple désignation de la religion musulmane pour désigner les courants radicaux de cette religion et même (c?est le Larousse, hein, c?est pas moi) une idéologie politique. Alors vous pouvez aimer ou ne pas aimer, réfuter tant que vous voulez? c?est comme ça. Je remarque que certains assimilent des valeurs «anti-voile» à du racisme. Quand sortira-t-on du complexe français pour dépasser cette systématique évocation du mot, racisme, dès que l?on ose débattre - comme nous en avons le droit dans une société démocratique ? On ne trouvera pas de gagnant ce soir, mais les opinions émises ici montrent clairement ce à quoi peuvent s?attendre des islamistes qui immigreraient au Canada. Personne n?est en droit de nous demander de ne pas tenir ce débat. Nous avons le droit, en tant qu?État non théocratique, en tant que société démocratique, de discuter, d?établir, de réaffirmer nos valeurs. Le voile concerne très directement le rôle de la femme. Il y a une symbolique de soumission qui est difficilement acceptable pour une société comme la nôtre. Alors ne me hurlez pas dessus à ce sujet. Il y a des choses que certains n'arriveront jamais à comprendre ou à accepter, et ça en fait partie. La laïcité, ce n?est pas la peur de l?autre, pour reprendre les mots enflammés de l?un. La laïcité (reprenons notre Larousse), c?est un système qui exclut les Églises de l?exercice du pouvoir politique ou administratif, et en particulier de l?organisation de l?enseignement PUBLIC. (J?insiste sur ce mot, c?est un petit clin d??il interne à ceux avec qui j?ai débattu en privé de l?enseignement privé catholique). Je comprends que certains soient vexés de ce qu?ils lisent ici, mais c?est une valeur relativement nouvelle pour nous, Québécois catholiques, et que plusieurs d?entre nous apprennent à apprécier. La laïcité, croyez-le ou non, a pour but, ici au Québec, d?intégrer le mieux possible les Québécois issus de l?immigration. C?est une réaction aux années précédentes où, Jas06, tu nous le confirmeras n?est-ce pas , certains immigrants issus de communautés ethniques (et ce, même s?ils étaient catholiques) n?avaient pas accès aux écoles francophones confessionnelles. La laïcité vise, au contraire, à permettre à tout le monde de vivre ensemble. C?est un débat qui sera toujours extrêmement houleux. Mais si on commence par utiliser les mots et leur vraie définition, sans leur donner soudainement de nouvelles définitions qui génèrent la controverse, ce sera déjà un pas de fait. P.S. : Yagami, un Sikh, c?est un membre d?une des religions hindoues, qu?on retrouve principalement dans l?État punjabi. C?est la seule religion de l?Inde qui n?adhère pas au système de castes. Certains sikhs d?une aile radicale (Amritdhari)portent en tout temps les symboles religieux que sont le turban et le kirpan (le sabre). Il y en a pas mal au Canada, surtout à Toronto, et en Colombie-Britannique je crois. Le kirpan symbolise la volonté divine. Un débat a eu lieu à ce sujet dans les années 90 concernant les membres de la GRC qui le portent, et dans les années 2000 à Montréal alors que des petits garçons sikhs s'étaient vus refuser l'entrée de l'école à cause de leur sabre.
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Non, je déconne... Ne me laissez pas en Outaouais!!!!!!!!!!! SVP!!!... Mettez-moi aux Affaires étrangères plutôt... (ceux qui savent tout, ne dites rien hein ).
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Je vais essayer de répondre à la question sans donner de jugement de valeur même si c'est bien tentant... Dans les années 90, des citoyens canadiens ont été déboutés par la cour fédérale à qui ils ont demandé d'interdire le port de symboles religieux par les sikhs employés par la GRC (Gendarmerie royale du Canada). La Cour fédérale d'appel a estimé qu'il n'y avait pas violation de la Charte des droits et libertés. La demande d'autorisation de recours a ensuite été rejetée par la Cour suprême. Sur la base de cette jurisprudence, il serait difficile d'imaginer une interdiction du voile à l'école, puisqu'il a été confirmé que les agents de la GRC d'origine sikhs ont le droit de porter turban et épée et sont dispensés de l'uniforme traditionnel. Maintenant, nous ne sommes pas dans un gouvernement des juges (même si nos politiciens semblent l'oublier). Il serait légalement possible, je crois, d'adopter une loi, quitte à invoquer la clause nonobstant (ou "dérogatoire"). C'est possible, mais peu probable. Mais il y a certes des questions à se poser sur l'étendue de la tolérance et sur nos valeurs, même si ce n'est pas un débat à la mode.
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L'Outaouais n'est même pas vraiment québécoise, et chanceuse comme je suis, on est à peu près sûrs qu'elle exigera le remplissage de la rivière du même nom advenant un triomphe du Mmmmoui au prochain référendum, histoire de s'annexer géographiquement à l'Ontario. Une idée initialement avancée par Jimmy et qui certes m'intéresse vivement, non pas que je sois motivée par l'intérêt pécunier, comme l'a malicieusement suggéré Stadak. Non monsieur, je suis une pure, moi. À qui j'envoie mon CV, Gilles ou Bernie?
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Pas dans l'ordre : Guess who's coming to dinner (Kramer) Philadelphia Story (Cukor) The Way We Were (Pollack) A Place in the Sun (ché plus, avec Montgomery Clift) Cat on a Hot Tin Roof (de la pièce de Tennessee Williams) America, America (Elia Kazan et toute son oeuvre) Les Uns et les Autres (Lelouch) Le goût des autres (Agnès Jaoui) L'Arbre, le Maire et la Médiathèque (Rohmer) I Confess (un Hitchcock qui se passe à Québec avec... Gilles Pelletier, pour ceux qui connaissent; d'ailleurs, j'adore tout Hitchcock).
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Oh la thèse du scénario catastrophe, ça faisait longtemps qu?on ne l?avait pas entendue celle-là (le siècle dernier, j?crois bien). Un conseil, quand vous ne savez pas trop quoi dire, donnez un argument invérifiable. C?est plus prudent. Qui est en faillite au fait ? Les ex-pays soviétiques qui ont accédé pacifiquement à leur indépendance après la chute du mur? Tiens, prenons le PIB comme objet d?observation. Le PIB, c?est un machin qui a fait ses preuves n?est-ce pas. À supposer qu?on puisse isoler le PIB d?autres variables, par exemple les fluctuations de l?économie mondiale, son observation est assez intéressante. Dans le cas des ex-pays socialistes qui ont récemment accédé à leur indépendance, même s?ils ont au départ souffert de la transition du modèle socialiste ou modèle libéral, ces pays ont tous connu une hausse de leur croissance dans les années qui ont suivi cette indépendance (évaluation de la Banque Mondiale, pas exactement inexpérimentée dans le domaine). La Slovaquie, notamment a fracassé les records de croissance. Ça ne veut pas dire que ce pays n?ait pas connu de difficultés ; on parle d?un pays qui a (sur)vécu au régime socialiste et brisé la convention qui l?avait artificiellement lié à la Tchéquie. On ne parle même pas d?un pays riche comme le Québec, là. Les effets pervers du fédéralisme canadien sclérosent le système politique canadien en ce moment. L?inadéquation des programmes fédéraux vis-à-vis des besoins spécifiques des provinces a créé une concurrence malsaine entre les différents services, un dédoublement des fonctions. Certaines provinces plus progressistes ont réussi à sortir de sa torpeur le fédéral, au bout parfois d?âpres luttes. Lentement on tente de créer un «guichet unique», notamment en ce qui a trait à l?emploi, à la formation de la main-d??uvre, aux prestations de chômage. Ce domaine, puisqu?on en parle, a abouti au guichet unique après quelque trente ans de négociations. Je ne pense pas que quiconque soit assez imbécile pour rêver que les impôts seront réduits de moitié en cas d?accession à l?indépendance. Ce que les indépendantistes (et quelques autres provinces canadiennes aussi) revendiquent, c?est le droit de gérer soi-même les sommes imposées aux contribuables. C?est logique. On est aussi conscients que certains services devront être créés, améliorés, transformés. Un ministère de la Défense ? Ce n?est pas prévu, non. Le déséquilibre fiscal est un autre point que les provinces, pas juste le Québec, aimerait voir se régler, c?est un des thèmes favoris du parti de Prune d?ailleurs. Mais le plus marrant, c?est que c?est également l?un des thèmes du Parti libéral du Québec, fédéraliste (doit-on le rappeler ? Oui, rappelons-le, quand même, vu les sorties anti-gouvernement central du gouvernement libéral de l?automne dernier). À ce propos, si ça vous intéresse follement, vous trouverez tout sur le déséquilibre fiscal sur ce site du gouvernement québécois : http://www.desequilibrefiscal.gouv.qc.ca Ouah faut montrer son CV alors ? Et toi, c?est quoi ta vaste expérience de l?indépendance nouvellement acquise d?un pays occidental ? Si c?est la Belgique, à mon avis ce n?est certainement pas le modèle d?une coexistence paisible et équitable entre deux peuples, n?en déplaise à M. Stephen Harper. Quel mot à dire ? Non mais franchement, dans quelle mesure les instances politiques, à part The Commander in Chief lui-même (et peut-être M. de Villepin, autrefois ) ont-ils leur mot à dire sur quoique ce soit ? Si tu annonces un scénario catastrophe pour l?économie, c?est bien que tu conviens que c?est l?économie qui mène tout, non ? Alors à quoi bon faire partie du G8, du G9? Tu crois que le Canada a son mot à dire auprès des US concernant le bois d'oeuvre? concernant l'embargo sur le boeuf? Tu crois que les faibles protestations de Paaaaul Martiiiin vont empêcher les US de construire leur bouclier anti-missile à côté de chez nous? Effectivement, on a un traité de libre-échange en Amérique du Nord qui s?avère un leurre (sans doute parce qu?il fut négocié par les pingouins d?un gouvernement conservateur qui n?écoutait que sa conscience). C?est quand même pas avec Mississauga que le Québec tient la majorité de ses échanges commerciaux? Le libéralisme a ça de bien qu?il soutient que l?argent n?a pas d?odeur. Tu parles! Tu crois que les business qui vont du business avec des entreprises québécoises vont nous boycotter du jour au lendemain ? Alors qu?on n?est même pas capables de boycotter Wal-Mart qui agit comme le «schoolyard bully» des tenants de la libre entreprise ? Tu n?as pas entendu les pubs du Collège des médecins ontarien ces derniers mois. Bienvenue au 21è siècle : l?Ontario connaît à peu près les mêmes problèmes que le Québec (et que le reste du Canada d?ailleurs) en ce qui a trait aux services de santé. Le Québec a fait une erreur : pousser à la retraite le personnel médical (médecins, infirmières) dans les années 90. Pour ce qui est du reste, l?Ontario n?est guère en meilleur état. Temps d?attente délirants, médecins qui refusent les nouveaux patients, listes d'attente pour consulter un spé... De plus, les médecins canadiens-anglophones quittent sans peine pour aller pratiquer aux Etats-Unis. C?est moins le cas des francophones, qui ne s?y sentent pas à l?aise (dixit Dr. Yves Lamontagne à « Tout le monde en parle » dimanche soir dernier). J?ai passé 4 heures aux urgences du CHEO à Ottawa en août dernier avec mon fils qui avait une ouverture béante au menton. J?ai personnellement été très satisfaite de l?accueil et du « service », mais le fait est que j?ai attendu, pareil que les autres, et que j?ai vu plusieurs parents quitter les urgences, furieux. J?ai discuté avec un groupe de mamans qui me disaient que les Ontariens étaient au bord de la révolte. Si on ne peut pas se faire soigner au Québec (et dans les autres provinces), c?est justement parce que le fédéral pique tout notre pognon. Assimiler le mariage à une fédération, une constitution, un marché économique, me semble fort. L?analogie m?agace. Et puis quoi encore ? La confédération canadienne est un jardin secret qu?il faut savoir arroser pour qu?il pousse ? Un enfant qu?il faut nourrir et aimer pour qu?il grandisse ? D?abord je n?aime pas qu?on prête des émotions et des sentiments à un État, qui n?est pas une personne. Plus facile de vivre en couple, ça se discute, on en conviendra. Je respecte le mariage qui est, dans sa définition contemporaine, une façon d?officialiser une union basée sur l?amour, mais de là à dire que c?est plus facile de vivre en couple? Dis ça au pauvre môme qui assiste aux engueulades parentales. Lâchez-nous avec le ROC et son sentiment anti-québécois. Ça, c?était au siècle dernier. Le ROC a surtout un sentiment ANTI-gouvernement central (i.e. Ottawa). L?Ouest ne s?identifie pas à l?Ontario, qui gère le pays. Les Maritimes se tiennent coi, ils bénéficient du système de péréquation plus généreux à leur égard. Traumatisés par le convoi de la Brinks sûrement ? Tu sais, on ne la cite pas sans doute parce qu?elle n?existe pas, ta catastrophe. L?exode vers Toronto a débuté à la fin des années 60 (on devrait peut-être désavouer Jean Lesage ?). Il tient son origine à l?émancipation des Québécois francophones qui s?approprièrent leur économie. On leur faisait peur, ils sont partis (une autre bonne raison d?aimer ce pays). Peut-être que les Expos sont partis à cause de Landry aussi tant qu?à y être ? Et ça ferait un trou inesthétique dans la carte du Canada, ne l?oublions pas. (Je l'aime bien, M. Saul. J'ai failli aller lui demander d'autographier "Les Bâtards de Voltaire" l'autre jour, mais j'ai pensé que du point de vue protocolaire, Adrienne serait vexée). Je n?ai pas particulièrement peur des anglophones. Je ne déteste pas la Reine ni le Sénat, symbole de la chambre haute (et de la monarchie anglaise). Je ne suis pas attirée par la perspective de payer moins de taxes. Je sais juste que d?un simple point de vue administratif, le fédéralisme canadien ne fonctionne pas. Je sais juste qu?on est seuls à défendre notre culture dans ce pastiche de pays bilingue. Notre province voisine est plus préoccupée d?autoriser la création de tribunaux islamiques que d?acquiescer à nos revendications de société distincte. Moi, je viens d'une famille fédéraliste pure et dure. J'aurais aimé ça, que ça marche le Canada. Je me considère même Canadienne, et je crois que l'erreur des indépendantistes est de sous-estimer l'affection ressentie par certains Québécois envers le "concept" canadien. Mais plus je vois comment ça marche, moins j'y crois. J'ai entendu mon ex-boss (éduqué, ex-militaire - tiens, tiens) me déclarer un jour que tous les francophones étaient stupides. Ça pourrait être par dépit que je n'y crois plus, même pas. C'est juste qu'après la bonne volonté d'un gouvernement qui voulait réparer l'erreur de 81, on s'est enlisé dans un gigantesque soap opera politique. Je regarde la Commission Gomery et j'ai honte que notre intégration à la nullité canadienne en soit venue là...
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OK. Ça c'est mon domaine. Mise en garde : je ne vis plus à Montréal depuis 97, certaines adresses peuvent avoir disparu. Peut-être qu'elles existent encore mais qu'elles ont perdu leur qualité. Je sais pas. Pour les adresses exactes, faites une recherche, j'ai paumé mon carnet d'adresses "Montréal" malheureusement. Je vous fournis les noms, faites le reste. Le P'tit Resto (plateau mont-Royal) : super bon confit de canard + frites maison Le Petit Extra (Ontario?) : super bon tout L'Express, rue St-Denis : meilleur tartare (très, très branché) Le Toqué : meilleur resto à Montréal, point. Le Pégase (euh, Gilford?) : super salade au chèvre chaud, super bavette Modigliani (PLateau) : italien vraiment pas pire La Sila (St-Denis) : italien super, ris de veau à tomber L'Amalfitana (René-Lévesque?) : super italien Gibby's (Vieux, Tremblant...) : super steak, super mousse au chocolat Café Saigon sur St-André : vietnamien vraiment pas cher, paie pas de mine, mais génial Tchiang Kiang sur Sherbrooke Ouest : meilleur chinois Bon Blé Riz sur St-Laurent : super chinois pas cher La Merveille du Vietnam (sur St-Denis) : super take-out vietnamien-chinois Le Tarot : super bon marocain J'en oublie très certainement, mais ceux-là étaient mes préférés.
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Épervier... Bon, sérieux, mon homme avait toujours des douleurs articulaires à Paris lors des "changements de temps" comme il dit. C'est bien "moins pire" ici, mais ça lui arrive encore parfois lors des variations brusques. Moi, non. L'humidité m'en cause occasionnellement, mais jamais ici. Perso, j'ai été pas mal malade dans les deux derniers mois, dont un rhume-bronchite interminable, et une gastro aigue, mais mon système immunitaire est un peu "naze", donc pas une référence. Je suis quand même MOINS malade qu'en France, et lorsque je lui suis, je ne crois pas que ce soit attribuable vraiment à l'hiver. Ex. : j'ai attrapé une angine-double otite après m'être mal séché les oreilles après la piscine l'an passé. Des conneries comme ça. Mon règlement interne, c'est qu'il ne faut pas trop se regarder le nombril. Ça aide à éviter les maladies.
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L'argus, c'est le Guide de l'auto, publié tous les ans. Il me semble. J'y connais rien. Je roule en Mercury Sable 95, je rêve d'une Pontiac Montana (faute de Honda Odyssey $$$). Je rêve aussi d'une Mercedes ou d'une BMW, mais ça c'est un autre problème.
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Quand je suis allée les voir au S.O., en 2 heures c'était fini, il n'y avait plus que des places très merdiques. Mon collègue me dit que le "Elevation Tour" au Centre Bell était SUPERBE, même s'il était assis dans le "pit" en haut. Je vais aller discuter avec les gens d'Admission en Outaouais. En achetant mes billets là, si c'est possible, je vais sans doute pouvoir court-circuiter la foule de Montréal. Je n'aurai pas l'attente pour les billets du Centre Corel puisque c'est vendu par un autre prestataire. Mais vu mon côté pépère, c'est sûr que je préfèrerais faire ça à partir du confort de mon salon... Bon alors histoire de se mettre dans le mood, voici mon top descendant des albums de U2: Achtung Baby (que je peux écouter en boucle pendant trois semaines) Unforgettable Fire ("Indian Summer Sky" me transporte) Zooropa War (les "hymnes" Sunday, New Year's Day, Two hearts... mais aussi le tendre "Surrender") (Les 4 premiers sont très serrés, presque ex aequo, je les trouve parfaits) Ensuite : Dismantle an Atomic Bomb (ma favorite "A man and a woman") Boy (suis accro à "An Cat Dubh" et "Into the heart") October (j'aime penser que "I fall down" a été écrite pour moi... ) Rattle and Hum (Desiiiiiire...) Joshua Tree (Mothers of the Disappeared...) Pop (ouais bof, "Staring at the sun" est OK) All that you can leave behind (je ne connais pas bien cet album, je l'ai peu écouté, c'est dû au fait qu'à partir de l'album "Pop", je vivais avec mon mari, qui a horreur de ce genre de musique ) J'ai mis "Joshua Tree" très bas n'est-ce pas? C'est que je suis nostalgique de l'époque où nous n'étions pas beaucoup à les aduler. J'ai moins aimé leur période américaine. Cela dit, Joshua Tree est très, très bon pour un album de pop-rock-whatever. Mais c'est pas mon son favori. Mon collègue me dit que lorsqu'ils ont fait "Where the streets have no name" pendant l'Elevation Tour, ça donnait la chair de poule. Le Centre Bell était complètement transporté. Moi, "Where the streets", ça me fait penser à la parodie de RBO... que vous n'avez peut-être pas connue... "Ayoussque les rues n'ont pas de noms...", parodie du psychodrame causé par le changement de Dorchester en René-Lévesque. J'adore l'atmosphère "eerie" d'October et Boy, même si October est soi-disant un album raté. On retrouve cette même atmosphère d'étrangeté sur "Unforgettable"' mais avec un son nettement plus mature (merci Brian). J'ai laissé de côté "Blood red sky", je n'aime pas trop les "live". GROUPIE FOREVER.
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Dixit Prune, je suis crampée! Bon, mon professeur de français langue seconde "in-house" voulait vous mettre un mot, mais il n'est pas de bonne humeur. Ben oui, il y a plein de problèmes avec sa paye (notamment le fait qu'il lui manque un mois dessus), et malheureusement, on l'a dirigé vers ses collègues de l'administration et de la comptabilité... qui sont tous unilingues anglophones (alors qu'il est bilingue français-allemand seulement). Eh oui, tout ça dans une école de FRANÇAIS à Ottawa, ville bilingue (ah ah ah qu'est-ce qu'on rigole à dire des bêtises).
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Beurk pis à part de ça, t'attrapes toutes sortes de rhumes, gastros et saloperies avec ces conneries de bisous. VIVE LE QUÉBEC!!!!!!!!!
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J'ai une anecdote. Quand je suis arrivée de ma cambrousse à Montréal dans mon école de snobs, toutes les filles se faisaient la bise le vendredi soir. Moi... je n'avais jamais embrassé une fille. La seule idée me révoltait. J'ai donc simplement lancé un "OK bye" général en saluant de la main et en leur tournant le dos. Pour moi, les bises étaient réservées aux membres très proches de la famille, c'est tout. Inutile de dire que je n'ai pas gagné un concours de popularité. Une de mes collègues de classe me l'a mentionné un jour, et je l'ai rassurée (non je ne suis pas une brute) et je lui ai expliqué que ça ne se faisait pas trop dans ma région natale. Mais j'ai mis des mois à être capable de donner des bises, et dans certains cas, je ne l'ai jamais fait dans le cas d'amies pourtant très proches. Encore aujourd'hui, les bises... le moins possible. Disons que ça ne me rebute pas, mais je n'y pense pas systématiquement, même si six ans en France m'ont bien changée. Autre anecdote, quand j'ai présenté mon mari à mon frère et à mon neveu, mon mari s'est approché et les a... embrassés. Il ne l'a fait qu'une fois, croyez-moi. Par contre, paradoxalement, mon père et moi (vous allez hurler, je le sens), on s'embrassait sur la bouche, et mes fils et moi aussi (sauf mon fils aîné qui ne le fait plus depuis que mon OB française nous l'a interdit sous peine que j'attrape toutes sortes de maladies très graves pendant ma 2è grossesse). Et quand on a une émotion à se transmettre (dans la famille) en fait, on s'étreint plusieurs secondes, plutôt que de s'embrasser. Ça me semble plus sincère que des bisous donnés pour se débarrasser. Un truc qui m'énervait un max, c'est quand mes belles-filles se précipitaient dès le matin pour me donner le rituel baiser sur les joues. Et le soir quand je rentrais, et dès que je leur achetais un petit quelque chose, et le soir avant de se coucher, et patati et patata... Je les appelais secrètement les "pots de colle". Pas par méchanceté, mais c'était pour moi très paradoxal étant donné que d'autre part, elles ne faisaient jamais rien pour aider, et qu'elles étaient en fait même très méprisantes. Pour moi, le bisou était devenu vraiment une manifestation d'hypocrisie. Au fait, jamais de bisous au boulot, sauf quand c'est l'anniversaire d'une collègue de travail à qui on parle fréquemment.


