Les légendes québécoises par Petiboudange

[Laurent]

Notre chroniqueuse montréalaise nous présente plusieurs légendes du Québec.

À lire en page d'accueil.

[Equinox]

Pour ceux que le récit de Véro, a interessé, Bryan Perro, auteur qui vit a coté de chez moi, vient de sortir ceci :

http://canadianpress.google.com/article/AL...wQQzd1HlymaKXNg

[Neo-quebecois V.08]

ca doit faire mal ca de la cire dans les oreilles!......

[petiboudange]

Dans certaines versions c,est du métal fondu dans les oreilles

[rayan]

TiNamour et moi ne lavons pas vraiment fêter cette année, nous sommes allés manger une pizza dans la Petite Italie, à lexcellente pizzeria Napoletana, où mon homme a tout de même eu la frayeur de sa soirée

ça vous prend un enfant petitboudange pour fêter Halloween. Les miens ont amassé quelques kg de bonbons.

Modifié 10 novembre 2007 par rayan

[Curieuse]

Avant le groupe Mes Aïeux (merci PBA, je ne connaissais pas cette version), je me souviens que Pauline Julien avait chanté La Corriveau, une chanson fort populaire dans le Québec nationaliste des années 70. Cette version en faisait une victime de la justice anglaise.

Au contraire de la chanson joyeuse de Mes Aïeux, Pauline Julien était accompagné seulement dun piano et le ton était solonel et grave

Préambule parlé :

En 1763, dans la région de Québec,une femme appellée Marie-Josephte Corriveau fut accusée davoir assassiné son mari. Après un simulacre de procès, expédié dans une langue étrangère aux témoins comme à laccusée, elle fut condamnée et pendue.

Oyez oyez gens de ce pays,

Gens de la ville et d'ailleurs aussi,

Je viens vous dire un conte effrayant,

Pour le chanter c'est en se signant.

Oyé Oyé gens de ce pays,

Gens du présent, du passé aussi,

Gens du futur qui en parlerez,

La Corriveau vous lappelerez.

Cétait du temps que tout ce pays,

Était trahi, envahit, conquis,

LAnglais vainqueur était maître et roi,

Était le juge et faisait sa loi.

Merles et pinsons annoncaient printemps,

Feuilles au dehors et fruits en dedans,

Au cur, amour, au jardin, muguets

Neige fondait, herbe reverdait.

La Corriveau comme fut nommée,

Et qui laissa triste renommée,

Davoir tué son second mari,

Pour le premier, on la dit aussi.

Dans son village et les alentours,

Pour la nommer, on parlait damour,

Tant était belle et pure, en ce temps

Noir de crimes et laid de présent.

Une servante de nom Isabeau,

Et qui trouvait le mari fort beau,

Mis en ces lieux si grand désacord,

Que le mari fut retrouvé mort.

Son père avec son second mari,

Se disputaient, cest ce quelle a dit,

La Corriveau aurait découvert,

Son mari mort et le crâne ouvert.

En découvrant cet affreux forfait,

Tout le pays en fut stupéfait,

On arrêta son père en premier,

On le prenait pour le meurtrier,

On lamenait pour être pendu,

Mais quand le prêtre leût entendu,

Il avoua sêtre condamné,

Pour son enfant il fut pardonné.

Le colonel et le gouverneur,

Et les témoins de ce grand malheur,

Ont prononcé même jugement,

Ont demandé même châtiment.

Dans les barreaux dune cage en fer,

Mise vivante et pendue en lair,

La Corriveau devait expier,

De faim, de froid, devait expirer.

Oyé Oyé gens de ce pays

Gens du présent, du passé aussi

Gens du futur qui en parlerez

La Corriveau vous lappelerez.

Quatre autres personnages légendaires qui ont vraiment existés :

Alexis le Trotteur (Lhomme-cheval qui courait plus vite quun train)

Jos Montferrand (La fierté des Canadien-Français de lépoque qui repoussa seul 150 Irlandais sur un pont entre Hull et Ottawa)

Le Géant Beaupré (8 pieds 3 pouces - 2,52m. Originaire de la Saskatchewan et dont la dépouille fut exposé debout pendant 80 ans dans une vitrine de la faculté des sciences de luniversité de Montréal avant dêtre enfin remis à sa famille en 1989. Le groupe Beau Dommage en a fait une chanson.)

Et bien sûr, le plus connu de tous :

Louis Cyr (Lhomme le plus fort de tous les temps dont certains records de lever de poids restent encore inégalés à ce jour. Un film sur sa vie est en préparation.)

Modifié 10 novembre 2007 par Curieuse

[Biztalk]

Pour ceux que ca pourrait intéresser, j'ai trouvé ce site qui contient plusieurs histoire "canadienne-francaise". C'est bien intéressant

Y parait que...

Au plaisir,

Biztalk.

[petiboudange]

Avant le groupe Mes Aïeux (merci PBA, je ne connaissais pas cette version), je me souviens que Pauline Julien avait chanté La Corriveau, une chanson fort populaire dans le Québec nationaliste des années 70. Cette version en faisait une victime de la justice anglaise.

Au contraire de la chanson joyeuse de Mes Aïeux, Pauline Julien était accompagné seulement dun piano et le ton était solonel et grave

Préambule parlé :

En 1763, dans la région de Québec,une femme appellée Marie-Josephte Corriveau fut accusée davoir assassiné son mari. Après un simulacre de procès, expédié dans une langue étrangère aux témoins comme à laccusée, elle fut condamnée et pendue.

Oyez oyez gens de ce pays,

Gens de la ville et d'ailleurs aussi,

Je viens vous dire un conte effrayant,

Pour le chanter c'est en se signant.

Oyé Oyé gens de ce pays,

Gens du présent, du passé aussi,

Gens du futur qui en parlerez,

La Corriveau vous lappelerez.

Cétait du temps que tout ce pays,

Était trahi, envahit, conquis,

LAnglais vainqueur était maître et roi,

Était le juge et faisait sa loi.

Merles et pinsons annoncaient printemps,

Feuilles au dehors et fruits en dedans,

Au cur, amour, au jardin, muguets

Neige fondait, herbe reverdait.

La Corriveau comme fut nommée,

Et qui laissa triste renommée,

Davoir tué son second mari,

Pour le premier, on la dit aussi.

Dans son village et les alentours,

Pour la nommer, on parlait damour,

Tant était belle et pure, en ce temps

Noir de crimes et laid de présent.

Une servante de nom Isabeau,

Et qui trouvait le mari fort beau,

Mis en ces lieux si grand désacord,

Que le mari fut retrouvé mort.

Son père avec son second mari,

Se disputaient, cest ce quelle a dit,

La Corriveau aurait découvert,

Son mari mort et le crâne ouvert.

En découvrant cet affreux forfait,

Tout le pays en fut stupéfait,

On arrêta son père en premier,

On le prenait pour le meurtrier,

On lamenait pour être pendu,

Mais quand le prêtre leût entendu,

Il avoua sêtre condamné,

Pour son enfant il fut pardonné.

Le colonel et le gouverneur,

Et les témoins de ce grand malheur,

Ont prononcé même jugement,

Ont demandé même châtiment.

Dans les barreaux dune cage en fer,

Mise vivante et pendue en lair,

La Corriveau devait expier,

De faim, de froid, devait expirer.

Oyé Oyé gens de ce pays

Gens du présent, du passé aussi

Gens du futur qui en parlerez

La Corriveau vous lappelerez.

Quatre autres personnages légendaires qui ont vraiment existés :

Alexis le Trotteur (Lhomme-cheval qui courait plus vite quun train)

Jos Montferrand (La fierté des Canadien-Français de lépoque qui repoussa seul 150 Irlandais sur un pont entre Hull et Ottawa)

Le Géant Beaupré (8 pieds 3 pouces - 2,52m. Originaire de la Saskatchewan et dont la dépouille fut exposé debout pendant 80 ans dans une vitrine de la faculté des sciences de luniversité de Montréal avant dêtre enfin remis à sa famille en 1989. Le groupe Beau Dommage en a fait une chanson.)

Et bien sûr, le plus connu de tous :

Louis Cyr (Lhomme le plus fort de tous les temps dont certains records de lever de poids restent encore inégalés à ce jour. Un film sur sa vie est en préparation.)

A ben je connaissais pas la tienne de version. Elle est pas mal, faudrait que je l'entende.

Alexis aussi a été chanté par Mes Aieux, mais je l'aime moins celle-là

[petiboudange]

Merci Curieuse pour ta version, je viens de l,entendre et elle est pas mal plus dramatique. La musique joue pas mal sans doute mais le texte aussi