Droits de scolarité

[Baguette]

Des professeurs d'université se sont rendus au parlement d'Ottawa, jeudi, pour convaincre les députés et les sénateurs de mettre en place des mesures pour améliorer la qualité et l'accessibilité aux études collégiales et universitaires. Pour ce faire, ils se servent d'un sondage, rendu public jeudi, qui dévoile qu'une grande majorité de Canadiens souhaitent un gel ou une diminution des droits de scolarité au pays

Le sondage de la maison Harris/Decima, commandé par l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université et la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, révèle que 80 % des répondants souhaitent un gel ou une réduction des droits de scolarité.

Au Québec, la majorité (41 %) des répondants préconisent un gel des droits, alors qu'en Ontario, on privilégie une réduction (53 %). Par ailleurs, c'est au Québec que le plus de répondants préfèrent une hausse des droits (28 %). En Ontario, seulement 5 % des répondants choisissent cette option.

La plus grande proportion de gens qui prônent une diminution des droits de scolarité se retrouvent en Atlantique. C'est ce que réclament 70 % des répondants de cette région.

Mieux qu'une réduction de la TPS?

À la question visant à savoir si les répondants préfèrent une réduction de 1 % de la TPS ou l'utilisation de cet argent pour réduire les droits de scolarité, les résultats sont plus serrés. Au total, 50 % des répondants privilégient une baisse des droits, alors que 42 % préfèrent une réduction de taxes.

Au Québec, la réduction de TPS est un peu plus populaire (47 %) que la baisse des droits de scolarité (44 %). C'est la situation inverse en Ontario, où 56 % des répondants préfèrent une baisse des droits de scolarité, contre 38 % qui favorisent une baisse de taxes.

L'enquête a été menée auprès de 2000 Canadiens du 1er au 12 novembre. La marge d'erreur est de 2,2 %, 19 fois sur 20.

Source: Radio-Canada.ca

[grizzli]

les frais de scolarité étant de compétence provincial,

je me demande pourquoi ils sont allés au parlement d'Ottawa.

après, aller faire une demande au parlement d'Ottawa car un sondage auprès de la population demande moins d'impôt et taxes, c'est vraiment ridicule, car si ils vont dans ce sens la, ils iront au parlement d'Ottawa tout les jours.

je ne connais pas le cout des études universitaires au canada, mais par contre de ce que j'en sais, elle sont vraiment moins chère au Québec que dans le reste du pays.

les frais de scolarité on été gelés au Québec pendant 10 ans environ, et la le gouvernement veux les augmenter de 50 $ par session.

[O'Hana]

les frais de scolarité étant de compétence provincial, je me demande pourquoi ils sont allés au parlement d'Ottawa.

C'est l'illustration même de la conception d'un fédéralisme pragmatique de l'éditorialiste André Pratte où les citoyens vont aller chercher auprès du gouvernement fédéral ce qu'ils ne peuvent obtenir auprès de leurs gouvernements provinciaux respectifs (si on part de l'idée que les professeurs d'université en question proviennent de plusieurs coins du Canada).

Sachant effectivement que l'éducation est de compétence exclusivement provinciale, cette démarche reflète bien la perception diversifiée parmi la population concernant la place qu'elle accorde au gouvernement central. Au Québec par exemple, on s'identifie d'abord au gouvernement québécois alors que dans les provinces atlantiques, c'est Ottawa qui prime malgré la présence de gouvernements provinciaux.

À l'exception notable de Terre-Neuve et Labrador où le fait que le PM Danny Williams tienne tête - avec succès - à Stephen Harper dans le dossier des hydrocarbures alimente un sentiment national local en devenant "maître chez nous" (ça me rappelle quelque chose ça).

Je présume que cette démarche vise à inciter Ottawa à user de son pouvoir fédéral de dépenser qui consiste à financer des mesures relevant normalement exclusivement des provinces. En éducation, le dernier exemple en date ici est l'affaire des Bourses du Millénaire qui avait créé la fureur de Québec. Et avec raison : à quoi cela sert-il d'avoir une constitution qui prévoit noir sur blanc le partage des compétences entre les provinces et le fédéral si ce dernier se réserve, en dernier ressort, le droit d'intervenir dans n'importe quel champ de compétence provinciale ?

Surtout si ce fameux pouvoir fédéral de dépenser n'est inscrit nulle part dans cette même constitution ...

Bref, sachant que les coffres du fédéral déborde de milliards (et qu'à l'exception de l'Alberta, toutes les provinces raclent les fonds de tiroir), cette démarche pour apparemment inviter Ottawa à s'inviter là où il n'est pas censé mettre les pieds reflète bien la nécessité d'actualiser le cadre fédéral canadien.

Y doit bien se marrer Harper !

- O'Hana -

[fred 1]

moi j'aime bien harper

[pouet]

les frais de scolarité étant de compétence provincial,

je me demande pourquoi ils sont allés au parlement d'Ottawa.

après, aller faire une demande au parlement d'Ottawa car un sondage auprès de la population demande moins d'impôt et taxes, c'est vraiment ridicule, car si ils vont dans ce sens la, ils iront au parlement d'Ottawa tout les jours.

je ne connais pas le cout des études universitaires au canada, mais par contre de ce que j'en sais, elle sont vraiment moins chère au Québec que dans le reste du pays.

les frais de scolarité on été gelés au Québec pendant 10 ans environ, et la le gouvernement veux les augmenter de 50 $ par session.

Si je me trompe pas c'est pas 10 ans mais 20 ans.

Modifié 25 novembre 2007 par pouet

[lilie356]

Et oui mais mais depuis quelques mois, le dégel a été voté avec une jolie hausse de 50% des frais depuis juin et 30% annoncés sur 3 ans.... Enfin je trouve ça bien que des professeurs se sentent concernés et se déplacent au parlement pour ça ; je ne sais pas si ça va porter ses fruits mais en tous cas c'est une action très intelligente, je trouve, ça gêne personne quoi, tout ça...

Lilie qui a peur pour sa session d'automne...