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Les bleus du temps des fêtes par FrenchPeg


Laurence Nadeau

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  • Habitués

Bonjour,

Directement de France, Peggy partage avec nous ses dernières réflexions.

À lire en page d'accueil.

laurence

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  • Habitués

Merci FrenchPeg pour cet émouvant témoignage.......c'est vrai ceux qui restent ne peuvent comprendre mais çà m'aide à comprendre ce que peut vivre un ami arrivé en juillet.....j'essaierai d'être plus proche encore....merci

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Bravo pour le recueil Frenchpeg.

On peut voir que c'est en fait un tiraillement permanent quoi que l'on dise lorsque l'on s'eloigne de sa famille, de ses proches, et de tout ce qui s'y rattache.

Faut s'y faire pour ceux qui on franchi le pas.... ou faut s'y préparer pour les autres.

Je ne sais pas si des rapports plus forts que les liens familiaux peuvent se creer sur sa terre d'adoption, mais ne pas forcément se sentir chez soi, parmi les siens, sur ses terres d'origine, quel sentiment de gene çe doit etre...

Le sentiment eprouvé dépend peut etre du caractère propre de chacun de nous, mais quoi qu'il en soit, cette chronique est poignante....

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Oui en effet, un tiraillement comme l'écrit Frenetik,

Je crois que c'est d'ailleurs le propre de l'immigrant d'être constamment tiraillé ainsi car il sait que de rassembler et d'avoir le meilleur des deux mondes est quelque chose de pas mal utopique.

Merci pour ce partage Peggy,

O'Hana

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  • Habitués

Très beau témoignage... en même temps, assez sombre.

Évidemment, ça doit dépendre des liens que l'on entretien avec sa famille. Plus elle est soudée, plus elle est en harmonie avec elle-même, plus cela doit être difficile. Moi, comme tu le sais Peggy, je n'ai jamais eu de liens très forts avec mes parents... ce qui "aide" un peu pour une immigration. Par contre, je vis mal la séparation avec mes grands-parents qui sont vraiment au crépuscule de leurs vies et... je ne suis pas là !!!

Certes, quand tu es salarié comme moi, et pas travailleur indépendant comme toi... Tu n'as pas bien le choix : c'est deux semaines de vacances au départ. Pour cela, tu as de la chance de pouvoir partir beaucoup plus que nous. (Même si je sais bien que ce ne sont pas QUE des vacances). wink.gif

En fait, ce sont mes amis qui me manquent surtout. J'aurai tant aimé les prendre dans mes bagages ! Je pense que c'est partagé, car au mois de novembre à Paris, certains m'ont dit : "j'aimerai avoir le courage de partir m'installer au Canada ou ailleurs"... ce à quoi je réponds invariablement : "ça prend pas du courage, ça prend de l'inconscience !"... biggrin.gif

Sérieusement, c'est la vie que l'on choisi... Ou plutôt, il faut prende une direction dans le chemin de la vie. Je pense... enfin, c'est mon opinion, qu'à un moment donné il faut vraiment suivre le nouveau parcours que l'on s'est fixé et de ne plus se retourner. Je n'imagine pas prendre chaque vacances pendant 30 ans à aller faire des aller-retours en France. Je le fais pour mes grands-parents puisqu'ils ne pourraient pas venir me voir ici, mais après... je réduirais très sensiblement mes déplacements vers l'hexagone. Je le ferais pour voir mes amis, mais à eux aussi de faire de temps en temps le voyage...

Mes vacances, j'aimerai aussi les employer à visiter le Québec... puis le Canada, puis les États-Unis... bref, découvrir mon nouveau continent.

Je pense que prendre autant de temps à entretenir les amitiés anciennes aggrave les traumatismes d'une immigration. De ce que j'ai pu voir, ceux qui s'en sortent le mieux sont ceux qui ont tourné la page... pas oublié, non, juste poursuivi leur route.

Mais il y a aussi peut-être un problème d'attache ici, au Québec. Je suis certain que lorsque tu auras trouvé ton beau Canadien et que tu auras commencé à construire quelque chose, le reste suivera plus facilement. En tout cas, plus naturellement.

En tout cas, je reste persuadé qu'il faut bien faire un choix à un moment donné... même si je ne dis pas qu'il faille abandonner les siens, non... mais couper ce cordon trop tendu pour pouvoir s'épanouir sans regrets.

À plus ! wink.gif

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Très belle chronique.

Je disais, justement à TikTik, samedi, à quel point je vis ce paradoxe entre mon excitation de partir et ce sentiment bizarre de laisser ma famille et mes amis derrière moi.

J'espère que toutes les occasions que j'aurais de revenir seront suffisantes pour ne pas avoir l'impression d'être une étrangère dans ma famille ni envers mes amis (si bien que ceux qui le sont vraiment feront tout autant d'effort que moi pour maintenir un solide contact).

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