entre deux mers

[mission.qc]

La semaine dernière je parlais du fait de nous faire appeler immigrant , Français ou autre , cette semaine je parlerais du phénomène de ne plus se sentir français , mais pas québécois non plus.

un sentiment proche du déracinement total... ici, je suis un français .... pour mes racines , je suis canadien....

beaucoup penserons que je nai pas besoin de me situer pour être heureux .... Ils auront raison. Que tu soit une femme , un homme vert, jaune ou blanc , le but dans nos vies est de se sentir bien; je me sens bien ici.

Le malaise est peut être plus grand pour les enfants dimmigrants nés en France, ou pire nés ici , ses enfants issus dun pays, où ils nont jamais mis les pieds.

Mais ce sentiment est valable partout dans le monde ; en France, un breton à paris est un paysan pour eux, et à son retour en Bretagne cest un parisien . au Québec , idem pour une personne de Chicoutimi ou de Saguenay.

Dans lhistoire du monde , les familles royales , aristocratiques , bourgeoises et paysannes revendiquent toujours leurs lignées et leurs enracinements . Le déracinement ,quand à lui, il était et est un statut moins enviable, comme pour les gitans et autres familles de cirques.

En philosophie , le moi est symbolisé par larbre (les racines plongent dans la terre , la croissance dépend dun climat, dune époque) et donc, par ce symbole on parle de la race , le lieu , le moment.

En arrivant , jai planté un chêne....

[CatHell]

je n'ai pas encore immigré mais je trouve que tu cherche loin...

si on a de la chance ma fille commencera à l'école dans les plus petites classes (elle a présentement 2 ans et demi),il y a aura peut-être toujours qq1 pour dire qqch

mais je pense qu'elle va vite se fondre dans la masse.elle gradira avec des Canadiens donc je pense pas qu'elle va se casser la tête avec la France.

Et encore plus l'enfant que nous aurons peut-être là-bas....

et puis même moi...je sais qu'au début se sera dur car j'aurais mon gros côté maudite française (je veux dire au niveau relationnel) mais après mis à part le manque de la famille,de la danette et du Justin Bridou ça va aller :hypnotize:

[mission.qc]

je n'ai pas encore immigré mais je trouve que tu cherche loin...

si on a de la chance ma fille commencera à l'école dans les plus petites classes (elle a présentement 2 ans et demi),il y a aura peut-être toujours qq1 pour dire qqch

mais je pense qu'elle va vite se fondre dans la masse.elle gradira avec des Canadiens donc je pense pas qu'elle va se casser la tête avec la France.

Et encore plus l'enfant que nous aurons peut-être là-bas....

et puis même moi...je sais qu'au début se sera dur car j'aurais mon gros côté maudite française (je veux dire au niveau relationnel) mais après mis à part le manque de la famille,de la danette et du Justin Bridou ça va aller :hypnotize:

et oui je recherche loin ,c'est mon but , j'aime comprend et j'essaie de lancer des pistes , des idées mais oui j'aime çà trifouiller

Comme je l'ai souvent dit c'est pas parce que tu te sens Français ou le contraire que tu vas etre mal accepté ou que tu te sentiras pas bien.

En fait je continuait ma reflexion sur les étiquettes.

Conceranant ta fille ou les miennes, j'ai rencontré des jeunes né en france et vivant ici depuis leur jeune age et les profs demandent t 'es né ou et tes parents ..... donc y a un moment ou a un autre ou tu seras étiqueté comme en france ou t as des normand des bretons des corses des basques.

Mais celà n'est pas un hadicap , j'essaie juste de comprendre pourquoi on classe les gens ................et pis quand on veut s'intégrer on réussit.

a+

[Bulrem]

...Que tu soit une femme , un homme vert...

N'empêche que si tu es un homme vert, tu t'appelles "Hulk" et ça ne doit pas être facile tous les jours

(ok, je sors)

[mission.qc]

...Que tu soit une femme , un homme vert...

N'empêche que si tu es un homme vert, tu t'appelles "Hulk" et ça ne doit pas être facile tous les jours

(ok, je sors)

Je t avais demander de garder çà sous silence :w00t:

[Palmiers]

Salut les Grands hommes vert ,

tes questions sont intérésantes , car à priori personnes a réussi ,jusqu'a présent , a éffacer tout passé de sa mémoire , donc une part de chacun d'entre nous a des racines identitaire trés fortes .

Nous restons immigrants toutes notre vie , seul nos enfants peuvent echapper à ce qualificatif .

Le droit du sol de naissance est une partie de nous même qui sert a nous construire ,et donne même le droit de nous cataloguer facilement par autruis

j'ai fait un arbre généalogique une fois , j'ai remarqué que trois date définissent une personne :

sa naissance , son mariage , sa mort ,

si la dernière est impossible a trouver , si la deuxième tu peux la déplacer (plusieurs fois), la première tu ne peux rien faire .

homme vert tu es né , homme vert tu restera

[mission.qc]

La semaine dernière je parlais du fait de nous faire appeler immigrant , Français ou autre , cette semaine je parlerais du phénomène de ne plus se sentir français , mais pas québécois non plus.

un sentiment proche du déracinement total... ici, je suis un français .... pour mes racines , je suis canadien....

Quand on immigre, on vit au Québec sans être québecois et on est français sans vivre en France (déclinable avec toutes les nationalités). Il faut apprendre à vivre avec. On ne sera jamais 100% québecois mais plus jamais 100% de notre pays natal. Ce n'est pas un problème mais ça cache plutôt notre interrogation à savoir qui nous sommes. Il est facile de dire "Je suis français, je suis un homme, je vis dans une caverne". Par contre, il devient plus difficile de dire qui nous sommes en tant que personne. Notre façon de penser, de vivre, nos sentiments, nos qualités, nos défauts, nos valeurs... rien de tout cela n'est indiqué sur la carte de RP et pourtant c'est bien cela qui à mon sens définit qui nous sommes.

en résumé, on est grans , vert et on vit dans une caverne mais malgré çà on a des sentiments :

[Neo-quebecois V.08]

ca fait plus de 3 ans que je suis icit ( reisdent depuis un an), et je peux vous dire qu a chauqe fois que je retourne chez moi je me sens bizarre...je me sens pas quebecois ici , et je me sens plus comme avant chez moi on dirait uen sorte de deracinement :dodotime: ..bref je crois que jamais notre generation ne pourra etre considere comme etant des quebecois peut etre la generation d apres...j ai l impression que je n ai plus de chez moi et honetement je ne sais plus ou je veux faire ma vie!

[mission.qc]

ca fait plus de 3 ans que je suis icit ( reisdent depuis un an), et je peux vous dire qu a chauqe fois que je retourne chez moi je me sens bizarre...je me sens pas quebecois ici , et je me sens plus comme avant chez moi on dirait uen sorte de deracinement :dodotime: ..bref je crois que jamais notre generation ne pourra etre considere comme etant des quebecois peut etre la generation d apres...j ai l impression que je n ai plus de chez moi et honetement je ne sais plus ou je veux faire ma vie!

Beaucoup de personnes prennent à la légère , ce qu est l'humain . on a tous besoin de repère . mais souvent dans les premieres années , on est fort et pis un jour on remet nos vies en vis à vis : ou est ma famille , ou je veux veillir, etc....et c'est l'a que l'on recherche nos racines.

Mais avant , souvant quand je parles de çà à des immigrants ou des quebecois , on me parle d'intégration ....

Les racines , le origines çà revient toujours un jour

[brigit]

La semaine dernière je parlais du fait de nous faire appeler immigrant , Français ou autre , cette semaine je parlerais du phénomène de ne plus se sentir français , mais pas québécois non plus.

un sentiment proche du déracinement total... ici, je suis un français .... pour mes racines , je suis canadien....

Quand on immigre, on vit au Québec sans être québecois et on est français sans vivre en France (déclinable avec toutes les nationalités). Il faut apprendre à vivre avec. On ne sera jamais 100% québecois mais plus jamais 100% de notre pays natal. Ce n'est pas un problème mais ça cache plutôt notre interrogation à savoir qui nous sommes. Il est facile de dire "Je suis français, je suis un homme, je vis dans une caverne". Par contre, il devient plus difficile de dire qui nous sommes en tant que personne. Notre façon de penser, de vivre, nos sentiments, nos qualités, nos défauts, nos valeurs... rien de tout cela n'est indiqué sur la carte de RP et pourtant c'est bien cela qui à mon sens définit qui nous sommes.

en résumé, on est grans , vert et on vit dans une caverne mais malgré çà on a des sentiments :

Sors de la caverne, arrête la philo et le tripotage de neurones, prépare des lasagnes pour le banquet !

oups, elle était facile. bon, je sors aussi.

B :online2long:

En fait, je crois qu'il y a une multitude de réponses mais pour moi une certitude : on arrête d'être immigrant par ses enfants, lorsqu'ils se revendiquent pleinement de leur pays. Après, il ne reste que la nostalgie.

[mission.qc]

La semaine dernière je parlais du fait de nous faire appeler immigrant , Français ou autre , cette semaine je parlerais du phénomène de ne plus se sentir français , mais pas québécois non plus.

un sentiment proche du déracinement total... ici, je suis un français .... pour mes racines , je suis canadien....

Quand on immigre, on vit au Québec sans être québecois et on est français sans vivre en France (déclinable avec toutes les nationalités). Il faut apprendre à vivre avec. On ne sera jamais 100% québecois mais plus jamais 100% de notre pays natal. Ce n'est pas un problème mais ça cache plutôt notre interrogation à savoir qui nous sommes. Il est facile de dire "Je suis français, je suis un homme, je vis dans une caverne". Par contre, il devient plus difficile de dire qui nous sommes en tant que personne. Notre façon de penser, de vivre, nos sentiments, nos qualités, nos défauts, nos valeurs... rien de tout cela n'est indiqué sur la carte de RP et pourtant c'est bien cela qui à mon sens définit qui nous sommes.

en résumé, on est grans , vert et on vit dans une caverne mais malgré çà on a des sentiments :

Sors de la caverne, arrête la philo et le tripotage de neurones, prépare des lasagnes pour le banquet !

oups, elle était facile. bon, je sors aussi.

B :online2long:

En fait, je crois qu'il y a une multitude de réponses mais pour moi une certitude : on arrête d'être immigrant par ses enfants, lorsqu'ils se revendiquent pleinement de leur pays. Après, il ne reste que la nostalgie.

Je vis sans une caverne je peux pas changer on est pas le 1er juillet , j'ai arréter la philo je me suis mis au loft , et c'est pas bon les lasagnes :