Habitués Kweli Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 Sujet très interressant, j'en profite pour me greffer dessus et faire appel à votre connaissance du systeme éducatif Québécois ...Nous sommes motivés pour immigrer, mais reste une question importante : La scolarisation de nos enfants. Si pour nos filles de 9 et 11 ans nous avons pu nous faire une idée assez précise et satisfaisante pour nous des conditions d'accueil et de la qualité des programmes québécois, Nous sommes dans le flou total pour notre fils de 7 ans qui présente un retard du développement.Pour vous expliquer plus synthétiquement notre cas, notre fiston à environ 2 ans de retard dans ses diffèrents apprentissages (scolaires ou non) mais évolue au fil du temps et ne stagne pas ce qui est primordial. Il est suivi par une pédopsychiatre, orthophoniste et psychomotricienne et est aidé 12 heures par semaine par une auxiliaire de vie scolaire au sein de la classe.L'année prochaine il rentre en CP dans une classe adaptée (12 élèves / 1 instituteur/ 1 aide à l'instituteur) avec des périodes de scolarisation en milieu ordinaire.Si de part les témoignages que nous avons pu lire, le handicap au canada semble beaucoup moins "marginalisé" qu'en France. Qu'en est il au sein de l'école ? Même si notre fils n'à pas un handicap "lourd" et qu'il à des qualités exceptionnelles de sociabilisation j'aimerais que vous me donniez votre avis pour ceux et celles qui connaissent ce sujet.D'avance merci beaucoup !!!Nous avons un gros problème de spécialistes. Si ton fils arrive, il peut se passer un délai de deux ans avant de trouver des spécialistes (pédopsychiatres et orthophonistes notamment) qui le prennent en charge. Et encore, vous seriez chanceux que l'orthophoniste consacre plus d'une heure par mois à votre enfant tellement ils sont sollicités.Pour vous dire le fond de ma pensée, pour le bien de votre enfant, il serait mieux de laisser tomber votre projet. Vous ne tarderiez pas à le regretter. Le système éducatif ici, c'est comme le système de santé. Il vaut mieux ne pas avoir de problème sinon bonjour la galère. Citer
Habitués Mowgli Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 Nous avons un gros problème de spécialistes. Si ton fils arrive, il peut se passer un délai de deux ans avant de trouver des spécialistes (pédopsychiatres et orthophonistes notamment) qui le prennent en charge. Et encore, vous seriez chanceux que l'orthophoniste consacre plus d'une heure par mois à votre enfant tellement ils sont sollicités.Pour vous dire le fond de ma pensée, pour le bien de votre enfant, il serait mieux de laisser tomber votre projet. Vous ne tarderiez pas à le regretter. Le système éducatif ici, c'est comme le système de santé. Il vaut mieux ne pas avoir de problème sinon bonjour la galère.Je ne suis pas certaine que ce soit une généralité: vous devriez prendre contact avec Isseo17 (je pense) qui a un fils dysphasique et qui est ravie de la prise en charge au Qc. Je vais essayer de retrouver le fil où elle en parlait. Citer
Habitués Mowgli Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 Voici une discussion qui pourrait vous intéresser, avec le témoignage d'Isseo 17 dont un des enfants est dyspraxique (et pas dysphasique, désolée)http://www.forum.immigrer.com/index.php?sh...75619&st=80 Citer
Habitués Kweli Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 Nous avons un gros problème de spécialistes. Si ton fils arrive, il peut se passer un délai de deux ans avant de trouver des spécialistes (pédopsychiatres et orthophonistes notamment) qui le prennent en charge. Et encore, vous seriez chanceux que l'orthophoniste consacre plus d'une heure par mois à votre enfant tellement ils sont sollicités.Pour vous dire le fond de ma pensée, pour le bien de votre enfant, il serait mieux de laisser tomber votre projet. Vous ne tarderiez pas à le regretter. Le système éducatif ici, c'est comme le système de santé. Il vaut mieux ne pas avoir de problème sinon bonjour la galère.Je ne suis pas certaine que ce soit une généralité: vous devriez prendre contact avec Isseo17 (je pense) qui a un fils dysphasique et qui est ravie de la prise en charge au Qc. Je vais essayer de retrouver le fil où elle en parlait.Ce que tu dis est exact. La prise en charge est excellente mais pour cela il faut d'abord rentrer dans le système, dépasser la liste d'attente. Isseo17 habite à Sherbrooke, ville plus petite et donc la liste d'attente pour un spécialiste est proportionnelle. Pour une famille qui souhaite s'installer à Montréal, c'est la galère. Citer
matheson Posté(e) 1 avril 2009 Auteur Posté(e) 1 avril 2009 Kweli,En France, dès la quatrième (secondaire 2 chez vous) les enfants doivent pratiquer une seconde langue obligatoire (en général Allemand, Anglais ou Espagnol) et il se trouve que Timothée a choisi cette dernière donc ça collerait avec l'école de McMasterville. A notre arrivée fin juin prochain, il est clair qu'on va "magasiner" pour les écoles. Le problème est que les cours seront terminés et qu'on n'aura donc pas la possibilité de les visiter et de s'informer auprès des directions. La commission scolaire est-elle un service de la mairie comme chez nous ? Et comment s'informer sur le niveau de l'école.Franchement, je ne me vois pas me pointer là-bas et leur dire "on veut une bonne école pour notre fils, dans quel quartier doit-on s'installer?" Et puis on ne connaît aucune famille qui pourrait nous orienter. Alors comment faire ? c'est le gros dilemme actuellement. Je croise les doigts pour McMasterville mais bon je préfère ne pas mettre mes oeufs dans le même panier pour éviter la déception et repartir de zéro cet été ! Citer
Habitués Mowgli Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 Kweli, Merci d'avoir ajouté cette nuance importante... bref c'est comme tout le reste en santé, et comme les garderies si je comprends bien; qd on entre dans le système on est bien soigné, mais avant, faut trouver le moyen d'entrer dans le système! Citer
Habitués Câlissss Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 Kweli,En France, dès la quatrième (secondaire 2 chez vous) les enfants doivent pratiquer une seconde langue obligatoire (en général Allemand, Anglais ou Espagnol) et il se trouve que Timothée a choisi cette dernière donc ça collerait avec l'école de McMasterville. A notre arrivée fin juin prochain, il est clair qu'on va "magasiner" pour les écoles. Le problème est que les cours seront terminés et qu'on n'aura donc pas la possibilité de les visiter et de s'informer auprès des directions. La commission scolaire est-elle un service de la mairie comme chez nous ? Et comment s'informer sur le niveau de l'école.Franchement, je ne me vois pas me pointer là-bas et leur dire "on veut une bonne école pour notre fils, dans quel quartier doit-on s'installer?" Et puis on ne connaît aucune famille qui pourrait nous orienter. Alors comment faire ? c'est le gros dilemme actuellement. Je croise les doigts pour McMasterville mais bon je préfère ne pas mettre mes oeufs dans le même panier pour éviter la déception et repartir de zéro cet été !Et oui! Malheureusement c'est le même problème pour tout le monde Citer
Habitués théglacé Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 nous avons trois enfants scolarisés en primaire, pour ce qui est des horaires, les cours commencent a 8h20 avec une pose récré de 15 min matin et apres midi, repas a midi, reprise des cours a 13h20 fin des cours a 15h40.pour ce qui est de l enseignement, les profs sont très professionnels et font de leur mieux mais souvent sont confrontés a des difficultés, comme en France.....les enfants quant a eux sont contents de leur école, mais nous personnellement le système ne nous convient pas, il est difficile a un enfant de parler et d`écrire correctement le francais quand même les profs le parle comme à la maison, les expressions comme ``la madame``, peinturer, tu veux tu ou tu peux tu, les enfants et même les profs parlent le joual a l'école et c est terriblement difficile de dire à un enfant que tellle ou telle phrase est incorrecte quand on lui enseigne de cette facon. Quand au cours d'histoire, ils sont pratiquement inexistants, ma fille en 4 eme année ne sait pas et n a pas apprit ce qu'était un homme prehistorique, c'est grave......la géographie n'en parlons pas....beaucoup de rattrapage en vue et cela me fait peur. ah oui et mes enfants ont fait un test pour pouvoir évaluer leur niveau a leur arrivée.Voilà une vision bien française de l'école, avec ses hommes des cavernes. Tu as déjà entendu parler des test PISA? Nos enfants ne font qu'une bouchée des petits Français.mdr ma fille a fait un test lors de son arrivée et il s est avéré qu elle était plus en avance sur le programme que ses petits camarades du même âge, maintenant si les enfants quebecois font qu une bouchée de nos petits francais ben tant mieux pour vous encore une belle preuve d aucunes autocritiques de certains, je dis ce que je pense et reste sur ma position mais dis moi pourquoi le taux d échec scolaire et de décrochage ici est si important je ne le comprends pas. il n y a pas de concurrence a faire entre tel ou tel enfant mais simplement une remarque que le niveau est different et que vous avez une autre facon de parler le francais (sans critique), pour moi mes enfants le parlent mal, et le joual doit rester un langage a utiliser qu a la maison ou entre amis .............c est mon avis Citer
Habitués théglacé Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 maintenant chacun voit midi a sa porte, mais quand on prône une loi 101, et une obligation de parler le francais autant bien le parler, je n accepterais pas non plus que mes enfants parlent le verlan ou écrive ce language à l'école, maintenant il est sure que le programme d enseignement est différent, les élocutions différentes, une culture différente pas de soucis mais perso je préfère retourner en France malgré tous les problèmes qu il peut y avoir. En fait l herbe n est pas plus verte ici que de l autre côté de l'ocean Citer
Habitués théglacé Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 (modifié) nous avons trois enfants scolarisés en primaire, pour ce qui est des horaires, les cours commencent a 8h20 avec une pose récré de 15 min matin et apres midi, repas a midi, reprise des cours a 13h20 fin des cours a 15h40.pour ce qui est de l enseignement, les profs sont très professionnels et font de leur mieux mais souvent sont confrontés a des difficultés, comme en France.....les enfants quant a eux sont contents de leur école, mais nous personnellement le système ne nous convient pas, il est difficile a un enfant de parler et d`écrire correctement le francais quand même les profs le parle comme à la maison, les expressions comme ``la madame``, peinturer, tu veux tu ou tu peux tu, les enfants et même les profs parlent le joual a l'école et c est terriblement difficile de dire à un enfant que tellle ou telle phrase est incorrecte quand on lui enseigne de cette facon. Quand au cours d'histoire, ils sont pratiquement inexistants, ma fille en 4 eme année ne sait pas et n a pas apprit ce qu'était un homme prehistorique, c'est grave......la géographie n'en parlons pas....beaucoup de rattrapage en vue et cela me fait peur. ah oui et mes enfants ont fait un test pour pouvoir évaluer leur niveau a leur arrivée.Voilà une vision bien française de l'école, avec ses hommes des cavernes. Tu as déjà entendu parler des test PISA? Nos enfants ne font qu'une bouchée des petits Français.et la marmotte elle emballe le chocolat dans l'alu !!!comme on dit toujours, on fait dire ce qu'on veux aux chiffres.aller un peu de lecturehttp://www.apmep.asso.fr/IMG/pdf/Com_PISA_FF_Francais-2.pdfpage 10 a 15 pour te donner une idée.cherche des tests actualisés l ourson, car celui ci date de 2005, on évolue aussicomme le canada est 3eme en lecture au PISA, tu devrais pas avoir de mal a comprendre.j ai de la lecture actualisée, ton article date de 2005, on évolue aussi en France http://eduquebec.poitou-charentes.fr/artic...?id_article=178http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebe...ge-scolaire.phphttp://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9crochage_scolaireAu Québec [modifier]Sur l'ensemble des écoles publiques de l'île de Montréal, 40 % des garçons et 28,4 % des filles quittent l'école sans diplôme, 7 ans après leur entrée au secondaire. Taux de décrochage inquiétant à Montréal, radio-canada.ca, 22 octobre 2005Dans près de la moitié des écoles secondaires de Montréal, plus d'un élève sur trois n'a pas terminé ses études secondaires à la fin de l'année scolaire 2006-2007. [1]Dans les quartiers les plus défavorisés (comme Saint-Michel (Montréal), Montréal-Nord, Hochelaga-Maisonneuve, Petite-Bourgogne et Saint-Laurent-Ouest, le taux de sortie du secondaire sans diplôme s'élèvent à 60 % pour les garçons et 50 % pour les filles.La proportion de décrocheurs atteint près de 85% à l'école secondaire Pierre-Dupuy (arrondissement de Ville-Marie, Montréal). Dans cinq des sept écoles secondaires de Longueuil, plus du quart des élèves ont quitté l'école sans diplôme en 2007. [2]Le gouvernement du Québec s'est fixé l'objectif de voir 80 % des jeunes Québécois obtenir leur diplôme d'études secondaires d'ici 2010.Voir DEMS : Évaluation du risque de décrochage en milieu scolaireNous avons en France 14.000.000 délèves inscrits dans un cycle détude dont 12.700.000 dans un cursus pré universitaire. On a 150.000 personnes qui sortent du système sans aucune qualification soit 1.2% du total. Au Québec il y a 40% des garçons et 28.4% des filles qui quittent lécole sans diplôme, et plus de 1/3 des élèves nont pas terminé leur secondaire dans 50% des écoles de Montréal. Numériquement, la population détudiants représente 1.813.859 individus, et on estime les étudiants pré universitaire à 1.559.918. Il y a 533.492 personnes qui sortent du système sans diplôme soit 34.2%. Modifié 1 avril 2009 par théglacé Citer
Habitués Kweli Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 Kweli,En France, dès la quatrième (secondaire 2 chez vous) les enfants doivent pratiquer une seconde langue obligatoire (en général Allemand, Anglais ou Espagnol) et il se trouve que Timothée a choisi cette dernière donc ça collerait avec l'école de McMasterville. A notre arrivée fin juin prochain, il est clair qu'on va "magasiner" pour les écoles. Le problème est que les cours seront terminés et qu'on n'aura donc pas la possibilité de les visiter et de s'informer auprès des directions. La commission scolaire est-elle un service de la mairie comme chez nous ? Et comment s'informer sur le niveau de l'école.Franchement, je ne me vois pas me pointer là-bas et leur dire "on veut une bonne école pour notre fils, dans quel quartier doit-on s'installer?" Et puis on ne connaît aucune famille qui pourrait nous orienter. Alors comment faire ? c'est le gros dilemme actuellement. Je croise les doigts pour McMasterville mais bon je préfère ne pas mettre mes oeufs dans le même panier pour éviter la déception et repartir de zéro cet été !Non, ici la Commission scolaire est un service indépendant de la mairie. Effectivement en juin, les écoles sont sur le point de fermer. C'est difficile pour les nouveaux arrivants de magasiner. Quand on ne connaît pas le système, on ne connaît pas non plus les critères qui t'aideraient à choisir. Donc la première année, on procède un peu à l'aveuglette et plus tard, on prend des décisions éclairées. Quand j'y repense, je n'aurais pas mis mes enfants là où ils ont atterri si j'avais su. L'information sur le niveau de l'école n'est pas facile à obtenir, en général c'est le bouche à oreille qui s'active, et le réseau de connaissances. Les parents se rencontrent pour les sports de leurs enfants et autres activités communautairesm échangent sur leurs expériences, etc. Ce forum aussi est une mine d'informations quand on pose des questions précises. Voici des exemples de questions que tu pourrais poser sur une école secondaire:- Le ratio élèves/enseignants. Plus il est élevé, plus l'école a des problèmes d'encadrement.- Encouragement de la réussite: y a-t-il un tableau d'honneur? Font-ils un palmarès des meilleurs élèves? - Les programmes enrichis qu'ils ont: Sports-Études, Arts-Études, PÉI, etc.- L'état de la bibliothèque, combien d'ouvrages par élève ... - L'état des labos informatiques, combien d'ordinateurs par élève, ...- Les activités parascolaires. Ont-ils des équipes sportives? Y a-t-il une radio scolaire? Etc.- L'encouragement à la participation citoyenne. Combien d'heures obligatoires de bénévolat les élèves font? Comment l'implication est-elle récompensée? Enfin, comme j'habite à Québec, je te donne des infos par rapport à ma ville et aux écoles que fréquentent mes deux enfants ... Citer
Habitués Câlissss Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 Kweli,En France, dès la quatrième (secondaire 2 chez vous) les enfants doivent pratiquer une seconde langue obligatoire (en général Allemand, Anglais ou Espagnol) et il se trouve que Timothée a choisi cette dernière donc ça collerait avec l'école de McMasterville. A notre arrivée fin juin prochain, il est clair qu'on va "magasiner" pour les écoles. Le problème est que les cours seront terminés et qu'on n'aura donc pas la possibilité de les visiter et de s'informer auprès des directions. La commission scolaire est-elle un service de la mairie comme chez nous ? Et comment s'informer sur le niveau de l'école.Franchement, je ne me vois pas me pointer là-bas et leur dire "on veut une bonne école pour notre fils, dans quel quartier doit-on s'installer?" Et puis on ne connaît aucune famille qui pourrait nous orienter. Alors comment faire ? c'est le gros dilemme actuellement. Je croise les doigts pour McMasterville mais bon je préfère ne pas mettre mes oeufs dans le même panier pour éviter la déception et repartir de zéro cet été !Non, ici la Commission scolaire est un service indépendant de la mairie. Effectivement en juin, les écoles sont sur le point de fermer. C'est difficile pour les nouveaux arrivants de magasiner. Quand on ne connaît pas le système, on ne connaît pas non plus les critères qui t'aideraient à choisir. Donc la première année, on procède un peu à l'aveuglette et plus tard, on prend des décisions éclairées. Quand j'y repense, je n'aurais pas mis mes enfants là où ils ont atterri si j'avais su. L'information sur le niveau de l'école n'est pas facile à obtenir, en général c'est le bouche à oreille qui s'active, et le réseau de connaissances. Les parents se rencontrent pour les sports de leurs enfants et autres activités communautairesm échangent sur leurs expériences, etc. Ce forum aussi est une mine d'informations quand on pose des questions précises. Voici des exemples de questions que tu pourrais poser sur une école secondaire:- Le ratio élèves/enseignants. Plus il est élevé, plus l'école a des problèmes d'encadrement.- Encouragement de la réussite: y a-t-il un tableau d'honneur? Font-ils un palmarès des meilleurs élèves? - Les programmes enrichis qu'ils ont: Sports-Études, Arts-Études, PÉI, etc.- L'état de la bibliothèque, combien d'ouvrages par élève ... - L'état des labos informatiques, combien d'ordinateurs par élève, ...- Les activités parascolaires. Ont-ils des équipes sportives? Y a-t-il une radio scolaire? Etc.- L'encouragement à la participation citoyenne. Combien d'heures obligatoires de bénévolat les élèves font? Comment l'implication est-elle récompensée? Enfin, comme j'habite à Québec, je te donne des infos par rapport à ma ville et aux écoles que fréquentent mes deux enfants ... Tu oublies de préciser un détail : plus le quartier est défavorisé, plus l'école reçoit des aides. Donc tout ça à prendre avec des pincettes. Citer
Habitués théglacé Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 sans commentaires sur les stats, c est pas pour dénigrer le Québec ou autre mais il faut ouvrir les yeux et admettre que le taux de décrochage scolaire ici est très important sur une population 10 fois moins importante que celle de la France, par contre les enseignants sont souvent au Québec secondés par des pédopsychiatre ou pédagogue toujours présent dans les écoles, exemple a suivre peut être en France.Grizzly je vais finir bientot ma formation d infirmiere et je peux te garantir que sur les 13 filles présentes dans la cohorte que je fréquente plus de la moitiée n avait pas leur secondaire V ou non fini, première cause : 1 enfant est né pendant leur étude, ces filles avaient a peine 17 ans ....crois le ou non, j étais impressionnée par le quota et je peux te garantir par contre qu elles sont pleines de courage et de volonté pour réussir leur formation Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 1 avril 2009 Habitués Posté(e) 1 avril 2009 HelloIl me semble qu'il y a deux discussions qui se mélangent, ici.Premièrement : l'insertion d'un enfant "hors normes".Je ne peux que répéter ce que j'ai déjà écrit : Nous sommes très contents de la façon dont les choses ont été gérées pour Alexis ( dispraxique), d'autant plus qu'en France, nous étions dans une impasse. Mais comme l'a signalé Kweli, nous sommes en région ( même pas à Sherbrooke : dans un village de 4500 habitants, à 20 km de Granby) et en zone d'éducation privilégiée, dû au bas niveau social général de la commune. Nos écoles, tant primaire que secondaire disposent donc de beaucoup de moyens d'aide et de suivi.Je tiens aussi à rappeler qu'Alexis, arrivé à 12 ans, ne nécessitait plus de suivi spécifique : ni ortophonique, ni psy, ni ergothérapeute...L'aide et l'orientation scolaire étaient les seuls vraiment nécessaires vu son age. Heureusement ! Car effectivement l'accés à ce genre de structures est particulièrement difficile.En bref, je dirais que tout dépend où vous arrivez et de ce dont vous avez besoin . Nous sommes tombés au bon moment et au bon endroit.Deuxièmement : la qualité de l'enseignement.Là encore, je ne peux vous livrer que ce que j'ai constaté sur la scolarité de mes 4 enfants "dans les normes". Il est très difficile de comparer les "niveaux" au sens pur du terme. Nous y sommes tenté en suivant l'évolution des cousins restés en France, mais nous nous y perdons. Nous avons quitté la France avec des enfants de 12,10,8 et 4 ansJe vais essayé de shématiser ce que je ressens:En France, nos enfants suivaient la démarche suivante : 1.le prof t'explique 2. tu apprends 3. tu fais des exercices d'application 4.tu as un controle des connaissances.Résultat pour nos garçons en difficulté scolaire : Les explications étaient le plus souvent peu ou pas comprises, les leçons donc particulièrement difficiles à apprendre, les exercices mal faits et le contrôle des connaissances raté, sauf quand le par coeur les sauvait. Les bases sont fragiles et le retard s'est accumulé.Résultat pour nos filles bonnes élèves : Les explications étaient comprises, voire ¸même approfondies, donc faciles à mémorisées. Plus sûres d'elles, elles posaient les questions nécessaires et le contrôle des connaissances étaient très bon, sauf quand elles s'endormaient sur leurs lauriers. Leurs bases sont solides et leur cultures scolaire importante.Au Québec, nos enfants (les mêmes) suivent la démarche suivante : 1. Le prof donne un questionnaire et/ou des exercices à faire. À toi de faire avec les moyens du bord ( vive internet) et ce, quelque soit la matière ( math, français, science, histoire...). 2. La classe, guidée par le prof, en tire une régle générale. 3. Tu es mis en "situation d'examen" pour évaluer ce que tu sais et peux faire avec tes nouvelles connaissances sur des cas extrèment concrets (Vous êtes chef des pompiers : calculer le nombres d'échelles et de camions que vous devez réquisitionner dans les casernes environnantes pour combattre l'incendie. Documents : plan et reliefs du batiment( dessinés à l'occasion d'un autre examen) liste et tailles des échelles disponibles et aire de manoeuvre nécessaire aux camions, et toutes vos notes de cours. Connaissance testée : le théorème de pythagore)Résultats pour nos garçons : ils ont bien du fun en classe : plus de cours magistraux qui vous passent au dessus de la tête, un prof plus proche qui vous tutorise suivant votre avancement, plus de cours à apprendre ( euh ? vous avez remarqué : on a plus ou moins sauté cette étape là !) et des examens moins stressants, s'étalant sur plusieurs cours et le plus souvent avec toutes vos notes et autres dicos autorisés. Ils sont beaucoup plus sûrs d'eux, progressent et sont très autonomes dans leur recherches et gestion de cours. Enfin, les coup de pieds au derrière ( virtuels) sont toujours un peu nécessaires pour motiver les troupes .... Mais ils avancent dans leurs connaissances, et surtout, ils ont repris goût aux études...Résultats pour nos filles : Toujours très bonnes élèves, il faut les motiver fort pour qu'elles aillent au bout de leur capacités. Peu de travail suffit à assurer leur moyenne, le tout est de les pousser à aller d'elles-mêmes chercher plus loin et plus profond. Mon rôle est de les engager à mémoriser les résultats trouvés, et pas juste pour l'examen d'après.Heureusement, j'ai des filles bien fines et c'est elles qui ont réclamé leur changement d'école pour une école privée un peu plus "stricte" et "motivante", où les contrôles de connaissances stricts sont encore au goût du jour, même s'ils n'entrent pas dans les moyennes.Ma conclusion est qu'un bon mixage des deux systèmes ferait une méthode parfaite : 1. Recherche des connaissances par soi-même et l'expérimentation, comme au Québec ( pour augmenter la débrouillardise et l'autonomie)2. Mémorisation et application des connaissances dans des exercices, comme en France ( pour que les bases soient fixées et facilitent les apprentissages futurs)3. Contrôle conjoint des connaissances (comme en France) et de leur mise en application dans des cas concrets de vie quotidienne ( comme au Québec) pour faire des adultes ayant suffisament de culture et de débrouillardise pour se débrouiller dans la majorité des cas.Ah !!!! Si le monde parfait existait !!!!!!! Citer
Habitués El pat Posté(e) 2 avril 2009 Habitués Posté(e) 2 avril 2009 Merci beaucoup Isseo d'avoir prit le temps de nous détailler le système scolaire Québécois.Bonne journée.A+ Citer
Habitués cendrine83 Posté(e) 2 avril 2009 Habitués Posté(e) 2 avril 2009 (modifié) bonjour,Nous nous devrions arriver si tout va bien en mai 2010......oui je sais c'est loin, mais l'ecole me fait "flipper", alors voilà je cherche des infos, mes trois garçons sont en école privée.....avec tout son lot de rigidité, mise en compétiton, elitisme et autre,(que nous cherchons à finalement "fuir") un est en 6°, l'autre en CM2 et enfin un CP, trois garçons....quand je lis le témoignage d'Isseo je suis rassurée, certes un de mes loustic a un an d'avance,mais je ne pense pas qu'ils rencontrent trop de difficultés sinon en anglais...Mais voilà, je ne sais s'il nous faut nous orienter vers le public ou le privé, mon grand devra rentre en 4° normalement à notre arrivée, est il judicieux de le sortir du système francais???Qui plus est, nous comptons aller du coté de gatineau, quelqu'un a t il des infos car nous souhaitons profiter de notre voyage de trois semaines pour essayer de déblayer un peu de terrain.....merci Modifié 2 avril 2009 par cendrine83 Citer
Zay Posté(e) 2 avril 2009 Posté(e) 2 avril 2009 Merci pour vos réponses !!Isséo ton témoignage est très interressant et nous touche plus particulièrement car nous sommes il semblerait, dans une situation assezcomparable pour notre fils (est il possible de te contacter par mail ?)Nous avons prévu un voyage de prospection cet été afin de savoir dans quelle région nous souhaiterions nous installer (Estrie / Québec / Chaudières Appalaches) et afin de confirmer ou non notre envie de s'installer dans la belle province.Pour revenir au sujet initial j'avoue que l'éducation scolaire est importante mais à mon sens est seulement complémentaire de l'éducation parentale mais aussi de ses propres expériences sociales. C'est là tout le but de notre démarche d'immigration, nous ouvrir à d'autres cultures, d'autres modes de vie.Ainsi que ce soit en France ou au Québec je pense qu'en tant que Parents (je parle pour nous bien sûr, aucune généralité à faire) nous recherchons pour nos enfants un cadre de vie épanouissant que ce soit durant le temps scolaire où dans la vie de tous les jours.Cordialement, Citer
Laurent Posté(e) 2 avril 2009 Posté(e) 2 avril 2009 Nous avons en France 14.000.000 d’élèves inscrits dans un cycle d’étude dont 12.700.000 dans un cursus pré universitaire. On a 150.000 personnes qui sortent du système sans aucune qualification soit 1.2% du total. Au Québec il y a 40% des garçons et 28.4% des filles qui quittent l’école sans diplôme, et plus de 1/3 des élèves n’ont pas terminé leur secondaire dans 50% des écoles de Montréal. Numériquement, la population d’étudiants représente 1.813.859 individus, et on estime les étudiants pré universitaire à 1.559.918. Il y a 533.492 personnes qui sortent du système sans diplôme soit 34.2%.Ceci n'est qu'une partie de l'histoire. Le problème est que tu fais totalement asbraction du racrochage scolaire. Les Québécois sont champions du décrochage... mais aussi champion du racrochage scolaire. Heureusement c'est un phénomène réversible.Le système d'éducation au Québec n'est pas fait de la même manière qu'en France. Au Québec on peut reprendre des études n'importe quand, il est très flexible et de nombreuses personnes reviennent sur les bancs d'école après un an, deux ans, 5 ans, voir plus. Au final le taux de diplomation, cad le nombre de diplômés universitaires par capita, est plus élevé au Québec qu'en France.Documents sur le raccrochage scolaire : http://kilometrezero.telequebec.tv/emission.aspx?id=6 Citer
Habitués théglacé Posté(e) 2 avril 2009 Habitués Posté(e) 2 avril 2009 (modifié) Nous avons en France 14.000.000 délèves inscrits dans un cycle détude dont 12.700.000 dans un cursus pré universitaire. On a 150.000 personnes qui sortent du système sans aucune qualification soit 1.2% du total. Au Québec il y a 40% des garçons et 28.4% des filles qui quittent lécole sans diplôme, et plus de 1/3 des élèves nont pas terminé leur secondaire dans 50% des écoles de Montréal. Numériquement, la population détudiants représente 1.813.859 individus, et on estime les étudiants pré universitaire à 1.559.918. Il y a 533.492 personnes qui sortent du système sans diplôme soit 34.2%.Ceci n'est qu'une partie de l'histoire. Le problème est que tu fais totalement asbraction du racrochage scolaire. Les Québécois sont champions du décrochage... mais aussi champion du racrochage scolaire. Heureusement c'est un phénomène réversible.Le système d'éducation au Québec n'est pas fait de la même manière qu'en France. Au Québec on peut reprendre des études n'importe quand, il est très flexible et de nombreuses personnes reviennent sur les bancs d'école après un an, deux ans, 5 ans, voir plus. Au final le taux de diplomation, cad le nombre de diplômés universitaires par capita, est plus élevé au Québec qu'en France.Documents sur le raccrochage scolaire : http://kilometrezero.telequebec.tv/emission.aspx?id=6tout a fait d accord sur le fait que reprendre ses études au Québec est plus facile, mais pas pour tous puisque nous immigrant nos connaissances ne sont pas reconnues au Québec, perso j ai repris des études en soins infirmiers (auxiliaires) mais on m a refusé au cegep (pour faire des études d infirmiere)pretextant que tout se qui est science, mathématique et même le francais n est pas reconnu ici, j ai plusieurs diplomes en France, ici un seul a été reconnu, mon secondaire V terminé, aussi, mais sans les sciences, mathématiques, sport et le francais il a fallut que j inciste pour qu il soit reconnu sinon je devais refaire le cours secondaire V donc oui c est facile pour les natifs du pays mais pas pour tout le monde, j ai fais les même mathématiques, science et francais que les étudiants quebecois donc pourquoi tout recommencer le secondaire V pour continuer au cégep..... Modifié 2 avril 2009 par théglacé Citer
Habitués Kweli Posté(e) 2 avril 2009 Habitués Posté(e) 2 avril 2009 (modifié) tout a fait d accord sur le fait que reprendre ses études au Québec est plus facile, mais pas pour tous puisque nous immigrant nos connaissances ne sont pas reconnues au Québec, perso j ai repris des études en soins infirmiers (auxiliaires) mais on m a refusé au cegep (pour faire des études d infirmiere)pretextant que tout se qui est science, mathématique et même le francais n est pas reconnu ici, j ai plusieurs diplomes en France, ici un seul a été reconnu, mon secondaire V terminé, aussi, mais sans les sciences, mathématiques, sport et le francais il a fallut que j inciste pour qu il soit reconnu sinon je devais refaire le cours secondaire V donc oui c est facile pour les natifs du pays mais pas pour tout le monde, j ai fais les même mathématiques, science et francais que les étudiants quebecois donc pourquoi tout recommencer le secondaire V pour continuer au cégep.....Archi-faux. Les programmes scolaires ici sont tout à fait différents des programmes français et tu n'a pas fait le même programme du secondaire qu'ici. En fait les programmes peuvent être équivalents sans nécessairement être similaires. Si tu as décroché ton Bac français, je crois qu'il est équivalent au cégep enseignement général pré-universitaire et donc supérieur au secondaire V. Étrange ... Es-tu sûr que tu n'as pas été refusé à cause du programme contingenté? Ou des résultats dans certains cours qui ne sont pas satisfaisants? car même un étudiant québécois ne sera pas admis en sciences infirmières s'il n'a pas le pointage exigé. Modifié 2 avril 2009 par Kweli Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.