Aller au contenu

Messages recommandés

  • Habitués
Posté(e)

Lors de la commission sur les accommodements raisonnables, notamment, plusieurs Québécois de souche sont venus exprimer leur malaise face à une immigration trop massive.

Si plusieurs s'accommodent de la venue d'immigrants, pour contrer certains problèmes liés à notre faible taux de natalité, plusieurs remettent en cause les politiques qui encadrent la sélection des immigrants.

Longtemps axée sur le bagage scolaire de l'individu voila que l'on tente actuellement de cibler davantage des individus dont le profil correspond à la "demande" de postes à pourvoir (enfin !!).

Nous sommes encore bien loin cependant du candidat idéal selon certains, à savoir, une personne capable de s'intégrer à nos valeurs de société etc.

Bref, là n'est pas mon propos.

Des immigrants se démarquent du lot. Ce sont bien sur les parrainés à qui l'on demande beaucoup moins qu'aux immigrants des autres catégories.

Pas nécessaire en effet d'avoir tel ou tel bagage scolaire ... pas nécessaire non plus de parler français ou même anglais ... pas nécessaire d'avoir de l'argent à investir etc.

Si le parrain s'engage à assumer les dépenses du parrainés pour 3 ans, au-delà de ce délais, celui-ci devient à la "charge" de la société tout entière.

Si l'on considère que bien des immigrants, avec un haut niveau scolaire, ont du mal à trouver du travail de nos jours (si j'en crois les doléances des uns et des autres sur ce forum et ailleurs) il est donc fort possible que bien des parrainés, qui n'auraient pu immigrer de façon autonome parce que ne rencontrant pas les critères de base, aient encore moins la chance de pouvoir y arriver non ?

Est-ce qu'en tant que parrain vous vous êtes questionné sur la capacité d'adaptation de votre parrainé, sur sa capacité à trouver du travail etc. ?

Selon les chiffres c'est près de 67 000 personnes qui ont été parrainés en 2006 ...

Sur ce lot, combien gonfleront notre facture sociale.

Est-ce que le prix à payer n'est pas trop élevé ?

N'y aurait-il pas lieu de rehausser les critères pour la catégorie "parrainage" ?

Si effectivement c'est le choix de chaque individu de marier qui il veut, est-ce que notre société doit assumer les conséquences de NOTRE choix et jusqu'a quel point ?

  • Réponses 123
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

  • Habitués
Posté(e)

CE SUJET N,A PAS SA PLACE , CA VA ETRE FERMER , ENCORE UN AUTRE SUJET POUR FAIRE LA GUERRE SUR LE FORUM, VOUS EN AVEZ PAS MARRE TOUT LE MONDE DE LA GUERRE SUR LE FORUM ?????????????????

Posté(e)
CE SUJET N,A PAS SA PLACE , CA VA ETRE FERMER , ENCORE UN AUTRE SUJET POUR FAIRE LA GUERRE SUR LE FORUM, VOUS EN AVEZ PAS MARRE TOUT LE MONDE DE LA GUERRE SUR LE FORUM ?????????????????

BIEN AU CONTRAIRE UN SUJET INTÉRESSANT ET SÉRIEUX.

CE SUJET EST AUSSI VALABLE QUE DES SUJETS COMME : QU'ESTC-E QUE VOTRE MANGE DEPUIS QU'IL EST ICI ? :ouafouaf:

  • Habitués
Posté(e)

ahhh lilideslacs qui s,est converti en hdelmundo, et bien bizarre ca, ca fait longtemps qu,on vous a pas vu vous deux, et bien probablement que vous etes juste une personne a deux compte mais bon seul dieu le sait, non vraiment le sujet est vraiment pas important du tout , car ca va partir la guerre comme d,habitude, au moins quand on demande c,est quoi que votre mari mange le plus depuis qu,il est ici, ca fait aucune guerre, :D

En passant les filles, c quoi le repas prefere de votre mari depuis qu,il est arriver ici ????????????????????????????????

:)

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour a tous,

Très intéressant ce sujet! Mais je ne crois pas, honnêtement, que cette question passe a l'esprit des gens lors des procédures de parrainage. Tout ce qui compte lors de ces procédures, c'est que le parrainné arrive enfin a la maison.

Personnellement, nous avions discutés amplement moi et mon mari des possibilités de carrière qui s'offraient a lui en mettant les pieds au Québec. Nous savions que nous ne pouvions pas compter sur ces diplômes obtenus chez lui.. alors nous savions très bien qu'il devrait regarder pour un travail moindre que ces compétences et espérer ensuite avec les expériences obtenus obtenir un travail plus valorisant, autant financièrement qu'au point de vue personnel. Dieu merci, ce fut le cas. Dans notre cas, nous espérions qu'il arriverait rapidement a obtenir un travail.. et ce fut le cas même si cela n'a pas été facile pour lui ( devoir prendre l'autobus tout les matins et les soirs pour ce rendre a 150 kilomètres de la ou nous restons et cela pendant un peu plus de 2 mois).. Lorsque nous nous engageons dans une relation, je crois qu'il est très important de discuter de ce point... Surtout lors d'un parrainage.. car lorsqu'on décide de faire vie commune, bien des projets ce mettent en place, avoir des enfants, l'achat d'une maison.. etc... et surtout arriver a vivre sans être au crochet de la société.. ce qui en passant n'est pas souhaitable pour personne!

Une chose que j'aimerais ajouter .... cette question serait aussi valable pour les immigrants indépendants.. combien d'immigrants indépendants dont les critères de sélection sont acceptés par les agents d'immigration se retrouvent ici sans travail, avec la possibilité au départ d'avoir une aide du gouvernement ( aide sociale) et si cet immigrant décide de retourner aux études, il a droit a la bourse qui va avec... cela n'est-il pas une charge sociale pour la société d'accueil? Souvent même ces gens qui croient que le Canada est l'eldorado, n'acceptent pas les petites jobines et tout ce qui est en dessous de leurs compétences, ce qui allonge la période ou ils ont un soutiens financier de la part du gouvernement...

Suzane

  • Habitués
Posté(e)

Je crois au contraire que ce sujet a sa place puisqu'il pose des questions pertinentes au sujet du parrainage.

La guerre se fait avec les personnes qui veulent bien la faire, je ne crois pas que le ton du questionnement de Lili soit celui d'un guerrier...au contraire elle soulève un point particulièrement important: la charge sociale des parrainés qui après quelques années de vie commune avec leurs épouses ou époux se retrouvent dans le cul-de-sac du non emploi quelqu'en soit la raison.

Je n'ai pas le temps de répondre présentement à toutes les questions mais je compte bien le faire très bientôt.

Plutôt que de se rebuter à vouloir voir dans ce quetionnement un élément négatif...de grimper dans les rideaux, vaudrait mieux y réfléchir et y répondre en réalisant qu'il y a un coût social auquel on doit faire face tôt ou tard!

lmmau

Posté(e)

Bonjour Lili,

67 000 personnes (parrainées) cela est pour lensemble du Canada, as-tu des statistiques par province ?

Dans mon cas la parrainée na pas été une charge pour la société, elle na pas perçu chômage et assistance sociale depuis quelle est sur le sol québécois. Elle sest mise à la recherche demploi après une année sabbatique, elle a eu de la difficulté a sadapter au marché du travail québécois et en plus il faut dire quelle occupait le même emploi en France depuis 20 ans.

Depuis quelle est ici (4 ans) elle a occupé deux emplois, elle est très appréciée par les employeurs. Pour ce qui est de ladaptation à la société québécoise, elle trouve très peu de différence entre la France et le Québec, nous vivons à Montréal dans le quartier Rosemont. Elle trouve le climat difficile (lhiver). Parfois elle sennui de la France et de ses beautées.

Voilà

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

bon moi je peux dire que la societe n,est pas en charge du parraine car le parrain est en charge de lui a 100% , :D pour les autres questions je reviens plus tard

bonne journee

Modifié par rolokimy
  • Habitués
Posté(e)

Je crois que Lili des lacs soulève un point très intéressant... qu'arrive-t-il après les 3 ans? La personne non qualifié, qui ne maîtrise pas le français ou l'anglais (même si je me dis qu'on vis au Québec et que le français doit être appris) va-t-elle travailler? Va t-e-elle pouvoir s'intégrer rapidement?

Je dirais que pour la plus part, certainement, mais laissez-moi vous raconter ceci.

Une étudiante d'origine X (je ne veux pas stigmatiser une communauté, car l'exemple pourrait faire à n'importe qui) que je cotoie, s'est fait parrainer par son mari qui est de la même communauté qu'elle. Lui a immigrer il y a plus de 5 ans en tant que travailleur qualifié. Malgré les déboires des premières années, il a su faire sa place et travaille maintenant dans son domaine. Il y a 3 ans, sa femme est venu le rejoindre suite à un parrainage.

Pendant 3 ans, madame est restée à la maison, a appris le français, a eu un enfant et s'est occupé de sa petite famille. Comem elle habite en région, la présence de sa communauté est limité. Elle s'en plaint à son mari qui lui répond qu'il n'a pas le choix, son boulot est là et il n'a pas les moyens de revenir en ville, juste pour elle.

Monsieur tombe sur la CSST (accident sérieux) pas certain de retourner à son ancien travail, mais pour le moment, pas le choix de vivre dans l'incertitude. Ce qui amène madame sur le marché du travail... mais là, a part les jobbines sous-payées, la voilà qui doit aller se former pour trouver un boulot un peu plus intéressant.

Qu'est ce qui se passe? Eh bien madame n'arrive pas à se faire aux contraite sociales du milieu du travail qu Québec, comme arriver à l'heure, prévenir de ses absences... pourtant chez elle, dans son pays, elle pouvait faire cela... oufff à 35 ans, la voilà qui doit tout répaprendre. Ça ne lui tente pas, elle n'avait pas prévu cela dans son plan d'immigration, ce qu'elle voulait, ce n'était que de venir rejoindre son mari et d'être heureuse... mais voilè que la vie lui dicte un autre chemin, sur lequel elle n'avait pas l'intention de se rendre.

Pas plus tard qu'hier, elle m'apprend qu'elle préfère quitter ses études, et donner une adresse chez des amis afin de pouvoir signifier aux autorités qu'elle n'est plus avec monsieur et qu'elle veut retirer le supplément du revenu, et du même coup, ses allocations familiales vont augmenter. Elle ne veut pas faire cela longtemps, elle est consciente qu'elle joue avec le feu... mais bon, pendant le traitement du dossier de CSST de monsieur, cela leur assurera un revenu...

Et moi de lui poser la question, OUI MAIS APRÈS, qu'allez vous faire s'il perd son emploi? S'il demeure invalide?

Pas de réponse...

Voilà je crois une situation qui peut arriver plus fréquemement qu'on pense. Les parrainés sont-ils suffisement préparés à vivre une vie après le 3 ans de parrainage? Surtout qu'on sait que certains d'entre eux vont divorcer de leur douce tout de suite après (et je ne l'invente pas, on en a même la preuve sur ce forum).

Le pararinage reste la meilleure poste que certains immigrants ont trouvé pour immigrer ici. Car ils n'ont pas ou peu de qualifications... Vous voyez, j'ai mis certains en gros, car je ne mets pas tout le monde dans le même bateau...

Oui, moi aussi je me suis posée la question, si jamais je mourrais, je devenais invalide, mon mari pourrait-il s'occuper de fiston? Et tant mieux pour moi, ma réponse est oui, car bien avant son arrivé ici, il a complété sa formation et est allé apprendre l'anglais. Il a préparer sa venue, et surtout sa vie, qui va bien plus loin que 3 ans de parrainage.

  • Habitués
Posté(e)

ET BIEN LA PERSONNE VA ALLER TRAVAILLER, COMME ELLE LE FERA EN ARRIVANT, ELLE VAP RENDRE DES COURS , ELLE VA S,INTEGRER, ELLE VA PAYER DES TAXES COMME NOUS, POUR FAIRE VIVRE LES PLUS PAUVRES :):D IL Y A CE COTE LA , ENTOUKA MOI MON MARI C,EST CA QU,IL VA FAIRE :D

  • Habitués
Posté(e)
ahhh lilideslacs qui s,est converti en hdelmundo, et bien bizarre ca, ca fait longtemps qu,on vous a pas vu vous deux, et bien probablement que vous etes juste une personne a deux compte mais bon seul dieu le sait, non vraiment le sujet est vraiment pas important du tout , car ca va partir la guerre comme d,habitude, au moins quand on demande c,est quoi que votre mari mange le plus depuis qu,il est ici, ca fait aucune guerre, :D

En passant les filles, c quoi le repas prefere de votre mari depuis qu,il est arriver ici ????????????????????????????????

:)

Lasagne et paté chinois :D

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

Je trouve le sujet très intéressant.

Isayou, je trouve très pertinent ce que tu dis, car il y a une grande part dans l'attitude et dans la personnalité de la personne, son comportement, etc. Et j'ose espérer que tout cela est analysé dans le dossier (c'est quelque chose qui peut transparaître aussi dans les écrits, dans les photos, etc.) et surtout à l'entrevue. La culture québécoise et canadienne a ses particularités (en passant, je trouve le guide 'Apprendre le Québec' très intéressant pour les personnes en voie d'immigration au Québec :)) et ces valeurs du pays d'adoption devraient être considérées dans l'analyse du dossier, en tout cas, autant que c'est possible de le faire... pas toujours facile.

africamie

Posté(e)

en effet le sujet est tres tres interessant mais la facon dont il est exposé est provocante et demontre la mauvaise intention de la part de son auteur .

Ce que tu dis :

1- n'est pas du tout logique : mais au lieu de parler du candidat ideal pourquoi tu parle pas du repondant ideal ? et c'est sa qu'il faut faire lorsqu'on parle de la catéforie du regrouppement familliale . alors il sont pas tennus de prouver quoi que ce soit a part le lien avec leurs repondants ou qu'ils ne constituent pas un danger majeur pour le Canada . contrairement a ce que tu dit ce qu'on peut faire c'est de ne pas permaitre a n'importe qui ( qui n'est pas sur le BS ) de pouvoir parrainer , je trovue que c sa qu'il faut corriger , il faut mettre plus d'exigences afin de pouvoir parrainer .

2- est fondé sur rien du tout : Entre 2001 et 2005, le Canada a admis une moyenne de 239 805 immigrants par année. Au Québec, cette moyenne se situe à 40 474 immigrants admis par année, soit 17 % du total canadien. Les autorités catégorisent les immigrants de trois façons : immigration économique, regroupement familial et réfugiés. Toujours pour la période 2001-2005, ces catégories ont représenté respectivement une moyenne 60 %, 22 % et 17 % des immigrants admis au Québec. En 2005, par exemple, la province a accueilli 26 375 immigrants économiques contre 7163 réfugiés. alors un simple calcul de ta part te permetrra de comprendre que envion 9000 personnes et non pas 67000 personnes sont ici via le parrainage .

3- et si tu voulais dire 67000 personnes pour tout le canada . alors tu fais un melange total des choses , au debut tu parle des accommodements raisonnables et des plusieurs Québécois de souche et bla bla , et tu fini par des chiffres qui parle de tout le canada .

je confirme ce que j'ai dit en haut que le sujet est tres tres interessant et essentiel mais il merite d'etre exposer mieu que ca et par une personne qui a un minimum de niveau analytique quand meme .

bonne journée

  • Habitués
Posté(e)

Je travaille au quotidien avec des immigrants qui arrive dans notre région que ce soit en francisation ou en intégration au travail. J'ai la chance de cotoyer des immigrants de toutes les nationalités et de toutes les catégories d'immigration. Ce que je peux en conclure d'après ce que je vois dans mon quotidien, c'est que les immigrants provenant de la catégorie travailleurs qualifiés ne s'en sorte pas mieux ou plus vite que ceux dans la catégorie du regroupement familiale. Nous dirons ce que nous voudrons sur le Québec et l'ouverture d'esprit de ses habitants, il y a encore énormément de racisme et d'intolérance au sein de notre province à l'égard des nouveaux arrivants. Les immigrants diplômés doivent se battre pour réussir à se trouver un emploi convenant à leurs hautes qualifications. Ils sont souvent délaissés au profit d'un québécois de souche qui possède moins de formation et moins d'expérience. Il y a un très grand travail de sensibilisation et de tolérance à faire chez nous et dans nos entreprises et commerces.

Ce qui je crois est à l'avantage des immigrants de la catégorie du regroupement familial, c'est qu'ils peuvent bénéficier en arrivant ici d'un réseau social développé. Cela représente un gros plus pour l'intégration de l'immigrant. On sous-estime souvent toute l'importance du réseau social dans l'intégration.

Pour ce qui est d'une augmentation des critères de sélection des parrainés, en fait je suis contre pour des raisons personnelles évidentes. Je parraine mon mari hispanophone qui n'a aucun diplôme. Et je suis extrêment reconnaissante à mon pays de me permettre de le parrainer afin que nous puissions vivre ensemble ici.

Alors, qu'est-ce qu'on fait? On refuse systématiquement les parrainés qui n'ont aucun diplôme? Ce serait un non-sens. Je pense qu'il est facile de lancer une discussion de ce genre quand notre conjoint est assis à côté de nous et qu'il aurait pu immiger ici par lui-même. Cependant, il faut vivre la situation inverse pour pouvoir évaluer toutes les répercussions négatives que cela aurait sur de nombreux couples qui se sont connus à l'étranger.

  • Habitués
Posté(e)
Je travaille au quotidien avec des immigrants qui arrive dans notre région que ce soit en francisation ou en intégration au travail. J'ai la chance de cotoyer des immigrants de toutes les nationalités et de toutes les catégories d'immigration. Ce que je peux en conclure d'après ce que je vois dans mon quotidien, c'est que les immigrants provenant de la catégorie travailleurs qualifiés ne s'en sorte pas mieux ou plus vite que ceux dans la catégorie du regroupement familiale. Nous dirons ce que nous voudrons sur le Québec et l'ouverture d'esprit de ses habitants, il y a encore énormément de racisme et d'intolérance au sein de notre province à l'égard des nouveaux arrivants. Les immigrants diplômés doivent se battre pour réussir à se trouver un emploi convenant à leurs hautes qualifications. Ils sont souvent délaissés au profit d'un québécois de souche qui possède moins de formation et moins d'expérience. Il y a un très grand travail de sensibilisation et de tolérance à faire chez nous et dans nos entreprises et commerces.

Ce qui je crois est à l'avantage des immigrants de la catégorie du regroupement familial, c'est qu'ils peuvent bénéficier en arrivant ici d'un réseau social développé. Cela représente un gros plus pour l'intégration de l'immigrant. On sous-estime souvent toute l'importance du réseau social dans l'intégration.

Pour ce qui est d'une augmentation des critères de sélection des parrainés, en fait je suis contre pour des raisons personnelles évidentes. Je parraine mon mari hispanophone qui n'a aucun diplôme. Et je suis extrêment reconnaissante à mon pays de me permettre de le parrainer afin que nous puissions vivre ensemble ici.

Alors, qu'est-ce qu'on fait? On refuse systématiquement les parrainés qui n'ont aucun diplôme? Ce serait un non-sens. Je pense qu'il est facile de lancer une discussion de ce genre quand notre conjoint est assis à côté de nous et qu'il aurait pu immiger ici par lui-même. Cependant, il faut vivre la situation inverse pour pouvoir évaluer toutes les répercussions négatives que cela aurait sur de nombreux couples qui se sont connus à l'étranger.

Wow, j'adore ta façon de penser. Et moi j'ajouterais justement que souvent un immigrant qui est parrainé va tout faire pour ce trouver un travail même si le travail qu'il va faire n'a aucun rapport avec ses études car il a une motivation '' la famille''. Alors que ceux qui sont des travailleurs Qualifiés n'iront pas faire de petit boulot justement parce qu'ils se disent qu'ils sont ici pour faire leur métier et pas d'autre chose et la motivation famille n'est pas nécessairement la.

Bonne journée

  • Habitués
Posté(e)

Charlotem, je crois que ce que Mouhamed-Mansour sous-entendait par "augmenter les critères du parrainnage" visait les répondants (canadiens) et non les immigrants. Je suis tout à fait d'accord que ca n'aurait pas de sens refuser un parrainnage en raison du manque de qualification de l'immigrant. Comme Laysa le dit, je crois aussi que les immigrants qualifiés sont très sélectifs pour leur recherche d'emplois...et je peux comprendre puisque le Canada leur donne un visa pour leur qualification. De plus, le Canada fait beaucoup de "publicité" (en Amérique du Sud, du moins, Venezuela et Brésil...ce que je connais) pour expliquer le processus, et attirer les travailleurs qualifiés sous forme de conférences. Alors il est clair que le travailleur qualifié attérie au pays avec l'objectif de poursuivre sa carrière. Et ça c'est un autre débat: la reconnaissance des diplômes par les ordres professionnels, en plus de la discrimination chez les employeurs. Dans le cas de parrainnage, il y a aussi des parrainnés qualifiés (que ce soit à niveau technique ou universitaire), et c'est vrai que le réseau social favorise beaucoup...non seulement pour les contacts, mais aussi pour les outils de recherche à utiliser et les manières de chercher, de faire son CV.

Mais pour revenir à ce que Mouhamed-Mansour donne comme idée, soit renforcir les critères pour le parrain...je trouve cette idée très pertinente. Le parrain pourrait lui aussi être évaluer sur les projets qu'il envisage avec son conjoint, sur sa conscience de la responsabilité qu'il prend, sur son engagement au sein de la relation afin de déterminer si c'est sérieux. Il ne faut pas oublier que dans le cas de mariage non-authentique, il y a aussi des canadiens (ou résidents permanents) qui sont coupables. Il arrive qu'un citoyen ou résident permanent d'une autre origine souhaite faire venir quelqu'un de son pays et se marie pour faciliter le processus.

Et parlant de coûts sociaux au parrainnage...que dire du parrainnage de parents? Parrainner des parents d'un âge avancé qui seront certes un coût pour la société. Je comprends tout à fait que sur le plan personnel et émotif une personne immigrée souhaite être auprès de ses parents agés. C'est aussi "beau" de penser, émotivement, que le Canada accorde le parrainnage à des parents et grands-parents. Mais sur le plan de la société, nous avons le droit de nous questionner, rationnellement, sur ce droit qu'on accorde aux immigrants de faire venir leur famille. Est-ce exagérer?

Posté(e)
Lors de la commission sur les accommodements raisonnables, notamment, plusieurs Québécois de souche sont venus exprimer leur malaise face à une immigration trop massive.

Si plusieurs s'accommodent de la venue d'immigrants, pour contrer certains problèmes liés à notre faible taux de natalité, plusieurs remettent en cause les politiques qui encadrent la sélection des immigrants.

Longtemps axée sur le bagage scolaire de l'individu voila que l'on tente actuellement de cibler davantage des individus dont le profil correspond à la "demande" de postes à pourvoir (enfin !!).

Nous sommes encore bien loin cependant du candidat idéal selon certains, à savoir, une personne capable de s'intégrer à nos valeurs de société etc.

Bref, là n'est pas mon propos.

Des immigrants se démarquent du lot. Ce sont bien sur les parrainés à qui l'on demande beaucoup moins qu'aux immigrants des autres catégories.

Pas nécessaire en effet d'avoir tel ou tel bagage scolaire ... pas nécessaire non plus de parler français ou même anglais ... pas nécessaire d'avoir de l'argent à investir etc.

Si le parrain s'engage à assumer les dépenses du parrainés pour 3 ans, au-delà de ce délais, celui-ci devient à la "charge" de la société tout entière.

Si l'on considère que bien des immigrants, avec un haut niveau scolaire, ont du mal à trouver du travail de nos jours (si j'en crois les doléances des uns et des autres sur ce forum et ailleurs) il est donc fort possible que bien des parrainés, qui n'auraient pu immigrer de façon autonome parce que ne rencontrant pas les critères de base, aient encore moins la chance de pouvoir y arriver non ?

Est-ce qu'en tant que parrain vous vous êtes questionné sur la capacité d'adaptation de votre parrainé, sur sa capacité à trouver du travail etc. ?

Selon les chiffres c'est près de 67 000 personnes qui ont été parrainés en 2006 ...

Sur ce lot, combien gonfleront notre facture sociale.

Est-ce que le prix à payer n'est pas trop élevé ?

N'y aurait-il pas lieu de rehausser les critères pour la catégorie "parrainage" ?

Si effectivement c'est le choix de chaque individu de marier qui il veut, est-ce que notre société doit assumer les conséquences de NOTRE choix et jusqu'a quel point ?

hahahahah tu propre cette loi quand tu sera au governement du canada c'est trés intérésent

Posté(e)
Lors de la commission sur les accommodements raisonnables, notamment, plusieurs Québécois de souche sont venus exprimer leur malaise face à une immigration trop massive.

Si plusieurs s'accommodent de la venue d'immigrants, pour contrer certains problèmes liés à notre faible taux de natalité, plusieurs remettent en cause les politiques qui encadrent la sélection des immigrants.

Longtemps axée sur le bagage scolaire de l'individu voila que l'on tente actuellement de cibler davantage des individus dont le profil correspond à la "demande" de postes à pourvoir (enfin !!).

Nous sommes encore bien loin cependant du candidat idéal selon certains, à savoir, une personne capable de s'intégrer à nos valeurs de société etc.

Bref, là n'est pas mon propos.

Des immigrants se démarquent du lot. Ce sont bien sur les parrainés à qui l'on demande beaucoup moins qu'aux immigrants des autres catégories.

Pas nécessaire en effet d'avoir tel ou tel bagage scolaire ... pas nécessaire non plus de parler français ou même anglais ... pas nécessaire d'avoir de l'argent à investir etc.

Si le parrain s'engage à assumer les dépenses du parrainés pour 3 ans, au-delà de ce délais, celui-ci devient à la "charge" de la société tout entière.

Si l'on considère que bien des immigrants, avec un haut niveau scolaire, ont du mal à trouver du travail de nos jours (si j'en crois les doléances des uns et des autres sur ce forum et ailleurs) il est donc fort possible que bien des parrainés, qui n'auraient pu immigrer de façon autonome parce que ne rencontrant pas les critères de base, aient encore moins la chance de pouvoir y arriver non ?

Est-ce qu'en tant que parrain vous vous êtes questionné sur la capacité d'adaptation de votre parrainé, sur sa capacité à trouver du travail etc. ?

Selon les chiffres c'est près de 67 000 personnes qui ont été parrainés en 2006 ...

Sur ce lot, combien gonfleront notre facture sociale.

Est-ce que le prix à payer n'est pas trop élevé ?

N'y aurait-il pas lieu de rehausser les critères pour la catégorie "parrainage" ?

Si effectivement c'est le choix de chaque individu de marier qui il veut, est-ce que notre société doit assumer les conséquences de NOTRE choix et jusqu'a quel point ?

hahahahah tu propre cette loi quand tu sera au governement du canada c'est trés intérésent

ce sujet la c'est pas sa place

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Très bon sujet, pour une fois que le sujet n'est pas pour traiter les parrains de sans-dessins !! hihi

Moi, et je parle de mon coté, mon mari s'est trouvé un `bon travail après seulement 2 semaines, avec un équivalence de secondaire 5. Il parle très bien français et nest pas idiot du tout. Mais malgré notre cas, je sais que beaucoupppppp d'immigrants qui entrent ici dans la catégorie regroupement familiale se retrouvent avec rien, se laisse vivre pour X raison, n'a pas de scolarité, n'a rien du tout et je trouve ca assez fou :o

Aujourd'hui, je vous dit OUI, les critères de sélecton d'un parrainé devraient être beaucoup plus sévères ! Au risque de me faire jeter des pierres par certains ou même d'en surprendre plus d'un ...et je ne dit pas ca parce que ' le mien ' est maintenant arrivé, je le dit sincèrement. C'est choquant de voir des immigrants entrer ici sans parler bien le français ou sans éducation.

p.s. Le sujet a bien sa place ici, seulement personne n'est prêt à avouer cela ...Dommage !

Modifié par sandrabanana
  • Habitués
Posté(e)
Très bon sujet, pour une fois que le sujet n'est pas pour traiter les parrains de sans-dessins !! hihi

Moi, et je parle de mon coté, mon mari s'est trouvé un `bon travail après seulement 2 semaines, avec un équivalence de secondaire 5. Il parle très bien français et nest pas idiot du tout. Mais malgré notre cas, je sais que beaucoupppppp d'immigrants qui entrent ici dans la catégorie regroupement familiale se retrouvent avec rien, se laisse vivre pour X raison, n'a pas de scolarité, n'a rien du tout et je trouve ca assez fou :o

Aujourd'hui, je vous dit OUI, les critères de sélecton d'un parrainé devraient être beaucoup plus sévères ! Au risque de me faire jeter des pierres par certains ou même d'en surprendre plus d'un ...et je ne dit pas ca parce que ' le mien ' est maintenant arrivé, je le dit sincèrement. C'est choquant de voir des immigrants entrer ici sans parler bien le français ou sans éducation.

p.s. Le sujet a bien sa place ici, seulement personne n'est prêt à avouer cela ...Dommage !

ouais!! assez surprenant de ta part en effet!! quelqu'un t'aurais dit ca il y a un mois et tu l'aurais lapidé bien avant ... tu n'aurais jamais tenu un tel discours avant que ton mari arrive dsl.

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement