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La situation du francais demeure inquiétante


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Posté(e)
C'est bizarre je vois de plus en plus de races dimmigrants qui ne parlent aucun mot en français, encore mois langlais !!!! Mais comment ont-ils pu être sélectionnés !?? À moins quils ne soient parrainés

Encore cette mafia quand les Canadiens vont-ils comprendre ? au prochain clash ?

Cela m'étonnerait que les autres pays acceptent cela .

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  • Habitués
Posté(e)
Yaurait-il des traitres à Ottawa et au Québec depuis 2 décennies ?

Veut-on la fin du Québec francophone avec l'immigration et la guerre des ventres ? En France c'est déclaré depuis 30 ans .

A qui profite le crime ?

Il n'est pas trop tard .

Qui a fait perdre le référendum à cause de qui ?

On dirait les dialogues d'un polar... <_<

Posté(e)
La situation du français demeure inquiétante au Québec

Trente ans après ladoption de la Charte de la langue française en 1977, les transferts linguistiques des immigrants favorisent encore la langue anglaise au Québec

Presse canadienne

mercredi 13 juin 2007

Norman Delisle - Trente ans après ladoption de la Charte de la langue française en 1977, les transferts linguistiques des immigrants favorisent encore la langue anglaise au Québec.

En effet, seulement 46 pour cent des immigrants qui parlaient une tierce langue ont choisi le français comme langue dusage à la maison, selon les dernières données.

Les autres qui ne connaissaient ni langlais ni le français, soit une majorité de 56 pour cent, ont opté pour langlais. Cest une très légère amélioration par rapport à 1996, où trois immigrants sur cinq choisissaient langlais.

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar...614-074242.html

Dans ce merveilleux pays dominé par la rectitude politique, il faut toujours compléter l'info cachée.

Ici ce qui est caché c'est ceci: le gros des immigrants asiatiques (chinois, coréens, philippins, indiens, pakistanais, tamouls) sauf les Vietnamiens et une bonne partie des immigrants de l'Est (russes, polonais, bugare) sauf les Roumains, ne veulent rien savoir du français.

Voilà, maintenant vous avez l'heure juste.

Si ils ne veulent rien savoir du français qu'ils aillent dans le roc alors ! ou bien est ce une manière de casser les Québécois une fois qu'ils ont les papiers ?

Demander à ces immigrants si dans leurs pays d'origine ils acceptent cette situation .

Essayer d'avoir la nationalité chinoise pakistanaise et après on en réparle .

Punaise je ne comprends pas les sélectionneurs ils jouent avec le feu .

Posté(e)
C'est bizarre je vois de plus en plus de races dimmigrants qui ne parlent aucun mot en français, encore mois langlais !!!! Mais comment ont-ils pu être sélectionnés !?? À moins quils ne soient parrainés

40% des immigrants ne sont pas du tout sélectionnés au Québec. Ils sont parrainnés ou sont des "réfugiés" (très peu des de véritables réfugiés politiques) C'est environ 20,000 par année qui entrent sans aucune critère linguistique ou professionnel.

En Europe, on dit souvent que la politique canadienne est une réussite puisque l'on choisit les immigrants. C'est une légende urbaine évidemment....

C'est exact un grand leurre . Il y a beaucoup de réfugiés économiques qui vont grossir le rang des chômeurs et de l'aide sociale et

je n'oublie pas les employeurs vereux ou mesquins qui vont les embaucher au lances pierres .

Tout ceci a un coup . A -t-on des vrais chifres au Canada sur le coût de l'immigration ?

En France c'est parei .

Pourtant on dit les Canadiens plus franc mais la je pige pas .

Posté(e)
Steph15 :
le gros des immigrants asiatiques (chinois, coréens, philippins, indiens, pakistanais, tamouls) sauf les Vietnamiens et une bonne partie des immigrants de l'Est (russes, polonais, bugare) sauf les Roumains, ne veulent rien savoir du français.

Exact, et cela est tout a fait leur droit. Constatant cela, la question qui turlupine bien des Québécois c'est : pourquoi immigrent t'ils au Québec alors ?

Il y a 9 autres provinces qui vont les recevoir a bras ouvert et ou ils pourront vivre en anglais.

jimmy

Je me pose aussi la question ! je suis sûr qu'il y a un plan derrière tout cela .

  • Habitués
Posté(e)
Non Cherry. Le problème que tu ne vois pas c'est que la plupart des adultes francophones qui arrivent ici et sont confrontés à ce problème d'anglais pensent plus comme Angela et non comme Sophie par exemple.

Et c'est donc que là aussi il y a quelque chose à faire pour que cette idée soit enlevée de la tête des gens.!

Criss, il y a une limite à faire un dessin, non? Angela est loin d'être conne, elle est super bien informée en plus, elle parle français, alors elle devrait savoir qu'il y a une différence entre un adulte qui débarque ici et un enfant qui passe par le système scolaire québécois. Si les employeurs demandent le bilinguisme, c'est parce qu'ils peuvent le trouver chez les Québécois nés ici. Il n'y a pas une déduction à faire là, à savoir que les petits Québécois ONT des cours d'anglais à partir du primaire, en plus d'apprendre le français? À moins de se fermer complètement à cette langue, c'est très facile d'apprendre l'anglais sans avoir à passer par l'école anglaise. J'ai appris la base de l'anglais alors que j'étais ti-cul, en écoutant des quiz américains avec ma gardienne (babysitter en français de France), tsé veut dire... Et qui dit bilinguisme, dit AUSSI maîtriser le français, une langue hautement plus complexe et beaucoup plus demandée au Québec. Dans les faits, les anglos qui n'apprennent pas le français ont bien plus de difficulté à se trouver un job que l'inverse.

Posté(e)
Attention, cela m'agace un peu que l'on fasse le lien avec le fait que nous (Québécois) faisont des fautes de Francais.

Le sous-entendu de ce discours c'est : "et bien puisque vous faites des fautes de Francais, devenez donc anglais"

Lorsque l'on déplore que des immigrants adoptent l'anglais, ce n'est pas qu'une simple question de langue. En adoptant la langue anglaise, ils adoptent la culture anglaise, les valeurs anglaise, les coutumes et ainsi de suite.

jimmy

Jimmy, as-tu jamais pensé que ce sont les Québécois eux-mêmes qui nous poussent vers l'anglais? En arrivant ici, je ne parlais pas l'Anglais et j'ai dû payer pour l'apprendre car aucune institution francophone ne voulait me donner du travail. Crois-tu que je vais condamner mes enfants à vivre ce que j'ai vécu? Que non! Aussitôt que la loi 101 ne s'applique plus, mes enfants filent au cégep anglophone et comme cela ils pourront naviguer professionnellement partout. Après, ils vont peut-être rencontrer des conjoints anglophones et leurs propres enfants parleront l'Anglais. Une génération de moins pour la francophonie et les valeurs qui vont avec, à cause des difficultés d'intégration de la première génération.

Ce sont des vérités que les Québécois refusent d'entendre. Quand à se demander pourquoi ils viennent ici, alors qu'il y a 9 autres Provinces, la réponse est simple. La priorité pour un immigrant, c'est de bénéficier de meilleurs conditions de vie. Montréal offre les avantages de vivre en Anglais, d'un coût de la vie abordable, tout en bénéficiant des meilleurs avantages sociaux de toute l'Amérique du Nord. Dis-moi alors pourquoi je partirais à Toronto ...

Pas d'accord avec ce discours défaitiste . Vous généralisez il faut analyser plus profondément .Il faut regarder les 7 millions et quelques d'habitants au Québec et voir qui parle quoi ?

Les anglophones sont minoritaires au Québec mais le problème vient de la finance qui est en grande partie anglaise .Le premier partenaire ce sont les usa mais ce n'est pas une

excuse pour baisser les bras comme le font certains Québécois et qui acceptent petit à petit cet état de fait . Si les Québécois étaient unis ils demanderaient une vraie réciprocité

dans toutes les provinces ce qui est loin d'être le cas . Résultat le Québec c'est laissé "envahir" d'une manière insidieuse . ( il y a de la trahison dans l'air)

Normalement ya aucune raison valable que MONTREAL soit BILANGUE . TORONTO n'est pas bilangue tout comme Winnipeg ou Vancouver .

C'est un rapport de force en vérité .

Au fur et à mesure Montréal est devenue une ville communautariste avec la complicité des politiques et cela arrange les anglophones mais surtout les mondialistes et financiers.

Et cela en moins de 15 ans !

C'est une façon aussi d' affaiblir petit à petit la fibre patriotique du peuple Québécois c'est bien connu que l'immigration peut-être une arme très efficace si elle n'est pas contrôlée

d'une manière drastique .

Prenez l'exemple du TIBET !!!!

Posté(e)
Steph15 :
le gros des immigrants asiatiques (chinois, coréens, philippins, indiens, pakistanais, tamouls) sauf les Vietnamiens et une bonne partie des immigrants de l'Est (russes, polonais, bugare) sauf les Roumains, ne veulent rien savoir du français.

Exact, et cela est tout a fait leur droit. Constatant cela, la question qui turlupine bien des Québécois c'est : pourquoi immigrent t'ils au Québec alors ?

Il y a 9 autres provinces qui vont les recevoir a bras ouvert et ou ils pourront vivre en anglais.

jimmy

Parce que le Québec est un moyen plus simple d'entrer au Canada. Sa politique de séléction est plus souple (rigoureuse mais souple) et une fois arrivé au Canada via le québec, ils restent qq années ici et ensuite partent vers les provinces anglophones.

C'est la ou le Québec devrait être plus restricitf . Pourquoi le Québec servirait de tremplin voire de vache à lait ??????

Et si ils partent dans le roc c'est pour rejoindre et grossir leurs communautés installés dans le roc . Suffit de voir TORONTO VANCOUVER etc..... chose qui n'existait il y a à peine 20 ans !

Posté(e)
Pour la citoyenneté, c'est français OU anglais. L'une suffit seulement dans un pays BIlingue.

Quand je vous dis que le bilinguisme, c'est comme le yéti...

:lol:

En tous cas, même les québécois francophones ont bien du mal avec la langue française, j'en discutais pas plus tard qu'hier à propos d'un panneau publicitaire : j'ai enfin compris pourquoi le 'e' manquait à "mécanique généralE"...

Ou lala! Moi qui habite dans un endroit composée à 99% de pures laines, j'en vois des perles dans l'affichage! J'ai rencontré il y a deux jours un panneau "maison à loué". À mon centre communautaire, il y a dans le vestiaire un panneau "baby changing lounge". Traduction? Nada!

Avez-vous remarqués les affichages aux comptoirs de Loto-québec? Genre "ici a été gagner 50 000$". Je ne sais toujours pas comment aborder les gentilles madames derrière le comptoir pour leur faire corriger leurs petits mots ...

Eh bien pour contrer l'argument fallacieux(parce que ce n'est pas un argument très sérieux) d'un français pauvre au Québec ou disons mal habillé, il serait tant que la réforme des apprentissages fasse son temps et que l'on enseigne le français écrit tel qu'il devait l'être, en respectant les règles de bases sans nécessairement étouffer non plus les québécismes qui font la richesse aussi de la langue québécoise. Foglia revient sur cette idée d'ailleurs de la réforme réformée dans le beurre puisque dans la forme et non dans son fond d'apprentissages essentiels.

En partant de là, le prochain anglo qui nous fera un chiâlage contre la pauvreté de notre français écrit pourra manger son chapeau.

Néanmoins pour contrer le transfert linguistique et l'attraction que l'anglais a encore chez les immigrants allophones, je pense qu'il faudra aller voir plus loin qu'une simple question de grammaire et d'orthographe. C'est du point de vue de Jimmy une question culturelle au sens large et je pense qu'il y a une part de vérité. En parlant anglais, on accède à un "monde" plus large. Mais je suis pourtant pas persuadée que la majorité de nos migrants linguistiques soient si tentés que ça par la culture anglophone, au sens large comme au sens restreint*. Je pense que la facilité doit jouer aussi quand il s'agit d'apprendre une langue, mais également la symbolique. L'anglais reste, dans encore beaucoup d'esprits, la langue des affaires, la langue de l'ascencion sociale. Et sur ce plan là qu'il faut réfléchir, c'est sur ce plan que les pontes de la francophonie autant que ceux de l'OQLF devraient s'entretenir pour les années à venir.

Il suffit de demander aux étudiants de FLS, ils citent peu souvent le français comme la langue pour travailler hors Québec. Ils l'apprennent au Québec "parce que c'est la langue du Québec", "parce qu'il faut ici parler cette langue" voire éventuellement "parce que c'est une belle langue pleine de subtilités poétiques que l'anglais ne permet pas". La vision est pragmatique. Le français, c'est pour charmer ou débattre ou faire de la diplomatie. L'anglais, c'est pour bosser, gagner de l'argent. C'est une image presque aussi vieille que les couronnes britanniques et françaises. C'est un héritage qu'on traîne tantôt comme un trophée tantôt comme un boulet.

Y a donc vraiment un besoin de montrer que c'est plus seulement une langue de licences poétiques, c'est aussi une langue de licences commerciales!

Mais pour ça, va falloir remonter les manches et de là où je suis, je vois une longue route à faire encore!

*culture au sens large: touche l'ensemble de la société, dans son organisation, ses tabous, ses totems, ses rites, ses rapports individuels etc.

sens restreint: culture "artistique", intellectuelle, de qualité ou non ;)

J'édite car je viens de lire le dernier message de Angela.

La part sur les entreprises est effectivement aussi un maudit facteur et l'exemple sur le transfert des enfants au CEGEP voire U anglos est bien réel.

Il fût un temps ou le français était la langue des affaires . Cependant ne croyez que l'anglais restera la langue des affaires comme les prétentieux

anglophiles le pensent .

Comme vous dites il faut remonter loin mais si loin en vérité ! Si la France avait pratiqué une vraie politique francophile ces 30 dernières années on en serait

pas là . Mais avec des traitres au pouvoir en France surtout depuis ces 3 dernières decennies l'influence française a baissé . Avec de Gaulle ça rigolait pas .

Mais quand je vois les guignols qui "dirigent " la France yaura de la route à faire . J'attends ce sursaut .

  • Habitués
Posté(e)
Il fût un temps ou le français était la langue des affaires . Cependant ne croyez que l'anglais restera la langue des affaires comme les prétentieux

anglophiles le pensent .

Comme vous dites il faut remonter loin mais si loin en vérité ! Si la France avait pratiqué une vraie politique francophile ces 30 dernières années on en serait

pas là . Mais avec des traitres au pouvoir en France surtout depuis ces 3 dernières decennies l'influence française a baissé . Avec de Gaulle ça rigolait pas .

Mais quand je vois les guignols qui "dirigent " la France yaura de la route à faire . J'attends ce sursaut .

N'IMPORTE QUOI ...

Posté(e)
Jimmy, as-tu jamais pensé que ce sont les Québécois eux-mêmes qui nous poussent vers l'anglais? En arrivant ici, je ne parlais pas l'Anglais et j'ai dû payer pour l'apprendre car aucune institution francophone ne voulait me donner du travail. Crois-tu que je vais condamner mes enfants à vivre ce que j'ai vécu? Que non! Aussitôt que la loi 101 ne s'applique plus, mes enfants filent au cégep anglophone et comme cela ils pourront naviguer professionnellement partout. Après, ils vont peut-être rencontrer des conjoints anglophones et leurs propres enfants parleront l'Anglais. Une génération de moins pour la francophonie et les valeurs qui vont avec, à cause des difficultés d'intégration de la première génération.

Ce sont des vérités que les Québécois refusent d'entendre. Quand à se demander pourquoi ils viennent ici, alors qu'il y a 9 autres Provinces, la réponse est simple. La priorité pour un immigrant, c'est de bénéficier de meilleurs conditions de vie. Montréal offre les avantages de vivre en Anglais, d'un coût de la vie abordable, tout en bénéficiant des meilleurs avantages sociaux de toute l'Amérique du Nord. Dis-moi alors pourquoi je partirais à Toronto ...

Je suis 100% d'accord avec Angéla. Dans mon domaine d'emploi (administratif), ils ne demandent que des gens bilingues. Je vais faire en sorte que mes enfants parlent anglais mieux que moi pour avoir plus d'ouverture. En revanche, contrairement à Angela, je préfèrerai qu'ils restent dans un système scolaire francophone car j'admire vraiment le fait que le Québec réussisse à maintenir le français dans cette partie du monde et si je pouvais apporter ma modeste contribution à ce combat en maintenant mes enfants dans un environnement francophone, je le ferais .

Sophie

Ce qu'Angela omet de dire ou ne comprend tout simplement pas, c'est qu'il est possible d'apprendre l'anglais et de devenir bilingue à l'école française. Je l'ai fait, ma soeur et mon frère itou, mon beau-fère, mes parents, etc. Ma soeur travaille exclusivement en anglais dans une grosse boîte de Westmount au point elle est en train de perdre son français, mon frère est tellement à l'anglais qu'il fait colonisé. Pourtant, ils ne sont jamais allés à l'école anglaise de leur vie... Angela ne peut pas se fier sur son expérience perso alors qu'elle est arrivée ici adulte et conclure que ses enfants n'ont pas le choix d'aller au CEGEP anglais pour être bilingue et bien gagner leur vie, c'est ridicule. Aujourd'hui en plus, il y a des programmes scolaires en anglais bien plus poussés que dans mon jeune temps, il y a internet, il y des dizaines de canaux en anglais disponibles au bout de la télécommande, etc.

Désolée Angie, mais là, tu te fourvois complètement.

Tout à fait il suffit de voir ce que sont devenus les francophones qui habitaient dans l'Ontario et dans Winnipeg !

C'est une bataille qui dure

  • Habitués
Posté(e)

Ce qui m'énerve, c'est que devant le terme «bilinguisme», les immigrants entendent «anglais» plus souvent qu'autrement, même ceux qui sont allophones. La langue française se retrouve du coup au second plan, voire se transforme en lapin! Allo? Le français est encore la première priorité ici, PAS l'anglais. Et c'est pas parce que vous êtes frustrés parce que vous n'avez pas ou avez mal appris l'anglais en tant que francophone, que ça excuse les allophones de se tourner vers l'anglais à la première occase alors qu'ils vivent au Québec. C'est trop facile de projeter ses incapacités et ses frustrations sur les autres et de dire que c'est de la faute des Québécois en plus (elle est bonne celle-là!). En anglais qui ne se dit pas sauf quand on est francophone, c'est de la câlisse de BULLSHIT.

Pi tiens, Un autre mot anglais qu'il ne faut pas dire, FUCK!

  • Habitués
Posté(e)
Non Cherry. Le problème que tu ne vois pas c'est que la plupart des adultes francophones qui arrivent ici et sont confrontés à ce problème d'anglais pensent plus comme Angela et non comme Sophie par exemple.

Et c'est donc que là aussi il y a quelque chose à faire pour que cette idée soit enlevée de la tête des gens.!

Criss, il y a une limite à faire un dessin, non? Angela est loin d'être conne, elle est super bien informée en plus, elle parle français, alors elle devrait savoir qu'il y a une différence entre un adulte qui débarque ici et un enfant qui passe par le système scolaire québécois. Si les employeurs demandent le bilinguisme, c'est parce qu'ils peuvent le trouver chez les Québécois nés ici. Il n'y a pas une déduction à faire là, à savoir que les petits Québécois ONT des cours d'anglais à partir du primaire, en plus d'apprendre le français? À moins de se fermer complètement à cette langue, c'est très facile d'apprendre l'anglais sans avoir à passer par l'école anglaise. J'ai appris la base de l'anglais alors que j'étais ti-cul, en écoutant des quiz américains avec ma gardienne (babysitter en français de France), tsé veut dire... Et qui dit bilinguisme, dit AUSSI maîtriser le français, une langue hautement plus complexe et beaucoup plus demandée au Québec. Dans les faits, les anglos qui n'apprennent pas le français ont bien plus de difficulté à se trouver un job que l'inverse.

Ce que je veux dire, c'est que malgré les objectifs d'ordre culturel du Québec (auxquels j'adhère, en passant), il y a des contraintes d'ordre économique qui nous poussent littéralement dans les bras de l'Anglais. Et que rien ou pas grand chose n'est fait pour contrer ce phénomène. Vrai que moi je suis francophone et que ça ne me facilite pas la vie au Québec pour autant. D'où le glissement vers l'Anglais, petit à petit, année après année, génération après génération, ...

Mes enfants aussi sont francophones et je les enverrai justement au cégep anglo pour qu'ils deviennent bilingue, pas pour qu'ils perdent le français. Moi-même je serais désolée de le perdre. Mais je ne peux rien garantir pour mes petits-enfants ... Aujourd'hui je m'améliore même car je parle français 60% du temps en dehors du travail (40% dans ma langue maternelle). Mais quand j'étais à Montréal, je parlais 100% Anglais au travail et 40% en dehors, 40% ma langue maternelle à la maison et seulement 20% Français èa peu près. Et je peux t'assurer que je n'avais pas le choix et que ça ne faisait pas pantoute mon affaire. Combien de fois ai-je dû engueuler les vendeuses qui prenaient des airs hautains pour signifier "C'est quoi cette demeurée qui ne comprend pas l'Anglais"? Je le comprends, ma tite dame, je le parle même mieux que toi mais tu n'as pas à imposer l'Anglais ici ...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

J'ai lu un message sur un autre forum qui, selon moi, remet bien des pendules à l'heure suite à cet article. Avec l'autorisation de son auteur, je le reproduis ici, car je n'aurais pas pu mieux dire. La situation est loin d'être si désespérée, et cet article manque cruellement de nuances.

D'abord, encore une fois, on oublie que ces données incluent TOUS les immigrants, qu'ils soient arrivés en 1948 ou après la loi 101 en 1978. Si on prend seulement les immigrants arrivés après la loi 101 (1977), les données sont très favorables au français. Avec tous les immigrants arrivés avant 1977 et qui se sont anglicisés (Italiens, Grecs, Allemands, Néerlandais, Chinois...), incluant la masse d'immigration arrivée dans l'après-guerre, c'est normal que l'anglais soit encore favorisé dans les chiffres en 2007. On n'a pas connu un flux migratoire comparable à celui de l'après-guerre, si bien que ça prend du temps avant que ces immigrants anglicisés "pré-loi 101" pèsent moins dans les données.

Deuxièmement, on ne parle ici que des immigrants, c'est-à-dire, personne ayant immigré au cours de sa vie. Leurs enfants nés au Canada ne sont pas inclus dans les données (ils n'ont pas immigré, donc ils ne sont pas immigrants). C'est pourtant souvent à la deuxième génération, pas la première, que se font la majeure partie des transferts linguistiques.

Troisièmement, on ne parle que des immigrants ayant fait un transfert linguistique, soit ceux dont la langue d'usage (la langue parlée à la maison) n'est pas la même que leur langue maternelle. Ça ne concerne qu'environ 35-40% % des immigrants. 60-65% n'ont pas fait de transfert linguistique, donc parlent à la maison leur langue maternelle. Ils n'ont pas "changé" de langue ou "adopté" une autre langue.

Et quatrièmement, on ne parle que des immigrants ayant une langue maternelle autre que le français et l'anglais. Les immigrants de langue maternelle française qui gardent le français comme langue d'usage à la maison ne font pas partie des données.

La situation du français au Québec n'est pas assurée, au contraire il y a encore de réels problèmes (notamment au niveau de la langue de travail). Loin de moi l'idée de minimiser la gravité de la situation. Il ne faut pas baisser les bras, au contraire il ne faut pas baisser la garde et continuer. Il y a eu des progrès réels et non négligeables depuis 1977. Fragiles, mais réels.

Le but de mon message était juste de remettre les choses en perspective afin que l'on sache de quoi on parle exactement. Il n'y a pas que des mauvaises nouvelles sur le front de la francisation, bien au contraire. Ne regardons pas tout le chemin qui reste à parcourir, regardons aussi tout le chemin parcouru.

Quand je vois les enfants de mes étudiants, le petit frère et la petite soeur par exemple, parler à leurs parents en pundjabi, espagnol, bengali, arabe, kurde ou tamoul, mais EN FRANÇAIS entre eux, je me dis qu'il y a de l'espoir.

Et que mon travail d'enseignant en francisation n'est pas vain.

Modifié par Diego
  • Habitués
Posté(e)

Cherry tu t'énerves pour rien. Personne n'a remis en question la francité du Québec. On la veut tous. Mais je reprends mon idée et me base sur ce que j'ai souvent pu entendre. La majorité des personnes qui arrivent ici en parlant déja français mais difficilement l'anglais veulent que leurs enfants n'aient jamais ce problème et pensent que cela passe nécessairement par l'école en anglais. Je n'ai pas dit que c'était vrai, que je le ferai pour mes enfants. Mais ils le pensent. Ils sont persuadés à tord que cela ne passe QUE par l'école anglophone et non juste des cours. Il y a donc matière à réflexion là aussi, sans prendre la mouche, c'est un fait dont il faut tenir compte dans les réflexions et les orientations que la politique linguistique du Québec devrait prendre dans les années qui vient. Si l'idée est fausse, ce n'est pas en gueulant qu'on fera changer les gens d'avis, c'est en les informant, c'est en leur donnant des exemples concrets. Ton frère et ta soeur, aussi vendus ou autant qu'ils puissent perdre leur français que tu puisses le ressentir, sont des exemples d'un bilinguisme français-anglais acquis par la seule fréquentation de l'école francophone. Il n'est donc pas nécessaire de passer par l'anglophone pour le devenir.

Mais bon à voir si les gens ont envie de l,entendre ou de le dire, dépendant à qui on se réfère.

  • Habitués
Posté(e)
Cherry tu t'énerves pour rien. Personne n'a remis en question la francité du Québec. On la veut tous. Mais je reprends mon idée et me base sur ce que j'ai souvent pu entendre. La majorité des personnes qui arrivent ici en parlant déja français mais difficilement l'anglais veulent que leurs enfants n'aient jamais ce problème et pensent que cela passe nécessairement par l'école en anglais. Je n'ai pas dit que c'était vrai, que je le ferai pour mes enfants. Mais ils le pensent. Ils sont persuadés à tord que cela ne passe QUE par l'école anglophone et non juste des cours. Il y a donc matière à réflexion là aussi, sans prendre la mouche, c'est un fait dont il faut tenir compte dans les réflexions et les orientations que la politique linguistique du Québec devrait prendre dans les années qui vient. Si l'idée est fausse, ce n'est pas en gueulant qu'on fera changer les gens d'avis, c'est en les informant, c'est en leur donnant des exemples concrets. Ton frère et ta soeur, aussi vendus ou autant qu'ils puissent perdre leur français que tu puisses le ressentir, sont des exemples d'un bilinguisme français-anglais acquis par la seule fréquentation de l'école francophone. Il n'est donc pas nécessaire de passer par l'anglophone pour le devenir.

Mais bon à voir si les gens ont envie de l,entendre ou de le dire, dépendant à qui on se réfère.

La vérité que les Québécois refusent d'entendre, c'est que pour un immigrant, tant que la maîtrise du français ne se traduit pas en espèces sonnantes et trébuchantes, l'adhésion restera problématique. Une langue seconde s'apprend d'abord et avant tout par nécessité et non par un quelconque sentiment d'appartenance. J'ai appris l'anglais même si aucune valeur du ROC ne vient me chercher ...

  • Habitués
Posté(e)
[La vérité que les Québécois refusent d'entendre, c'est que pour un immigrant, tant que la maîtrise du français ne se traduit pas en espèces sonnantes et trébuchantes, l'adhésion restera problématique. Une langue seconde s'apprend d'abord et avant tout par nécessité et non par un quelconque sentiment d'appartenance. J'ai appris l'anglais même si aucune valeur du ROC ne vient me chercher ...

Je répète: les anglophones/allophones qui n'apprennent pas le français au Québec ont bien plus de difficulté à se trouver un job que les francophones/allophones qui n'apprennent pas l'anglais. Alors pour ce qui est d'"espèces sonnantes et trébuchantes", tu abordes le truc à l'envers: tu t'appauvris en ne maîtrisant pas le français au Québec. C'est ÇA que les immigrants devraient comprendre.

Anyway, ras-le-bol de la répète et de la justification. Vous êtes au Québec, faites avec.

  • Habitués
Posté(e)

Ben tu vois Cherry je trouve que le problème est aussi là, faire avec. Moi je fais plus que avec, je cautionne et j'ambitionne de promouvoir la langue française. Mais parfois, quand j'essayes simplement d'en parler, quand j'essayes simplement d'exposer les arguments de "l'opposition" pour qu'on puisse ensemble voir comment les contrer, je reçois cette sempiternelle: " sont au Québec, doivent faire avec"

S'emporter, ça peut être utile quand on doit donner un dernier coup de collier, mais parfois faut savoir aussi tenter de comprendre l'adversaire pour mieux le battre sur son terrain.

  • Habitués
Posté(e)

On les nourrit trop ces bêtes-là ici, elles partent même plus en transhumance, c'est fou.

  • Habitués
Posté(e)
Ce qui m'énerve, c'est que devant le terme «bilinguisme», les immigrants entendent «anglais» plus souvent qu'autrement, même ceux qui sont allophones.

C'est vrai, mais ce n'est pas parce que les immigrants ne se préoccupent pas du Français, mais parce que les allophones dont tu parles et notamment ceux du forum, ont le français comme langue seconde (Maghrébins, Africains...) et c'est l'anglais qui leur pose problème, d'où le bilinguisme = anglais, le français est déjà acquis. Je t'en parle parce que je connais beaucoup d'allophones qui sont plutôt anglophones (grecs, ashkenazes...) et pour eux le bilinguisme = français et ça les préoccupent.

Concernant les établissements scolaires, j'ai toujours conseillé un secondaire en français et Cégep/université en Anglais, ou l'inverse comme deuxième option dépendamment du domaine. Pourquoi? Si je suis un employeur et je regarde un CV avec un tel profil, le bilinguisme n'est pas à vérifier.

J'ai étudié dans une université frnacophone, déjà dès la deuxième année les livres en français ont disparu, en 2e cycle j'en jamais vus. Si c'était à refaire, j'aurais fait l'université en anglais, car en plus des connaissances techniques, je me serais enrichi au niveau linguistique et ce n'est pas pour autant que le lien avec le français va disparaître.

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