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Posté(e)

Notre chroniqueur montréalais tire sa révérence, vous pouvez lire sa dernière chronique en page d'accueil du site.

Merci encore pour tout Christophe !

A la prochaine.

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Posté(e)

Bonne continuité dans tes projets et dans ta vie tout simplement Tof,

Ce fût un grand plaisir que de te lire.

- O'Hana -

  • Habitués
Posté(e)

Eh bien Tof, ce ne sera j'espère qu'un au revoir (ben quoi, tu parles bien de chroniques ponctuelles, non?)! Puisse le vent te portait vers un bel avenir, dans quel que pays que ce sera!

Au plaisir et merci, j'adore toujours ton écriture, mais celle-là, avec tous ces points de regard de plus en plus larges et des interrogations légitimes qu'on (devrait se poser) se pose tous, restera longtemps une de mes références dans ta longue liste de chroniques!

  • Habitués
Posté(e)

Ce comme si c'etait hier (1an), je cherchais des informations sur le Quebec ( les demarches ). Et J'avais lu le premier article sur le site et c'etait le tien. Tu parlais de ta nouvelle vie au Quebec......

Le plaisir est a nous de te lire et te souhaitons bonne chance.

  • Habitués
Posté(e)

Merci pour tes témoignages précieux, et très vivant... j'espère avoir la chance de te croiser un jour à Montréal !!

Bonne continuation

  • Habitués
Posté(e)

Bravo pour tes chromiques!!!

Et oui en somme tu as raison l'immigration on sait qu'en ca commence mais pas quanc ca fini!!! et ca ne peut aussi jamais s'arreter.....

bonne continuation....

  • Habitués
Posté(e)

Bonne continuation...

Pour moi c'est ta meilleur chronique...très touchante !!!

Merci pour tes écrits !

Linda

  • Habitués
Posté(e)

Merci pour cette chronique et pour toutes les autres.....

  • Habitués
Posté(e)

Excellente rubrique où tu mets le doigt sur le sens même de l'immigration et de l'intégration sur du long terme.

Tu évoques parfaitement bien lincompréhension des proches (ton ami). Premièrement, par rapport à notre vie en France, notre façon de raisonner a quelque peu changé et nous regardons les événements et les choses avec notre nouveau regard. Limmigration nous oblige constamment à la réflexion sur nous, nos valeurs, nos idées.

Cest par exemple à distance quon se rend compte de la différence de façon de penser de nos compatriotes. On peut citer lexemple du service minimum que propose actuellement Sarkozy. Ici, au Québec, cest absolument accepté et même bien plus quun aménagement dhoraires en cas de grève, le gouvernement peut légiférer pour obliger le retour au travail (voir la dernière grève de la STM). En France, je viens de lire ça aujourdhui sur les sites web du Figaro et du Monde. Alors que la majorité des français sont pour un service minimum, les syndicats commencent à vouloir ruer dans les brancarts et répliquent par un discours qui est vraiment étranger, surréaliste par rapport à ce que lon peut connaître ici. Autre monde, autres murs mais en vivant ici, on se rend réellement compte du décalage entre ce mode de pensée et le nôtre. Jai pris cet exemple dactualité mais il y en a des nombreux, de la politique jusque dans la vie quotidienne.

Lautre point que tu évoques : les valeurs (léducation), la fondation dune famille.

Est-on prêt à rester vivre au Québec avec des enfants ?

Je réponds que oui. Après 10 ans de vie ici, on en est la preuve. Par contre, on a choisi de faire quelques concessions dans notre couple pour que cela fonctionne. Notre enfant est par exemple à lécole française et a aujourdhui une double culture. Si lécole par exemple te fait peur (les articles à ce sujet foisonnent aussi actuellement), tu peux choisir des alternatives pour tes enfants (école française, école publique de banlieue, école privée). Rien noblige donc réellement les gens à vouloir retourner vivre en France.

Pour ce qui est des décès dans la famille, nous sommes plusieurs à avoir vécu cela. Sans vouloir minimiser le décès dune personne âgée (jai perdu également mon grand-père depuis que je vis au Québec), je connais certains immigrants qui ont perdu leur enfant ou leurs parents ou encore leur frère ou leur sur. Cest vraiment tough. Certains dentre eux sont dailleurs rentrés. Je pense à un couple damis. Notre ami a passé les 6 derniers mois en compagnie de son père qui vient de décéder dun cancer. Il a pu comme profiter un peu des derniers moments avec lui. Dans le même temps, il a dû laisser son boulot ici. Il risque même de perdre son emploi. Mais quest-ce quun emploi, quest-ce quun désir de vivre ailleurs sont à côté des derniers instants avec son père quil voyait une fois tous les deux ans depuis quelques années quil vivait ici ?

  • Habitués
Posté(e)

A propos de tes chroniques, je suis une lectrice assidue et je suis certaine quelles aideront de futurs immigrants. Je me souviens de ta recherche demploi qui ta amené à savoir ce que tu voulais et à ton bonheur davoir atteint lemploi que tu recherchais. Tout ça nest pas toujours simple mais cest le propre de limmigration.

En ce qui nous concerne, après 10 ans, nous sommes toujours en réflexion. Comme je lexpliquais dans un message, on atteindra un jour le moment où on se dira : on reste ou pas. On dirait que nous sommes un peu dans une période tampon de quelques années. Pour le moment, on adore notre vie ici et on ne prévoit pas de prendre une décision maintenant. On est trop bien.

Cet été, on retourne visiter la famille en France après plusieurs années sans y être allés. On redoute un peu le décalage dont tu parles mais on est heureux aussi que notre fille revoit ses cousins et cousines ainsi que ses grands-parents.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Steph56, je pense que vous êtes effectivement rendus dans une période charnière, car 10 ans, ce n'est pas rien.

Puisqu'on est dans le questionnement des immigrants du long terme, et que Tof l'évoque dans sa chronique, comment se passe par exemple les rapports de ta fille avec ses "grands-parents webcam"? Et comment les grands-parents le vivent surtout ? Je sais que nombreux sont ceux ici qui se posent la question. J'ai la chance quant à moi d'être en couple avec un québécois et je sais que mes enfants auront une partie de leur famille ici. Mais je me pose des questions pour mes parents surtout. Comment vivront-ils le fait de ne voir leurs petits enfants qu'une fois par an, 2 si ce sont eux qui viennent, mais vraiment au maximum 2 fois ? Qu'est-ce que ça fait aussi en tant que femme d'attendre son premier enfant sans sa mère à ses côtés, avec ses bons conseils et les autres qui nous horripilent ? Qu'est-ce que ça fait pour un futur nouveau père de le vivre loin de son propre père aussi ?

Je n'ai jamais caché que je n'aimais jamais autant ma famille que quand j'étais loin d'elle. Et je le pense toujours et encore. Mais je me trouve parfois tellement égoïste de ne pas partager ça avec eux au jour le jour. Je prépare mon mariage et c'est un des grands moments d'une vie qu'on aimerait peut-être justement vivre avec ses parents. J'aurais aimé que ce soit le visage de ma mère qui s'éclaire quand j'ai essayé ma robe et pas juste celui de ma témouine (même si voir son visage est un moment tout aussi marquant, avoir eu les deux aurait été encore plus grand j'imagine).

Bref, ça revient bien à ce que je disais, ce sont ces chroniques qui moi m'intéresse, parce qu'elles touchent au plus profond mes propres interrogations et je trouve juste dommage que Tof quitte au moment où, pour moi, il avait tant à offrir de son expérience. Laurence, si tu nous lis, ça te tente pas qu'on dégote un nouveau chroniqueur moins "nouveau", plus "voici mon expérience après X années sur place" ? ;)

Modifié par petiboudange
Posté(e)

PTBA :

Laurence, si tu nous lis, ça te tente pas qu'on dégote un nouveau chroniqueur moins "nouveau", plus "voici mon expérience après X années sur place" ?

Pis moi et mes huit années d'ancienneté ? Y'en a qui ont déposé des griefs au syndicat des chroniqueurs pour moins que ça hi hi

Sérieusement, je suis d'accord avec toi. À ce sujet, je regrette beaucoup Bouh et JayJay qui, selon moi - et sachant que tous les goûts sont dans la nature - car elles savaient très bien retransmettre par écrit leurs expériences subjectives et émotionnelles.

Je ne suis pas une machine insensible mais je n'ai pas ce talent de livrer ce type de marchandise par écrit : mon carré de sable c'est plutôt l'économico-politico-socio-identitaire. Par ailleurs, avec le temps, il m'est de plus en plus difficile de verbaliser une expérience personnelle d'immigrant. Comme si une sorte de seconde peau s'était collée étroitement à la première. Et à certains endroits, les deux ne font plus qu'une.

Je seconde donc la motion déposée par ma collègue chroniqueure.

Et je renonce à déposer un grief :kloobik:

- O'Hana -

  • Habitués
Posté(e)
Steph56, je pense que vous êtes effectivement rendus dans une période charnière, car 10 ans, ce n'est pas rien.

Puisqu'on est dans le questionnement des immigrants du long terme, et que Tof l'évoque dans sa chronique, comment se passe par exemple les rapports de ta fille avec ses "grands-parents webcam"? Et comment les grands-parents le vivent surtout ? Je sais que nombreux sont ceux ici qui se posent la question. J'ai la chance quant à moi d'être en couple avec un québécois et je sais que mes enfants auront une partie de leur famille ici. Mais je me pose des questions pour mes parents surtout. Comment vivront-ils le fait de ne voir leurs petits enfants qu'une fois par an, 2 si ce sont eux qui viennent, mais vraiment au maximum 2 fois ? Qu'est-ce que ça fait aussi en tant que femme d'attendre son premier enfant sans sa mère à ses côtés, avec ses bons conseils et les autres qui nous horripilent ? Qu'est-ce que ça fait pour un futur nouveau père de le vivre loin de son propre père aussi ?

Je n'ai jamais caché que je n'aimais jamais autant ma famille que quand j'étais loin d'elle. Et je le pense toujours et encore. Mais je me trouve parfois tellement égoïste de ne pas partager ça avec eux au jour le jour. Je prépare mon mariage et c'est un des grands moments d'une vie qu'on aimerait peut-être justement vivre avec ses parents. J'aurais aimé que ce soit le visage de ma mère qui s'éclaire quand j'ai essayé ma robe et pas juste celui de ma témouine (même si voir son visage est un moment tout aussi marquant, avoir eu les deux aurait été encore plus grand j'imagine).

Bref, ça revient bien à ce que je disais, ce sont ces chroniques qui moi m'intéresse, parce qu'elles touchent au plus profond mes propres interrogations et je trouve juste dommage que Tof quitte au moment où, pour moi, il avait tant à offrir de son expérience. Laurence, si tu nous lis, ça te tente pas qu'on dégote un nouveau chroniqueur moins "nouveau", plus "voici mon expérience après X années sur place" ? ;)

Ohhh P***** Je me pose toutes ces questions !

En temps que femme surtout, je trouve cela si important d'être proche de sa mère pour vivre une grossesse (surtout la première) et je tire mon chapeau à toutes celles qui vivent cet évènement loin de leur famille. Mesdames, z'êtes fortes !

Lorsque ma petite soeur m'a annonçé sa grossesse il y a presque trois mois, ça m'a fait un coup... Déjà, j'apprenais ça par téléphone et je ne pouvais pas la serrer dans mes bras. Et paf ! Un moment de bonheur en moins ! Surtout que c'est la première de la fratrie. Puis là, je me suis vue en une tatie Mandy de l'autre bout de la terre, celle que cet enfant connaîtrait à peine, qui le gâterait une fois par an et qu'il verrait de temps en temps à travers un écran d'ordinateur. Celle dont on parlerait dans les repas de famille mais qu'on ne verrait jamais.

Presque deux mois plus tard, j'apprends cette fois-ci qu'elle a perdu le bébé. Re-Paf ! Encore un moment où je ne suis pas là pour la serrer dans mes bras alors qu'elle aurait juste eu besoin de ça à ce moment là.

Quatre jours aprés, mon père fait un infarctus, et encore une fois, même si j'appelle, même s'ils savent que je suis avec eux dans le coeur, je ne suis pas là. Jamais là.

Enfin bref, j'arrête là de vous raconter ma vie. Quoi qu'il en soit, même si moi aussi j'ai une belle-famille ici, elle est tellement petite (mais charmante) et sans enfant (juste des chiens et ça il y en a beaucoup), et bien l'enfant n'aura pas de cousins, ni de cousines, par contre il pourra tirer beaucoup de poils et lancer plein de baballes. Pi entre nous, je préfère me taper ma mère pour les conseils qui m'enquiquinent que ma belle-mère... C'est qu'au moins ma mère je peux faire en sorte qu'elle arrête, avec ma belle-mère, c'est un peu plus délicat.

Et c'est aussi à lui que je pense, à l'enfant. En grandissant et pendant certaines vacances, il verra l'autre partie de la famille, mais que sera-t-elle dans son coeur ? Arggggggggggh c'est compliqué... Pi de toute façon, c'est comme ça dans les couples mixtes, on est toujours le cul entre deux chaises, autant s'habituer dès maintenant à ce confort aléatoire.

Quant au mariage, pour moi, c'est une condition sine qua non : en France ou rien, et le pire, c'est que c'est non négociable.

Enfin, Tof, merci pour tes chroniques et bon vent ! :)

  • Habitués
Posté(e)

Tu vois Tof, faut que tu restes, tu poses les bonnes questions, mais pas nécessairement aux bonnes personnes. Tu ne t'adresses plus au gros du FIC mais à ceux qui sont passés au-delà de "l'immigritude" et qui aujourd'hui cheminent tranquillement vers le statut de citoyen (pas trouvé de beau -ude dans ce cas :P).

Mandy: moi la question se pose sans cesse par rapport à mes invités qui ne viendront pas. Ma plus grosse hantise, c'est que mon côté de l'église soit vide... J'en fait des cauchemars depuis presque une semaine et il me reste plus d'un an encore :blink:

Et pourtant, je ne me vois pas le faire en France. C'est pas non plus négociable :lol:

  • Habitués
Posté(e)

comment se passe par exemple les rapports de ta fille avec ses "grands-parents webcam"? Et comment les grands-parents le vivent surtout ?

Tu le croiras ou non. On n'a pas de webcam et les grands-parents non plus. On se téléphone environ une fois tous les 15 jours ou 3 semaines quand on arrive à obtenir les papis et mamies car en tant que retraités, ils sont toujours partis en vadrouille. :maxpayne:

Une chance (ou une malchance pour notre fille), il y a beaucoup de petits enfants de part et d'autre. Ce qui fait que nos parents sentent évidemment moins ce manque.

Ce n'est pas le cas par exemple d'amis français qui vivent ici et dont l'enfant est le premier de la famille. Les grand-parents viennent une ou deux fois par an. Il a été hyper gâté et on sent déjà que ses parents pensent à revenir.

L'éloignement de la famille, cela reste dur dans une immigration. Autant dire que c'est le plus difficile.

Et autant avant la naissance de notre fille, on ne ressentait pas trop ce manque, autant avec un enfant, ça devient vraiment tough par moment. Avec la naissance d'un enfant ici, je dis souvent d'ailleurs que c'est comme une "nouvelle immigration". ça n'a rien à voir avec une immigration sans enfants.

Personnellement, ça fait très longtemps que je suis habituée à vivre loin de ma famille. ça a commencé par le pensionnat puis ensuite par le travail dans une autre ville que la mienne. En arrivant ici, c'était du gâteau. Mais avec la naissance d'un enfant, tout remonte : l'éloignement familial, les valeurs, le questionnement sur notre vie ici, etc.

On se pose inévitablement la question de l'avenir ici. Et on se sent parfois un peu égoïstes. On sait qu'on prive nos parents de leur petite-fille. Quand j'ai eu ma mère une fois en larmes au téléphone, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer une fois qu'elle a raccroché. Mais le lendemain,on y pense plus et la vie continue. Nos parents sont super contents pour nous. Ils savent que nous nous plaisons au Québec et respectent notre choix. Comme ils pensent qu'on va rester vivre ici, ils nous disent : "ça serait bien si vous pouviez revenir nous voir tous les ans". Et ils se suffisent de cet objectif.

Quant à mon congé d'un an de maternité, je l'ai passé ici. Et malheureusement, pendant cette période, je n'ai pas pu avoir de visites. Par contre, lors de l'accouchement, ma mère et ma belle-mère avaient fait le déplacement pour 15 jours. On a pu fêté ça finalement un peu en famille.

La plupart des amies québécoises que j'aie ont le soutien de leur famille,de l'accouchement à la garde de l'enfant ou aux vacances scolaires. Sans famille ici, il faut oublier ça. Mais on apprends vite à s'organiser et finalement, si on habitait en France à 1000 km

de chez nos parents, ça serait un peu la même chose.

Dans le cas des couples mixtes, c'est effectivement différent puisqu'une partie de la famille est ici. Personnellement, j'appelais régulièrement ma soeur qui est très proche de moi pour avoir quelques conseils.

Mais je me pose des questions pour mes parents surtout. Comment vivront-ils le fait de ne voir leurs petits enfants qu'une fois par an, 2 si ce sont eux qui viennent, mais vraiment au maximum 2 fois ?

Pour nous, c'est un rythme de voyage en France qui est sans doute pas assez régulier : 1 tous les 2 ou 3 ans.

Nos parents essaient de venir de leur côté tous les deux ans.

Depuis 10 ans, on a jamais passé un seul Noël en France. C'est pas toujours évident mais c'est possible. Il faut à ce moment-là fêter Noël avec une bande d'amis qui ont des enfants comme si c'était une vraie famille.

Ce qui est drôle, c'est que ma fille redécouvre à chaque fois ses cousins et cousines lors des retours en France. Et avec son accent québécois, elle ne se fait pas toujours comprendre. Elle utilise des mots comme "abriller", "bicycle", etc. car même si elle est à l'école française, beaucoup de ses amies sont québécoises et elle a commencé à être en garderie dès ses 9 mois.

Tof, si j'ai un conseil à te donner, je trouve ça normal que nos enfants parlent et adoptent l'accent québécois. En même temps, les enfants s'adaptent au vocabulaire québécois et français (ma fille a toujours dit par exemple "chaussettes" au lieu de "bas" mais sait ce que sont les bas). Ils jonglent avec les deux car nos enfants ont une double culture. Je trouve ça vraiment très bien.

Un conseil important : dès leur plus jeune âge, il faut montrer des photos de la famille (cousins, grands-parents, etc). ça, c'est essentiel.

ll a été question de statistiques ur les retours dernièrement sur le forum. Peu importe les chiffres. A mon avis, ce qui fait la différence, ce sont les enfants. On a vu beaucoup de français retourner après leur premier enfant.

Sans enfants, je le répète, une immigration, c'est du gâteau. Sans enfants, je pourrais aller vivre dès demain à Tombouctou, Pékin ou Le Caire. Avec des enfants, il y a d'autres préoccupations qui entrent en ligne de compte.

Posté(e) (modifié)
Sans enfants, je le répète, une immigration, c'est du gâteau

Personnellement, je ne dirais pas que c'est du gâteau : je dirais que c'est différent. L'immigration seul, comme ce fût mon cas, ne permet pas au début de pouvoir compter sur des personnes proches en cas de nostalgie ou de coup dur par exemple.

Mais je suis d'accord qu'immigrer sans avoir d'autres personnes que soi-même à sa charge peut épargner bien des soucis.

- O'Hana -

Modifié par O'Hana
  • Habitués
Posté(e)
Personnellement, je ne dirais pas que c'est du gâteau : je dirais que c'est différent. L'immigration seul, comme ce fût mon cas, ne permet pas au début de pouvoir compter sur des personnes proches en cas de nostalgie ou de coup dur par exemple.

Mais je suis d'accord qu'immigrer sans avoir d'autres personnes que soi-même à sa charge peut épargner bien des soucis.

- O'Hana -

Oui, effectivement, O'Hana. Tu as raison. Après relecture, je dirais effectivement "différent" plutôt que du "gâteau".

ça doit être mon côté cuisinière. :maxpayne:

N'empêche que de nouvelles préoccupations entrent en compte : l'éducation, les valeurs de la société, etc

  • Habitués
Posté(e)
Ohhh P***** Je me pose toutes ces questions !

En temps que femme surtout, je trouve cela si important d'être proche de sa mère pour vivre une grossesse (surtout la première) et je tire mon chapeau à toutes celles qui vivent cet évènement loin de leur famille. Mesdames, z'êtes fortes !

Lorsque ma petite soeur m'a annonçé sa grossesse il y a presque trois mois, ça m'a fait un coup... Déjà, j'apprenais ça par téléphone et je ne pouvais pas la serrer dans mes bras. Et paf ! Un moment de bonheur en moins ! Surtout que c'est la première de la fratrie. Puis là, je me suis vue en une tatie Mandy de l'autre bout de la terre, celle que cet enfant connaîtrait à peine, qui le gâterait une fois par an et qu'il verrait de temps en temps à travers un écran d'ordinateur. Celle dont on parlerait dans les repas de famille mais qu'on ne verrait jamais.

Presque deux mois plus tard, j'apprends cette fois-ci qu'elle a perdu le bébé. Re-Paf ! Encore un moment où je ne suis pas là pour la serrer dans mes bras alors qu'elle aurait juste eu besoin de ça à ce moment là.

Quatre jours aprés, mon père fait un infarctus, et encore une fois, même si j'appelle, même s'ils savent que je suis avec eux dans le coeur, je ne suis pas là. Jamais là.

Enfin bref, j'arrête là de vous raconter ma vie. Quoi qu'il en soit, même si moi aussi j'ai une belle-famille ici, elle est tellement petite (mais charmante) et sans enfant (juste des chiens et ça il y en a beaucoup), et bien l'enfant n'aura pas de cousins, ni de cousines, par contre il pourra tirer beaucoup de poils et lancer plein de baballes. Pi entre nous, je préfère me taper ma mère pour les conseils qui m'enquiquinent que ma belle-mère... C'est qu'au moins ma mère je peux faire en sorte qu'elle arrête, avec ma belle-mère, c'est un peu plus délicat.

Et c'est aussi à lui que je pense, à l'enfant. En grandissant et pendant certaines vacances, il verra l'autre partie de la famille, mais que sera-t-elle dans son coeur ? Arggggggggggh c'est compliqué... Pi de toute façon, c'est comme ça dans les couples mixtes, on est toujours le cul entre deux chaises, autant s'habituer dès maintenant à ce confort aléatoire.

Wahouh, j'imagine bien, je me mets à ta place..... pas évident de rater ces moments-là; oui c'est notre vie, et je pense qu'on a tous conscience de la chance de vivre ici; mais on en paye aussi le prix; le revers de la médaille en somme.... :( Ce que je me dis parfois, c'est que ces moments on aurait pu les rater pour d'autres raisons.. Je pense à une de mes deux meilleures amies; celle de plus de 20 ans, de qui je me suis séparée peu de temps avant le grand départ; et qui ne sera juste plus là dans ma vie... Je pourrais être pourtant à un kilomètre d'elle... Donc il y a des distances qui éloignent plus que 6000 bornes....

  • Habitués
Posté(e)
Mandy: moi la question se pose sans cesse par rapport à mes invités qui ne viendront pas. Ma plus grosse hantise, c'est que mon côté de l'église soit vide... J'en fait des cauchemars depuis presque une semaine et il me reste plus d'un an encore :blink:

Et pourtant, je ne me vois pas le faire en France. C'est pas non plus négociable :lol:

Hic ! Ouais, ben c'est bien pour ça que je ne le ferais pas au Qc pour ma part ! J'ai une grande famille en France et ici, la "vraie" famille (celle qui compte vraiment) se compte sur les deux mains et j'ai encore de la place ! (hors amis, bien entendu, qui pour moi sont une troisième famille). Donc pour ma part, j'estime que ceux là peuvent plus facilement se déplacer que la mienne.

Le problème, c'est toujours un peu la même chose... le pognon... il faut un peu d'argent quand même et vraiment aimer la personne qui se marie pour se payer le voyage. Et en plus, il faut que le timing soit bon. En tout cas, tu pourras te dire que ceux qui feront le déplacement seront vraiment des personnes qui t'aiment, qui aiment aussi ton chum et qui voulaient coûte que coûte être à tes côtés pour cet évènement. Tu recevras sans doute de nombreux messages, des belles paroles et plein de pensées qui t'accompagneront elles aussi. De cette façon, ton côté de l'église pourrait être moins vide que tu ne le penses, et peut être pourrais-tu demander aux "abonnés absents" d'être personnalisés par une fleur, un objet, un poême, pour qu'ils fassent vraiment partie de la fête.

As-tu déjà envoyé les faire-parts ? :)

  • Habitués
Posté(e)

Merci pour cette (dernière) chronique Tof .............. et oui, toutes les bonnes choses ont une fin ! -_-:)

Je te souhaite bonne chance pour la suite ! :wub:

Bon, tu auras quand même le droit de venir nous faire un petit coucou de temps en temps, hein !!!!!!!!!! :P

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