Wonderchris

Encore un débat interminable sur les différences entre le Québec et la France.
Je viens désormais très peu sur ce forum pour ne plus avoir à perdre du temps sur ce type d'échanges que je considère comme scolastique. Ça fini toujours en quenouille un peu comme parler des heures du sexe des anges.
Pour ma part après une bonne année de présence à QC je ne compare plus. J'ai fait un choix et je l'assume.
Maintenant il est utile que les gens qui sont encore en France lisent des témoignages comme le tien et intègre bien dans leur citrouille que la réalité pourra être différente de celle apprise au travers de la propagande touristique. Certains trouveront leur compte en venant ici et d'autres se planteront ou seront amères.
Chapeau pour l'inventaire dressé.

Bilan d'un immigrant français

Que dire après 4 ans ? Beaucoup de choses en vérité et surtout que si j'avais bien su ce qui m'attendait ... je ne serai pas là et pourtant...
Nous sommes venu 2 fois avant de nous décider à faire le grand saut.
Une première en 1986 pendant 6 mois d'hiver qui ont été radieux, agréables mais très dépaysants. Le Québec est en Amérique, il ne faut pas l'oublier, mais en même temps c'est un peu francophone, alors les gens ont un peu " le cul entre deux chaises" comme on dit. Ils ont été dominé par les Anglais pendant longtemps et ont gardé de cette époque un gout très fort pour le renoncement et l'humilité au point qu'ils aiment à se faire tondre la laine sur le dos par n'importe qui (gouvernement, patrons, syndicats,...), une attitude si différente de celle des français.
Nous sommes revenu en 2000 pour quelques semaines en été. Beurk ! la pluie ( juillet est très pluvieux au Québec), les vacances de la construction, les motels aux lits... douteux, les campings caricaturaux, les "grands espaces" (superbes au demeurant) inaccessibles puisque privés, bref un séjour pour le moins mitigé. Heureusement, l'accueil des Québécois est plutôt bon, les routes sont sûres (comparées aux routes françaises) si ont arrête de compter les trous au bout de 10000 ! et puis on était en vacances et ça... ça fausse tout. Pas besoin de chercher du travail, un logement ni un médecin, ni d'acheter des lunettes ou de se faire refaire une dent abimée.

Malgrés ces expériences, nous avons décidé d'immigrer.
Le chomage des parents, la violence et l'insécurité dans la ville où nous résidions, l'adolescence sans avenir pour nos enfants, ont été des causes de départs ou plutôt des facteurs déclencheurs.
Il est certain que nous avons trouvés les choses très différentes au Québec. Un emploi, un sentiment de sécurité là où nous sommes, un avenir pour nos "petits", une maison à moindre coût etc etc , nous avons tout celà et sur le plan matériel c'est PARFAIT !
Pour ce qui est de l'emploi : j'avais choisi de ne pas travailler tout de suite afin de nous imprégner de la vie locale en visitant la région, prenant des contacts, et cherchant de loin un emploi.
La sécurité, superbe, il y a des policiers partout, rien qu'aujourd'hui sur un parcourt de 75 Kms (entre Granby et Sherbrooke pour ceux qui veulent savoir) nous avons croisé pas moins de 5 auto-patrouilles et deux motards sur leurs BMW, j'allais oublier le policier en faction sur la rue King à Sherbrooke avec son radar. On a sans aucun doutes un sentiment de protection d'autant plus que les policiers ici ne ressemblent pas à Louis de Funes dans les Gendarmes à St Tropez, ils sont costauds, efficaces, agréables (même sympatiques) et professionnels (j'ai pu le vérifier quand j'en ai eu besoin).
L'avenir de nos enfants ... je pense qu'ici ils en ont ! les baby Boomers vont à la retraite, il est possible de faire une compagnie (entreprise) très facilement et si on rate une première fois, il n'est pas honteux de se tromper. Les études sont payantes mais efficaces. Ils n'apprennent pas tous les Rois, ni toutes leurs batailles. L'enseignement est plus pragmatique, plus pratique, plus axé sur le futur travail qu'ils vont accomplir. Ils savent lire, écrire ( pas trop mal), compter (plutôt bien), l'essentiel. On ne leur demande pas d'avoir de la culture générale comme en France. Pourquoi faire quand on va être chef d'entreprise, vendeuse ou employé dans une usine ? Pourquoi connaitre la musique classique ou l'Art Roman dans un pays où le travail est la seule distraction ?
Et puis au bout de 3 ans, nous avons fait construire une maison. Impenssable en France à l'époque ou nous y vivions. Les prix de la construction sont très inférieurs à ceux de notre pays d'origine, la vitesse de construction est impressionnante (début des travaux en septembre, emménagement en mi-décembre).

Mais tout celà à un revers !
L'emploi ? oui j'en ai un. 4 jours par semaine de minuit à midi dans une usine (j'étais technicien informatique - développeur) pour un salaire de 12,5 $ de l'heure brut ( je gagnais 12,98 $ de l'heure brut il y a 5 ans sur 40 heures - quand j'avais un emploi) avec 15 jours de vacances ( au lieu de 5 semaines et ... de nombreux ponts). Il parait que c'est bien payé pour l'Estrie où les salaires sont plutôt de 7 à 8 $ mais difficile de faire vivre une famille avec ça.
Pour des raisons de santé, ma femme (ici on dit ma conjointe) ne peut pas travailler. Mais elle ne peut pas non plus essayer de se former car les études sont chers, très chers et longues. On nous demande 5000 $ par ans pour une formation dans une profession qu'elle pourrait faire et ça pendant 3 ans. Il y a bien des prêts de formation mais il y a de forts taux d'intérets.
Comme je viens de la dire, ma Femme est malade et ça ... il faut pas ici !!!
Il est possible que des immigrants de pays en voie de dévelloppement trouvent que le système médical Québécois est magnifique mais quand on vient de la France, on est un peu déçu (ça y est le "chialeux" a encore frappé). Un exemple ? c'est plus simple et révélateur.
Dans notre petite ville des cantons de l'Est, il y a le choix entre le CLSC, les médecins qui ont un cabinet et la clinique d'urgence.
Le CLSC, c'est ... a certaines heures, pour certains soins, mais ni pour tout, ni tout le temps, alors ... on y va jamais. Sauf notre fille pour avoir droit a sa pilule dès 14 ans sans que nous ne soyons au courant !!!
Le cabinet médical ... ne prend plus personne car ls ont atteint lequota fixé par le gouvernement.
La clinique d'urgence ... c'est drôle ! si ça n'était pas tragique. Imaginer un peu, vous avez mal, vous avez de la fièvre, vous n'êtes pas bien (normal vous allez chez le médecin, on n'y va pas pour rien), c'est l'hiver, février, il fait un peu frais, environ 20 sous zéro, il y a un peu de vent alors ça fait encore plus froid. La clinique ouvre à 8 h 30. Mais si vous voulez passer dans la matinée, il faut être là à 7 h. Et il faut attendre dehors, oui dehors dans le froid et le vent, même si vous êtes vraiment pas bien. PAs même une tente, un toit, une bâche, rien. Et vous êtes là avec 15 ou 20 autres malades qui toussent, crachent, tremblent, glissent sur le trottoir gelé. Quand enfin la clinique ouvre c'est la ruée pour donner sa carte Soleil, précieux sésame qui donnera le droit de rencontrer un médecin pendant une durée variant de 2 à 5 minutes ( si vous êtes chanceux ou bavards). On vous donne un petit papier de 10 par 15 cm environ sans vous demander quoique ce soit et on passe au suivant. La chaleur humaine, l'attention de son médecin, l'écoute, ne sont pas des matières enseignées aux futurs médecins.
Et on s'étonne de la progression fulgurente des médecines parallèles ? des charlatants qui n'ont de "docteur" que le cabinet ? pas moi. Et certain se demande comment faire pour qu'il n'y ait pas autant d'obésité ? mais où est la prévention ? où est l'attention ? l'écoute ?

Je pourrai continuer comme ça encore pendant des heures mais ça ne vaut pas la peine.
Je suis fatigué du Québec, du gouvernement qui ne dit pas la vérité aux immigrants, des charlatans qui ne pensent qu'a s'enrichir sur le dos des immigrants, des marchants de voitures qui vendent des poubelles sur roues, des super-marchés qui vendent des produits avariés ou abimés, de la viande de poulet gonflée avec de l'eau et des produit pour qu'elle reste dedans, de la viande de boeuf élevés aux hormones, des fruits pas mures, des fromages insipides et chers ( les fromages importés sont moins chers que les Québécois), des magasins qui vendent des vêtements mals coupés, des services téléphoniques sans service, de l'internet lent et si cher, des salaires de misères et qui ne montent jamais, des paysages dont on ne peut pas rpofiter fautes d'autorisation pour se promener (de toute façon avec 15 jours de vacances...), des "party" ou arrivent des personnes qui ne sont même pas invités, de la drogue en vente dans la cour de l'école de notre village mais ça ne dérange pas la direction, des filles habillées comme des prostitués avec le gras qui dépasse d'un pantalon si serré qu'il empêche de respirer la peau. Je suis fatigué de la gueguerre entre les anglophones et les fracophones, du racisme permanent envers les immigrants, de l'inculture (apparente, puisqu'il y a heureusement de très bon films québécois ou un théatre florissant).

Mais vais-je pour autant revenir en France ? NON, parce que je n'ai plus les moyens ! et aussi parce que j'ai un emploi, parce que mes enfants apprennent un métier, parce que je vais moi aussi créer une compagnie, parce qu j'ai une maison qui a pris 10% en 8 mois, parce que j'ai deux voitures, une télé, un micro-onde, un congélateur, un poële à bois, une cuisinière avec plaque en vitro-céramique, des enfants dans une école privée, une vue sur n lac (tellement polué qu'il est interdit de se baigner de mai à septembre) ... et puis aussi parce que avec ce que le gouvernement m'a pris pour que je vienne (volontairement) je ne vais pas partir de ci-tôt.

Bon je ferme ce fil car nous sommes totalement hors sujet et cela tourne en règlement de compte.

Écoute, Mckenzie, j'ai porté un jugement sur l'attitude de Wonderchris mais contrairement à toi, je ne mets pas en doute sa parole. Il y a quelques jours, il y avait de la pub Desjardins à la télé pour divers emplois dont notamment en assurance-vie ou en assurance-dommage. J'ai pensé à lui puisque je me suis souvenue qu'il avait mentionné ces champs d'activité, Alors oui, qu'il ait été embauché est tout a fait possible et je m'en réjouis sincèrement pour lui.

Nous avons des différences culturelles dans nos manières d'échanger et/ou aborder les gens ce qui inclut évidemment les employeurs. C'est en ce sens que ma remarque se justifie. Par exemple, à la longue, cela devient difficile de maintenir une attitude positive et non pas défaitiste lorsque l'on doit passer une xième entrevue d'embauche. Certains le vivent sous le mode déprime et d'autres sous le mode agressif. C'est qui est de bon ton de maintenir comme image publique dans une culture donnée n'est pas nécessairement la même chose dans une autre culture. Les immigrants doivent nécessairement apprendre nos codes de conduite et nos valeurs au niveau des interactions sociales parce que cela concourre à une une bonne intégration. Les Français ne sont pas exempts de cet apprentissage en dépit de nos racines communes.

C'est pareil sur le forum, chacun y va de sa manière personnelle elle-même influencée par sa propre culture. Quid de la personnalité ou de la culture a remporté la palme dans mon différent avec Wonderchris, je ne sais pas....un peu des deux mais de là à penser ce que tu écris plus bas (Québéc-bashing systématique, généralité sur les Français gueulards, etc), je dis NON.

Personnellement, je situe le problème dans l'entre-deux, dans la communication et la compréhension des attitudes de l'autre et bien sûr, il y a des cas irréductibles de part et d'autre.... Bien que je déteste les généralisations, s'il me faut en faire pour illustrer mon propos, je dirais que généralement, les Français nous apparaissent trop agressifs (et nous, à l'inverse, des pâtes molles ). Généralement, les Français se plaisent à remporter la victoire lors de débats alors que généralement nous préférons le plaisir des échanges plus respectueux et consensuels.

En clair, je reproche à Wonderchris d'être trop agressif et il me reproche d'être trop susceptible. À ses yeux, l'agressivité (au sens d'exposer son point de vue avec force allant même jusqu'à ridiculiser son adversaire ) est une valeur positive alors que pour moi, c'est tout le contraire. Qui a raison...? Sans doute personne vu que nous sommes ce que nous sommes. Par contre, je crois sincèrement qu'en évoluant au Québec, il faut apprendre les codes et valeurs qui sont les nôtres, les comprendre et les respecter, non pas parce qu'ils sont supérieurs ou le contraire, mais simplement parce qu'ils forgent la culture ambiante. Ce n'est pas un secret de Polichinelle que l'agressivité et la rudesse des échanges ne sont pas socialement valorisées au Québec. Il en est de même pour certaines attitudes qui nous semblent hautaines et prétentieuses. Attention, je n'ai pas porté de jugement sur la valeur en soi de ces attitudes (bien ou mal) et, non plus, je n'ai pas dit que les Québécois sont tous des gentils moutons toujours paisibles et respectueux...

L'ouverture à l'autre, ça va dans les deux sens... Je le répète, il est inutile et déplacé d'insulter un peuple entier pour s'en prendre à un individu. Wonderchris l'a fait dans sa toute première remarque que j'ai relevé et toi, Mckensie, tu en fait tout autant et même pire...

Fin de ma participation dans cette discussion qui finira en eau de boudin.

Je te remercie pour ton message très constructif. Après en avoir discuter avec ma conjointe on a bien compris qu'on ne vas pas prendre le risque de casser tous nos œufs pour ne garder que les coquilles.
Elle a un emploi qui ne lui plait certes pas mais qui lui apporte un gros salaire. Sur cette base moi je vais démarcher dans d'autres villes. Et le Québec est l'une d'elle.
Je n'ai pas de connaissances à Québec pour le moment mais ma nature très easy going devrait me permettre de me créer quelques connexions là-bas. Pour l'instant je postulerais de chez moi, je ferais des aller-retour s'il le faut pour passer des entretiens... J'ai encore un gros capital confiance. Ça marchera j'en suis persuadé.

Et tu as peut-être raison le travail apporte beaucoup. Il est certain qu'avec un travail les choses nous paraissent plus nuancé.

Quand au racisme très sincèrement je m'en fous un peu qu'il y ait des gens qui vivent avec des perceptions rétrogrades. S'ils ont une vie étriquée on ne pourra pas les changer. Je suis arrivé en France adolescent et malgré quelques absurdités que j'ai rencontré je me considère comme un béni. J'ai toujours trouvé un emploi même lorsque c'était dur.
Le racisme existe mais je ne m'apitoie pas sur cette réalité pour expliquer ma relative non réussite pour le moment. Ça peut-être un facteur mais je préfère travailler sur les failles évidentes comme l'anglais. Une fois que j'aurais bien fignoler ces failles on pourra reparler du racisme si rien ne se précise.

J'ai encore mangé hier avec une amie à moi, infirmière à sainte justine qui m'a confirmé que le problème au Québec n'est pas le manque de personnel. Il y a même un excédent au Québec. C'est le système de santé et ses impératifs parfois surréaliste, imparfat et trop lourd qui fait qu'on a cette représentation.
On a même une amie commune, infirmière elle aussi, qui rentre bientôt en France faute d'emploi. Paradoxal si on recherche des infirmières?

La réalité du terrain semble donc différente des études bureaucratiques.
A moins qu'il y ait des pénuries dans certains secteurs de la santé comme c'est le cas en France.
En France par exemple il manque du personnel dans la médecine, les personnes âgées, la psychiatrie, l'infirmerie scolaire ou les blocs opératoires. Alors que la réanimation, les urgences sont très facilement pourvus. C'est donc une problématique aux réalités disparates.
Et cette variabilité est donc palpable selon les régions et la discipline.

La différence entre les 2 pays à mon avis serait donc qu'en France il manque de candidats tandis qu'au Québec les candidats potentiels sont là. Le numérateur commun entre les 2 pays étant que les instances sensés établir les prévisions de santé établissent très mal leurs calculs. Mais peut-être que dans les 2 cas ça arrange le lobby de la santé.

+1
C'est exactement l'impression que me donne mckenzie. Ses réponses proviennent d'articles de journaux. Ça se voit qu'il n'y a pas de vécu. J'ai même ri sur l'histoire des émeutes Ayant vécu en France et au Québec, la réalité sur le terrain est bien différente. Le Québec, c'est beau sur le papier mais en vrai...

Ton propos est tellement simpliste. Sans savoir pourquoi elle est partie vous vous acharnez sur elle alors que son constat est par contre valide. Je ne connais pas un seul immigrant issu des minorités visibles qui ne tient pas ce propos sur le Québec. J'ai d'ailleurs un ami à moi (blanc) installé à Toronto qui m'a dit brutalement un soir qu'il ne pourra jamais venir vivre au Québec pour esquiver ces absurdités à sa conjointe (noire).
Et bien pour moi ce propos raisonne harmonieusement avec le propos de magg&frantz.

Bonjour =),

Ce 29 septembre 2011 cela fait exactement 2 ans que je suis installé au quebec. J aimerais vous faire part de mon bilan de la belle province. J ajoute que j ai tres bien préparé mon départ a l époque. Voyage de prospection 1 mois chez une amie, recherche sur internet, comprehension de la mentalité DONC CEUX QUI VOUS PARLENT QU ILS SONT DECUS ET SE SENTENT BERNÉS PAR LES DISCOURS DE DELEGUATION DU QUEBEC ET LEUR DISCOURS SONT DE BONS IGNORANTS ET SURTOUT DES BEAUX NAIFS... bref arrétons la les niaiseries..

j ajoute que j ai 30ans, francais..

Coté travail pas de probleme, jamais au chomage, je gagne ma vie convenablement, je peux faire ce que j ai envie de faire.. sans + ni moins.... pas un gros salaire mais ca me va!!

Coté humain, mes amis sont quebecois et anglos, 1 seul francais...
le relationnel et l amitié ici est inexistant ainsi que les debats.. pas ici que vous allez polémiquer. Les quebecois n aiment pas ca. une conversation de 5 a 10 mins c est suffisant. C est pas mechant c est juste qu ils ne sont pas latins comme nous.

Du racisme, oui il y en a. les blagues sur les negas (blacks) comme ils disent, les maudits francais.. jconnais, j entend ca souvent (job) donc épargnez moi le discours, y a pas bcp de racisme. Si! jdirais meme presque autant qu en france..

Le Quebec c est vraiment pas l eldorado, la vie est sympathique je dirais mais pas +. par moment c est le tiers monde pour certains secteurs, pour d autres c est correct..

A part ca c est une belle province mais vraiment en retard sur bcp d endroits.. donc si t es jeune pas d enfants.. TENTE ta chance mais t attend pas a la vie de reve.

Moi j ai décidé de partir a l Ouest canadien en 2012 pour franchir une étape de + en matiere d anglais dans un milieu completement anglophone!! j ajoute que je travaille dans le downtown (Montréal) 6 clients sur 10 anglos.. véridic.. j ai fait le calcul sur 1 semaine creuse!

Je rajoute que je n en veux en rien au Quebec, je suis venu, j ai vu et je m en vais, ce n est pas mon truc.
C est une expérience enrichissante comme toute mais bon. ici c est + une belle pompe a fric qu une province accueillante..

En tant que touriste vous etes adulé! en tant qu habitant vous etes scruté!!

je suis pret a repondre, toute de meme a vos interrogations avec la plus grande franchise.

mais je n ai jamais fait de paralele avec la france et le quebec... relis moi....ca sera deja une bonne chose...
deuxiemement je sais que ce n est pas chez moi, je ne suis pas si abrutis..
troisiemement je ne parle jamais de la france dans mon message, je n ai pas FUIS mon pays...
quatriemement les francais qui FUIENT la france viennent souvent des grandes villes ou des quartiers difficiles... la ou le chomage est permanent et les problemes entre les cultures sont la..

je dis juste qu au quebec un touriste vaut bien mieux qu un habitants etranger... c est la verité. des quebecois me l on avoués d ailleurs.. LOL c est drole non.
Mais c est vrai que sur immigrer.com tout est beau tout est rose. alors ok c est pas bien ce que je dis . non pas bien dutout. ah le chialeux francais .. Bref..

j ai meme recu un message privé d une personne de souche.. d ici.. oui ici LOL qui m a dit que mon discours n etait pas si érroné.. c est bizarre non?

MAIS comme je l ais mis a la fin de mon message. c est une experience, ca ne me plait pas..et bien je m installerai ailleurs tout simplement. il n y a rien de mechant.. comme si il fallait dire la pensée collectif???? NON

Juste comme ça:
La Cari-fête
La fierté gaie
Le défilé des jumeaux ...

Le problème de Montréal est le même que toutes les autres villes: il ne convient pas à toutes les personnalités.

En ce qui me concerne, y aller pour des spectacles, super. Pour magasiner, génial. Car vous ne trouverez nulle part ailleurs la variété et la qualité offerte sur la rue St-Hubert. Mais y habiter? Plus jamais. Trop de gens, trop de bouchons, trop de saletés, trop de bruit, trop d'incivilités au volant, trop de tout.

Montréal est une ville moche et délabrée avec un taux de chômage plus important que la ville de Québec qui a le plus faible taux de chômage du Québec.

L'anglais pour bosser à Québec n'est pas toujours nécessaire alors que Montréal ça semble plus difficile sans anglais, et contrairement aux idées reçues on peut très bien vivre sans voiture à Québec, la preuve ça va faire deux ans que je vis à Québec sans voiture...

Et il y a beaucoup d'activité culturelle d'organisée à Québec, le carnaval d'hiver, le festival d'été, festibière, le pinch of love, le party d'été sur grande allée, le moulin à image, les grands feux loto Québec, le cirque du soleil, cavalia, le red bull crashed ice, ...

Ça fait un an que je suis arrivé à Montréal et perso je n'ai pas l'impression que c'est aussi magnifique que les belles cartes postales et autres statistiques sur le PIB etc. Il y a une réalité bien plus maussade qui n'émerge pas encore mais qui apparaitra bientôt.
Je suis le parfait exemple qui vient contraster le tableau idyllique du Québec. J'ai acquis une sérieuse expérience professionnelle en France. Bac+3 et depuis que je suis ici j'ai travaillé en tout et pour tout 1 mois et demi. Une mission bancale chez Videotron ou devrais-je dire Atelka chez qui t'observe un turn-over de dingue ventilé par un bassin d'immigrés pléthorique. A cela t'ajoutes des revenus indigne d'un pays développé. Il y a de quoi tombé de haut pour ceux qui y voit la porte ouverte au rêve américain.
Après cette mission que j'avais hâte d'ailleurs de terminer, plus rien. Nada! Que fifre! Et je vous passe les détails sur les journées où j'envoie des pluies de CV.
Au final je pense même être l'une des personnes qui a le plus postulé aux offres d'emplois tout le marché de l'assurance de dommages à Montréal. A tel point que je pense malheureusement que je vais rentrer en France.
D'autres choses me laisse aussi perplexe sur la politique d'immigration du Québec mais bon je ne suis pas ici pour saper le moral de ceux qui voit le Canada comme un eldorado.

Trouver un job d'appoint à Vancouver, tu auras aucun problème avec ça. Sans être bilingue, par contre, ça sera nettemennt plus compliqué.

Pour ce qui est du logement, si tu veux pas manger que des pâtes après avoir payé ton loyer et avec ton salaire de job d'appoint (salaire minimum en BC $8 / heure), il faut soit t'éloigner du centre-ville, soit faire de la colocation. Pour ton information, quand j'habitais là bas, en coloc à 3 dans un 31/2, je payais 500$ par mois en plein downtown, un 31/2 tout seul je payais 1200$ toujours en plein downtown, et en coloc à 6 dans une maison à 25 minutes de bus du terminal du Seabus, je payais 400$, et je devais passer chaque matin et chaque soir par East Hastings "la rue aux drogués". Tout ceci c'était y'a 7 ans presque, alors c'est sans doute plus cher maintenant.

Par contre, job d'appoint + loyer de Vancouver + dépenses locales - tu risques de pas avoir beaucoup d'opportunités d'avoir de quoi payer un billet d'avion pour rentrer voir ta famille sur Montréal. J'avoue que l'idée d'aller à Vancouver pour jaser en anglais, avec une famille à Montréal, ça me laisse sceptique, quand on sait que l'Ontario est à côté ou presque...

Ça fait un an que je suis arrivé à Montréal et perso je n'ai pas l'impression que c'est aussi magnifique que les belles cartes postales et autres statistiques sur le PIB etc. Il y a une réalité bien plus maussade qui n'émerge pas encore mais qui apparaitra bientôt.
Je suis le parfait exemple qui vient contraster le tableau idyllique du Québec. J'ai acquis une sérieuse expérience professionnelle en France. Bac+3 et depuis que je suis ici j'ai travaillé en tout et pour tout 1 mois et demi. Une mission bancale chez Videotron ou devrais-je dire Atelka chez qui t'observe un turn-over de dingue ventilé par un bassin d'immigrés pléthorique. A cela t'ajoutes des revenus indigne d'un pays développé. Il y a de quoi tombé de haut pour ceux qui y voit la porte ouverte au rêve américain.
Après cette mission que j'avais hâte d'ailleurs de terminer, plus rien. Nada! Que fifre! Et je vous passe les détails sur les journées où j'envoie des pluies de CV.
Au final je pense même être l'une des personnes qui a le plus postulé aux offres d'emplois tout le marché de l'assurance de dommages à Montréal. A tel point que je pense malheureusement que je vais rentrer en France.
D'autres choses me laisse aussi perplexe sur la politique d'immigration du Québec mais bon je ne suis pas ici pour saper le moral de ceux qui voit le Canada comme un eldorado.

De toutes façons il ne faut pas se mentir, immigration canada (et québec) nous attirent avec 1000 promesses, alors que les employeurs, et excusez ma vulgarité, n'en ont tout simplement rien à pisser de nous. Pays paradoxal, le gouvernement veut juste des poules pondeuses pour éviter le déclin de la population, et le marché de l'emploi ne veut pas nous absorber. Après on peut toujours me sortir des exemples d'immigrants en situation de réussite, mais combien d'autres sont en échec, et pas par mauvaise volonté dans beaucoup de cas.

Allez bonne chance au Tim Hortons, moi je continue à chercher dans mon vrai domaine, sans grand espoir, en grignotant mes dernières économies.