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Rourouille

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Messages posté(e)s par Rourouille

  1. Bonjour Automne,

     

    Pour ma part, mon mari a décidé de contester une infraction de Juillet (le support à ventouse du GPS de la voiture venait de se détacher du pare-brise et de tomber à ses pieds). Après s'être arrêté au feu rouge, et mis sur le côté, il a ramassé le smartphone qui était sur les pédales et qui le gênait. Il était en train de le replacer sur le support à ventouse quand un policier à vélo a toqué à la vitre avec le doigt pointé style "Je t'ai bien pris, pas de bol". Mon mari s'est rangé un peu plus loin sur le bas côté. Discussion avec le policier qui a fait le sourd. Pourtant, non, mon mari ne téléphonait pas, non, il n'était pas en train d'envoyer un sms. Oui, il était à l'arrêt. Oui, il s'était rangé sur le côté. Oui, le smartophone était en position GPS et non en mode communication. Mais la règle est la suivante: "dès qu'un appareil muni d'une fonction téléphonique est tenu en main sur la voie publique", vous êtes bon pour 4 points en moins et 135 dollars d'amende. Les policiers ont des quotas à faire et je ne serai pas surprise qu'ils reçoivent des primes proportionnelles. S'ils vous topent, pas de clémence. Donc, mon conseil: il faut ranger son téléphone dans sa boîte à gant quand on est encore sur une voie privée, ou alors le tenir avec les dents puis le balancer d'un coup de tête dans la boîte à gants ouverte si malheureusement vous souhaitez le ranger alors que vous êtes sur la voie publique! Car si on le tient en main pour simplement le ramasser ou le ranger, et bien on y a droit. Mon mari passe à la cour mi -Décembre. Affaire à suivre (même si on est sûr que c'est du temps et de l'énergie perdue (prévoir 90 dollars en plus de frais pour le temps du juge), mon mari a décidé d'y aller car il a vécu cela comme une injustice surtout les 4 points qui vont donc provoquer en plus des 135 dollars, une augmentation du renouvellement du permis et peut-être, on verra, une augmentation de l'assurance l'année prochaine. 

     

  2. Bonjour,

     

    Les questions des petites vacances pas chères et de la circulation routière ont été celles qui ont le plus fait réagir. Mais ce que je trouve très problématique en Amérique du nord est le fichage permanent, abordé dans le sujet. Et personne ne semble évoquer cet aspect dans les réponses. Je m'en étonne quand même. En Europe, il ne faut pas se leurrer, le fichage est une pratique qui se répand également. Mais il me semble que les associations de consommateurs et les commissions CNIL et consorts pèsent pour ramener un équilibre.

    Je joins l'article évoquant la problématique d'une demande d'assurance vie et de la consultation du dossier du médecin de famille:

    https://ici.radio-canada.ca/actualite/lafacture/229/rept.html

    J'espère obtenir des avis sur cette question. Le secret médical est donc un secret de polichinelle.

     

    Aussi un article sur les trackers dans les voitures pour gagner quelques dollars sur le coût de l'assurance :

    http://www.ledevoir.com/economie/finances-personnelles/409739/vos-finances-l-assurance-auto-avec-transmission-telematique

    et surtout :

    la SAAQ en mode Big Brother

    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/transports/201502/01/01-4840426-la-saaq-prend-le-virage-payez-comme-vous-conduisez.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS2

     

  3. Il y a 7 heures, crazy_marty a dit :

     

    J'aime bien ton récit, mais je comprends juste pas ce point.

     

    Tu me feras pas croire qu'en France ton assurance augmentera pas ta prime l'année suivante si tu as un accident. Me semble aussi que le système de bonus-malus rend ça encore plus bordélique parce qu'au final personne veut assumer avoir provoqué l'accident. Tu te fais tout aussi bien virer par ton assurance, même après un cambriolage où l'assurance a trouvé qu'elle a trop payé, elle te vire comme un malpropre...c'est arrivé à des amis en France, qui ont ensuite galéré pour retrouver une assurance prête à les assurer (ben oui se faire virer de son assurance, ça aide pas). Donc ce point-ci, me semble pas ce soit typique de ta vie ici.

     

    @crazy_marty: en France, j'ai assuré 7 à 8 voitures différentes depuis que je conduis. Il m'est arrivé quelques bévues (pare-brise, petits accrochages non-responsables...) mais je bénéficiais du BONUS 50 à VIE franchise 250 euros. Non, seulement, mon assurance était peu chère avec le bonus appliqué, mais en plus ce prix annuel était gelé sur plusieurs années (souvent ma cotisation ne bougeait pas tant que je ne changeais pas de voiture). Malgré les quelques accrochages ou remorquages en cas de panne (assistance zéro km incluse dans la cotisation, ici c'est CAA québec, cher et pas intéressant je trouve), je n'ai jamais subi d'augmentation l'année suivante. Je n'ai jamais non plus subi d'augmentation liée au nombre de points perdus sur mon permis (j'en ai perdu 1 par an tous les deux ans, environ, mais le point perdu était récupéré en France au bout de 6 mois et je suis quasi sûre que les assurances n'étaient même pas informées de ce point perdu). Pour se faire radier d'une assurance en France, il faut y aller. Une amie a "plié" 3 fois sa voiture (bonne pour la casse) en 3 ans et toujours à la même assurance. Oui, elle est bonne client (assurance du magasin, maison, et 2 voitures, mais quand même). Pour l'assurance habitation, je ne veux pas faire de pub, mais à la MAIF par exemple, j'ai été remboursée de tous mes travaux concernant mes bris de glace (fenêtres) suite à une tempête. Il y en a eu pour fort cher et je n'ai pas été augmenté l'année suivante. L'année d'après, gros dégâts des eaux, pas d'augmentation non plus l'année d'après. J'ai également eu un traitement très bon à la MMA pour une autre voiture et un appartement. Bref, pour moi, le traitement des clients par les assurances n'a rien à voir entre les 2 pays. Après, peut-être que certaines assurances françaises sont plus mauvaises que celles citées plus haut. 

  4. il y a 53 minutes, kuroczyd a dit :

     

    Pour ce qui est du développement des "drives" en France, je pense que cela était surtout du au fait que les magasins étaient tellement surchargés que les gens en ont eu marre. Je me rappelle encore de certains "samedis" avec les courses en France, ou je tournais 45minutes sur le parking du centre commercial pour trouver une place pour me stationner. Ici, le magasins sont ouverts tous les jours et certains même tous les jours jusqu'à 22h ... le système est clairement différent.

     

    Avec la météo du Québec (Qui adore charger les courses dans le coffre de sa voiture par -15°c ou quand il neige et ensuite ramener son chariot?), j'avoue que l'absence de Drive me rend perplexe. S'il y a bien un pays qui profiterait de cette offre de services, c'est bien le Canada. Mais je pense que les géants de l'alimentation n'ont pas envie de développer ce type de services, car le client doit commander au préalable sur internet (la liste de courses est parfois reprise d'une semaine sur l'autre) et cela constitue une baisse de ventes globalement (un client qui commande par Drive n'est pas tenté par des achats d'impulsion). Le but des géants de la distribution alimentaire est que le client continue de se déplacer en magasin.

  5. il y a 44 minutes, Demina47 a dit :

    Oui, je connais; Mais nous on est 6. Et dès qu'on prend l'avion, cela reste cher. 

    En France, tous les 6 en voiture, on est allé en Espagne, Portugal, Italie, dans diverses régions françaises. Les compagnie type easyjet propose des vols à 30 euros entre les grandes capitales et villes de Province (Nice, Toulouse, Paris pour se rendre à Amsterdam, Venise, Lisbonne, Londres...). Ryanair idem. Ici, il y a WOW qui débute une proposition d'offres, mais on explose quand même toujours les budgets à 6

  6. Pour la conduite, tout est relatif. Je maintiens que je la trouve plus cool et sécuritaire globalement au Québec (en Ontario aussi d'ailleurs) versus Paris, région parisienne, Marseille, Toulouse, Montpellier et PACA. Les entrées d'autoroute à contresens, les enfants fauchés par des chauffards sous Cannabis et alcool, les délits de fuite, les GO Fast, les personnes âgées renversées, ce n'est quand même pas monnaie courante au Québec (en tout cas dans mon expérience personnelle, je vis proche de Montréal). Alors, certes, il y en a qui roulent au dessus des limitations, qui collent un peu aux fesses, qui s'excitent aussi mais en pourcentage, je trouve que c'est moindre qu'en Europe (la conduite à Rome, vous avez essayé?). Quand je prends le volant, je me sens tranquille...

  7. Toujours là après 14 mois! Je souhaite faire un petit point, même si il est encore prématuré pour moi de faire un bilan et d'en tirer une conclusion définitive.

    Voici donc ma liste personnelle des points + et – , tels que je les perçois, concernant la vie au Québec.

     

    Les ENORMES points positifs offerts par le QUEBEC, de mon point de vue :

     

    -          La SECURITE physique et routière

     

    Pour moi, il s’agit du point #1 qui pourrait justifier, à lui seul pour certains (cela dépend du pays d’où on vient), une installation définitive au Québec ! Le vélo reste longtemps devant la maison sans qu’il ne soit volé dans la demi-heure. Pas de regards malsains dans les rues, pas d’interpellation type « Mamzelle, z’êtes charmante » (Enfin, j’ai un peu passé l’âge mais je pense à mes filles). Pas de crainte de prendre les transports communs, de rentrer seule le soir. Liberté de s’habiller en short, en jupe et en talons, sans se demander si cette tenue estivale ne constitue pas un appel suicidaire à l’agression. Décidément, quel bonheur de pouvoir déambuler avec une telle liberté vestimentaire ! Et je citerai également la sécurité de la conduite en général : je ne me sens pas oppressée sur la route par les comportements dangereux des autres (peu d’alcoolémie au volant, peu de dépassements de vitesse, comportement citoyen en général au volant, sauf rares exceptions bien sûr)

     

    -          L’EDUCATION

     

    L’école me semble généralement TRES qualitative. Que ce soit, en primaire, secondaire ou au CEGEP, les expériences de 3 de mes enfants qui sont scolarisés sont très positives. Le programme international est un véritable plus pour l’épanouissement des enfants. Les heures de bénévolat qui sont exigées dans ce cadre sont idéales pour placer l’enfant devant les réalités du monde actuel. Les niveaux de maths, physique/chimie, sciences humaines me semblent globalement plus élevé qu’en France (Par exemple, le niveau de maths de 4ème secondaire « maths enrichis » est quasiment celui qui est abordé en France en 1èreS !!). D’ailleurs, les québécois (canadiens en général) sont toujours bien placés dans les concours internationaux de mathématiques, souvent derrière les chinois, bien sûr ! Mais disons que la France est souvent dans les choux en comparaison dans ces compétitions). Les professeurs sont impliqués, connectés aux nouvelles technologies et super disponibles. Ils ressemblent plus à des coachs qu’aux pédagogues français fonctionnarisés qu’on ose à peine déranger. L’accompagnement de l’enfant dans son « cheminement » est positif, énergique, bien qu’exigeant (devoirs, peu de vacances…).

     

    -          LA POLITIQUE FAMILIALE

     

    La politique familiale est très généreuse au Québec. Quand vous arrivez au Québec avec des enfants, vous serez heureux de découvrir les garderies à petits prix journaliers et pourtant régulièrement contrôlées par le gouvernement. De plus, le montant des prestations familiales (allocations fédérale et provinciale, dont le soutien aux enfants) est tout à fait correct et comparable voire supérieur à celui de certains pays européens, même nordiques.

     

    -          Le COUT GLOBAL de la vie quotidienne

     

    Certains produits ou services sont plus chers qu’en France (alimentation type fromages, vins, téléphone mobile, internet, taxes « foncières », médicaments, dentistes, avocats, comptables…), d’autres moins chers (logement, électricité, eau, essence, voitures, alimentation bas et moyenne gamme…) mais globalement les postes les plus onéreux et importants dans une vie hormis ce qui touche à la santé, tels que maison, voiture…, sont plus accessibles. Ainsi, quand je m’attarde sur mes comptes personnels annuels, la facture pour une famille de 6 personnes avec 4 enfants est moins élevée au Québec de l’ordre de 20%  (ce qui n’est pas rien !) SOUS RESERVE que l’on se donne la peine de « magasiner » et qu’on choisisse scrupuleusement avec qui on fait affaire (sinon, gare aux factures salées des dentistes, garagistes…). Autrement dit, on s’en sort globalement bien financièrement dans sa vie quotidienne au Québec, si on reste à l’abri des « accidents de la vie » (j’y reviendrai dans la liste des - ).

     

    -           La NATURE et les SAISONS

     

    La beauté des paysages, des grands espaces, de la faune (oiseaux, écureuils, ratons-laveurs, etc…), et la splendeur du changement de saisons. Je viens d’une région française, où le climat alterne entre grand soleil/grande chaleur et pluie/grisaille. Ici, les saisons sont véritablement marquées. Le temps se mesure à leur alternance. L’automne est superbe, vous le savez tous, l’hiver, bien que rigoureux, offre de magnifiques compensations (activités, paysages enneigés). Le printemps est pour moi la saison la plus décevante car très tardive dans ses manifestations (Avril-mai) mais il promet l’arrivée de l’été, la nature explose. Puis le soleil devient très présent, la chaleur (et la moiteur) également. Et de nouveau, l’automne et ses couleurs chatoyantes reviennent. Un régal pour les yeux.

     

    -          Un esprit BON ENFANT dans les relations non-commerciales

     

    La mentalité « grand enfant » des nord-américains en général, québécois en particulier, qui se mobilisent pour les fêtes avec un extraordinaire bon esprit et le sens de l’émerveillement presque enfantin (au bon sens du terme) : décorations des maisons pour Halloween et Noël, déguisements dans les écoles et au bureau le 31 octobre (mon chef dans une combinaison Hot-Dog géante, c’est quand même le must). On trouve des déguisements « zombi » même  pour les chiens et chats vendus dans les supermarchés ! Chants de Noël garantis en boucle dans les magasins dès le 1er Décembre, énorme choix d’articles de décoration, et j’en passe…Bref, un esprit festif génial qui aide à avaler la pilule de l’hiver qui approche !

     

    Les autres points positifs de mon point de vue (dans le désordre) :

     

    -          La civilité des québécois qui attendent sans s’impatienter dans une file

    -          Les activités proposées en nombre et à tarif accessible

    -          L’architecture des maisons bois récentes, type cottage, et même des collectifs, architecture que je trouve particulièrement agréable à regarder

    -          Le soin que les québécois apportent à leurs maisons et à leurs voitures en général (état impeccable des habitations, aspect « cosy », jardin au cordeau, voitures dans un état de propreté comme si elles sortaient de la concession (mais comment font-ils ???)).

    -          La saveur des bleuets, du sirop d’érable, de certains fromages d’ « icite » et le homard

    -          Les lits King très confortables, ainsi que les gros « électroménagers », parfaits pour les grandes familles

    -          Le prix des voitures à l’achat et le prix de l’essence, vraiment intéressants

    -          Certains vêtements de marque que l’on peut acheter à des prix très accessibles (Tommy Hilfiger, levis,…) et la présence de la marque Old Navy (groupe GAP), super et pas cher

    -          L’existence des DOLLARAMA ! Je suis tombée en amour avec ses magasins, j’y vais 3 ou 4 fous par semaine, pour le plaisir. J’y achète de tout et n’importe quoi

    -          La gratuité de l’eau

    -          L’air bien moins pollué en particules fines qu’en Europe

    -          Les salles et les fauteuils berçants d’allaitement que l’on retrouve avec une assez grande fréquence dans les centres commerciaux ou parcs touristiques, et qui offrent beaucoup de confort et d’intimité aux jeunes mamans

    -          J’en oublie bien sûr, je vous laisse compléter avec vos idées personnelles

     

    Voici, à présent, de mon point de vue,

    Les ENORMES points négatifs du Québec :

     

    -          L’accès au système de SANTE

     

    Je ne détaillerai pas ici cet aspect. Chacun aurait beaucoup à dire et cette thématique a été rabâchée sur le forum. Disons que l’aspect ACCES aux soins est problématique. En revanche, il me semble qu’une fois que le patient est ENFIN entré dans le système (il a obtenu un RDV chez un spécialiste), la prise en charge est tout à fait correcte. La problématique est qu’elle peut subvenir tard et faire perdre de longues semaines parfois vitales au patient. Ce dernier est généralement complètement impuissant en matière de délais (sauf à avoir de la famille dans le corps médical qui passe des coups de fils aux bonnes personnes), souvent infantilisé et trimballé par les interlocuteurs de la santé. A bout de compte : l’impression d’un gâchis alors que les médecins québécois sont globalement d’un (très) bon niveau sur le plan académique (sur le plan humain, c’est un autre sujet). Egalement, le coût des soins DENTAIRES est problématique : Un détartrage effectué par un hygiéniste dentaire (ce n’est pas le dentiste qui s’y colle, et heureusement, car sinon, quel serait le tarif de la demi-heure !) : 120 dollars. Une carie ? 140 dollars. Un traitement orthodontique pour un enfant : 7000 dollars. Tout simplement indécent.

     

    -          Le marché canadien est fortement REGLEMENTE ce qui créé des rentes de situations pour certaines grosses entreprises et empêche les PME de se développer

     

    Au Canada, il n’existe pas de bataille « sanglante » sur les prix ou alors, c’est pour la galerie. La concurrence est réglementée.  Le marché Canadien est en réalité préservé de l’entrée de concurrents agressifs par des normes protectionnistes assez fortes sur beaucoup de produits (Normes Ulc pour les produits électriques, normes pour le lait, les œufs, monopole de la SAQ pour les alcools et vins, contraintes d’étiquetage pour les vêtements, imposition de notices bilingues Français-anglais, etc…). Les barrières à franchir (et les coûts) pour importer au Canada sont telles que le nombre d’acteurs sur chaque marché est réduit en général aux grosses entreprises déjà présentes historiquement (et qui s’entendent entre elles). Les PME n’ont pas la place ni les moyens de grossir. Ainsi, si vous souhaitez racheter une entreprise au Québec, vous aurez le choix entre des CENTAINES de restaurants, des dépanneurs, des garderies pour enfants ou…personnes âgées, et autres magasins de proximité. Il faudra batailler ferme pour trouver une jolie entreprise bénéficiaire (les PME hors pépites technologiques ne parvenant que très rarement à dégager des profits pérennes). Autre exemple, le marché bancaire est définitivement fermé, avec un nombre de convives définis (les BIG 6) qui se partagent le gâteau après s’être entendus les uns les autres, avec la bienveillance des autorités. Le gouvernement canadien limite la concurrence étrangère des entreprises de téléphonie sans-fil, ce qui induit les tarifs indécents des abonnements cellulaires (Canada 2ème pays OCDE le plus cher en la matière). La réglementation sur les médicaments est telle que les rentes sont assurées sur les médicaments autorisés. D’ailleurs, les pharmacies québécoises n’ont pas le droit de faire de la publicité sur le prix des médicaments sur ordonnance, ou de faire des rabais sur ces derniers, ce qui maintient les prix à des niveaux élevés.

     

    -          Un fort CORPORATISME créant des rentes de situation pour certains professionnels

     

    De la même manière, les ordres professionnels imposent règlementations, certifications, formations purement québécoises, ainsi qu’un coût d’affiliation annuel, par l’effet d’un protectionnisme déguisé en hypocrite protection du consommateur. On retrouve ici la mentalité très « business » nord-américaine. On ne rigole pas avec les honoraires que vous devez payer dès que vous recherchez un conseil. Vous avez besoin d’un avocat ou d’un expert-comptable ? 280 dollars de l’heure hors taxes pour un bon professionnel Rive Sud (on peut atteindre 400 dollars de l’heure voire plus à Montréal). Ce dernier vous téléphone pour savoir où vous en êtes car il n’a pas de vos nouvelles ? Il vous facture le temps de conversation téléphonique (1/4 d’heure = ¼ de 280 dollars sur votre prochaine facture) alors que c’est lui qui est demandeur et à l’initiative de l’appel. Le client se transforme une cash-machine ! Disons que les professionnels vendent très chèrement leur précieux diplôme québécois.

     

    -          Le FICHAGE permanent, considéré comme NORMAL car SECURITAIRE

     

    Listons les faits : vous consommez avec votre carte de crédit, vous empruntez ? Vous obtenez donc votre fameuse côte de crédit consultable par tout créancier autorisé. Vous êtes fiché. Vous souhaitez souscrire une assurance-vie ? L’organisme va, avec votre autorisation (mais finalement, vous êtes obligés de la donner), demander copie de votre dossier médical à votre médecin de famille. Tout ce que vous avez confié peut se retourner contre vous. Un exemple lu dans un article de journal : une mère n’avait pu assurer une de ses filles qui avait subi un abus sexuel (la mère s’en était ouverte à son médecin) car l’assurance considérait que la fillette était à risque de dépression. Résultat : la victime pénalisée pour l’agression subie dans son enfance ! Bref, attention aux confidences chez le médecin ! Vous avez un accrochage en voiture ou vous changez l’huile de votre moteur ? L’incident, mais aussi l’entretien,  est noté dans votre « Carproof ». L’acquéreur de la voiture saura tout du passif du véhicule ! Votre voiture est donc fichée aussi, votre nombre de points d’inaptitude est transmis également à votre assureur ! D’ailleurs, si vous souhaitez obtenir une réduction sur votre assurance auto, il vous sera proposé un petit appareil à placer dans votre voiture qui enregistrera vos accélérations, votre vitesse, l’horaire de vos déplacements. Quelle horreur ! Vous voilà équipé d’un trackeur. De plus, les caméras de surveillance sont omniprésentes dans les rues et servent même à signaler les voitures dont les tickets d’horodateur ont dépassé la limite. Les conversations téléphoniques commerciales sont quasiment toutes enregistrées, soi-disant « à des fins de formation ». L’enregistrement est à usage interne exclusif ou produit sur demande d’un juge. Bref, votre vie en Amérique du Nord (La situation est pire aux Etats-Unis !) ne vous appartient plus! J’avoue que le coté BIG BROTHER me semble décliné à l’infini et à l’au-delà ! Mais que font les commissions « informatique et liberté » ? Il me semble que de toutes les manières, tout le monde s’en fiche et il est déjà trop tard…

     

    -           Un marché du travail dynamique en EMPLOIS PEU QUALIFIES mais en INADEQUATION avec la politique d’immigration actuelle

     

    Si vous recherchez un poste de commis, vendeur/euse, serveur/euse, chauffeur/livreur, gardienne d’enfant, dame ou monsieur d’entretien à la personne ou au ménage, et j’en oublie… vous êtes au bon endroit. En deux semaines, vous serez embauché avec des perspectives d’évolution assez rapides si vous faites l’affaire. Si vous souhaitez être assistant(e), secrétaire, conseiller ventes (ou après-vente) au téléphone, ou ce type d’emplois, vous trouverez facilement si et seulement si …vous êtes Bilingue !! Il vaut mieux à Montréal être un anglophone sans parler un mot de français qu’un francophone qui ne parle pas un mot d’anglais.  En revanche, si vous arrivez avec un BAC+1 et supérieur, hors informatique et infirmier, AIE AIE. Une recherche sur les sites d’emploi sur le critère de la scolarité « Universitaire » exigé est éloquente. Consultons par exemple le site Placement Québec : 451 annonces exigent un niveau universitaire sur 8219 annonces, soit 5,48% (A noter, sur ces annonces, la moitié concerne le secteur INFORMATIQUE). Donc, actuellement, seulement 2,74% seront susceptibles de vous correspondre si vous avez un niveau universitaire hors informatique. Disons le autrement : 94,52% ciblent des demandeurs d’emploi qui ont arrêté l’école au niveau secondaire ou collégial (niveau première ou max BAC+1 en France,). Pensez-vous donc qu’avec votre BAC+5 école de commerce, histoire de l’art ou sciences sociales, cela va être facile ? Non, cela risque d’être une grosse galère, sauf si vous êtes prêts à travailler au départ comme commis et de monter les échelons un à un. La politique d’immigration actuelle privilégie au contraire le recrutement d’immigrants qualifiés et diplômés, alors que le marché du travail québécois est tourné à presque 95% vers des personnes qui n’ont même pas l’équivalent du niveau BAC français. Bref, BIG PROBLEM dans la stratégie. Le tout couplé à un fort corporatisme dans lequel les ordres professionnels québécois ne reconnaissent pas toujours les diplômes obtenus à l’étranger et la situation devient explosive. D’où le nombre important de retours d’immigrés qualifiés dans leur pays d’origine afin de ne pas vivre sur la durée une trop longue rétrogradation dans leur position sociale.

     

    -          Une certaine INSECURITE en cas « d’accidents de la vie »

     

    Comme en Amérique du Nord, ATTENTION aux accidents de la vie : un échec scolaire en secondaire ? Adieu CEGEP réputés et universités prisées. Une maladie grave ? Si mauvaise assurance, le coût des soins et médicament peut devenir prohibitif et ensuite, il sera très difficile (voire impossible) de souscrire certains contrats d’assurance (assurance-vie par exemple). Un divorce houleux ? C’est en chemise qu’il est possible de se retrouver (votre avocat, lui, s’achètera un nouveau chalet grâce à vous). Un accident de voiture ? Le véhicule, s’il est réparable, deviendra de toutes les façons difficilement revendable d’occasion (cause historique carproof), votre assurance peut vous résilier ou vous augmenter l’année suivante, sans compter les franchises diverses dans les remboursements et frais médicaux éventuels. Une faillite ? Et bien, cette dernière vous rendra insolvable 7 ans (merci le système côte de crédit). Vous passez par la case « Prison » ? Cela sera très difficile de louer un logement, de trouver du travail, d’être assuré d’obtenir un crédit car votre casier judiciaire est demandé très régulièrement dans les démarches que vous entreprendrez. Bref, il vaut quand même mieux avoir un passif judiciaire immaculé, être aisé financièrement, bon conducteur, en bonne santé et excellent à l’école et en affaires. Le concept de la « seconde chance » ne semble pas très répandu sur le continent américain (En France, on laisse une 3ème, 4ème, voire 15ème chance…ce qui est l’extrême inverse et produits des effets forts négatifs sur la sécurité par exemple)

     

    Les autres points négatifs du Québec, à mon avis, dans le désordre :

     

    -          Le climat pour les récalcitrants au froid, on ne s’étendra pas sur la question et par conséquent, les coûts plus importants engendrés par les amplitudes thermiques (entretien des voitures, toitures…)

    -          Le permis de conduire et les droits d’immatriculation payables annuellement comme aux Etats-Unis  (attention de ne pas perdre de points sur le permis aussi sinon ça augmente vite…)

    -          Pas de possibilité de faire de petits voyages dépaysants pas chers à cause des distances

    -          L’offre alimentaire qui se diversifie mais qui reste bien moins étoffée qu’en Europe. Si on veut manger bon en goût et pour la santé, il faut payer assez cher

    -          Les taxes qu’il faut payer, même à l’acquisition d’un véhicule d’occasion (alors qu’elles ont déjà été payées à l’achat du véhicule neuf)

    -          La quadruple peine quand on prend un PV : 1. La perte de points 2. L’amende à payer dans les 30 jours 3. L’augmentation du renouvellement du permis de conduire l’année prochaine en fonction du nombre de points d’inaptitude 4. L’augmentation de votre assurance l’année prochaine toujours en fonction du nombre de points d’inaptitude. On comprend mieux pourquoi les québécois font attention au volant !

    -          Le magasinage à l’ancienne, avec déplacement physique en magasin et coupons de réduction en mains, et la consigne des bouteilles plastiques et verre, à rapporter en magasin, comme en France il y a vingt ans !

    -          Les impôts hyper compliqués à déclarer en double, à la fois au niveau le fédéral ET du Québec, sans possibilité de rendez-vous physique pour se faire aider car il n’y a plus aucun guichet ouvert au public (pour le fédéral), d’où le recours onéreux à des organismes privés type HR Block

    -          Le système bancaire compliqué avec cartes de débit / carte de crédit à rembourser dans les 30 jours après réception du relevé mensuel

     

     

     

     

     

     

  8. Il y a 5 heures, Automne a dit :

     

     

    il y a 8 minutes, Automne a dit :

    Oui mais ça c'est normal, de chercher des solutions.

    Ce qui cloche c'est que toi tu arrives il y a quelques mois, tu crois que c'est un problème alors que ça en ai pas un et tu voudrais que ça change alors que le costco fonctionne de même depuis toujours ..

    Je tiens à dire que ce qui est un problème pour l'un peut ne pas l'être pour l'autre, cela ne veut pas dire que ce n'est pas un problème pour le premier.

    Ensuite, c'est au bout de combien de temps de présence en territoire québécois qu'il est permis de proposer des solutions? (4 mois, ce n'est pas suffisant, apparemment...)

    De plus, je ne veux pas changer Costco, je le jure! J'ai bien conscience que mon poids=0. C'est vous qui pensez que je veux changer Costco. (Même si, je l'avoue, j'adorerai un petit boycott de la clientèle quelques jours afin d'obtenir plus d'égards envers les membres (mais comment dire, j'ai l'impression que l'ambiance n'y est pas sur le forum...) ).

    Comme Costco n'a pas besoin de moi pour ne pas couler (c'est le toupti pot de terre contre l'immense pot de fer), vu le succès qu'il rencontre, les conséquences seront peanuts pour tous.

     

  9. Il y a 3 heures, bleu-sang a dit :

    A Automne : Je suis d' accord avec toi. Il y a des incompréhensions et c' est normal car qui dit pays différent dit mentalité différente. Mais nous avons là une personne qui s' expatrie et qui ne me donne pas l' impression d' essayer de comprendre. Je suis moi-même français et je connais bien les défauts ( et les qualités ) de mon peuple. Et un des défaut les plus présent chez les français est leur énorme égo et c'est ce qui ressort le plus dans les commentaires de rourouille. Les français sont les meilleurs; pourquoi comprendre les autres ? C' est aux autres de se mettre à notre niveau d' excellence. Je suis militaire depuis plus de 20 ans et j' ai souvent travaillé avec des étrangers. Le comportement de mes compatriotes m' a souvent fait honte. Un peu d' humilité ne nous ferai pas de mal.

     Il ne faut pas avoir honte pour ses compatriotes (vous n'êtes en rien responsable) et vous ne pouvez pas porter toute la culpabilité de la France sur vos épaules. Il suffit déjà d'avoir honte pour soi quand on est pas fier de quelque chose qu'on a fait, et c'est déjà beaucoup. Si les français se considèrent comme les meilleurs, comme vous dites, pourquoi alors l'autoflagellation est-elle une grande spécialité française (et ce même s'ils gloriolent en public)? Cela a déjà été dit plusieurs fois, sur ce forum, qu'une des particularités des Francais est un fort esprit critique qu'ils appliquent aux autres (oui, cela peut être pénible) mais aussi à eux-mêmes. Les français sont très critiques, envers leur pays (comme vous-même par exemple, vous êtes très français dans cette caractéristique, d'après ce que j'ai pu lire de vos messages), mais est-ce que les autres peuples le sont autant envers leur pays? Est-ce que vous seriez aussi critique si vous n'étiez pas français? ESt-ce qu'il existe un pays parfait où on ne peut rien reprocher? On peut aimer un pays, y vivre, et dire oui, mais voilà,  ce qui est pénible, ce qu'il faudrait améliorer de mon point de vue...Il n'est pas question de vouloir le quitter pour autant, ni d'être révolutionnaire, il est question d'aimer manier des idées, d'évoquer des pistes d'amélioration. Il n'est pas possible de progresser si on n'identifie pas ce qui pose problème, que ce soit dans la vie personnelle ou à l'échelle d'un pays.Alors oui, vous n'êtes pas au gouvernement, moi non plus, est-ce que du coup, cela doit nous contraindre au strict "métro-boulot-loisirs-dodo" (et surtout pas de réflexion)? D'où le nécessaire esprit critique que tout un chacun partout au monde devrait se faire un devoir d'exercer.

    Plus largement, si je ne souhaitais pas comprendre, comme vous dites, je ne serai pas sur ce forum.

  10. Il y a 2 heures, naomi a dit :

     

    Exact,

    Ils ont plusieurs fonctions dans leurs journées de travail.
    Au passage, les personnes qui mentent les articles dans les chariots, sont des employés payés et c'est une de leurs tâches. Il n'y a donc pas lieu d'être mal à l'aise ou de leur donner un tip.

    Ce n'est pas le restaurant. 

    Et puis, s'ils vérifient les chariots à la sortie, il doit bien y avoir une raison. Suffit de leur demander.

     

    Voici mon avis (fort personnel) sur la question de la vérification visuelle des chariots à la sortie, par rapport au ticket de caisse:le chariot client étant déjà vérifié par 2 personnes à la caisse, je pense qu'il s'agit surtout, à l'étape de la sortie, de vérifier la fiabilité du personnel de caisse, et qu'il n'y a pas eu:

    - erreur involontaire de la caissière sur un article. Si cela se reproduit trop souvent, il y aura des conséquences (rappel à l'ordre, ..)

    Mais surtout, le plus redouté

    - erreur volontaire de la caissière sur un article coûteux (en accord avec le client du style "j'achète mon ipad lundi 14h parce que je sais que tu seras à la caisse ce jour-là et tu ne me le scannes pas" en raison d'un lien amitié, famille, voire rétribution...)

    La grille accrochée qui recense les "erreurs" après la vérification de sortie,  indique l'article, le coût...et certainement le nom de la caissière (ou numéro de caisse).

    Ceci-dit, même si tout a bien entendu une explication rationnelle et que l'on peut comprendre du point de vue du distributeur, la mise en évidence de l'absence de confiance d'une enseigne par rapport à ses "membres" ou ses employés est (à mes yeux) problématique (même si j'ai bien compris que tout le monde ne partage pas cet avis). Si l'enseigne ne fait pas une confiance (mesurée, j'entends, ou du moins affichée) à ses clients, ou ses employés, comment ces derniers peuvent-il, sans réciprocité, lui faire confiance avec régularité?

  11. il y a 24 minutes, Julien Izq a dit :

     

     

    Autant conserver un emploi pour les gens plutot que de les laisser chez eux a attendre des aides sociales ... je trouve cela plus valorisant

     

    Sur le dernier point, je suis d'accord bien sûr.

    L'énorme avantage, pour l'économie du pays, c'est vraiment ça : conserver/créer des emplois plutôt qu'automatiser et subventionner les personnes licenciées avec un système social endetté

     

  12. il y a 7 minutes, dentan01 a dit :

    Bon une autre qui nous dit comment faire! De son grand génie elle veut modifier les méthodes et services commerciaux et même montrer comment faire. C'est certaiin que Costco, Métro, IGA, etc. n'ont aucun conseiller, ne font pas d'analyses, d'études de marché etc. Si ils ne suivent pas à la lettre les conseils de cet expert qui vient d'arriver au Canada, ils vont être en faillites très prochainement!

     

    Sans doute car les Canadiens ne sont pas Français et qu'ils sont au Canada et non en France!

     

    Wow que c'est merveilleux d'arriver dans un nouveau pays tel que le Canada, vouloir tout changer et surtout ne pas s'adapter!

    Non, détrompez-vous, mon but n'est pas de donner des leçons, Je m'étonne de certaines pratiques commerciales. Mais le sentiment est que  costo est piloté par des process US adaptés aux taux de vols US, mais a priori peut-être too much pour le Canada. . Mais effectivement, à la lecture des quelques réactions, ces dernières pratiques ne semblent pas déranger la majorité (bien que d'autres que moi, si vous relisez les commentaires, ne les approuvent pas). Je pensais de bonne foi, que ces méthodes dérangeaient les québécois.  Non, à vous lire, les méthodes vous vont.Il n'y a que les consommateurs locaux qui peuvent faire bouger les enseignes, pas de pseudo conseillers ou experts. Si le consommateur n'est pas dérangé, ça ne bougera pas.

  13. il y a 25 minutes, Hei a dit :

    @Rourouille : en quoi ça te gêne qu'une autre personne mette tes emplettes dans les sacs ? Moi au contraire je trouve que c'est le petit plus qui fait qu'on apprécie de faire son épicerie ou ses courses.

     

    Au fond tu critiques  mais dans quelques années quand tu seras rodée je suis sûre que tu apprécieras tous ces petits trucs qui t'agacent aujourd'hui.

    J'en profite pour répondre car je ne travaille pas ce matin :

    Hei, pour moi, l'emballage, c'est un service imposé. Difficile de refuser sans vexer. Certains services me paraissent plus importants (comme accepter le plus de moyens de paiement possible, ne pas enquiquiner le client en lui demandant x pièces d'identité pour juste avoir le droit de dépenser, etc...). Bref, le fait que quelqu'un me "serve" de la sorte, sans rémunération (immédiate ou future) directe, me met mal à l'aise de par la relation déséquilibrée que cela implique. J'ai l'impression que je ne pourrai pas rendre le service dans le futur car cette personne là, je ne suis pas sûre de la revoir. Il resterait la solution de donner un pourboire systématique, mais alors, il ne faudrait faire que ça et comme vous l'avez lu, j'ai déjà l'impression de ne faire que sortir le porte-monnaie. Donc, je trouve ça gênant. Par conséquent, depuis que je suis au Québec; dès que la personne emballe mes courses, je ne peux par rester à regarder, j'aide. Ca étonne.

  14. il y a 15 minutes, kobico a dit :

     

    À part ta docte opinion, as-tu une preuve objective que leurs méthodes de "flicage" notamment celle de la vérification du panier avant la sortie coûte fort cher en "service client" et en "image"?

     Kobico, c'est mon job la stratégie commerciale et la fidélisation clients dans le cadre de développements internationaux. Ce serait long à étayer par conséquent. Pour faire court, payer 2 salariés toute la journée pour vérifier le caddy une 3ème fois, me parait effectivement contre-productif en termes de coûts salariaux pour les maigres erreurs décelées (A la sortie, il y a une grille des "erreurs" constatées, accrochée au mur. Même en fin de journée, quand j'y suis allée, la grille n'était pas bien remplie, hormis un paquet de chips que le client avait acheté en double mais payé à l'unité et de la purée oubliée au scan). En plus du coût salarial, cela créé des files d'attentes, des embouteillages (gros chariots pleins), un sentiment particulier d'absence de confiance de l'enseigne envers ses clients. Mais effectivement, si les clients canadiens exprimaient leur agacement, ce procédé disparaitrait vite car les bénéfices me semblent hypothétiques. En Europe, cela ne durerait pas longtemps.

  15. il y a 7 minutes, dentan01 a dit :

    Dommage que tu ne suives pas ton propre commentaire ; ''.....Il faut savoir s'adapter....''!

     

    Oui le printemps prochain tu seras de retour en France en mettant bien entendu la faute sur la province de Québec et les Québécois!

    Depuis que j'interviens, je ne formule aucune critique concernant les québécois en tant que peuple, ni concernant le Québec en tant que pays. Je parle de système et de mécanismes, bref j'évoque la "matrice" commerciale. Quand on baigne dedans, on ne la voit plus. Un nouvel arrivant lui s'étonne.

    Il me semble juste que le système rudoie économiquement quelque peu les québécois inutilement, comme il rudoie les nouveaux arrivants (pas de discrimination, tout le monde à la même enseigne). Au printemps prochain, je serai encore là, mon cher.

  16. Voilà ce qu'on trouve lorsqu'on cherche sur le web, les statistiques concernant le vol à l'étalage.

    On constate que

    1. Le Canada n'est pas épargné par le vol mais est très privilégié par rapport au reste de l'Amérique du Nord. Le pays est le seul à présenter une amélioration depuis 2011 des pertes liées au vol en magasin (partout dans le monde, et en France, le vol explose en magasin, l'augmentation est exponentielle d'année en année)

    2. La fraude/vol des employés est supérieure à la fraude/vol des clients

    Moralité: Costo Canada devrait comprendre qu'il est implanté au Canada et que les méthodes de flicage des clients canadiens lui coûtent fort cher en service clients, en image, pour un gain limité. Il faut savoir s'adapter les gars et lâcher la bride sur le cou de vos vaches à lait (euh pardon, membres)

    En Amérique du Nord

    Vol à l'étalage 16,2 G$

    Fraude/vol d'employés 20,0 G$

    Fraude/vol de fournisseurs 1,9 G$

    Dépenses de prévention 13,1 G$

    Total 51,2 G$ + 5,5 %

    Au Canada

    Vol à l'étalage 1,3 G$

    Fraude/vol d'employés 1,6 G$

    Fraude/vol de fournisseurs 0,2 G$

    Dépenses de prévention 0,9 G$

    Total 585,7 M$ - 7,7 %

  17. Sur le forum, dans une discussion assez ancienne, j'ai lu un mini-comparatif de prix. Une internaute disait que les prix de l'alimentation étaient chers au Canada et Cherrybee avait comparé avec des prix trouvés sur des sites webs français (type Leclerc pour de la viande avec même morceau de viande et unité de poids) et en concluait (de mémoire) que non, le coût de l'alimentation était (presque) idem, voire meilleur marché.  

     

    En ce qui me concerne, au quotidien, ce n'est pas ce que je constate. Je suis maman de famille nombreuse et le coût alimentaire mensuel pour la famille est très important, ici, au Québec. Nous avons évidemment changé nos habitudes, mais malgré cela, nous nous en sortons avec un budget mensuel de +20% par rapport à la France (sans resto, et avec boîte à lunch tous les midis pour tous les enfants VERSUS 1 resto mensuel et cantine pour les enfants en France). A mon avis, pour maintenir un budget alimentaire identique en France, il faut faire d'énormes concessions sur la qualité (pas de bio, bien sûr et viandes avec antibios, poulet qui n'a jamais vu le ciel, etc...), adorer les pâtes à toutes les sauces, cuisiner énormément à partir de produits non transformés, boire de l'eau (laisser tomber le vin). Ou cultiver son potager, avoir des poules pour les oeufs et la viande. Bref, quasi devenir agriculteur-cuisinier. Alors, bien sûr, dans ce cas de figure, on maintient un budget alimentaire de qualité idem à la France. Mais qui peut se permettre de lancer une ferme si les parents travaillent ou si la famille vit en condo?

     

    Pour étayer mes propos:

    voir http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/consommation/201401/21/01-4730697-alimentation-la-guerre-de-prix-sourit-aux-consommateurs.php

    Malgré tout, la facture alimentaire demeure encore très élevée au Québec. Un sondage mené l'an dernier par la firme Ipsos Reid pour le compte de la Banque Royal soulignait qu'un adulte canadien dépensait en moyenne 411 $ par mois pour faire son épicerie (excluant les dépenses de restaurants).

    La moyenne provinciale la plus basse avait été observée en Ontario, avec 379 $ par mois, tandis que le Québec s'affichait au haut de la liste, avec 448 $ par mois. En Colombie-Britannique, la moyenne était de 415 $, contre 440 $ pour l'Alberta, 401 $ pour la Saskatchewan et le Manitoba et 420 $ pour les provinces de l'Atlantique.

    Bref, compliqué de mettre des sous de côté, je vous confirme

  18. il y a 9 minutes, Cherrybee a dit :

     

    Faux. Il n'y a pas de carte "en priorité". Je paye à chaque fois que je vais chez Costco avec mon Interac ( pourquoi n'avez-vous pas fait de même?) et je reçois une fois par an mon chèque de remise qui me permet, non seulement de payer ma nouvelle carte de membre, mais aussi de me faire de petits plaisirs. En presque 10 ans, j'ai payé une seule cotisation. 

     

    Eh oui. Exactement comme à Métro en France. Vous ne leur avez rien dit aux gens de Métro lorsqu'ils vous bloquent à la sortie?

    Et il ne vous est pas venu à l'esprit que ce serait pour maintenir des prix bas que cette pratique est en cours?
    Et pas un mot sur la personne à la caisse qui vous remplit votre (vos) sacs pendant que vous cherchez à la loupe la petite bête que vous pourrez venir raconter sur ce forum?

     

    Allez, je vous donne 1 an max ( parce que vous n'avez pas encore testé l'hiver). À l'automne prochain, vous êtes de retour chez vous. :)

    1.Les employés font quand même tout pour que la carte de crédit maison soit celle présentée en priorité par le client. Après on peut jouer sur les mots. 2.J'ai payé avec ma carte de débit, comme je l'ai dit dans le témoignage.

    3. Les discussions se focalisent sur les cartes. Pardon, mais en fait, ce n'est pas prioritaire. Le problème, c'est la méthode de la montée de la pression commerciale et de l'insistance des employés sur les clients

    4. Métro, en France, je ne suis jamais allée. Je pensais qu'il fallait être restaurateur pour y avoir accès. Personne de mon entourage ne connait dans ma famille. C'est dire qu'on est loin d'avoir la même "audience" commerciale en France que Costco en Amérique du Nord. Ensuite, je doute fortement que Métro paye des employés pour vérifier pour la 3ème fois le caddy à la sortie, vu le côut salarial en France, mais bon, je demande à voir. Si Métro fait ça, c'est de la mauvaise gestion salariale (il vaut mieux payer pour faire faire autre chose).

    5. Je pense que la démarche frise la paranoia commerciale (peur de la fraude, du vol, etc) plutôt que le souci du client.

    6. moi, ca m'ennuie quand on remplit mes sacs.  Je préfére le faire moi-même. Que voulez-vous que je dise sur cette personne? Un chômeur de moins. Grâce à ce type d'emploi, le Québec évite les 10% de chômage comme l'Europe. Et vu que le petit tour m'a coûté 55 dollars de carte de membre, pensez-vous que j'aurais dû donner un pourboire en plus?

    7. C'est sympa de me souhaiter tout le bonheur du monde !

    8. J'ai aussi apprécié le vouvoiement de votre message (et c'est dit sans ironie, je suis sérieuse)

  19. il y a 37 minutes, Demina47 a dit :

     

    Tes interventions tournent vraiment au ridicule...

     

    La garderie qui veut te faire remettre un an de chèques d'avance. Ils veulent sûrement s'assurer des revenus sur une année. Et attention, en France on n'a pas du tout exactement la même chose avec les prélèvements automatiques mais on ne t'en veut pas trop.

     

    Les minutes de retard payantes. Bein oui, ils gagnent leur vie et ne font pas de bénévolat, c'est ton cas ? Tu as signé le contrat me semble t'il, personne ne t'a mis le couteau sous la gorge. 

     

    Les boutiques avec les vendeuses qui t'incitent à la vente. On n'a pas ça en France ? Tu te fous de qui ? Ça ne m'est jamais arrivé une fois en 2 ans 1/2 ici, il faut dire que j'ai autre chose à foutre que de passer mes journées à traîner dans les boutiques, chacun son truc.

     

    Le magasin de meubles, il n'y a pas de commerciaux qui saoulent dans les magasins de meubles en France, non plus ? A nouveau, tu te fous de qui ?

     

    Concernant les cartes de crédit d'enseignes en général : ça n'existe pas en France ? Tu te fous de qui à nouveau ? Chaque enseigne de supermarché ou de grand magasin en France propose la sienne ?

     

    Bref, si le commerce te dégoûte, tu commandes par internet et tu arrêtes de casser les burnes aux gens alors que c'est strictement identique en France en plus.

     

    Je juge mes interventions pertinentes, ne t'en déplaise, sinon je ferais autre chose. J'estime que mon avis peut servir à quelques uns. Tes interventions m'intéressent en général (je te lis par ailleurs), mais dans le cas plus haut, c'est simplement vulgaire, et faux.

     

    Je suis hyper sciée que tu trouves tout normal. D'habitude ce n'est pas l'absence d'esprit critique qui t'étouffe, mais peut-être l'exerces-tu à sens unique?

    Les prélèvements automatiques en France, tu peux faire opposition à tout moment et tu t'arranges avec ton créancier. Tu n'es plus prélévée, tu as plus de poids pour négocier.Une fois que tu as donné tes 12 chèques, et que tu déménages, arrêt de contrat avec la garderie, il arrive quoi? La responsable te les rend avec le sourire ? ou pas? envie de tenter? pas moi.

     

    En France, cela m'arrivait d'être en retard à la crèche. Pas beaucoup, ni souvent, 5 à 6 minutes une fois max par quinzaine. J'offrais parfois des petits cadeaux au personnel pour compenser (boîte chocolats, etc...). On avait une entente. Ce n'était pas contractuel, cela change tout. Ensuite, tous les contrats de garderie sont faits de la même façon au Québec. Si tu veux faire garder ton enfant, tu n'as pas le choix que d'accepter ça...ou stop boulot. A voir. J'ai choisi, je bosse. Ca ne m'empêche pas de trouver le système chiant.

     

    Dans les boîtes à meubles, en France, tu es alpaguée par des commerciaux. Mais va chez But, FLY, cela n'a rien à voir avec les méthodes de certains magasins ici. De même pour les magasins de fringues, hormis, "je peux vous aider", je n'ai jamais été sollicitée par 4 vendeuses différentes en moins de 10 minutes. Tu dis que tu ne fais pas les magasins. Dommage, c'est instructif.

    Costo c'est du inédit dans les méthodes pour moi.

     

  20. il y a 1 minute, juetben a dit :

    Costco prend n'importe quelle mastercard!!! Pas en priorité la sienne, tu sors une mastercard et tu payes rien de plus simple, je ne vois vraiment pas ou est la difficulté ! 

    La difficulté, j'ai une Visa. Mais problème réglé, comme j'ai dit, ils m'ont vu, ils ne me reverront plus...

    Un client devant moi avait une mastercard, il a quand même eu droit à un bon argumentaire vantant les mérites supérieurs de la carte Costo 

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