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Vous pouvez lire la dernière chronique de notre chroniqueur de Sherbrooke, en page d'accueil.

Bonne lecture.

  • Habitués
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Bonne lecture.

Je viens d'aller la lire (enfin) et je suis tellement d'accord avec tout. Comme toi O'Hana, j'ai découvert le québec comme étudiante, j'ai aimé ça, je suis rentrée en Belgique, j'ai essayé de voir si je pouvais trouver un job à Montréal, ça marché, on est revenus ... et encore maintenant, même si mon mari sera résident permanent dans quelques semaines, nous ne sommes là qu'avec un horizon de "3 ans", la durée de mon contrat actuel. Et de manière surprenante, je me sens en décalage total avec ceux qui ont "tout quitté" pour vivre au Qc, car nous n'avons pas cette angoisse de "refaire sa vie ailleurs". On est là pour le boulot et parce qu'on adore la vie au Qc (en tout cas sur base des mois qu'on y a passé depuis 2005), mais on sait qu'on sera peut-être ailleurs dans 3, 5 ou 10 ans, que ce soit en Belgique ou n'importe où dans le monde. Et ce côté non définitif rend la vie tellement moins angoissante ! Finalement, est-ce que tous les immigrants ne devraient pas se mettre en tête que c'est provisoire et que le mot 'permanent' dans l'expression ' résident permanent' n'est qu'une vue de l'esprit? Est-ce qu'il n'est pas plus facile d'apprivoiser la société d'accueil et de s'y intégrer en se disant que si ça ne nous plait pas, on peut quitter et rien ne nous oblige à rester au Qc si les inconvénients (beaucoup soulignés sur le forum ces dernières semaines) nous pèsent trop? Est-ce qu'on n'est pas plus tolérant et ouvert aux différences culturelles quand on est là "à l'essai", avec l'envie de découvrir une culture, et en n'ayant pas l'ambition d'y rester pour toujours?

  • Habitués
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Je viens d'aller la lire (enfin) et je suis tellement d'accord avec tout. Comme toi O'Hana, j'ai découvert le québec comme étudiante, j'ai aimé ça, je suis rentrée en Belgique, j'ai essayé de voir si je pouvais trouver un job à Montréal, ça marché, on est revenus ... et encore maintenant, même si mon mari sera résident permanent dans quelques semaines, nous ne sommes là qu'avec un horizon de "3 ans", la durée de mon contrat actuel. Et de manière surprenante, je me sens en décalage total avec ceux qui ont "tout quitté" pour vivre au Qc, car nous n'avons pas cette angoisse de "refaire sa vie ailleurs". On est là pour le boulot et parce qu'on adore la vie au Qc (en tout cas sur base des mois qu'on y a passé depuis 2005), mais on sait qu'on sera peut-être ailleurs dans 3, 5 ou 10 ans, que ce soit en Belgique ou n'importe où dans le monde. Et ce côté non définitif rend la vie tellement moins angoissante ! Finalement, est-ce que tous les immigrants ne devraient pas se mettre en tête que c'est provisoire et que le mot 'permanent' dans l'expression ' résident permanent' n'est qu'une vue de l'esprit? Est-ce qu'il n'est pas plus facile d'apprivoiser la société d'accueil et de s'y intégrer en se disant que si ça ne nous plait pas, on peut quitter et rien ne nous oblige à rester au Qc si les inconvénients (beaucoup soulignés sur le forum ces dernières semaines) nous pèsent trop? Est-ce qu'on n'est pas plus tolérant et ouvert aux différences culturelles quand on est là "à l'essai", avec l'envie de découvrir une culture, et en n'ayant pas l'ambition d'y rester pour toujours?

Pour faire une analogie entre Permanent et Temporaire cela me fait penser au couple qui vivent non mariés , sans enfant la plupart, et tout va bien, tout est sous contrôle.

Quand pour une raison ou une autre (souvent à la naissance d'un enfant) ils décident d'officialiser leur couple (mariage), les choses commencent à mal aller voire souvent une séparation à la fin.

Je connais de nombreux couples comme cela ... des années ensemble puis mariage et paf ... séparation. Il est possible que dans certain cas, ce n'est pas le mariage en tant que tél qui a causé la séparation. mais juste le nombre total d'année ensemble etc...

Souvent par contre en parlant à ces couples avant qu'ils ne parlent de mariage, le simple fait de mentionner "mariage" il y avait un refus immédiat, comme une crainte vicérale d'être ensemble "forever".

  • Habitués
Posté(e)
Pour faire une analogie entre Permanent et Temporaire cela me fait penser au couple qui vivent non mariés , sans enfant la plupart, et tout va bien, tout est sous contrôle.

...

Souvent par contre en parlant à ces couples avant qu'ils ne parlent de mariage, le simple fait de mentionner "mariage" il y avait un refus immédiat, comme une crainte vicérale d'être ensemble "forever".

Ton analogie n'est peut-être pas fausse: j'ai souvent entendu des gens dire "quand onn' est pas marié, on reste ensemble parce qu'on en a envie, quand on est marié, ça se peut qu'on reste ensemble parce qu'on se sent obligé".

Je ne prendrai pas position à savoir si cette affirmation est vraie ou pas... mais a-t-on besoin de se marier avec le Québec? Peut-être que non, et c'est pas plus mal d'y rester parce qu'on en a envie et qu'on y est heureux, et pas parce qu'on s'y sent obligé par un engagement qu'on a pris un jour en faisant une demande résident permanent. Oui, comme tu le dis, certains ont une crainte viscérale de s'engager pour la vie, et sur ce forum, souvent, on voit des gens qui viennent au Qc pour y reconstruire toute leur vie, avec une optique "pour toujours" et un certain idéalisme. C'est se mettre beaucoup de pression... je me souviens d'une jeune femme récemment qui était rentrée au bout de 3 semaines en France, incapable de gérer l'angoisse du "changement de vie" alors qu'elle avait déjà été expatriée de manière provisoire dans d'autres pays, sans problème.

Peut-être qu'il vaut donc mieux arriver ici et y rester par "accident de parcours"?

  • Habitués
Posté(e)
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Bonne lecture.

Je viens d'aller la lire (enfin) et je suis tellement d'accord avec tout. Comme toi O'Hana, j'ai découvert le québec comme étudiante, j'ai aimé ça, je suis rentrée en Belgique, j'ai essayé de voir si je pouvais trouver un job à Montréal, ça marché, on est revenus ... et encore maintenant, même si mon mari sera résident permanent dans quelques semaines, nous ne sommes là qu'avec un horizon de "3 ans", la durée de mon contrat actuel. Et de manière surprenante, je me sens en décalage total avec ceux qui ont "tout quitté" pour vivre au Qc, car nous n'avons pas cette angoisse de "refaire sa vie ailleurs". On est là pour le boulot et parce qu'on adore la vie au Qc (en tout cas sur base des mois qu'on y a passé depuis 2005), mais on sait qu'on sera peut-être ailleurs dans 3, 5 ou 10 ans, que ce soit en Belgique ou n'importe où dans le monde. Et ce côté non définitif rend la vie tellement moins angoissante ! Finalement, est-ce que tous les immigrants ne devraient pas se mettre en tête que c'est provisoire et que le mot 'permanent' dans l'expression ' résident permanent' n'est qu'une vue de l'esprit? Est-ce qu'il n'est pas plus facile d'apprivoiser la société d'accueil et de s'y intégrer en se disant que si ça ne nous plait pas, on peut quitter et rien ne nous oblige à rester au Qc si les inconvénients (beaucoup soulignés sur le forum ces dernières semaines) nous pèsent trop? Est-ce qu'on n'est pas plus tolérant et ouvert aux différences culturelles quand on est là "à l'essai", avec l'envie de découvrir une culture, et en n'ayant pas l'ambition d'y rester pour toujours?

+1 ;) Tout est temporaire !!

  • 4 weeks later...
  • Habitués
Posté(e)

...Et tout est une question de choix, ou quand il y a une alternative, forcément, la pression est moins importante. D'autant moins quand il existe une possibilité de "revenir" à une situation antérieure, qui avec le recul, peut s'avérer à nouveau comme étant le bon cheminement, et celui qui nous apparait comme le plus favorable à notre épanouissement.

En effet, "Partir", quel que soit le projet ou les raisons, c'est aussi faire un voyage en soi-même. Il n'y a pas que des raisons rationnelles, et de temps en temps, il faut savoir écouter notre petite voix intérieure..."Les voyages forment la jeunesse". C'est vrai ! Cela forge le caractère, nous transforme et cela permet également de découvrir qui nous sommes. Certains traits de caractère sont immuables et l'absence de repères finit par les mettre en relief. Nous pouvons, dès cet instant, faire un choix plus éclairé.

Cependant, si cela peut se concevoir pour une personne jeune, il en va tout autrement pour une personne plus mature dans son parcours, et qui plus est pour une famille. Les racines sont plus fortes. La décision de partir ne trouve pas son origine dans le même terreau ! Et l'erreur ou l'échec est parfois plus lourd de conséquences.

Qui ne voudrait donc ne pas immigrer en ayant cette possibilité de se dire qu'il pourra toujours revenir pour ancrer ou continuer d'ancrer ses racines dans son pays d'origine sans n'avoir rien perdu au passage (ou tout au moins en repartant sur les mêmes bases qu'il a laissées) ? Ce n'est malheureusement pas donné à tout le monde et tout le monde ne peut pas envisager d'immigrer (ou de partir) en "transit".

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