Laurent Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 Notre chroniqueur montréalais nous fait le bilan de ses 3 ans au Québec comme immigrant.À lire en page d'accueil du site.Bonne lecture. Citer
Habitués Lachtite Posté(e) 15 mai 2007 Habitués Posté(e) 15 mai 2007 Très interessant.... Marrant de voir la grille des évenements qui ont jalonné ton (votre) parcours....Par contre je serais curieuse de ton état d'esprit durant toute ton immigration... Tu nous en parles avec pudeur un peu mais je serais vraiment curieuse d'en savoir plus... Comment tu te sentais ? qu'est-ce que ton immigration t'a fait découvrir en toi ? Quels sentiments cela a fait naitre ?? :blushing: Et pis il nous manque une information capitale : une photo du chat :w00t: Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 15 mai 2007 Habitués Posté(e) 15 mai 2007 Woow.Ça m'émeut (non pas l'oiseau ) tout ça. Je ne sais pas ce que sera mon 3 ans à moi, d'autant que je ne sais pas à quelle date je le ferai débuter (août 2004 ou octobre 2006?), mais une chose est sûre, j'aimerais qu'il soit aussi serein, drôle, touchant et réussi que le vôtre!Bonne continuation et moi aussi je veux une photo du chat ! : Citer
Habitués Stéphanie Posté(e) 15 mai 2007 Habitués Posté(e) 15 mai 2007 Très beau récit !!!!C'est vrai ça, où est la photo du chat ? Emmanuel et Stéphanie Citer
scrogn Posté(e) 15 mai 2007 Posté(e) 15 mai 2007 Quelle belle chronique ! C'est moi ou vous ne vous êtes pas ennuyés durant ces trois dernières années ? :w00t: Pour ce qui est de la photo de Muffin, moé je n'insisterais pas, à votre place... Citer
Habitués tof Posté(e) 15 mai 2007 Habitués Posté(e) 15 mai 2007 Bon je m'incline: http://www.montrealamoi.com/blog_introducing-muffin.htmlIl avait un peu plus de deux mois... il a grandi depuis !! Citer
Habitués tof Posté(e) 15 mai 2007 Habitués Posté(e) 15 mai 2007 il a grandi depuis !!Seulement grandi ??? Oui, SEULEMENT GRANDI!!C'est JP qui vous a mis dans la tête qu'il était "gros"... mais le véto a dit qu'il avait atteint un poids tout à fait normal pour son âge, sa race et sa morphologie. Nananèreeeuuuhhhh Citer
Habitués Jade Posté(e) 15 mai 2007 Habitués Posté(e) 15 mai 2007 J'ai commencé à lire la chronique et puis, après quelques lignes, j'avais l'impression du ... déjà vu lu. tu m'étonnes, je parcourais le poste d'Ebsline. Eh oui, finalement, vous êtes arrivés à la même période. (Et en plus, vos témoignages sont sur la même page. :dodotime: )Bref, Tof, j'ai bien aimé ta chronique. Superbement bien racontée.Mais, dis-donc, le fait de se replonger 3 ans en arrière, de revivre des épisodes plus ou moins agréables, quelles sensations cela te fait-il ? En même temps, du coup, ton aventure, ton parcours, ton vécu au Québec, est couché définitivement sur une page (de web). Pas mal et, quel chemin !En conclusion, génial !Allez, bonne continuationAu fait, la photo de ton chat date de 2004, si je ne m'abuse. Mais, ca devient de la pub mensongère ! Citer
Habitués felixlechat Posté(e) 15 mai 2007 Habitués Posté(e) 15 mai 2007 Tof, moi aussi j'aime bien ce que tu as écrit. C'est toujours intéressant de savoir comment ça peut passer quand on arrive et comment ça évolue. Citer
Habitués Mandy80 Posté(e) 15 mai 2007 Habitués Posté(e) 15 mai 2007 Comme tu le dis Tof, trois ans 'sti !Mon histoire est bien différente de la tienne (ou de la votre si on inclus Isa), mais comme toi, cela fera bientôt 3 ans que j'ai posé mes petons à Montréal "pour de bon" même si je ne le savais pas à l'époque. Trois ans... un chiffre triangulaire, fort. En trois ans, on en fait des choses, on en vit aussi, l'intégration se ressent de l'intérieur et en même temps, pour ma part, il y a encore cette corde qui n'en finit plus de rapeticir, cette corde à laquelle je m'attache comme une bouée de survie, car c'est celle qui me relit encore à ma patrie. Trois ans, c'est long et c'est court. Trois ans c'est trop pour se sentir encore réellement français et pas assez pour se sentir vraiment québécois(e). Et comme toi, il y a des moments où la souffrance de ne pas être là, avec la famille, est vraiment grande. Si loin, on est si impuissant. Parce qu'il y a des fois, où on ne peut rien dire, rien faire, où seule notre présence pourrait les soulager, nous soulager. Mais on ne peut point. Alors on se mord les lèvres, et on continue d'avancer. Pas le choix. Citer
Habitués tof Posté(e) 16 mai 2007 Habitués Posté(e) 16 mai 2007 Merci à tous pour vos commentaires Je vais essayer de répondre à ceux et celles (surtout "celles" me semble-t-il ) d'entre-vous qui voulaient en savoir plus. C'est vrai que plus j'avançais dans la rédaction de cette chronique, plus elle prenait une direction plus ou moins linéaire sans aucune ou presque échappée lyrique se concentrant un peu plus sur "ce que ça fait", dans le fond, d'être la depuis trois ans.Très interessant.... Marrant de voir la grille des évenements qui ont jalonné ton (votre) parcours....Par contre je serais curieuse de ton état d'esprit durant toute ton immigration... Tu nous en parles avec pudeur un peu mais je serais vraiment curieuse d'en savoir plus... Comment tu te sentais ? qu'est-ce que ton immigration t'a fait découvrir en toi ? Quels sentiments cela a fait naitre ?? :blushing: Et pis il nous manque une information capitale : une photo du chat :w00t:Mon état d'esprit durant mon immigration. Hum ! Disons... craintif avant de décoller, euphorique quelques semaines après l'atterrissage, curieux et avide de découvertes en tous genre les mois suivants, anxieux quand il a fallu se trouver du travail, déprimé et au bord du burn-out après trois mois d'esclavage dans ma première compagnie, anxieux de l'hiver qui approchait mais impatient de le connaitre et de m'y mesurer... Le monde trouve ça prétentieux, certains ne seront pas capables de lire ces lignes sans hausser les sourcils, mais de façon plus générale, mon immigration m'a ouvert les yeux sur le pays que j'ai quitté, sur beaucoup de points que je ne vais pas développer parce que je n'ai pas envie d'assister impuissant à la fermeture de ce fil de discussion Ah oui et puis mon immigration m'a aussi confirmé que je détestais au plus haut point le politiquement correct, en particulier quand il s'impose alors qu'il n'est pas de mise (cf deux lignes plus haut, ou une, ça dépend de la taille de votre écran...).J'ai commencé à lire la chronique et puis, après quelques lignes, j'avais l'impression du ... déjà vu lu. tu m'étonnes, je parcourais le poste d'Ebsline. Eh oui, finalement, vous êtes arrivés à la même période. (Et en plus, vos témoignages sont sur la même page. :dodotime: )Bref, Tof, j'ai bien aimé ta chronique. Superbement bien racontée.Mais, dis-donc, le fait de se replonger 3 ans en arrière, de revivre des épisodes plus ou moins agréables, quelles sensations cela te fait-il ? En même temps, du coup, ton aventure, ton parcours, ton vécu au Québec, est couché définitivement sur une page (de web). Pas mal et, quel chemin !En conclusion, génial !Allez, bonne continuationAu fait, la photo de ton chat date de 2004, si je ne m'abuse. Mais, ca devient de la pub mensongère ! Quelles sensations cela me fait-t-il de me replonger 3 ans en arrière? Disons que ces trois dernières années sont passées comme une lettre à la poste. Trois ans c'est long, mais c'est aussi très court en fin de compte. J'ai toujours l'impression d'être arrivé il y à peine deux mois... et paradoxalement, j'ai le sentiment d'avoir pas mal changé depuis 2004, enfin c'est difficile à expliquer comme ça mais j'espère que c'est plus ou moins clair Comme tu le dis Tof, trois ans 'sti !Mon histoire est bien différente de la tienne (ou de la votre si on inclus Isa), mais comme toi, cela fera bientôt 3 ans que j'ai posé mes petons à Montréal "pour de bon" même si je ne le savais pas à l'époque. Trois ans... un chiffre triangulaire, fort. En trois ans, on en fait des choses, on en vit aussi, l'intégration se ressent de l'intérieur et en même temps, pour ma part, il y a encore cette corde qui n'en finit plus de rapeticir, cette corde à laquelle je m'attache comme une bouée de survie, car c'est celle qui me relit encore à ma patrie. Trois ans, c'est long et c'est court. Trois ans c'est trop pour se sentir encore réellement français et pas assez pour se sentir vraiment québécois(e). Et comme toi, il y a des moments où la souffrance de ne pas être là, avec la famille, est vraiment grande. Si loin, on est si impuissant. Parce qu'il y a des fois, où on ne peut rien dire, rien faire, où seule notre présence pourrait les soulager, nous soulager. Mais on ne peut point. Alors on se mord les lèvres, et on continue d'avancer. Pas le choix.Comme tu dis, on a un peu "le cul entre deux chaises" maintenant. Quand on rentre, on est "les canadiens" ["Québécois !!! maudit..."], et ici, on est et on restera pour longtemps encore "les Français". Oui, la corde qui nous relie encore au pays qui nous a vu naître s'étiole, mais pour ma part, je ne pense pas qu'elle finira par céder. Contrairement à une certaine partie des immigrants, je ne suis pas venu ici pour fuir la France ou prétendre fuir mon identité et mes racines premières qui sont françaises avant tout. Je pense qu'on peut rester Français et fier de l'être et réussir son intégration. C'est mon cas. Après tout, c'est le modèle canadien de l'immigration, le multi-culturalisme et tout ce qui va avec ! Et puis, à quoi sert de cacher des origines qui de toute façon finissent par ressurgir. Mieux vaut assumer !Et pour te répondre sur l'éloignement familial, tu as tout dit, et très bien. On vit avec, et on profite au maximum de nos retour ou de la visite. L'éloignement avec ses amis n'est pas non plus une mince affaire. Conserver ses amis les plus chers à plus de 6000 km est un travail de longue haleine, mais qui n'a pas de prix. Et c'est faisable, jusqu'à nouvel ordre.Bon ! Eh bien voilà la dimension qui manquait sans doute un peu à ma chronique. J'espère que tu es satisfaite Lachtite Citer
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