Aller au contenu

Question à ceux qui ont décidé de retourner dans leur pays d'origi


may_line

Messages recommandés

  • Habitués

Vista, je ne jugerais pas vos raisons, mais l'impression que ça me donne, c'est que vous ne serez jamais satisfait nulle part...

Bon courage!

peanut

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 77
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

  • Habitués

Peanut, je note juste une réalité de l'immigration française au québec:

immigrer signifie tout recommencer à 0

plus le temps passe, et plus tu déconnectes de ta société d'origine

si tu n'arrives pas à t'adapter à ta société d'acceuil, tu as deux choix: rester à une place ou tu n'es pas nécessairement bien, ou recommencer encore tout à 0 (ou presque) en rentrant dans ton pays. Voir aller ailleurs... mais là je ne suis pas persuadé que c'est une bonne solution.

c'est un problème relativement insoluble. :wacko:

deuxièmement, je n'ai jamais dit que j'étais malheureux, ou "pas bien". :ph34r:

Apprécier ou ne pas apprécier des choses dans un pays ou un autre ne fait pas de toi quelqu'un de malheureux ou d'heureux.

Le bonheur dépend de facteurs personnels, de vie privée, professionnels, qui ne sont pas propres à un pays. Le contexte social ou politique n'a à mon sens aucune influence sur le bonheur.

Ce qui compte c'est d'être dans un pays qui respecte des valeurs humaines en adéquation avec les tiennes (ce qui est la cas de l'immense majorité des pays occidentaux), d'être heureux en couple ou en famille, et d'avoir un job que tu aimes, d'être en santé et cela est possible quelque soit le pays.

Le reste c'est de la m... ça ne compte pas, ce sont des obstacles que monsieur et madame tout le monde se mettent dans la tête. Peu importe qui est au pouvoir, peu importe les tracas quotidiens. On vit dans des pays civilisés, des états de droits ou il existe des systèmes sociaux complêts.

Personnelement, je suis heureux dans mon couple, dans mon job, et je pête le feu. Pour autant que ces trois conditions persistent en france, j'y serai toujours heureux.

Ma conjointe elle est claire dans sa tête, elle n'aime pas le québec, et elle veut rentrer. Pas de problème pour moi.

Ce qui m'étonne, c'est qu'il est impossible de critiquer en bien ou en mal quelque chose dans être étiqueté "éternel insatisfait". :wacko:

Faut pas m'en vouloir Peanut, c'est l'éducation française qui fait ça! :blushing:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
On pèse les pours et les contres comme on peut, à larrache

France :

Pour :

27 ans dhistoire

des amis

de la famille

des diplômes reconnus

la sécu

des villes et des paysages quon adore

La capacité critique française qui permet de débattre de nimporte quel sujet pendant des siècles

Le mode de vie français, les bistrots, prendre son temps

Les desserts

Contre :

La capacité critique française qui permet de débattre de nimporte quel sujet pendant des siècle

Lincapacité de remettre en question le modèle français

Un état en faillite qui noffre pas davenir à nos enfants

La paranoïa collective française qui fait que lon se méfie de tout le monde

Une société plantée sur ses acquis sociaux

Loligarchie aristocratique qui nous gouverne

Les grèves débiles

La quantité de beauf au mètre carré

Québec :

Pour :

Les paysages, lair, la neige

Le climat social

La flexibilité au travail

Les politiciens qui ici ne se cachent pas de faire de la politique

Contre :

Le fédéral

Le provincial

Les délires irrationnels dans lesquels sembarquent la société québécoise à chaque dossier du Journal de Montréal (accommodements raisonnables, les crimes sexuels, le moindre pet dun obscur PQiste annonçant nimporte quelle future réforme quand ils seront revenus au pouvoir)

La croyance populaire quen cas de crise mondiale, on est plus beau, plus fort, mieux préparé, et trop loin pour que ça nous touche vraiment

Lenfant roi

Les desserts dégeu et limpossibilité de trouver un fromage blanc digne de ce nom

La quantité de colons au pied carré

Tout ça nest pas à prendre au premier degré. Ce nest que ma perception (fortement exagérée). Juste pour illustrer quentre rentrer en France, ou rester ici cest parfois pas simple de choisir. Rentrer en France après plusieurs années signifie refaire sa vie, encore...

Moi jai pris une petite précaution. Je vais rentrer, mais avant, je moccupe de ma citoyenneté juste au cas ou.

Superbe message

néanmoins j'apporterais bien un bémol sur la capacité critiquer française et j'aimerai bien qu'on en débatte :)

:rofl:

amic

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
néanmoins j'apporterais bien un bémol sur la capacité critiquer française et j'aimerai bien qu'on en débatte :)

c'est poussé à tel point qu'en france, on se retrouve bien souvent à défendre un point de vu qui n'est pas le notre juste pour ne pas avoir tord... :huh:

Vive les débats, vive la France, vive le Québec!

Et vivez ou bon vous semble!

J'ai un bon repas québécois qui m'attend (mais pas de dessert...) je file!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
néanmoins j'apporterais bien un bémol sur la capacité critiquer française et j'aimerai bien qu'on en débatte :)

c'est poussé à tel point qu'en france, on se retrouve bien souvent à défendre un point de vu qui n'est pas le notre juste pour ne pas avoir tord... :huh:

Vive les débats, vive la France, vive le Québec!

Et vivez ou bon vous semble!

J'ai un bon repas québécois qui m'attend (mais pas de dessert...) je file!

C'est vrai qu'il y a comme une spécialité. Je pense que c'est l'héritage du traditionnel modèle d'argumentation qu'on nous inculque. Thèse, antithèse, synthèse..... On nous apprend à défendre les points de vue contraire.

Si tu veux vraiment en tout cas en rigoler, je te recommande l'excellent livre du couple Nadeau / Barlow "60 millions frenchmen can't be wring" qui a été traduit d'ailleurs.... De quoi hureler de rire crois moi!!!!

Amic

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En fait Vista tu sembles, pour simplifier, vouloir retourner en France pour y suivre ta femme et donc sauver ton couple, non ?

Mais c'est vrai que l'immigration en couple est certainement une des immigrations les plus dures à concrétiser car au final il se peut qu'un des deux membres pour faire plaisir à son conjoint/e accepte de tenter l'aventure par Amour.

Comme quoi au final etre célibataire et sans attache familiale sont un plus pour un immigration de luxe :chechemeu:

.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Comme quoi au final etre célibataire et sans attache familiale sont un plus pour un immigration de luxe :chechemeu:

.

Et c'est une fois qu'on a immigré qu'on se rend compte que des attaches familiales, on en a, et qu'elles sont plus fortes que ce qu'on pensait!

Pour le célibat, c'est pas mieux: à qui exprimes tu tes joies, tes petits bonheurs de l'existence? pour ne pas parler de tes tracas quotidiens, de tes coup de blues, etc...

L'immigration n'est facile pour personne, puisqu'elle se vit finalement seule (chacun pouvant évoluer chacun de son côté dans un couple)...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Comme quoi au final etre célibataire et sans attache familiale sont un plus pour un immigration de luxe :chechemeu:

.

Et c'est une fois qu'on a immigré qu'on se rend compte que des attaches familiales, on en a, et qu'elles sont plus fortes que ce qu'on pensait!

Pour le célibat, c'est pas mieux: à qui exprimes tu tes joies, tes petits bonheurs de l'existence? pour ne pas parler de tes tracas quotidiens, de tes coup de blues, etc...

L'immigration n'est facile pour personne, puisqu'elle se vit finalement seule (chacun pouvant évoluer chacun de son côté dans un couple)...

moi perso, je trouve pas mal d'avantages au célibat :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je comprend ta pensée May_line mais je ne la partage pas, depuis ma majorité je n'ai cessé de bouger à travers la France d'Est en ouest du Nord au Sud tout en ne gardant qu'un contact téléphonique avec ma famille et les personnes avec qui j'étais proche.

Par contre c'est vrai que que le célibat à ses contraintes mais menant une vie ascétique ces contraintes me sont minimes et pour ce qui est du partage des bonheurs et peines c'est des plus simple je garde toujours ' la tête froide' donc j'ai tendance 'à garder' ces aléas.

Mais bon au final nous avons tous une façon personnelle de voir et de vivre l'immigration et en tout cas pour ta dernière phrase je ne peux être que foncièrement d'accord avec toi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
En fait Vista tu sembles, pour simplifier, vouloir retourner en France pour y suivre ta femme et donc sauver ton couple, non ?

Je rentre pour moi aussi. Parce que finalement, je suis un peu trop français... comme le dis May_line, c'est après être parti que tes attaches familiales sont plus fortes que tu pensais. c'est valable pour d'autres choses également je pense.

Ma ville me manque terriblement, mes amis aussi, même si je les ai presque perdu de vu. Mon meilleur ami a eut 2 enfants, que j'ai croisé deux petites fois entre deux portes.

Il ne s'agit finalement pas de comparer entre 2 chars celui qui roule le plus vite. Parfois ta vieille minoune pourri avec laquelle tu as fait les 400 coups et 250000km a plus de charme que la dernière Ferrari. Même si tu sais qu'au fond, ta minoune elle va bientôt finir à la cour à scrap. :blushing:

On se rend compte de ce qu'on a perdu une fois qu'on ne l'a plus.

Certains vont trouver au Québec ce qu'il leur faut pour combler ces manques et reconstruire quelque chose, d'autre non.

Moi je n'ai pas trouvé au québec ce qui me permet de combler ce que j'ai perdu surtout au niveau relations humaines. Je trouve qu'ici les rapports humains sont superficiels et que les attaches entre les personnes manquent de sincérité... mais comme je suis profondément associal, je vis parfaitement avec. C'est un avis très personnel, qui n'est basé sur aucun sondage du JdM, merci de ne pas me tomber dessus. :innocent:

Ceci dit, énormément, énormément de choses vont me manquer au québec....

et croyez le ou non, ce qui me manquera le plus, c'est la neige... bon dieu que je serai content si il tombait autant de neige en france qu'ici! :blushing:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Faut pas m'en vouloir Peanut, c'est l'éducation française qui fait ça!

:innocent::lol:

En effet, j'y ai goûté sur ce forum, et je dois avouer que c'est le point qui nous différencie le plus, français et québécois, et qui peut être à l'origine de bien des différends... Pour ce qui est de critiquer, vous en avez tout à fait le droit, mais je ne sais comment dire...on dirait que vous donnez l'impression que ça n'ira jamais bien nulle part...mais vous me dites que ce n'est pas le cas finalement, eh bien tant mieux! ^_^

peanut

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Faut pas m'en vouloir Peanut, c'est l'éducation française qui fait ça!
:innocent::lol:

En effet, j'y ai goûté sur ce forum, et je dois avouer que c'est le point qui nous différencie le plus, français et québécois, et qui peut être à l'origine de bien des différends... Pour ce qui est de critiquer, vous en avez tout à fait le droit, mais je ne sais comment dire...on dirait que vous donnez l'impression que ça n'ira jamais bien nulle part...mais vous me dites que ce n'est pas le cas finalement, eh bien tant mieux! ^_^

peanut

:) bon une dernière intervention et je m'en vais.

Tu sais Peanut, il y a aussi un truc à prendre en compte dans le caractère jamais content des français alors je vais te dire un secret: :blushing:

Depuis notre plus tendre enfance, nous les petits français, nous sommes élevés dans l'idée que nous ne sommes jamais assez bien. à l'école, si tu es un crac en science mais une loque en histoire, on ne te dira pas : OK, c'est cool, laisse faire l'histoire si ça t'interresse pas et travaille ta physique. On te dira: passe plus de temps à apprendre que Margignan c'est 1515.

En france on apprend à l'enfant à construit sur ses échecs et ses points faibles au lieu de lui apprendre à exceller dans ses point fort et à construire sur ses réussites.

Un minimum de culture générale est indispensable pour construire un adulte responsable et réfléchis, mais après ça...

au lieu de devenir de bons spécialistes, nous devenons de médiocres généralistes perpétuellement critiques de nous même et des autres.

Et nous gaspillons notre sens critiques à regarder dans notre dos, plutôt que de l'utiliser à chercher des solutions à ce qui se passe devant nous.

je digresse, mais après réflexion, c'est un peu relié au sujet de départ. Bref, je vais faire étalage de ma philosophie de comptoir au travail...

Bye!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour le célibat, c'est pas mieux: à qui exprimes tu tes joies, tes petits bonheurs de l'existence? pour ne pas parler de tes tracas quotidiens, de tes coup de blues, etc...

C'est vrai... mais ça n'a rien à voir avec l'immigration en soi :) C'est un fait général qui fait que quand on vit seul on a personne de dispo a 100% pour s'exprimer... et ce qu'on soit n'importe ou :)

;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Pour le célibat, c'est pas mieux: à qui exprimes tu tes joies, tes petits bonheurs de l'existence? pour ne pas parler de tes tracas quotidiens, de tes coup de blues, etc...

C'est vrai... mais ça n'a rien à voir avec l'immigration en soi :) C'est un fait général qui fait que quand on vit seul on a personne de dispo a 100% pour s'exprimer... et ce qu'on soit n'importe ou :)

;)

+1 :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Pour le célibat, c'est pas mieux: à qui exprimes tu tes joies, tes petits bonheurs de l'existence? pour ne pas parler de tes tracas quotidiens, de tes coup de blues, etc...

C'est vrai... mais ça n'a rien à voir avec l'immigration en soi :) C'est un fait général qui fait que quand on vit seul on a personne de dispo a 100% pour s'exprimer... et ce qu'on soit n'importe ou :)

;)

+1 :)

Oui, tu as parfaitement raison, Marion, c'est juste que les sentiments de joie et de tristesse sont décuplés par le fait même de l'immigration (enfin, pour moi...), et que quand la famille est à côté, ou du moins pas à 6h de décallage horaire, on a plus facilité à s'exprimer...

:)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Depuis que je suis installée ici à Québec, j'ai souvent l'impression d'être retournée dans ma ville d'origine....

je ne me suis jamais sentie aussi "chez moi"

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Ce qui m'étonne, c'est qu'il est impossible de critiquer en bien ou en mal quelque chose dans être étiqueté "éternel insatisfait". :wacko:

Et ça c'est assez pénible en effet; on a tout de même le droit, sans se faire traîter de "maudit français" ou de râleur (synonymes?), de critiquer telle ou telle chose... enfin il me semble.

Tout en sachant qu'une critique n'est pas forcément négative, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Pour le célibat, c'est pas mieux: à qui exprimes tu tes joies, tes petits bonheurs de l'existence? pour ne pas parler de tes tracas quotidiens, de tes coup de blues, etc...

J'ai testé les deux: arrivée célibataire en août 2004, repartie en couple en juillet 2005, revenue conjointe de fait en octobre 2006, je quitterais le Québec l'année prochaine pour mes vacances mariée.

Alors à qui exprimer ses coups de blues? Dans mon cas, à mes colocataires qui m'ont soutenu dans mes moments de blues. Mais aussi à mes collègues d'université, eh oui. Les 5 à 7 ne sont pas que des beuveries dans notre cas :lol: mais aussi des moments d'échanges.

Je pense que ça prend surtout le courage d'ouvrir son coeur. Au pire, les gens ne voudront pas t'écouter et tu sauras que tu ne peux pas les classer dans la catégorie "amis". Au mieux, ils vont t'aider à surmonter ta peine.

Par contre, c'est clair que c'était plus facile dans mon contexte d'étudiante, je le ferai moins avec mes collègues de boulot je suis d'accord et quand c'est "juste ça" que tu as je comprends que ce ne soit pas facile ...

Mais pour répondre à ta question initiale, je te dirai que j'ai pensé moi aussi à cette éventualité, non parce que j'en ai envie, mais parce que comment ne pas y penser quand ta famille est là-bas et toi ici et qu'il n'y a aucun gros problème entre vous?

Dans mon cas, si je rentre, c'est mon homme que j'arrache à sa famille. Et pourtant nous ne nous sommes fermés aucune éventualité. Nous irons vivre en France un jour, c'est certain, puisque nous le voulons au moins à la retraite (le soleil de Provence me manque pas mal d'ailleurs en ce moment avec mes genoux de 77 ans :P:). Mais peut-être que ce sera avant et peut-être que ce ne sera jamais.

Dans tous les cas, je ne pense pas que partir sur un coup de tête (genre t'y pense le 1er janvier, tu quittes le 1er mars - plus court c'est même pas réaliste) soit la solution. Je pense qu'il faut au moins prendre le temps de penser à tout ce qu'il y aurait à régler (vendre, trier, jeter, donner - tiens ça me rappelle quelque chose ça) mais aussi à qu'est-ce qui manque et qui n'est pas possible de remplacer. Et prendre en compte les "intérêts" que ton absence a pu apporter, ce que Vista disait fort bien "les amis qui ont complété le manque laissé par notre départ". Car ce n'est pas parce que toi tu attends encore après un emploi, une ville, une famille ou des amis que c'est réciproquement vrai. Et ces intérêts de l'absence peuvent vous avoir éloigner plus que tu ne peux te douter.

Je l'ai vécu en revenant en 2005, après seulement un an. J'ai perdu des plumes dans la bataille, parce qu'il y a des choses que je n'ai pas pu vivre et que je ne rattraperai jamais, parce que j'avais changé, parce que j'avais vécu des choses qu'ils ne pouvaient pas rattraper non plus... C'est la vie mais il faut absolument y penser car ça fait vraiment partie de l'équation !

Dans ton cas, effectivement, je comprends que tu hésites de plus en plus si ta famille te manques, que tu n'avais aucune difficulté d'emplois.

Mon cas est tellement différent que je ne peux pas te répondre. Mais une chose est sûre, c'est que la seule raison qui me ferait rentrer me ferait repartir aussitôt car ici ou là-bas, le manque existerait pareil: mes amis éparpillés aux 4 coins (entre celles qui viennent ici, celle qui est ici et qui rêve d'Australie, ceux qui sont ici et rêvent de France, celles qui sont à Londres, à Paris, à Lyon, à Toulouse, à Nice, ceux qui sont à Marseille ou dans l'Est, je me sentirais bien seule de toute façon - alors qu'ici j'ai des gens que j'apprécie, que j'ose appeler amis et qui sont actuellement tellement plus proches géographiquement que ce serait suicidaire de rentrer pour être loin de tous :rofl:)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

malgré le fait que je comprend tout à fait le manque de sa famille,amis,proches etc...si on peut pas vivre sans eux,eh bien,il ne faut pas quitter son pays d'origine!

je sais pas,mais remettre tout son avenir en question pour la famille,ben ,personnellement ça me choque,et j'ai du mal à comprendre. Hormis les cas de parents malades,on doit tous faire sa vie un jour,et se débrouiller seul. ça ne veut pas dire tirer un trait sur ses proches,mais quand même,c'est pas nos parents ou amis qui vivront notre vie à notre place!

et moi je vis seule ici depuis presque 2 ans.et malgré des périodes de blues,je vis bien.

rentrer car on veut vraiment revivre dans son pays d'origine,je le concçois facilement,mais rentrer pour les autres,alors là..ça me dépasse.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
rentrer car on veut vraiment revivre dans son pays d'origine,je le concçois facilement,mais rentrer pour les autres,alors là..ça me dépasse.

Ça te dépasse parce que cela ne te touche pas. Mais si cela te touchait, tu ne tiendrais pas ce discours ;)

Il y a bien des choses qui me dépasse dans la nature des relations sociales, mais c'est avant tout parce que je ne les comprends pas parce que je ne les ai pas vécues.

Tu dis "vraiment revivre" mais qu'est-ce qui fait que quelqu'un ait envie de "vraiment revivre" dans son pays d'origine? Les autres peuvent en faire partie. La seule légitimité est celle que l'autre y donne. Par conséquent, ce qui toi te dépasse, ça fait avancer l'autre... Ne juges pas trop durement, tu as toi-même tenu un discours pas très lointain voilà presque 2 ans après que ta mère est repartie je te rappelle (en tout cas, tu as eu une méchante passe où cela semblait super difficile pour toi de vivre sans elles). Le blues d'elles sans doute ... Et qui sait ce que je pourrais dire quand mes parents repartiront après mon mariage même si à l'heure actuelle envisager de passer 3 semaines avec eux sous mon toit me terrifie plus que de croiser un cougar...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement