Habitués fred 1 Posté(e) 22 février 2008 Habitués Posté(e) 22 février 2008 l'éventualité d'un retour est toujours présente aprés quelques années , seuls ceux qui découvrent le Canada avec des yeux d'enfants en ont pour quelques années de béatitudes .Mais aprés ? on étaient on fait pour cette vie ? on voulaient partir pour les grands espaces enneigés, et on se retrouve dans un 3 1/2 en centre ville , on en avait marre des mentalités sans cesse revendicatrice à la Française , mais on s'aperçoit que l'individualisme américain est tout aussi lourd Comme vous je connais des personnes qui ne se plaisent plus au Québéc , mais n'osent faire un retour au pays par peur de nouvelle galères , et je trouve qu'il faut un sacré courage d'ailleurs pour revenir en France ou ce pays est empêtré dans des guerres de clans , un pouvoir d'achat qui a pris un sacré coup avec l'essence , les 35 heures ou le prix de l'immobilier .pour peu que vous vous fiez à Tv5 , hop vous oubliez la France vite fait.L'Amérique vous offre un bien précieux , la Liberté ! celle de pensée , celle d'agir , celle de se reconstruire , en France non , vous êtes enfermés des catégories et stop plus rien ne bouge . êtes vous prét à un tel sacrifice ? si oui la France vous ré offrira mille et une merveilles qu'elle possède . bonne chance .J'arrive pas voir cet individualisme specifique qux nord americains qu'on parle si souvent sur ce forum. Je ne trouve pas les nord americains plus individualiste que les europeens. pareil pour moi, il se manifeste différemment, les nord américains ont un comportement communautaire plus fort qui nous qui laisse penser a une solidarité entre les individus et nous, c'est plutôt dans nos systéme sociaux qu'on retrouve cette solidarité mais beaucoup moins dans la vie de tous les jours entre les individus ou c'est chacun pour soi Citer
Habitués Palmiers Posté(e) 22 février 2008 Habitués Posté(e) 22 février 2008 l'éventualité d'un retour est toujours présente aprés quelques années , seuls ceux qui découvrent le Canada avec des yeux d'enfants en ont pour quelques années de béatitudes .Mais aprés ? on étaient on fait pour cette vie ? on voulaient partir pour les grands espaces enneigés, et on se retrouve dans un 3 1/2 en centre ville , on en avait marre des mentalités sans cesse revendicatrice à la Française , mais on s'aperçoit que l'individualisme américain est tout aussi lourd Comme vous je connais des personnes qui ne se plaisent plus au Québéc , mais n'osent faire un retour au pays par peur de nouvelle galères , et je trouve qu'il faut un sacré courage d'ailleurs pour revenir en France ou ce pays est empêtré dans des guerres de clans , un pouvoir d'achat qui a pris un sacré coup avec l'essence , les 35 heures ou le prix de l'immobilier .pour peu que vous vous fiez à Tv5 , hop vous oubliez la France vite fait.L'Amérique vous offre un bien précieux , la Liberté ! celle de pensée , celle d'agir , celle de se reconstruire , en France non , vous êtes enfermés des catégories et stop plus rien ne bouge . êtes vous prét à un tel sacrifice ? si oui la France vous ré offrira mille et une merveilles qu'elle possède . bonne chance .qu'est ce qu'il ne faut pas lire comme conneries........que fais tu en france si elle est comme tu dis, ce dont parles la personne du sujet n'a rien a voir avec ça..............que ce soit en france ou ailleurs, en ayant vécu plusieurs années a l'étranger ou ça s'est plutôt bien passé, trés dur est le retour pour se réadapter............tu crois que toi au maroc ça serait plus facile...je connais une bande d'africain qui ont fait le test et sont revenus sur le premier charterdonc modére tes propos quand tu parles du pays qui t'accueille, ça me fait penser que dans quelques années tu diras la même chose du quebecQue fais tu de tes journeés a part deverser du fiel à deux balles ?Apprend a respecter l'avis des autres , ça evitera d'avoir 11 mois d'age mental . Citer
Habitués Jas06 Posté(e) 22 février 2008 Habitués Posté(e) 22 février 2008 (modifié) L'échec serait de rester ici et devenir amer comme ces gens que tu connais. Moi j'ai quitté la France après plus de 10 ans pour des raisons semblables: beaucoup de connaissances, mais pas vraiment d'amis et aussi problème de trouver un emploi correct, payé correctement. Modifié 22 février 2008 par Jas06 Citer
malemutekid Posté(e) 22 février 2008 Auteur Posté(e) 22 février 2008 Merci de vos témoignages, ça fait du bien de voir qu'on n'est pas le seul à être pris de doutes. Je ne veux pas qu'on se méprenne à mon sujet, je trouve qu'ici la vie est très agréable, facile, sans soucis (bon, je suis jeune et en bonne santé, j'ai un boulot, ça aide)... Les gens sont chouettes, énergiques, entreprenants, courtois, accueillants, optimistes, souriants. D'autre part, un retour en France me ferait peur. Mais la connivence culturelle me manque de plus en plus, c'est dur de faire un tel constat, alors que j'ai passé mes premières années ici à m'émerveiller sur tout.Pour l'individualisme, il se manifeste chez les gens que je suis amené à fréquenter par une absence de conscience sociale / écologique, une vie centrée sur les petits problèmes domestiques (le barbecue / le deck / les vacances à Cuba / le gym), la réussite financière et matérielle comme seule ambition ("si je gagnais 100 000 $ à la 6/49, je m'achèterais une Porsche")... Certes, il y a tous les réseaux style centres communautaires, églises, bénévolat, United Way / Centraide, associations ethniques (style "Le Club des businessmen italiens d'Ottawa"), Shriners, etc. Je me demande toutefois quelle est la valeur d'un engagement dans de telles structures : obéit-elle à la pression sociale, à la nécessité de se faire bien voir, à celle de garnir son CV, de se créer un réseau pour favoriser des intérêts particuliers ? je me pose la question, à écouter certaines conversations... Citer
Habitués Jas06 Posté(e) 22 février 2008 Habitués Posté(e) 22 février 2008 Merci de vos témoignages, ça fait du bien de voir qu'on n'est pas le seul à être pris de doutes. Je ne veux pas qu'on se méprenne à mon sujet, je trouve qu'ici la vie est très agréable, facile, sans soucis (bon, je suis jeune et en bonne santé, j'ai un boulot, ça aide)... Les gens sont chouettes, énergiques, entreprenants, courtois, accueillants, optimistes, souriants. D'autre part, un retour en France me ferait peur. Mais la connivence culturelle me manque de plus en plus, c'est dur de faire un tel constat, alors que j'ai passé mes premières années ici à m'émerveiller sur tout.Pour l'individualisme, il se manifeste chez les gens que je suis amené à fréquenter par une absence de conscience sociale / écologique, une vie centrée sur les petits problèmes domestiques (le barbecue / le deck / les vacances à Cuba / le gym), la réussite financière et matérielle comme seule ambition ("si je gagnais 100 000 $ à la 6/49, je m'achèterais une Porsche")... Certes, il y a tous les réseaux style centres communautaires, églises, bénévolat, United Way / Centraide, associations ethniques (style "Le Club des businessmen italiens d'Ottawa"), Shriners, etc. Je me demande toutefois quelle est la valeur d'un engagement dans de telles structures : obéit-elle à la pression sociale, à la nécessité de se faire bien voir, à celle de garnir son CV, de se créer un réseau pour favoriser des intérêts particuliers ? je me pose la question, à écouter certaines conversations...Je crois que tu évolues dans un "milieu" particulier, plutôt superficiel. Je ressentais exactement la même chose en France dans un milieu que je fréquentais. La superficialité des gens était tellement difficile à accepter. Ici, à Montréal, j'ai retrouvé des amis avec une "conscience" comme tu dis, des gens qui se posent des questions essentielles, autres que "que vais-je mettre pour aller chercher mes enfants à l'école?"... J'ai tellement connu de gens en France qui portaient des jugements sur les autres à partir de l'arbre généalogique, de la voiture, du quartier... Bref, je suis sans doute mal tombée également... Citer
Habitués Tyrone Posté(e) 22 février 2008 Habitués Posté(e) 22 février 2008 J'ai tellement connu de gens en France qui portaient des jugements sur les autres à partir de l'arbre généalogique, de la voiture, du quartier... Bref, je suis sans doute mal tombée également...Si je me souviens bien, tu étais sur la Côte d'Azur et, question population superficielle, cette région se pose là quand même... Et cela, même si c'est pas bien de généraliser. Citer
Habitués Jas06 Posté(e) 22 février 2008 Habitués Posté(e) 22 février 2008 J'ai tellement connu de gens en France qui portaient des jugements sur les autres à partir de l'arbre généalogique, de la voiture, du quartier... Bref, je suis sans doute mal tombée également...Si je me souviens bien, tu étais sur la Côte d'Azur et, question population superficielle, cette région se pose là quand même... Et cela, même si c'est pas bien de généraliser.Oui c'est là. Cependant, il y a un groupe auquel je pense surtout qui était composé principalement de gens d'Alsace. Citer
parmenioneyes Posté(e) 22 février 2008 Posté(e) 22 février 2008 Merci de vos témoignages, ça fait du bien de voir qu'on n'est pas le seul à être pris de doutes. Je ne veux pas qu'on se méprenne à mon sujet, je trouve qu'ici la vie est très agréable, facile, sans soucis (bon, je suis jeune et en bonne santé, j'ai un boulot, ça aide)... Les gens sont chouettes, énergiques, entreprenants, courtois, accueillants, optimistes, souriants. D'autre part, un retour en France me ferait peur. Mais la connivence culturelle me manque de plus en plus, c'est dur de faire un tel constat, alors que j'ai passé mes premières années ici à m'émerveiller sur tout.Pour l'individualisme, il se manifeste chez les gens que je suis amené à fréquenter par une absence de conscience sociale / écologique, une vie centrée sur les petits problèmes domestiques (le barbecue / le deck / les vacances à Cuba / le gym), la réussite financière et matérielle comme seule ambition ("si je gagnais 100 000 $ à la 6/49, je m'achèterais une Porsche")... Certes, il y a tous les réseaux style centres communautaires, églises, bénévolat, United Way / Centraide, associations ethniques (style "Le Club des businessmen italiens d'Ottawa"), Shriners, etc. Je me demande toutefois quelle est la valeur d'un engagement dans de telles structures : obéit-elle à la pression sociale, à la nécessité de se faire bien voir, à celle de garnir son CV, de se créer un réseau pour favoriser des intérêts particuliers ? je me pose la question, à écouter certaines conversations...Oui c'est dur de faire un tel constat. Tu fais le constat de ton intégration mais tu rejetes la faute sur les gens que tu es amené à fréquenter ce qui est une erreur d'après moi. Tu pourrai faire le même constat en France en fréquentant les mêmes type de personnes avec certes la connivence culturelle en plus mais dans ce contexte précis est-ce ça pèse dans la balance ? je crois pas. Y a pas de solution simple, de mon coté je fais pas mal de sports je me suis inscrit à un club de vélo montagne j'ai commencé à me créer un réseau social. Je participe à quelques événements comme des raid, des petites compétitions, ca permet de rencontrer du monde. Donne toi du temps et regarde quel sont tes intérêts il y a tous plein de Québécois qui doivent les partager. Citer
Habitués stephanelinda Posté(e) 22 février 2008 Habitués Posté(e) 22 février 2008 On projette de vivre ailleurs, on immigre, on découvre, on s'émerveille, on s'adapte à une nouvelle vie, on s'intègre....tout est beau....Pis, sans crier gare des doutes, des envies apparaissent.Pour ma part, ça m'est tombé sur le coin de la figure Comment ??? Un évènement !!!! La naissance de ma fille. Je n'aurai jamais imaginé que cela aurait remis autant en cause notre immigration...comme quoi, on ne peut maitriser tout dans ce genre d'aventure J'aime la vie ici, les gens que j'ai rencontré, Montréal, la mentalité mais je veux être près de ma famille et j'aime ma région...comment faire lorsqu'on est tiraillé entre ces 2 choix ??? Je suis comme toi MALEMUTEKID, je suis dans un moment de doutes. Mais c'est peut être une passade....ça fait longtemps que tu as des doutes ???? Citer
malemutekid Posté(e) 22 février 2008 Auteur Posté(e) 22 février 2008 Mes doutes, ça fait quelques mois, mais J'avais déjà eu un gros passage de remise en question en 2004. À l'époque j'avais songé à partir aux É.-U. ... Et je suis ici depuis huit ans. Quand je reviens en France, ou en Normandie, à Caen, d'où je suis originaire, je vois les choses avec un oeil très différent de la manière dont je les envisageais avant de venir ici, et en même temps tout est si proche, si familier, si facile... je maîtrise tous les codes. Les supermarchés où tout est si varié, la FNAC, les boulangeries, les terrasses de café, les églises médiévales, les rues pavées... et, à côté de ça, y a plein de choses qui m'énervent et que je ne trouve pas à Ottawa : les déjections canines, la clope, la mauvaise humeur et le cynisme ambiants, les mêmes gens qui se sont encroûtés dans leurs petites vies franco-françaises, les tronches de Sarko et Royal...Est-ce qu'il y a un malaise dans ma propre existence, ou est-ce que c'est le Canada ? les deux sont liés, sans doute, rien n'est blanc ou noir. Peut-être qu'il faudrait que je revienne en Europe ou en France, et que j'appréhende la vie avec mon regard de néo-Canadien. Ce serait sans doute enrichissant... Je suis sûr d'une chose, je n'aurai pas perdu mon temps au Canada. Mais de là à y passer ma vie entière, il y a un pas que je ne franchirai probablement pas. Citer
Habitués stephanelinda Posté(e) 22 février 2008 Habitués Posté(e) 22 février 2008 Mes doutes, ça fait quelques mois, mais J'avais déjà eu un gros passage de remise en question en 2004. À l'époque j'avais songé à partir aux É.-U. ... Et je suis ici depuis huit ans. Quand je reviens en France, ou en Normandie, à Caen, d'où je suis originaire, je vois les choses avec un oeil très différent de la manière dont je les envisageais avant de venir ici, et en même temps tout est si proche, si familier, si facile... je maîtrise tous les codes. Les supermarchés où tout est si varié, la FNAC, les boulangeries, les terrasses de café, les églises médiévales, les rues pavées... et, à côté de ça, y a plein de choses qui m'énervent et que je ne trouve pas à Ottawa : les déjections canines, la clope, la mauvaise humeur et le cynisme ambiants, les mêmes gens qui se sont encroûtés dans leurs petites vies franco-françaises, les tronches de Sarko et Royal...Est-ce qu'il y a un malaise dans ma propre existence, ou est-ce que c'est le Canada ? les deux sont liés, sans doute, rien n'est blanc ou noir. Peut-être qu'il faudrait que je revienne en Europe ou en France, et que j'appréhende la vie avec mon regard de néo-Canadien. Ce serait sans doute enrichissant... Je suis sûr d'une chose, je n'aurai pas perdu mon temps au Canada. Mais de là à y passer ma vie entière, il y a un pas que je ne franchirai probablement pas.Nous sommes de Caen aussi Les caennais dans le doute !!! Citer
Habitués Jas06 Posté(e) 22 février 2008 Habitués Posté(e) 22 février 2008 Et il neige ENCORE! ET IL FAIT FRETTE!!!ouf...Le problème quand on revient chez soi, c'est qu'on n'a plus cette ignorance tranquille... Autant quand on immigre, on ne peut s'empêcher de faire des comparaisons avec son chez soi, surtout au début, autant quand on revient, après la période "voyage de noces", on ne peut s'empêcher de comparer à nouveau... Bref... comme disait Cypher dans Matrix :chouette: "Ignorance is bliss"... Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 23 février 2008 Habitués Posté(e) 23 février 2008 Yep "Ignorance is a bliss" et "bienheureux soient les innocents" Mais bon comme je dis aussi, le doute c'est comme le rêve, ça prouve que t'es encore en vie! Eh oh qu'est-ce qui se passe là! Jas, Linda, je vais vous emmener faire un tour un de ces 4 moi et zou on va oublier pendant une journée au moins! Hein dites? Citer
Habitués YATSON Posté(e) 23 février 2008 Habitués Posté(e) 23 février 2008 A vous lire, il y a une chose assez frappante et qui par conséquent entraine une question logique: quand vous avez fait vos démarches d'immigration, c'était pour une aventure temporaire ou bien pour refaire votre vie en tournant la page de la France? Parce que tout part de là. i vous vouliez vivre votre aventure, ce rêve d'ailleurs si chers aux Français, il est normal qu'au bout d'un certain temps le rêve prenne fin (aussi vrai que la flamme finit toujours pas s'éteindre) et si votre famille vous manque tant (ce qui allait arriver lorsqu'on va sans vraiment vouloir oublier les siens), la logique serait que vous rentriez chez vous... je dis la "logique" car la vie est ce qu'il y a de plus illogique et tout dépendra de la vie de tout un chacun (chum quebecois(e), travail, credit, ect..).Cependant si vous vouliez venir au Canada comme "installation définitive " (ou tout au moins étape de vie à long terme) et que vous "chialez" (excusez-moi le terme), le problème n'est pas le Canada mais plutot "vous" qui êtes des éternels insatisfaits (c'est pas un reproche, juste un constat) et même si après vous partez aux USA ou en Australie, la même chose se répètera quelques années plus tard...Ce n'est que mon point de vue.Cela dit, quelqu'un a parlé d'une différence entre l'immigrant européen et celui du Tiers-Monde.. c'est vrai qu'il y en a une différence, masi aussi surprenant que cela puisse paraitre, celui du Tiers Monde est encore plus attaché à sa famille et donc plus tenaillé par la nostalgie et le remord... et pourtant peu se "plaignent" sur ce plan-là... à méditer. Citer
malemutekid Posté(e) 23 février 2008 Auteur Posté(e) 23 février 2008 Tu as bien dit les choses, Yatson. En ce qui me concerne, il ne m'est jamais venu à l'esprit que je finirai mes jours au Canada. J'ai toujours eu en tête d'y écrire un chapitre - plus ou moins long - de ma vie, mais pas plus. Peut-être que du coup, en effet, c'est le rêve qui touche à sa fin. Deux choses pourraient me retenir ici : un travail de rêve, une femme de rêve. Or je n'ai ni accédé au premier, ni rencontré la deuxième... Du coup, il est fort probable que je m'en aille d'ici deux ou trois ans. Citer
Habitués stephanelinda Posté(e) 23 février 2008 Habitués Posté(e) 23 février 2008 A vous lire, il y a une chose assez frappante et qui par conséquent entraine une question logique: quand vous avez fait vos démarches d'immigration, c'était pour une aventure temporaire ou bien pour refaire votre vie en tournant la page de la France? Parce que tout part de là. i vous vouliez vivre votre aventure, ce rêve d'ailleurs si chers aux Français, il est normal qu'au bout d'un certain temps le rêve prenne fin (aussi vrai que la flamme finit toujours pas s'éteindre) et si votre famille vous manque tant (ce qui allait arriver lorsqu'on va sans vraiment vouloir oublier les siens), la logique serait que vous rentriez chez vous... je dis la "logique" car la vie est ce qu'il y a de plus illogique et tout dépendra de la vie de tout un chacun (chum quebecois(e), travail, credit, ect..).Cependant si vous vouliez venir au Canada comme "installation définitive " (ou tout au moins étape de vie à long terme) et que vous "chialez" (excusez-moi le terme), le problème n'est pas le Canada mais plutot "vous" qui êtes des éternels insatisfaits (c'est pas un reproche, juste un constat) et même si après vous partez aux USA ou en Australie, la même chose se répètera quelques années plus tard...Ce n'est que mon point de vue.Cela dit, quelqu'un a parlé d'une différence entre l'immigrant européen et celui du Tiers-Monde.. c'est vrai qu'il y en a une différence, masi aussi surprenant que cela puisse paraitre, celui du Tiers Monde est encore plus attaché à sa famille et donc plus tenaillé par la nostalgie et le remord... et pourtant peu se "plaignent" sur ce plan-là... à méditer.Premièrement, ce fil de discussion n'est pas du chialage. C'est une remise en question (exprimée et partagée) comme beaucoup d'immigrants européens et comme ceux du tiers monde ou d'ailleurs peuvent rencontrer à certains moments donnés de leur vie, qu'on soit là 2, 8, 10 ans. Et pis, ça passe ou ça casse. Donc évites les généralités Et deuxièmement pour ma part, ce n'est pas une installation définitive et je me demande juste si je ne suis pas à la fin de cette belle expèrience et que pour des raisons personnelles, c'est le moment de rentrer...Parce qu'on ne connait pas la vie des gens, hein Yatson ?! Citer
Habitués cassis Posté(e) 23 février 2008 Habitués Posté(e) 23 février 2008 (modifié) A vous lire, il y a une chose assez frappante et qui par conséquent entraine une question logique: quand vous avez fait vos démarches d'immigration, c'était pour une aventure temporaire ou bien pour refaire votre vie en tournant la page de la France? Parce que tout part de là. i vous vouliez vivre votre aventure, ce rêve d'ailleurs si chers aux Français, il est normal qu'au bout d'un certain temps le rêve prenne fin (aussi vrai que la flamme finit toujours pas s'éteindre) et si votre famille vous manque tant (ce qui allait arriver lorsqu'on va sans vraiment vouloir oublier les siens), la logique serait que vous rentriez chez vous... je dis la "logique" car la vie est ce qu'il y a de plus illogique et tout dépendra de la vie de tout un chacun (chum quebecois(e), travail, credit, ect..).Cependant si vous vouliez venir au Canada comme "installation définitive " (ou tout au moins étape de vie à long terme) et que vous "chialez" (excusez-moi le terme), le problème n'est pas le Canada mais plutot "vous" qui êtes des éternels insatisfaits (c'est pas un reproche, juste un constat) et même si après vous partez aux USA ou en Australie, la même chose se répètera quelques années plus tard...Ce n'est que mon point de vue.Cela dit, quelqu'un a parlé d'une différence entre l'immigrant européen et celui du Tiers-Monde.. c'est vrai qu'il y en a une différence, masi aussi surprenant que cela puisse paraitre, celui du Tiers Monde est encore plus attaché à sa famille et donc plus tenaillé par la nostalgie et le remord... et pourtant peu se "plaignent" sur ce plan-là... à méditer.Yatson, lorsque tu seras au Québec depuis quelques années, tu auras peut-être moins de certitudes Lorsque l'on immigre, ce n'est pas forcément pour "vivre un rêve" mais une aventure. Et encore, chacun vit son immigration différement. Nous, personnellement, nous aimons le Québec, nous nous y sentons bien mais on reste réaliste : on ne sait pas ce que demain sera fait, comment nous réagirons, si des "manques" ne viendront pas court-circuiter notre aventure, si ... Modifié 23 février 2008 par cassis Citer
Habitués Canadadry Posté(e) 23 février 2008 Habitués Posté(e) 23 février 2008 Cela dit, quelqu'un a parlé d'une différence entre l'immigrant européen et celui du Tiers-Monde.. c'est vrai qu'il y en a une différence, masi aussi surprenant que cela puisse paraitre, celui du Tiers Monde est encore plus attaché à sa famille et donc plus tenaillé par la nostalgie et le remord... et pourtant peu se "plaignent" sur ce plan-là... à méditer.Ce n'est pas exactement ce que j'ai dit. Je ne remets pas en question l'attachement familial qui est universel et je ne le quantifie pas non plus en fonction du pays d'origine. Je dis que pour certains, viennent jouer dans la balance des facteurs économiques, sociaux et géopolitiques qui ne font pas parties de l'équation d'un européen face à ce même dilemme.Je confirme que dans notre cas, il s'agit bien d'une immigration de type aventure-découverte presque sabbatique qui m'autorise à penser que peut être un jour (ou peut être pas d'ailleurs), on s'en retournera. Et rien que le fait de savoir que cette possibilité existe, ça me permet de profiter encore plus pleinement de l'aventure je pense, et le tout sans chialer ;-) Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 23 février 2008 Habitués Posté(e) 23 février 2008 Yatson, tu manques peut-être suffisamment de coeur pour oublier les tiens mais ce n'est pas le cas de tout le monde, moi y compris et pourtant 2 semaines avec eux et ils me tapent sur les nerfs. Tu ne peux pas généraliser sur la vie des gens, tu ne peux pas prétendre que c'est du chiâlage sans connaître nos vécus.Les gens qui me connaissent savent mon attachement au Québec, savent également que je n'ai pas de projet de retour avant 15 ans au moins, certains savent aussi que je ne peux pas vivre avec ma famille, et pourtant tu vois moi aussi ma famille me manque, moi aussi je doute parfois. Linda c'est différent, Jas a quitté la France dans un contexte différent aussi et je pense que c'est finalement la seule généralité que tu puisses faire c'est que AUCUN de nous n'a les mêmes raisons de douter. Mais que cela peut arriver à tout le monde. La conclusion ne sera pas pareille pour tous. Mais dire que c'est du chiâlage c'est peu respectueux des gens et ça partout dans le monde ça passe pas so be careful. Citer
Habitués Jas06 Posté(e) 23 février 2008 Habitués Posté(e) 23 février 2008 Quand je suis partie en France, je n'ai jamais pensé que ce serait pour toujours. C'est d'ailleurs pourquoi je n'ai pas demandé la citoyenneté française. Citer
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