Question à ceux qui ont décidé de retourner dans leur pays d'origi

[peemti]

Je ressens tout ce qui a été dit dans les messages précédents et comme l'a dit Dariane, on doit tous suivre des cycles, chacun à son rythme et les phases n'étant pas toujours les memes pour tout le monde.

Comme la Féline, j'ai pensé que "Quand on a tellement envie de réaliser ses rêves, qu'on a de la famille et des amis qu'on ne voit pas si souvent que ça, on pense qu'un peu plus de distance ne sera pas un problème"

hors 3 ans après on se rend compte, que ce qui était valable pendant ces 3 années, ne l'est plus, car aujourd'hui j'aimerais bien voir grandir et être proche de ma nièce de 3 mois, de ma grand-mere, de mes parents etc.. pouvoir dire "tiens je vais passer les voir demain après midi"

Meme si les conversations téléphoniques sont là, ca ne remplace pas les sorties, les intéractions, les grandes discussions.... les petits trucs de tous les jours quoi !

J'ai la chance de rentrer souvent pour le boulot actuellement mais combien de temps ca va durer ? et puis qd je rentre, on se voit pour un souper et c'est fini. Je ne fais plus vraiemtn partie de leurs vies, mais je ne peux pas leur en vouloir. Eux ne m'en veulent pas vraiment (sauf les parents mais bon ca va mieux)

Pour répondre à la question de départ de Mayline, de savoir où j'en suis dans mes reflexions de retour en France ?

POur ma part il a toujours été clair que je rentrerai en France (au début c,etait au bout de 2 ans, à la fin du contrat de travail) puis j,ai pris connaissance des démarches de RP et de citoyenneté donc le retour fut repoussé de manière indéterminée.

Sur les entrefaits, j,ai rencontré celui qui est devenu mon mari. Et là je rejoins ce qu'a dit PBA :

" je te dirai que j'ai pensé moi aussi à cette éventualité, non parce que j'en ai envie, mais parce que comment ne pas y penser quand ta famille est là-bas et toi ici et qu'il n'y a aucun gros problème entre vous?

Dans mon cas, si je rentre, c'est mon homme que j'arrache à sa famille. Et pourtant nous ne nous sommes fermés aucune éventualité. Nous irons vivre en France un jour, c'est certain, puisque nous le voulons au moins à la retraite (le soleil de Provence me manque pas mal d'ailleurs en ce moment avec mes genoux de 77 ans blum.gif). Mais peut-être que ce sera avant et peut-être que ce ne sera jamais."

Il est prévu avec mon mari, de rentrer dans 9-10 ans mais j,aurais surement envie de rentrer avant. Et puis ca va dépendre de nos situations à ce moment.

POur notre cas ce n,est pas une question de ras-le bol du quebec ou des quebecois, mais vraiment un besoin pour ma part de faire partie de ma famille et pas seulement au travers de 2 semaines de vacances en été ou à Noel. Et lui à très envie de vivre en France, alors ca aura peut etre lieu bientot.

Dans ce cas, se posera le probleme inverse : celui de mon mari et sa famille restés au qc... donc, probleme insoluble.

J,aimerais faire comme le cas de la famille qui oscille entre les 2 pays tous les 4-5 ans. Si c'est bien vécu mentalement, financièrement et professionnelement, je ne vois pas de problemes.

Mais on ne peut pas avoir le beurre et la,rgent du beurre (être en France avec les avantages du Qc ou le contraire). Il faut s'arranger pour être heureux où que l'on soit et prendre ses décisions de manière réfléchie et non sur un coup de tête.

Quelque soit la décision que tu prendras, sera la bonne pour toi, à ce moment, dans tes conditions de vie. aucun choix n,est irrémédiable : tu pourras toujours prendre une autre décision à un autre moment de ta vie pour d'autres raisons, qui sera tout aussi valable.

[steph56]

Ce qui est le plus difficile à concevoir, selon moi, cest de se projeter à long terme.

On peut par exemple être tenté dimmigrer ici à cause de la meilleure situation économique et la relative facilité à trouver un emploi et laisser de côté un peu les autres facteurs que nous avons connu (environnement familial, culture dorigine, éducation, patrimoine, etc). Cependant, rien ne dit que dans 10, 15 ou 20 ans, cette situation demeure.

Rien nest figé dans la vie et le monde qui nous entoure.

Dans les années 80, au Canada, il y avait un fort taux de chômage, une économie un peu moribonde. Et pourtant, aujourdhui, cest le contraire. Le pays est souvent cité en exemple pour ce qui a trait à léconomie et aux réformes engendrées.

Qui dit aussi quen France, il y aura toujours autant de chômage ? Avec les problèmes démographiques importants et les problèmes aux États-Unis, qui dit, dans le même temps que le Canada sera toujours une référence et à labri de problèmes économiques et dun chômage de masse ?

Dun autre côté, certains Français veulent aussi retourner en France lorsquils ont des enfants à cause de léducation et du système de santé. Qui dit que là-bas, ce nest pas déjà en train de se dégrader aussi à ce niveau-là à cause notamment dun endettement public monstrueux ?

Quant à notre famille, elle nous manque. Cependant, si on décide de rentrer et que nos parents décèdent. Quest-ce qui nous retient en France par la suite à ce moment-là si cest lenvie dêtre proche de la famille qui nous a fait revenir ? Cest dailleurs le cas dune amie française qui vit ici depuis 25 ans et qui na plus aucune famille en France. La France est devenue un endroit moins attachant pour elle car elle na justement plus de liens familiaux.

Tout ça, cest bien compliqué.

La meilleure solution serait de répondre à la question de savoir où on se voit dans 10 ou 15 ans ? Mais tant quon vit confortablement dans notre vie ici et que lon sintègre progressivement, on ne se pose pas la question.

Dautres facteurs interviennent aussi dans notre choix de rester ou retourner comme je lai mentionné : problèmes de santé, réflexion de la quarantaine, perte dun travail, divorce, etc.

[Sittingbull]

Je vois que beaucoup de pesonnes se posent des questions ,mais pas grand monde apportent des réponses .

Je constate que May line est assez jeune , c'est plus une recherche d'équilibre qu'une fuite en avant à mon avis , ses choix seront les siens , je pense qu'avant 30 ans on vit des expèriences particulières qui nous orientent vers se que l'ont aime et ce que l'on desteste , prendre conscience que l'on tient à sa famille , c'est beau .

PS , Je me rends trés régulièrement dans de grandes villes Françaises , je suis désolé d'apprendre à certain que la France n'est pas en ruine , je trouve seulement qu'il y a un bordel monumental par moment

[steph56]

Je vois que beaucoup de pesonnes se posent des questions ,mais pas grand monde apportent des réponses .

On a dune part des parcours qui nous sont propres et dautre part, des réflexions qui arrivent au fur et à mesure des événements de la vie.

Personnellement, je me posais bien moins de questions avant lâge de 30 ans quà lapproche de la quarantaine. ;-)

Ce qui est certain, cest que lavenir nest pas tout tracé. Qui est capable de dire avec certitude que dans 10 ans il sera encore au Québec ou non ? Qui est capable de dire quel sera son emploi ? etc.

On arrive même pas à connaître le cours du dollar de la semaine prochaine ni du succès de nos placements financiers dans un monde qui ne cesse de bouger et de nous réserver des suprises. :biohazar:

[elliot]

Je vois que beaucoup de pesonnes se posent des questions ,mais pas grand monde apportent des réponses .

Je constate que May line est assez jeune , c'est plus une recherche d'équilibre qu'une fuite en avant à mon avis , ses choix seront les siens , je pense qu'avant 30 ans on vit des expèriences particulières qui nous orientent vers se que l'ont aime et ce que l'on desteste , prendre conscience que l'on tient à sa famille , c'est beau .

PS , Je me rends trés régulièrement dans de grandes villes Françaises , je suis désolé d'apprendre à certain que la France n'est pas en ruine , je trouve seulement qu'il y a un bordel monumental par moment

Oui, mais c'est tellement rassurant de se dire qu'on a fait "the best choice"

[Jas06]

Je suis rentrée au Québec il y a presque un an maintenant. J'ai passé plus de 10 ans en France (et 2 ans dans 2 autres pays européens) et la décision s'est tranquillement avérée inévitable. Les raisons principales de mon retour sont le marché de l'emploi qui ne tient pas compte des compétences, les salaires bas et gelés et le coût de la vie. Tout ça est lié bien sûr. Aucune chance d'épanouissement professionnel et une qualité de vie se dégradant d'année en année.

Je connaissais beaucoup de monde, mais je n'ai laissé personne avec tristesse et cela en soi est triste. Mes relations avec les gens là-bas n'étaient pas profondes et nos codes relationnels à l'opposé.

J'appréhendais tout de même un peu le retour. Je me disais que je vivrais des chocs culturels inversés. Finalement, tout s'est bien passé. J'ai un super boulot. Y'a eu des soucis avec l'école de ma grande, mais finalement ça s'est réglé. Et mes parents et mon frère font partie intégrante de nos vies et c'est un bonheur. Quand je vois mon père marcher en tenant la main de ma petite, je fonds. J'ai retrouvé mes amies, nos conversations à ne plus finir...

MAIS

Mais moins de temps pour vivre et relaxer.

Et la mer me manque énormément. Et sincèrement le climat d'ici, l'hiver interminable... Pas sûre que je pourrai m'y refaire. C'est quand même incroyable, il a neigé en NOVEMBRE et l'hiver finit à peine en AVRIL!!! C'est la moitié de l'année...... Alors chers aspirants immigrants, c'est un pensez-y bien... L'hiver ici, c'est un mode de vie.

[xitu]

Et la mer me manque énormément. Et sincèrement le climat d'ici, l'hiver interminable... Pas sûre que je pourrai m'y refaire. C'est quand même incroyable, il a neigé en NOVEMBRE et l'hiver finit à peine en AVRIL!!! C'est la moitié de l'année...... Alors chers aspirants immigrants, c'est un pensez-y bien... L'hiver ici, c'est un mode de vie.

Moi je suis en région parisienne, il pleut depuis le mois d'aout dernier, encore aujourd'hui la pluie ! Ca fait aussi la moitié de l'année !! Tu prefères la pluie et 5 - 10 degrés pendant six mois ou des saisons franches et marquées ??

En région parisienne, pas le temps aussi de se relaxer, 4 heures de transport / jour, un boulot payé 1000 euros net, un appart des anées 1940 dégeu pou 600 euros, aucune perspective de carrière malgré mon bac + 10 et 12 ans d'expériences prof dans 3 pays...

Alors c'est mieux la France ?? le fromage et le vin peut-être...

[Jas06]

Et la mer me manque énormément. Et sincèrement le climat d'ici, l'hiver interminable... Pas sûre que je pourrai m'y refaire. C'est quand même incroyable, il a neigé en NOVEMBRE et l'hiver finit à peine en AVRIL!!! C'est la moitié de l'année...... Alors chers aspirants immigrants, c'est un pensez-y bien... L'hiver ici, c'est un mode de vie.

Moi je suis en région parisienne, il pleut depuis le mois d'aout dernier, encore aujourd'hui la pluie ! Ca fait aussi la moitié de l'année !! Tu prefères la pluie et 5 - 10 degrés pendant six mois ou des saisons franches et marquées ??

En région parisienne, pas le temps aussi de se relaxer, 4 heures de transport / jour, un boulot payé 1000 euros net, un appart des anées 1940 dégeu pou 600 euros, aucune perspective de carrière malgré mon bac + 10 et 12 ans d'expériences prof dans 3 pays...

Alors c'est mieux la France ?? le fromage et le vin peut-être...

Évidemment non. Sinon je serais repartie. Si tu lis mon message au complet, tu verras que mon retour a été explicitement justifié. Cependant, il y a de gens qui viennent du sud, qui ont un job très bien et qui songent au Québec... L'hiver est un facteur à considérer. C'est mon plus gros choc alors que j'ai connu l'hiver depuis ma naissance, mais le corps oublie...

[Tyrone]

Moi je suis en région parisienne, il pleut depuis le mois d'aout dernier, encore aujourd'hui la pluie ! Ca fait aussi la moitié de l'année !! Tu prefères la pluie et 5 - 10 degrés pendant six mois ou des saisons franches et marquées ??

:biohazar: Heureusement que tu n'habites pas vers les Vosges, les Cévennes ou le Pays Basque...

De la pluie depuis le mois d'août... Mamma mia...

[Invité]

C'est sur que quand on est jeune, on se pose toujours la question d'où est notre place. Mais bon, je pense qu'à partir du moment où l'on décide pas de planter sa cabane ici ou ailleurs on aura toujours le cul entre 2 chaises. La question c'est plutôt de savoir quel est le meilleur endroit pour le faire sachant que chaque solution est valable et entrainera sont propre lot de conséquences. Il n'y a pas à ce niveau de bon ou de mauvais choix à mon sens, il n'y a que le choix que l'on a décidé de prendre pour sa vie.

[Merairterre]

Et la mer me manque énormément. Et sincèrement le climat d'ici, l'hiver interminable... Pas sûre que je pourrai m'y refaire. C'est quand même incroyable, il a neigé en NOVEMBRE et l'hiver finit à peine en AVRIL!!! C'est la moitié de l'année...... Alors chers aspirants immigrants, c'est un pensez-y bien... L'hiver ici, c'est un mode de vie.

Moi je suis en région parisienne, il pleut depuis le mois d'aout dernier, encore aujourd'hui la pluie ! Ca fait aussi la moitié de l'année !! Tu prefères la pluie et 5 - 10 degrés pendant six mois ou des saisons franches et marquées ??

En région parisienne, pas le temps aussi de se relaxer, 4 heures de transport / jour, un boulot payé 1000 euros net, un appart des anées 1940 dégeu pou 600 euros, aucune perspective de carrière malgré mon bac + 10 et 12 ans d'expériences prof dans 3 pays...

Alors c'est mieux la France ?? le fromage et le vin peut-être...

Oui mais la Région Parisienne n'est PAS la France !!!! Je suis né à Paris, j'ai vécu à Paris pendant de nombreuses années et je n'y retournerais pour rien au monde !!! En France, SI !! Il y a de si belles régions ensoleillées pratiquement toute l'année et une qualité de vie qu'il ne faut pas oublier. Et puis avoir la mer et la montagne si proches, çà n'a pas de prix !! Voilà donc arrétons de cracher dans la soupe, la France a ses défauts mais aussi ses qualités....

[Sittingbull]

Je suis rentrée au Québec il y a presque un an maintenant. J'ai passé plus de 10 ans en France (et 2 ans dans 2 autres pays européens) et la décision s'est tranquillement avérée inévitable. Les raisons principales de mon retour sont le marché de l'emploi qui ne tient pas compte des compétences, les salaires bas et gelés et le coût de la vie. Tout ça est lié bien sûr. Aucune chance d'épanouissement professionnel et une qualité de vie se dégradant d'année en année.

Je connaissais beaucoup de monde, mais je n'ai laissé personne avec tristesse et cela en soi est triste. Mes relations avec les gens là-bas n'étaient pas profondes et nos codes relationnels à l'opposé.

J'appréhendais tout de même un peu le retour. Je me disais que je vivrais des chocs culturels inversés. Finalement, tout s'est bien passé. J'ai un super boulot. Y'a eu des soucis avec l'école de ma grande, mais finalement ça s'est réglé. Et mes parents et mon frère font partie intégrante de nos vies et c'est un bonheur. Quand je vois mon père marcher en tenant la main de ma petite, je fonds. J'ai retrouvé mes amies, nos conversations à ne plus finir...

Tu vois May Line , voici un exemple concret , rentrer pour l'amour des siens , voilà une bien belle raison .

Je passe presque toutes mes vacances en Provence , Je connais maintenant de nombreux jeunes qui se sont lançés dans la vie comme on dit , presques tous sont épanouis , certains ont grimpés divers échelons dans leurs boulots , d'autres ont crées leurs entreprises (et prospèrent ) Quelques uns ont joués la carte de la mobilité en refusant une voie sans issus dans leurs villages mais sont restés en France , je crois que les mêmes raisons qui poussent les candidats à l'immigration sont valables pour tous les gens du monde , si on veux "se bouger" on réussis à coup sur , maintenant ceux qui attendent que la vie soit facile , bien bonne chance !

[ghislaine51]

bonjour à toutes et à tous.

je viens de lire avec attention tous les messages de ce post.

certains me connaissent un peu, d'autres pas. après trois ans de longues démarches et une envie irrésistible de vivre au québec, nous avons enfin eu, mon mari et moi, nos cartes de résidents permanents en mars 06. quelle joie ...

nous sommes donc arrivés dans les laurentides en juin 06, et en juin 07 nou rentrions en france.

pourquoi ? parce que mon mari n'avait réussi à trouver aucun job, et il maigrissait à vue d'oeil. je crois qu'il ne se plaisait pas du tout . moi quelque part cela ne me déplaisait pas de rentrer, mais je commençais doucement à m'habituer à cette nouvelle vie, à me faire des amis.

le choc du retour a été terrible pour moi.

depuis juin dernier tous les jours je pense au q uébec. pourquoi ? j'y ai beaucoup réfléchi.

et en fait je n'ai aucune explication concrète. je crois que c'est viscéral, que quelque chose de profond m'attire dans ce pays que j'aime , bien qu'étant née en france et y avoir toujours vécu, j'ai 57 ans maintenant.

nous avons donc décidé d'y revenir. mais au fil des mois, mon mari m'a fait comprendre qu'il n'en avait pas la moindre envie.

alors que faire quand on est un couple ?

j'ai donc décidé d'y venir en septembre un mois et de sonder mon ressenti.

mon mari restera en france.

et si vraiment l'envie est très puissante de revenir, alors il faudra en discuter sérieusement et faire un choix.

la solution peut être : y venir seule plusieurs mois de l'année, mais dans ce cas , je ne pourrais conserver ma résidence permanente et ne pourrais pas travailler. et je n'ai pas encore les moyens financiers de me passer de job, donc .....

ou alors y revenir pour quelques années seulement. mais ne risque t-on pas de se brûler les ailes si je ne veux plus rentrer ...

en tous cas maintenant je suis sûre d'une chose : le bonheur ne se trouve pas dans sa façon de vivre, ni dans quel pays on vit, il se trouve vraiment à l'intérieur de soi, dans une petite partie bien cachée de soi même qui laisse place très souvent à des inquiétudes, des peurs, des culpabilités .

peut être est ce mon côté "artiste" qui parle, mais je suis certaine aujourd'hui d'une chose : le québec me manque terriblement.

ghislaine

[La Féline]

hors 3 ans après on se rend compte, que ce qui était valable pendant ces 3 années, ne l'est plus, car aujourd'hui j'aimerais bien voir grandir et être proche de ma nièce de 3 mois, de ma grand-mere, de mes parents etc.. pouvoir dire "tiens je vais passer les voir demain après midi"

Même cas que toi. J'ai un petit neveu depuis février 2007 et je ne l'ai vu pour la première fois qu'à Noël dernier. Quelqu'un parlait plus où du fait d'avoir des enfants au Québec, qui ne verront les grands-parents, cousins, etc que 3 semaines dans l'année, mais l'inverse est tout aussi dur. En fait, je crois que dès qu'il y a des enfants, d'un côté ou de l'autre de l'océan, plus ça devient difficile. En voyant mon neveu qu'une fois / an en moyenne, est-ce qu'il me reconnaîtra ? Où est-ce qu'il faudra que je recommence toute le lien de confiance et d'affection à chaque fois, à défaut d'avoir pu l'établir dès sa naissance ?

C'est sur que quand on est jeune, on se pose toujours la question d'où est notre place. Mais bon, je pense qu'à partir du moment où l'on décide pas de planter sa cabane ici ou ailleurs on aura toujours le cul entre 2 chaises. La question c'est plutôt de savoir quel est le meilleur endroit pour le faire sachant que chaque solution est valable et entrainera sont propre lot de conséquences. Il n'y a pas à ce niveau de bon ou de mauvais choix à mon sens, il n'y a que le choix que l'on a décidé de prendre pour sa vie.

+ 1

en tous cas maintenant je suis sûre d'une chose : le bonheur ne se trouve pas dans sa façon de vivre, ni dans quel pays on vit, il se trouve vraiment à l'intérieur de soi, dans une petite partie bien cachée de soi même qui laisse place très souvent à des inquiétudes, des peurs, des culpabilités .

peut être est ce mon côté "artiste" qui parle, mais je suis certaine aujourd'hui d'une chose : le québec me manque terriblement.

C'est joliment dit en tout cas !

[La Féline]

Oops ! Je voulais dire :

Même cas que toi. J'ai un petit neveu depuis février 2007 et je ne l'ai vu pour la première fois qu'à Noël dernier. Quelqu'un parlait plus haut du fait d'avoir des enfants au Québec, qui ne verront les grands-parents, cousins, etc, que 3 semaines par année, mais l'inverse est tout aussi dur. En fait, je crois que dès qu'il y a des enfants, d'un côté ou de l'autre de l'océan, ça devient plus difficile. En voyant mon neveu qu'une fois / an en moyenne, est-ce qu'il me reconnaîtra ? Où est-ce qu'il faudra que je recommence tout le lien de confiance et d'affection à chaque fois, à défaut d'avoir pu l'établir dès sa naissance ?

(Mais je pense qu'on aurait compris quand même...)

[cyber_cow]

salut

pour ma part au bout de presque 2 ans ici j'ai depuis plusieurs semaines voir quelques mois un gros manque famillial de plus en plus difficille a gérer j'ai beau me faire une raison avec tout ce qui ce trouve au Québéc la vie en général etc... qui est tres bien ici, mais le faite que mes enfants grandissent sans voir grand mere arriere grand mere tantes oncles etc... j'ai l'impression de laisser passer quelque chose meme pour moi j'etais tres proche de ma famille et la j'ai l'impression de vivre a coté tout ca ma fait comprendre une chose importante que malgrés tout les biens matériels aquit et l'enrichissement personnel que ca m'apporte il m'anque quelque chose dans ma vie le plus important ma famille et mes proches réunie. les deux derniere fete de noel et jour de l'an sans eux n'a pas arrangé les choses le bateme de mon filleul en Septembre que je pourrais pas voir, les anniverssaires de mes parents non plus ect... mais bon je me fais une raison a tout ca et la vie continue :frankenstein: on ne ma pas mis le couteau sous la gorge pour venir ici et je pensais pouvoir gerer l'ensemble mais c'est pas facile

[may_line]

Je suis étonnée et en même temps heureuse de voir qu'une simple réflexion que je me faisais puisse faire réagir autant...

Je crois que si je me pose autant de question, c'est que je ne suis pas venue ici pour avoir une meilleure vie économiquement parlant, mais juste pour moi, me trouver, me connaître...

Et ça a marché! Aujourd'hui, je sais mieux (pas complètement, mais mieux) qui je suis.

C'est sûr que je n'ai pas fait le tour de ce que le Canada pourrait m'apporter, de ce que je pourrais visiter en amérique du nord ,etc... et c'est peut être de ça qu'il me faudra faire le deuil si je décide de partir.

Mes amis d'ici me manqueront aussi beaucoup (on ne vit pas avec 2 filles et leur conjoint sans ressentir un manque si on ne les voit plus...), mais je sais (et je ferais tout pour) que je reviendrai en vacances...

La réflexion n'est pas terminée de mon côté, elle continue son petit bonhomme de chemin dans ma tête, et vos réflexions m'aident...

Alors continuez!!

[cyber_cow]

Je suis étonnée et en même temps heureuse de voir qu'une simple réflexion que je me faisais puisse faire réagir autant...

Je crois que si je me pose autant de question, c'est que je ne suis pas venue ici pour avoir une meilleure vie économiquement parlant, mais juste pour moi, me trouver, me connaître...

Et ça a marché! Aujourd'hui, je sais mieux (pas complètement, mais mieux) qui je suis.

C'est sûr que je n'ai pas fait le tour de ce que le Canada pourrait m'apporter, de ce que je pourrais visiter en amérique du nord ,etc... et c'est peut être de ça qu'il me faudra faire le deuil si je décide de partir.

Mes amis d'ici me manqueront aussi beaucoup (on ne vit pas avec 2 filles et leur conjoint sans ressentir un manque si on ne les voit plus...), mais je sais (et je ferais tout pour) que je reviendrai en vacances...

La réflexion n'est pas terminée de mon côté, elle continue son petit bonhomme de chemin dans ma tête, et vos réflexions m'aident...

Alors continuez!!

je pense que tu as trouvée les mots juste le faite de savoir qui ont est aprés tout ca