Love&Life

Pour faire court afin d'eviter des posts et reponses negatifs, nos enfants ont grandi, vont a l'universite et bientot ils seront autonomes. En les emmenant ici, le Canada leur a "offert la natonalite canadienne" et leur a donne un peu plus d'opportunites. Nous pensons avoir fait notre devoir de parents et maintenant nous reflichissant a une eventualite de retour en France pour nous deux.
 
En aucun cas ce n'est un problem d'integration, de manque d'amis ou d'emploi, puisque:
- nos enfants sont devenus canadiens,
- nous avons des "relatives" ici avec des week-ends bien charges par des repas et BBQ en ete
- tous les deux nous travaillons malgre l'approche de nos cinquantaine. 
 
Nous reflechissons tout simplement comme certain d'entre vous.
 
 
 
 

J'ai le sentiment que votre post est fait pour moi.
Nous sommes arrivés il y a à peine 2 mois, nous avons 3 enfants et la quarantaine. Nous avons également des visas temporaires (car nous n'avons pas eu la patience d'attendre le Permanent) et nos économies fondent à vu d'oeil car pas de job à cette heure pour moi (recherche extrêmement active).
Les questions fusent déjà sur notre situation précaire, car même si nous l'avions anticipée, nous n'avons effectivement pas envie que le rêve s'arrête brusquement et que le retour ne soit pas un choix. Nous aimons beaucoup Montréal et avons la chance d'avoir de la famille.
Nous n'avions pas prévu également autant d'embuches pour les visas temporaires comme les formations d'aide à l'emploi refusées ou même, plus hallucinant, les entreprises d'entrainement (bénévolat refusé).
Notre fille dort dans notre chambre mais c'est pas grave.
Disons que nous essayons de ne pas regarder en arrière et d'avancer en se battant. Même si cela s'arrête, nous aurons vécu une expérience formidable. On y aura perdu des plumes mais, qui ne prend pas de risque, ne saura jamais, et ne touchera pas ses rêves du bout des doigts.
Le plus dur, c'est quand les enfants nous disent : "mes amis me manquent ! la France me manque". Il faut être convaincant et positif. Nous, notre grand a 16 ans et ce n'est pas simple.
Bref, on est dans le bateau alors on mettra tout en oeuvre pour le faire avancer. Nous n'avons pas dit notre dernier mot mais en tant que parents, évidemment qu'on a une triple responsabilité.
Bon courage à vous.

(PS : les commentaires non appropriés sont inutiles, merci)

J'ai le sentiment que votre post est fait pour moi.
Nous sommes arrivés il y a à peine 2 mois, nous avons 3 enfants et la quarantaine. Nous avons également des visas temporaires (car nous n'avons pas eu la patience d'attendre le Permanent) et nos économies fondent à vu d'oeil car pas de job à cette heure pour moi (recherche extrêmement active).
Les questions fusent déjà sur notre situation précaire, car même si nous l'avions anticipée, nous n'avons effectivement pas envie que le rêve s'arrête brusquement et que le retour ne soit pas un choix. Nous aimons beaucoup Montréal et avons la chance d'avoir de la famille.
Nous n'avions pas prévu également autant d'embuches pour les visas temporaires comme les formations d'aide à l'emploi refusées ou même, plus hallucinant, les entreprises d'entrainement (bénévolat refusé).
Notre fille dort dans notre chambre mais c'est pas grave.
Disons que nous essayons de ne pas regarder en arrière et d'avancer en se battant. Même si cela s'arrête, nous aurons vécu une expérience formidable. On y aura perdu des plumes mais, qui ne prend pas de risque, ne saura jamais, et ne touchera pas ses rêves du bout des doigts.
Le plus dur, c'est quand les enfants nous disent : "mes amis me manquent ! la France me manque". Il faut être convaincant et positif. Nous, notre grand a 16 ans et ce n'est pas simple.
Bref, on est dans le bateau alors on mettra tout en oeuvre pour le faire avancer. Nous n'avons pas dit notre dernier mot mais en tant que parents, évidemment qu'on a une triple responsabilité.
Bon courage à vous.

(PS : les commentaires non appropriés sont inutiles, merci)

Bonjour,

J'ai été dans le même cas. Il est vrai que l'épouse et les enfants obtiennent le CAQ mais il faut faire la demande comme le CAQ pour études.Ils veulent dirent par là que l'épouse et les enfants n'ont pas à rentrer dans un des critères de sélection (PVT....) mais il faut établir les dossiers comme pour le CAQ pour études et bien sûr payer les frais. Une fois les CAQ obtenus il faut faire les demandes au fédéral, l'épouse obtiendra un permis de travail ouvert de la durée des études du conjoint.

J’espère avoir répondu à tes attentes.

Comment une ville (Vancouver, dans ce cas) peut passer de la 1ère à la 14ème position en 1 an seulement?
Signe peut-être de la volatilité des critères utilisés.

1. Le carburant moins cher, certes. Mais les autos consomment plus ici, il y a davantage de frais d'entretien et les pneus d'hiver aussi. Quant au péage, attendez de voir ce qui viendra. On manqué d'argent pour construire un nouveau pont et il y a déjà un route qui est payante.

2. Il y a tellement de forfaits que je m'y perds, mais j'ai souvent entendu dire que tous ces bidules étaient bien plus chers au Québec.

3. J'avoue que boire de l'alcool dans l'autobus ou le métro, ce ne serait pas acceptable.

4. Je ne peux rien dire pour la France, mais j'ai toujours apprécié, quand j'y allais, de payer le montant que je voyais sur l'étiquette.

5. Nous, ce sont des restos ordinaires, pas du haut de gamme, sinon on réserverait.

6. Pour les déménagements, cela concerne surtout les logements. Visiblement, vous vivez dans une maison. Car pour les logements, les baux se font au 1er juillet en général. Pour les maisons, c'est bien different.

7. Le vin chez Costco, je ne savais pas qu'ils en vendaient (mais bon, je ne vais jamais là ). Offrent-ils la même qualité qu'à la SAAQ ? Le même choix ? Et surtout, le même prix ? Parce que tant qu'à ça, ils en vendent chez Maxi et dans les dépanneurs aussi.

8. Permettez-moi de ne pas être d'accord. Je vous explique : bien des gens ne veulent pas aller à l'urgence (je suis à un âge quand même avancé où des gens dans mon entourage, qui n'ont pas de médecin, refusent d'aller dans une clinique sans RV ou à l'urgence, même s'ils ont un problème récurrent qui les angoisse. Ils ne veulent pas attendre 10 heures, 12 heures, ils s'en sentent incapables. On a beau leur dire de faire un effort, ils ne veulent pas. Et lorsque le pire arrive et qu'ils se retrouvent à l'urgence, on leur détecte un problème grave qui est parfois trop avancé. Beaucoup de gens, madame, n'ont pas de médecins de famille et ont des problèmes de santé qui se sont développés avec le temps. Quand les cliniques sont pleines, on dit aux gens d'aller à l'urgence. Et malheureusement, le problème des urgences n'est toujours pas réglé, malgré toutes les promesses faites dans les dernières années. Le sujet ayant par ailleurs été abordé ici, ce ne sont pas non plus tous les Québécois qui ont les moyens d'aller au privé.

10. Mais voyons... considérez-vous Montréal, la métropole du Québec, comme une ville ancienne ????? C'est ici que les routes et les ponts sont le plus en mauvais état, par manque d'entretien évident. Dans les « villes anciennes », il y a souvent moins de trafic et de poids lourds et les routes sont souvent en meilleur état. De toute façon, cette situation est connue depuis des lustres. Et qu'on ne vienne pas blâmer l'hiver. On n'a qu'à traverser au Vermont, qui a la même temperature qu'ici, pour trouver des routes de qualité.

Je n'ai pas quitté la France, je suis venue au Canada. Une approche totalement différente à mon sens ...

Salut à toutes les futures secrétaires qui immigrent,
je n'écris pas souvent sur ce forum mais là je crois que je me dois .....
Voilà nous sommes arrivés mi-juin dans le carde du recrutement de mon mari aux journées d'emploi du Québec et on lui avait dit "ah ben votre femme est secrétaire elle n'aura pas de problème pour trouver un emploi car nous manquons de secrétaires françaises !"

Alors au début ça allait car j'avais la décoration de l'appartement à faire et m'occuper des filles et puis on me disait "ah ben ce sont les vacances alors il n'y a pas trop de demandes..."
Aujourd'hui nous sommes mi-septembre et la seule chose que j'ai réussi à trouver c'est un poste de réceptionniste pour remplacement de 10 jours !

Il y a toujours quelque chose qui pêche .... j'ai franchement l'impression qu'ils jouent les fines gueules et veulent vraiment la perle des perles pour des remplacements !

Pour les postes fixes dit "permanents" je comprends bien mais c'est pareil certains employeurs refusent juste de vous recevoir parce que vous détenez un permis temporaire et n'êtes pas résident permanent (même si vous dites avoir tout vendu pour rester ici et ne plus avoir à déménager )
En plus je ne suis pas difficile et je demande vraiment des postes classiques comme commis de bureau, aide administrative ou réceptionniste, sachant que j'ai quand-même 18 ans 'expérience !

Petit conseil aussi, pour les tests faites vos révisions avant d'y aller ils faut revoir les règles des mots composés, des conjugaisons, des couleurs, et excel ils utilisent beaucoup excel ..... et apprenez la composition du clavier canadien françaises (voir clavier en image). Perso je m'en suis acheté un pour m’entraîner et faire des frappes ....

Alors les filles si vous ne trouvez pas de boulot immédiatement je vous rassure, ce n'est pas parce que vous êtes nulles et ne perdez pas confiance en vous !

Mes confrère secrétaires avez-vous aussi subi tout ça avant de pouvoir trouver un poste fixe ?
Merci pour vos retours

J'ai le sentiment que votre post est fait pour moi.
Nous sommes arrivés il y a à peine 2 mois, nous avons 3 enfants et la quarantaine. Nous avons également des visas temporaires (car nous n'avons pas eu la patience d'attendre le Permanent) et nos économies fondent à vu d'oeil car pas de job à cette heure pour moi (recherche extrêmement active).
Les questions fusent déjà sur notre situation précaire, car même si nous l'avions anticipée, nous n'avons effectivement pas envie que le rêve s'arrête brusquement et que le retour ne soit pas un choix. Nous aimons beaucoup Montréal et avons la chance d'avoir de la famille.
Nous n'avions pas prévu également autant d'embuches pour les visas temporaires comme les formations d'aide à l'emploi refusées ou même, plus hallucinant, les entreprises d'entrainement (bénévolat refusé).
Notre fille dort dans notre chambre mais c'est pas grave.
Disons que nous essayons de ne pas regarder en arrière et d'avancer en se battant. Même si cela s'arrête, nous aurons vécu une expérience formidable. On y aura perdu des plumes mais, qui ne prend pas de risque, ne saura jamais, et ne touchera pas ses rêves du bout des doigts.
Le plus dur, c'est quand les enfants nous disent : "mes amis me manquent ! la France me manque". Il faut être convaincant et positif. Nous, notre grand a 16 ans et ce n'est pas simple.
Bref, on est dans le bateau alors on mettra tout en oeuvre pour le faire avancer. Nous n'avons pas dit notre dernier mot mais en tant que parents, évidemment qu'on a une triple responsabilité.
Bon courage à vous.

(PS : les commentaires non appropriés sont inutiles, merci)

Je suis d'accord avec ton post.
Faites gaffes au rêve américain

En effet, il y a de quoi s'émerveiller lorsqu'on quitte son pays la France pour venir atterrir ici au Quebec et plus particulièrement à Montréal, très belle ville et il fait bon d'y vivre (nombreux parc, diversité culturelle, ambiance générale de ville, nombreux festivals, loyer faible par rapport a d'autres grandes villes, la plus grande ville bilingue en Amérique du Nord, ...etc )

Cependant il faut prendre en compte des contraintes qui n'existent pas en France comme le manque de médecin par rapport à la population existante. Très dur de trouver un pédiatre, attendre 9 mois pour avoir un médecin de famille (toujours pas eu), attente interminable dans les cliniques pour voir un médecin sur une blessure mineur ( élongation de la jambe ..) , liste d'attente de plusieurs mois pour avoir un échographie de ta blessure et j'en passe....Il y a aussi des coûts assez élevés pour le mobile et Internet.

Sur le plan social, pas facile d'avoir des amis Québécois, ils ont leurs cultures et leurs propres comportements, la langue française que nous partageons ne suffit malheureusement pas à socialiser

Au niveau emploi, avec 12 d’expériences dans les télécoms, j' avais pu facilement trouver un emploi mais le manque d'une première expérience Canadienne m'a pénalisé. J'ai du faire des concessions sur mon salaire par rapport à en France. Le premier emploi offre 2 semaines de vacances maximum (on est loin des 4 semaines + RTT, CET en France )

Il y a aussi l'hiver rude de décembre à mars pour ceux qui n'aiment pas la neige

Bref pour ma part, malgré ces contraintes je suis heureux d'être ici avec "ma blonde" et notre nouveau bébé.
Je pense chaque pays a ces contraintes et qualités donc il faut prévoir le plan B si ces contraintes vous affectent !

Je pense qu'il faut en effet dégriser un peu le romantisme Français qui méconnaît l'histoire et la culture du Québec et qui risque de tomber de très haut en croyant trouver ici l'eldorado, le monde ou tout est possible. En fait, c'est un lieu commun de penser que tout est possible, car dans la vie, et ou que l'on se trouve y compris en France, tout est toujours possible du moment qu'on se bouge, sauf qu'ici au Québec, pour un Français, il y a des paramètres très complexes a gérer et il serait fou de refuser de regarder la réalité du monde d'ici. Ceci dit vous pourrez peut être un moment a l'instar de Swann dans la Recherche du Temps perdu, vous enticher d'Odette a votre aise et sur un accès de paralysie cérébrale mettre votre esprit en quarantaine et reprendre votre train train d'illusionné. Apres tout le propre de l’être humain, c'est de tout savoir, mais de faire comme si on ne savait pas. Cette longue introduction étant dite, le point central l’emigration, de quitter son pays et de venir s'installer ailleurs et donc possiblement a Montréal, c'est précisément la possibilité d'une stupéfaction, d'un étonnement: Il y a de quoi s'émerveiller, de quoi être surpris ici, car effectivement, le Québec est un tout autre Pays. On a beau parler a peu près la même langue, on a pas du tout les mêmes valeurs, la façon de nouer des amitiés, des relations amoureuses, la notion d'engagement personnel et professionnel peut générer pour le naïf des moment extatiques ou il aura l'impression que le plancher sur lequel il croyait avoir les pieds bien ancres tout a coup s'écroule, SAUF si on a le dollars comme devise. Ici tout se monaye, ta place a l’hopital, quand il y en a… ton petit sentier de rando, ton panier de course et ton verre de vin (plus cher voire beaucoup plus cher), le ritalin pour ton môme diagnostiqué hyperactif, et surtout surtout faut surtout fermer sa gueule, car « bin qu’est-ce que tu veux, on peut rien y changer ». Donc être émerveillé oui, mais attention a la naïveté. Restez émerveillez, ne prenez jamais RIEN pour acquis, car rien n'est ici comme en France. Les plus instruits ne seront pas épargnes pour peu qu'on soit naïfs et romantiques, et en France on est Naïf et Romantique de nature, j'en veux pour preuve mes amis, multi doctorant en psycho ou musiciens professionnels, ils ne trouvent leur équilibre au Québec qu'en s'efforçant de passer 1/4 de l'année a la Réunion ou en Amerique du Sud pour y faire comme on dit un « trip régressif », un bain de jouvence de liens, de chaleur (parce qu’ici les hivers c’est 5 mois), de chaleur (parce qu'il n'y a pas que les rayons du soleil qui font chaud au coeur) avec le tourbillon de la vie amicale (pas intéressée non gratuite, ami, celui ou celle qui te veux du bien), une fois régénéré, réchauffé, ragaillardi, ils reviennent au Québec ou ils se sont habitués a n'y faire que de l'argent. Encore faut-il avoir les moyens. Et c'est bien de cela qu'il est question, en conclusion. De moyens. Mon conseil c'est donc de vous épargner en argent et surtout en énergie, laisser la porte ouverte aux plans B, soyez pragmatiques, gardez les yeux ouverts, votre éducation Française vous a offert suffisamment de points de repères pour éviter les écueils que Montréal vous réserve sous ses atours superficiellement attrayant mais en réalité drainant et vous offrir par sa littérature et ses philosophes des moyens de passer au travers :-) (la lecture ou relecture du GORGIAS de Platon vous sera sans doute tres utile le temps voulu.) Bonne aventure !

Je n'aurais jamais pensé que ma vie aurait été aussi mouvementée et je m'en réjouis maintenant.

Je m'appelle Véronique, j'ai quitté la France en août 1994 avec mon mari et mes 2 enfants alors âgés de 5 et 7 ans. Tout allait bien jusqu'à l'année de tous les changements...Divorce, puis perte d'emploi, vente de la maison, j'ai connu pas mal de désespoir, j'étais un peu perdue et pour couronner le tout, lorsque j'avais retrouvé enfin une job, j'étais tombée sur une boss xénophobe qui m'a sapée le moral. Je ne me sentais plus aussi forte qu'avant, autant dans ma vie personnelle et professionnelle.

2003 J'ai rencontré mon nouveau chum au Québec, on a vécu 2 ans là bas et j'ai eu, j'ai ressenti un manque de ma famille. Je sentais que ma mère vieillissante avait besoin de moi, que les enfants de mon frère grandiraient sans moi.et une petite fille venait de naître du côté de ma belle famille. Nous décidons donc de rentrer. Mes enfants sont adolescents, un peu indépendants ces derniers temps comme s'ils se détachaient, le cordon était entrain de se rompre, j'acceptais aussi le fait qu'ils prennent leur envol.

2006 Mon fils nous a suivi en France où il vit encore mais ma fille a décidé de rester. Elle m'avait dit qu'elle réfléchissait, qu'elle finissait son année scolaire et qu'elle reviendrait ….peut-être. Elle m'a écrit un courriel 2 mois après mon retour, m'expliquant son vœu de rester... Ce fut tout un choc pour moi. Nous sommes fusionnelles. Je l'ai comprise car laisser ses amis lorsqu'on est ado est très difficile.

Mon retour en France ne fut pas facile, tout allait trop vite pour moi, tout était étroit, je ne me sentais plus française, je n'étais plus chez moi.11 années de Québec m'avaient transformée !
Je me rends compte alors qu'il me faudra faire beaucoup d'efforts pour m'intégrer dans mon propre pays et ce ne sera pas facile. Beaucoup de choses me dérangent :
les coups de klaxons
les magasins, banques, poste qui ferment pendant midi ce qui fait qu'on est toujours entrain de courir avant que ça ferme.
les gens qui crient (hurlent) après leurs enfants
l'administration lourde
les clôtures, les volets
le jour qui se lève tard en hiver
la neige me manque à Noël !
L'Halloween aussi me manque
etc. etc.

Bien sûr avant de partir j'acceptais ce style de vie à la Française puisque je ne connaissais rien d'autre. Mais j'ai du changer. Je me trouve même différente de ma famille. Elle est toujours restée dans le village natale et n'a jamais connu autre chose que ses frontières campagnardes. Je vois mes frères équipés d’œillères, fermés... Je suis déçue...

Je trouve divers petits boulots en intérim, très durs physiquement. en parallèle, je suis artiste peintre, Je crée ma petite entreprise de peinture décorative sur bois , je fais des expositions, je décide de restaurer des meubles bref, je tente de faire ma place.

Le Québec me manque, grave comme disent les d'jeunes ! Ma fille mes amies, mes habitudes de vie. Je ne me sens pas bien ici, je lutte mais rien ne marche comme j'aimerais et c'est normal, je ne peux changer le rythme de vie d'ici voyons ! Serait-ce moi qui ne suis pas à la bonne place ?
Je prends une bouffée d'air en partant un mois en mars 2009 au Québec, retrouver fille, amis, rythme hmmm que du bonheur!Je rentre reboostée, ça m'a fait du bien mais je décide de continuer en France. Je me dis qu'un billet d'avion peut me combler et ça me semble plus facile que de tout plaquer pour retourner. En France, j'aime les paysages, les randos qu'on fait à vélo, à pieds en montagne, la mer toute proche, la bonne bouffe qu'on trouve à proximité, les 5 semaines de congés etc. etc. Puis une bad luck nous tombe sur le coin du nez en mai 2009 : cancer du sein. Traitement pendant 1 an et demi, conséquence :fermeture de ma petite entreprise...Décidément, j'ai beau vouloir avancer, ça veut pas. Après de longues heures de réflexion pendant ma convalescence, je change de métier et deviens sophrologue. J'apprends le lâcher prise, la confiance en soi, j'apprends à comprendre mes besoins . J'ouvre donc un cabinet de sophrologie en 2012, ça marche tranquillement, il faut du temps pour avoir des clients et se faire connaître. Mais fin août 2012 autre changement de situation à l'horizon. Mon chum perd son emploi!!et paf, pas de bol ! Il cherche donc des entreprises via internet et est appelé par une compagnie de Montréal !! c'est un signe, c'est pas possible ! Il semblerait qu'il y ait pas mal de job fortes intéressantes pour lui en plus !! Alors on ne se pose plus de questions on rentre au Québec !!
nous avons entamé une démarche de parrainage le mois dernier, on se croise les doigts !
J'ai voulu faire ce bilan pour donner du courage à ceux qui baisseraient les bras pour changer de vie, apporter du meilleur à leur âme.
Il faut faire ce qu'on désire, vivre ses rêves, foncer, entreprendre, ne pas avoir peur car la vie ne tient qu'à un fil ! J'aime d'ailleurs cette phrase :
je suis heureuse parce que je suis en santé et je suis en santé parce que je suis heureuse.

Quand ça ne va pas et qu'on lutte, un jour le corps décide de vous montrer que quelque chose cloche dans votre façon de vivre.
Maintenant en rémission, je suis prête à partir, si je m'écoutais mes boites seraient déjà faites mais je ne peux brûler d'étapes. Et vous savez quoi ? Depuis que je sais que je vais rentrer au Québec, je me sens légère.

Aussi, je ne critique pas les 2 pays, je sais ce que j'aime, ce que je n'aime pas, c'est personnel et propre à chacun.Je sais que le Québec ne m'offrira pas un système de santé à la hauteur de celui que j'utilise ici et bien je ferais avec, l'important pour moi est de retrouver mon essentiel: le Canada et ce/ceux qui va/vont avec.

Merci de m'avoir lu
Véro

J'ai le sentiment que votre post est fait pour moi.
Nous sommes arrivés il y a à peine 2 mois, nous avons 3 enfants et la quarantaine. Nous avons également des visas temporaires (car nous n'avons pas eu la patience d'attendre le Permanent) et nos économies fondent à vu d'oeil car pas de job à cette heure pour moi (recherche extrêmement active).
Les questions fusent déjà sur notre situation précaire, car même si nous l'avions anticipée, nous n'avons effectivement pas envie que le rêve s'arrête brusquement et que le retour ne soit pas un choix. Nous aimons beaucoup Montréal et avons la chance d'avoir de la famille.
Nous n'avions pas prévu également autant d'embuches pour les visas temporaires comme les formations d'aide à l'emploi refusées ou même, plus hallucinant, les entreprises d'entrainement (bénévolat refusé).
Notre fille dort dans notre chambre mais c'est pas grave.
Disons que nous essayons de ne pas regarder en arrière et d'avancer en se battant. Même si cela s'arrête, nous aurons vécu une expérience formidable. On y aura perdu des plumes mais, qui ne prend pas de risque, ne saura jamais, et ne touchera pas ses rêves du bout des doigts.
Le plus dur, c'est quand les enfants nous disent : "mes amis me manquent ! la France me manque". Il faut être convaincant et positif. Nous, notre grand a 16 ans et ce n'est pas simple.
Bref, on est dans le bateau alors on mettra tout en oeuvre pour le faire avancer. Nous n'avons pas dit notre dernier mot mais en tant que parents, évidemment qu'on a une triple responsabilité.
Bon courage à vous.

(PS : les commentaires non appropriés sont inutiles, merci)

Merci pour votre réponse. Mon grand a 16 ans dans 3 jours, il vient de s'inscrire dans l'équipe de Basket de son collège et il fait beaucoup de skate. Le deuxième a souhaité faire du hip hop dans une supère école de danse et il s'éclate. La petite, ça devrait être plus simple. J'ai confiance mais on veut être sûr qu'ils soient heureux. Je pense que c'est naturel. Merci.

Nous sommes bien loin de la citoyenneté, qui de toute façon pour le moment n'est pas dans notre objectif. Tu sais (Cherrybee), bien mieux que personne tout ce que notre fichu chemin nous a coûté, alors aujourd'hui c'est bonheur et puis on avisera..Nous avons encore bien le temps pour cela, ca ne fait qu'une année!!

Notre fille a un rêve (pas des moindres), qui est en passe de devenir une absolue réalité et c'est bien là tout ce qui compte. Si sa fédération lui avait proposé ce type d'offre, il y a une année aujourd'hui, notre Nénette ne serait peut être même pas ici aujourd'hui. il est indéniable qu'ici il s'est passé un petit quelque chose dans sa tête qui lui faisait défaut...Peut être est ce dû à la façon de communiquer, d'être sans pression, d'être valorisée, je ne sais pas. Il est évident que les infrastructures sont également différentes..

Maintenant, nos enfants sont épanouis et nous aussi et c'est bien là le principal, ce qui ne m’empêchera jamais de dire qu'ici comme ailleurs tout est bien loin d'être parfait. Sachant qu'une en année, nous avons suffisamment bien rebondi ici pour pouvoir affirmer que nous n'avons absolument rien perdu à ce que nous avions en France.

Il ne nous manque que notre aîné..pour le moment ))))

Bref, tout va bien )))

Nos enfants se sont bien adaptés après une période de prudence...Notre dernier de 15 ans , format extra geek/nolife a finalement délaissé ses consoles, ordinateur et autres au profit d'un skate. Il côtoie du monde et ca lui plait bien. Notre fille ayant un statut de sportif (france) et depuis peu ici assez conséquent, à quant à elle vite rencontrer du monde au travers de son sport (environs 20h/semaine).Elle a des amis (ies) dans son monde, hors sorties nocturnes, de toute façon , elle n'a pas le temps si on y ajoute son job et son cursus scolaire au CEGEP. Notre aîné, lui est reparti en France, disons que son coeur était resté là-bas, et puis c'était notre projet et pas le sien....Etant de le developpement/intégration web, le temps faisant, ajouté aux soucis de travailler en FR, il se pose parfois la question, mais ....

Cet été, nous devrions partir 3 semaines en Fr, lorsque nous en avons causé aux enfants....Une seule réponse:'' pourquoi faire, nous sommes bien ici''. Je dois dire qu'au fond de moi, cette réponse m'a bien fait plaisir!!

quand ton mari à un permis de travail à Montréal c'est dur d'aller ailleurs!

Caroline tout n'est pas si simple. Ça n'est pas uniquement une question de préparation. Toutes tes interventions sont sur le même ton. Ça serait apprécié si tu pouvais montrer un peu d'empathie et essayer de ne pas juger selon ta propre vision. Puis attend donc quelques années pour faire toi-même ton propre bilan, tu verras que tout ne tient pas à la préparation..

Ton intervention n'apporte strictement RIEN, à part te défouler et décourager les gens de venir sur ce forum.

@sdgenest et love&life, avez-vous essayé linkedIn, les boîtes de placement, rencontrer les recherchistes ou recruteurs? Éventuellement commencer plus bas, comme assistant RH par exemple, puis monter par la suite. J'insiste sur LinkedIn, je lui dois mes jobs lorsque j'ai temporaire et même maintenant avec la RP, sur Montréal et Québec! N'hésitez pas si vous avez des questions.

Bon courage.

J'ai le sentiment que votre post est fait pour moi.
Nous sommes arrivés il y a à peine 2 mois, nous avons 3 enfants et la quarantaine. Nous avons également des visas temporaires (car nous n'avons pas eu la patience d'attendre le Permanent) et nos économies fondent à vu d'oeil car pas de job à cette heure pour moi (recherche extrêmement active).
Les questions fusent déjà sur notre situation précaire, car même si nous l'avions anticipée, nous n'avons effectivement pas envie que le rêve s'arrête brusquement et que le retour ne soit pas un choix. Nous aimons beaucoup Montréal et avons la chance d'avoir de la famille.
Nous n'avions pas prévu également autant d'embuches pour les visas temporaires comme les formations d'aide à l'emploi refusées ou même, plus hallucinant, les entreprises d'entrainement (bénévolat refusé).
Notre fille dort dans notre chambre mais c'est pas grave.
Disons que nous essayons de ne pas regarder en arrière et d'avancer en se battant. Même si cela s'arrête, nous aurons vécu une expérience formidable. On y aura perdu des plumes mais, qui ne prend pas de risque, ne saura jamais, et ne touchera pas ses rêves du bout des doigts.
Le plus dur, c'est quand les enfants nous disent : "mes amis me manquent ! la France me manque". Il faut être convaincant et positif. Nous, notre grand a 16 ans et ce n'est pas simple.
Bref, on est dans le bateau alors on mettra tout en oeuvre pour le faire avancer. Nous n'avons pas dit notre dernier mot mais en tant que parents, évidemment qu'on a une triple responsabilité.
Bon courage à vous.

(PS : les commentaires non appropriés sont inutiles, merci)

J'ai le sentiment que votre post est fait pour moi.
Nous sommes arrivés il y a à peine 2 mois, nous avons 3 enfants et la quarantaine. Nous avons également des visas temporaires (car nous n'avons pas eu la patience d'attendre le Permanent) et nos économies fondent à vu d'oeil car pas de job à cette heure pour moi (recherche extrêmement active).
Les questions fusent déjà sur notre situation précaire, car même si nous l'avions anticipée, nous n'avons effectivement pas envie que le rêve s'arrête brusquement et que le retour ne soit pas un choix. Nous aimons beaucoup Montréal et avons la chance d'avoir de la famille.
Nous n'avions pas prévu également autant d'embuches pour les visas temporaires comme les formations d'aide à l'emploi refusées ou même, plus hallucinant, les entreprises d'entrainement (bénévolat refusé).
Notre fille dort dans notre chambre mais c'est pas grave.
Disons que nous essayons de ne pas regarder en arrière et d'avancer en se battant. Même si cela s'arrête, nous aurons vécu une expérience formidable. On y aura perdu des plumes mais, qui ne prend pas de risque, ne saura jamais, et ne touchera pas ses rêves du bout des doigts.
Le plus dur, c'est quand les enfants nous disent : "mes amis me manquent ! la France me manque". Il faut être convaincant et positif. Nous, notre grand a 16 ans et ce n'est pas simple.
Bref, on est dans le bateau alors on mettra tout en oeuvre pour le faire avancer. Nous n'avons pas dit notre dernier mot mais en tant que parents, évidemment qu'on a une triple responsabilité.
Bon courage à vous.

(PS : les commentaires non appropriés sont inutiles, merci)