Habitués darkness Posté(e) 26 février 2009 Habitués Posté(e) 26 février 2009 je suis bien d'accord avec ton analyse isseo17moi c'est cette phrase que je ne trouve pas correct:''95% sont unanime quand tu pars c'est rare que tu reviennes''faut savoir quand même que 70%des français repartent tôt ou tard du Québec....donc les 95%qui sont unanime doivent faire parti des 30%qui restent. Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 26 février 2009 Habitués Posté(e) 26 février 2009 J'ai un peu faussé la citation finale qui est en réalité : "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire".La vraie citation traduit bien aussi ce que je voulais dire.C'est sûr que personnellement, nous savions que nous risquions de traverser des périodes difficiles, et nous l'acceptions d'avance. Je dois dire que de ce coté nous n'avons pas été déçus.Et j'avoue bien sincèrement, maintenant que nous sommes sortis des pires moments, que je n'imaginais pas le pire aussi pire ! Quand mon homme, responsable de prod en France, avec 15 ans d'expèrience, c'est retrouvé chef d'équipe de nuit pendant huit mois, nous avons vraiment faillis craquer et rentrer. Ce n'était pas pour cela que nous étions venus. Le goût des découvertes a tout de même une limite....et je pense sincèrement que si nous avions vraiment jeté l'éponge à ce moment là, ce n'aurait rien eu de honteux. Nous avons eu la chance qu'une petite étincelle de plus nous fasse tenir : l'orgueuil? Les amitiés naissantes ?Nos enfants ?Un peu tout ça sans doute. Mais je me suis jurée de rester humble quant à la frontière entre échec et réussite.... Citer
Habitués kobico Posté(e) 26 février 2009 Habitués Posté(e) 26 février 2009 Une autre généralisation dont vous êtes passé maître, Mr Poussin.Elle aura l'avantage de me permettre d'être également de bon ton et de confondre un MF avec un ML.Je ne dis que la vérité, il n'y a que très peu de différences entre un États-Unien et un Québécois, dans la façon de vivre. Tous les 2 sont Américains et les différences sont minimes.Et je rappellerais amicalement à nos amis Québécois qu'ils n'ont pas l'exclusivité de l'insulte suprême et que eux-aussi peuvent se ramasser un MQ dans les gencives... Voici copie du texte original dont il est question:3. No Culture.Unlike almost every other country in the world, Canada has no culture. Actually American culture is what dominates Canada. When was the last time you had some 'Canadian' food? There are no Canadian traditions and there is no national identity. What does it even mean to call yourself a 'Canadian'. . .nothing really. People living in Canada, still identify themselves with the country they 'originally' came from.Il appert que ce site entièrement en anglais est dédié à la situation au Canada anglais tel que vous-même l'avez spécifié au dépot de votre lien en ouverture de ce fil.Il appert également que les auteurs ne font pas une grande différence entre un Canadien et un Américain au sens de la culture dominante qui relève de la consommation de masse. Tout le monde sait que la culture américaine se consomme partout à travers le monde et le Québec ne peut en être épargné. Il appert également que les auteurs n'incluaient pas le Québec dans leurs propos. Je présume que c'est par simple ignorance de la spécificité de cette province.Il appert également que dans leur discours, la notion de culture n'est pas réductible qu'à la consommation de la culture américaine. Il y a une autre dimension présente, celles des valeurs communes à une société, celles que l'on relève au niveau des traditions et du sens de l'identité nationale. À ce chapitre, les valeurs canadiennes sont différentes des valeurs américaines. Je pense à des notions comme le patriotisme et l'apport de la pensée religieuse dans la vie courante pour ne nommer que celles-là. Nul doute que les valeurs sociétales des Québécois sont différentes du ROC et encore plus éloignées de celles des Américains, et cela, en dépit du fait que nous partageons un même continent. Difficile d'affirmer une absence de "national identity" pour le Québec Je vous laisse le monopole de l'insulte. Citer
Habitués totox26 Posté(e) 26 février 2009 Habitués Posté(e) 26 février 2009 et pour ma part avec ma femme c'est claire et net si pour manger et faire garder notre fils il faut aller remplir les rayons ou alors se mettre caissiere eh ben on le fera repartir de 0 n'est pas si catastrophique que ca.)HelloJe suis interpelée par cette phrase, parce que c'est un argument que je lis très souvent de la part de futurs immigrants, en attente ardente de leur visa et "prêt à tout, eux! pour réussir leur immigration".Repartir à zéro, remplir les rayons des magasins, être manutentionnaires dans une usine...oui, oui, oui, très courageux. Mais savons nous vraiment quelles réalités se cachent derrière ces situations ?Remplir les rayons, balayer les supermarchés...c'est souvent travailler de nuit. Donc l'un travaille de nuit, pendant que l'autre travaille de jours, ou de fin de semaine. Il faut bien garder le petit et donc se croiser dans les horaires. De plus, ce sont ces postes là qui sont dévolus aux nouveaux venus dans les entreprises (immigrants ou pas).Depuis que je vis ici, je suis effarée du nombre de jeunes couples ( québécois compris) qui vivent ensemble, lui ou elle travaillant de nuit, le conjoint travaillant au mieux de soir ou de fin de semaine, et ce depuis 5, 6, 10 ans !!!!Dans l'usine de mon mari, tout nouveau venu est engagé sur les équipes de nuit et l'avancement se faisant par bumpage et par ancienneté et les trois huit n'existant pas, ça peut durer longtemps avant de passer de soir. Quand au jour, n'en parlons pas !. C'est pratique me direz-vous, car on peut se contenter d'un condo plus petit puisqu'on s'y croise....Combien de temps supporterez-vous cette vie de consignes échangées sur le frigo ? Bref, blague à part, c'est vrai que l'on peut très honnêtement avoir envisager de recommencer à zéro, mais je pense que ce redémarrage est beaucoup plus difficile de ce que l'on peut imaginer de loin. Alors, je pense sincèrement qu'il faut rester très humbles face à ceux qui ,devant affronter de telles situations trop longtemps, renoncent. Et malheureusement s'aigrissent. Eux aussi sont peut-être arrivés avec l'idée bien ancrée de devoir repartir à zéro.....Je pense que l'âge joue aussi dans l'adaptabilité de chacun. Sûr qu'à 25 ans, le premier départ "à 0" est moins loin qu'à 40. On récupère plus vite et on peut donc laisser plus de temps au temps pour grimper les échelons.Je ne veux pas décourager les aspirants au visa, je voudrais juste qu'ils aient une idée plus juste de ce qu'il faut être prêt à affronter qu'un vague " on repartira à 0", afin de leur permettre d'armer leur patience et de mettre toutes les chances de leur coté pour réussir leur immigration. Réussir , c'est possible ! Heureusement ! Mais arriver avec une idée claire de ce qu'on va devoir vivre les premiers temps en est un gage certain.Et non, l'échec de certains n'est pas forcèment dû à leur manque de courage, de volonté ou de tenacité. Et encore moins à je ne sais quel refus de s'abaisser à des jobs sous-estimés. Vos limites seront aussi mises à rude épreuve.Mais "à vaincre sans courage, on triomphe sans gloire", alors je vous en souhaite à tous ,pour que vos projets portent les fruits espérés.salut,je suis d'accord avec toi, mais quand je dis repartir de 0 c'est au cas ou, biensur que nous allons essayer de trouver des boulots en accord avec notres experiences et je suis plutot confiant, la preuve c'est qu'au mois de novembre dernier j'etais a montreal pour une embauche dans une entreprise canadienne (groupe de distribution electrique ou a l'heure actuel je suis commercial sedentaire en france avec 5 annees d'experience) et pour la drh il n'y avait pas de probleme mais a cause de la crise l'embauche et decalé pour le deuxieme semestre 2010 (mais bon ce n'est pas encore sur on ne sait jamais) mais bon ce que je veux dire c'est qu'elle m'a dit que dans tous les cas je devais quand meme repartir de 0 ne serait-ce pour reapprendre les nouvelles normes electrique, apprendre les nouveaux fonctionnement de l'entreprise, connaitre les gens avec qui on travail (en gros tout reapprendre et je trouve que c'est normal) mais au final elle m'a dit que si le travail que je fournissais et bon, je monterais rapidement au poste demandé a la base, qui est commercial sedentaire, ensuite elle m'a demandé le cv de mon epouse qui est assistante de gestion en france avec 9 ans d'experience et elle m'a dit qu'avec son cv elle n'aurait pas de probleme pour trouvé un boulot en tant qu'adjointe de direction, voila tout ca pour dire que pour le travaille on ne s'inquiete pas plus que ca, et lorsque je dis repartir de 0 c'est ne pas hesiter a prendre tout ce qui ce presentera et reussir notre integration au mieux, voila mais en tout qu'a merci a toi de detaillé tes propres experiences et opinions qui ne peuvent etre que bénefique, bonne journée a tous Citer
Habitués totox26 Posté(e) 26 février 2009 Habitués Posté(e) 26 février 2009 je suis bien d'accord avec ton analyse isseo17moi c'est cette phrase que je ne trouve pas correct:''95% sont unanime quand tu pars c'est rare que tu reviennes''faut savoir quand même que 70%des français repartent tôt ou tard du Québec....donc les 95%qui sont unanime doivent faire parti des 30%qui restent.salut mr poussin, attention quand je dis cette phrase les 95%, c'est avec les personnes avec qui j'ai parlé, les stats je ne les connaissais pas merci a toi pour le moral , lol , donc j'espere quand meme etre dans les 30%.mais bon je sais pas ce que vous en penser, mais si on en veux loqiquement on y arrive non? allez bonne journée a vous tous et encore merci pour toutes vos experiences,et puis j'espere que le jour ou nous serons sur place si on a besoin de renseignement vous serais la.... byebye Citer
Invité Posté(e) 26 février 2009 Posté(e) 26 février 2009 mais bon je sais pas ce que vous en penser, mais si on en veux loqiquement on y arrive non? Je pense que personne ne peut affirmer avec certitude où il passera le reste de sa vie Citer
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