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Petite devinette en ce mardi pluvieux


Marco911

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Moi aussi, et depuis bien plus longtemps que toi. Le problème c'est qu'ils n'ont aucun pouvoir, ne sont écouté par personne et en plus, sont bien silencieux en ces temps trouble.

jimmy

Faux! Il faut simplement suivre les actualites americaines pour savoir que ce n'est pas le cas. J'ai participe dans les mantifestations contre la guerre en Irak dans plusieurs ville, Chicago inclus, il y avait autant de monde qui marchaient ... que les rues ont ete fermes pendant des kilometres. Donc non. C'est faux ce que tu dis. Novembre 2006 etait un succes pour le progres aux USA. Le Senat et le House of Representatives ont cree de la legislation extraordinaire contre le rechauffement de la planete, la sante, l'education, les droits humains, etc...il suffit simplement que l'idiot qui est bien dans la maison blanche ne soit pas remplace par un autre idiot de droit. J'ai la confiance que ca serait positif pour Novembre 2008.

Mais comme tu le dis jimmy, c'est juste ma petite opinion. ;)

Et pourquoi le peuple étazunien a réelu bush ? avec des machines plus ou moins truquées en plus ?

Et pourquoi ce patriot act ?

Presque 50% des americains ne ont pas vote pour M Bush en 2004. ;) Et je vous rappelle qu'il n'etait pas elu la premiere fois. C'etait Al Gore qui a gagne le vote. Ce patriot act, comme je vous ai dit, c'etait passe quand le house et le senat etaient controle par les republicains. Actuellement, le president americains n'a pas le soutien du peuple americain (que 20% qui lui soutien) Pas beaucoup.

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Jimmy :
Tout a fait. Une chose que j'ai toujours dit, c'est que les états-uniens individuellement sont les gens les plus gentils du monde....mais collectivement, c'est une tare épouvantable.

Le sort du monde est entre les mains d'un peuple plus ou moins éduqués et pas beaucoup plus intelligents que d'autres sur la terre. Ce que je veux dire c'est que disons par exemple que les Canadiens, ou les Québécois, ou les Francais ou les Zimbabuéen (ca existe tu ?) ne sont pas plus fins, ou plus intelligents ou plus éduqués que le reste de la terre, ce n'est pas si grave. Mais dans le cas des états-uniens, c'est très grave.

Je suis persuadé que les états-uniens ne seraient pas une "tare épouvantable" à tes yeux s'ils n'avaient pas le poids économique, culturel, politique et militaire dont ils disposent. Car excepté cette influence, ton raisonnement s'applique à n'importe quelle nation.

Alors ils ne sont donc qu'une tare épouvantable qu'au regard de la première puissance économique mondiale qu'ils sont. De là, rien n'empêche de poser l'hypothèse que n'importe quel pays pourrait alors être considéré comme une tare épouvantable à partir du moment où il est la première puissance (Rome durant l'Antiquité ? L'Espagne au 16ème siècle ? L'Angleterre au 18ème siècle ?). Et ça prend nécessairement une première puissance au monde. Pas en terme de gendarme du monde, mais tout bêtement en termes de pays qui a le plus gros PIB, etc.

- O'Hana -

Je suis pas mal d'accord avec l'analyse de jimmy , à savoir qu'individuellement les américains sont sympas , mais pour le reste ....

Nous pensons à eux et cela obligatoirement revenir sans cesse le mot" business"

Santé = business

Education = business

culture = business

politique militaire = business

relations humaines= business

sans argent point de salut ! , la devise " in god we trust " devient plus profonde de jour en jour .

alors oui , les américains sont uniques au monde dans leurs rapports avec l'argent , même l'anglais son principal ancêtre ne raisonne pareillement ! nous sommes loin du parfois hypocrite "liberté,égalité ,fraternité" mais tellement humain et fédérateur .

quoiqu'il en soit , ils auront été le moteur économique de la platête pas mal de temps , et l'ouverture au marché mondial des technologies ou du commerce n'en font plus un peuple "élu" , 1 milliard d'Indiens , 1,5 milliard de Chinois ,l'Europe qui un jour devrait reussir à se mettre d'accord sur quelques points économques , l'Amérique du sud et l'Afrique au menu de toutes les multinationales du monde sont autant de signes de déclinaisons pour l'américain de base et d'un avenir tulmutueux .

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Sans vouloir faire le rabat-joie, quel est le rapport avec le Québec...? :blushing:

Modifié par Tyrone
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Sans vouloir faire le rabat-joie, quel est le rapport avec le Québec...? :blushing:

ben c'est le système de santé ( a peu prés )que tu va être confronté dans quelques temps , c'est le voisin qui fait du bruit en dessous de chez toi , et si tu veux faire un tour a l'etranger ben c'est le seul frontalier , c'est les créateurs de la pub au journal TV que tu verras , et les initiateurs de tes prochains repas du midi , bon je fais rabat joie , mais le Quebec fait un peu "village Gaulois" si tu vois ce que je veux dire .. :search:

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ben c'est le système de santé ( a peu prés )que tu va être confronté dans quelques temps , c'est le voisin qui fait du bruit en dessous de chez toi , et si tu veux faire un tour a l'etranger ben c'est le seul frontalier , c'est les créateurs de la pub au journal TV que tu verras , et les initiateurs de tes prochains repas du midi , bon je fais rabat joie , mais le Quebec fait un peu "village Gaulois" si tu vois ce que je veux dire .. :search:

Non mais ça j'ai compris, je veux dire qu'on fait plus de l'anti-américanisme ou de la querelle de clochers plus que l'on parle du système de santé ici...

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Hello, Tyrone.

Le rapport avec le Québec? Parce que quand il s'agit du système de santé, nous sommes tous interpellés. La conversation des Québécois, c'est d'bord la météo, ensuite la santé et l'éducation. Ça nous interpelle d'autant plus que chaque année nous perdons de bons médecins qui préfèrent les USA (= meilleurs salaires).

Puisque nous parlons du système de santé, le nôtre suscite bien des passions, on dit qu'il est dysfonctionnel (ce qui est parfois vrai, parfois exagéré), on dit qu'il coûte trop cher, qu'il manque de personnel, etc. Moi, par exemple, je n'ai pas de médecin de famille. Tu entendras rarement parler de la qualité des soins, qui est excellente soit dit en passant.

Vois-tu, avec le vieillissement de la population, les experts prédisent que le coût du système de santé sera trop lourd pour nos épaules de contribuables d'ici quelques années, Alors, les uns et les autres se fendent de solutions, plus ou moins faisables et plus ou moins réalistes les unes que les autres.

Une des solutions discutée présentement est la privatisation des soins. On espère que ça va désengorger le système. D'autres proposent un ticket modérateur. Bref, même si le débat dérive parfois, l'exemple du système de santé de notre voisin du sud nous permets de réfléchir et de nous demander si nous avons là un exemple à suivre.

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Angela :

Une des solutions discutée présentement est la privatisation des soins. On espère que ça va désengorger le système. D'autres proposent un ticket modérateur.
By the way, les dernières réflexions de Claude Castonguay souvent appelé le père de l'assurance-maladie :

Santé: Claude Castonguay propose une réforme en profondeur - 16 mai 2007http://www.cyberpresse.ca/apps/pbcs.dll/mi...;cr=Photothèque

Une refonte de la Régie de lassurance-maladie du Québec, le développement accéléré des cliniques médicales, une optimisation de lutilisation des équipements hospitaliers, la coexistence des services publics et privés ainsi quune modification de la Loi canadienne sur la santé sont au nombre des réformes proposées, mercredi, par lancien ministre des Affaires sociales du Québec, Claude Castonguay, lors dune allocution devant lInstitut économique de Montréal.

«Il faut aller au delà des solutions ponctuelles et du colmatage en réponse aux problèmes qui ne cessent de faire surface, a dit M. Castonguay. Depuis trop longtemps, les correctifs apportés ont toujours visé à combler à coups de milliards les brèches dans le système. Des changements fondamentaux simposent.»

Il propose dans un premier temps de sattaquer à la gouvernance du système, notamment en sinspirant de lexemple de lEurope où «le système de remboursement des coûts, qui encourage linefficience, a été remplacé par un système de tarification à lactivité ou dachat de services qui encourage la productivité».

Dans cette optique, M. Castonguay suggère une refonte de la Régie de lassurance-maladie du Québec pour en faire un agent ayant comme mission de dynamiser le système. La nouvelle régie conclurait des ententes dachat et de financement des soins en plus davoir la responsabilité dévaluer la performance du système de santé.

«Les hauts fonctionnaires du ministère de la Santé ont transformé notre système en une bureaucratie inefficace et coûteuse, a-t-il lancé. Le pouvoir est totalement centralisé entre leurs mains à Québec et ne laisse aucune initiative aux responsables des services. Protégés par leur anonymat, ils demeurent insensibles face aux souhaits des citoyens. Ce qui leur importe avant tout, cest de garder un contrôle rigide sur le système.»

Réseaux de cliniques

M. Castonguay propose aussi que la nouvelle régie ait comme mission de développer des réseaux de cliniques «dotées des meilleurs équipements en termes de soins et de gestion administrative». Ces réseaux permettraient de «désengorger les hôpitaux et (de) les recentrer sur leurs missions premières».

De même, M. Castonguay déplore la sous-utilisation des ressources hospitalières que sont les blocs opératoires et les équipements de laboratoire et de radiologie. Il suggère de les rendre «accessibles à la pratique privée le soir et les fins de semaine» afin de «générer des revenus additionnels pour le système public et, ce faisant, réduire la demande de soins et les temps dattente».

M. Castonguay souligne dailleurs que la coexistence de services publics et privés dans les pays de lOrganisation de coopération et de développement économiques «démontre quil est possible détablir un sain équilibre entre les deux au moyen dun encadrement approprié». Dans ces systèmes, précise-t-il, les médecins doivent sacquitter dobligations bien définies dans le système public comme prérequis pour dispenser des soins privés.

Refonte de la loi

M. Castonguay demande également une refonte de la Loi canadienne sur la santé, dont la formulation actuelle bloque, selon lui, les changements qui simposent.

«Le caractère punitif de la loi est tout à fait contraire à lesprit de coopération qui devrait exister entre les niveaux de gouvernement dans un domaine si crucial», a-t-il dit.

Enfin, sinspirant de données compilées par lOCDE, M. Castonguay propose que le Québec mette en place une politique de contribution des usagers et quil autorise les assurances maladies privées, qui offrent «un potentiel intéressant pour accroître le financement de la santé et diminuer les pressions sur le système public».

Source : Le Soleil [Cyberpresse]

- O'Hana -

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