Habitués Guinness Posté(e) 8 février 2007 Habitués Posté(e) 8 février 2007 Tout ca pour ca Enfin, cette avenue (la première de Montréal à avoir troqué son patronyme anglais pour un nom francais) ne sera pas débaptisée, tout compte fait.Avenue du Parc: le maire Tremblay revient sur ses pasSara ChampagneLa PresseL'avenue du Parc gardera son nom. De même que la rue De Bleury. Fin de la controverse, espère Gérald Tremblay.Pour la deuxième fois depuis sa réélection, le maire de Montréal doit corriger son erreur. Comme il l'avait fait après avoir renié sa promesse de ne pas augmenter le fardeau fiscal de ses concitoyens, il a fait son mea-culpa hier.«Je suis perturbé», a dit le maire au cours d'un point de presse, après avoir admis, en pesant chaque mot, qu'il regrettait la controverse suscitée par son idée de rebaptiser les deux artères en l'honneur de l'ex-premier ministre du Québec, Robert Bourassa.Gérald Tremblay a expliqué qu'une rencontre avec son caucus et avec la famille Bourassa, le week-end dernier, l'avait convaincu de revenir sur sa décision. «Robert Bourassa n'aurait pas aimé toute cette controverse autour de son nom», a-t-il précisé.«Peu importe ce qui serait arrivé, en présumant que la Commission de toponymie du gouvernement du Québec aurait dit oui au changement de nom, la controverse se serait poursuivie et je ne crois pas que M. Bourassa aurait apprécié, pas plus que sa famille», a-t-il déclaré.Le maire n'a pas voulu s'avancer sur d'autres options pour honorer la mémoire de l'ancien premier ministre. Ce qui est certain, c'est que la prochaine fois, le choix sera «fort probablement» soumis à des audiences publiques, assure-t-il.Pour l'heure, les élus seront appelés à retirer le projet de dénomination de l'avenue du Parc, au prochain conseil municipal, le 26 février. Et le Service de mise en valeur du territoire et du patrimoine de la Ville recevra le mandat de trouver d'autres propositions afin d'honorer la mémoire de l'ancien premier ministre.Joint hier, après le point de presse, Jean Masson, porte-parole de la famille et à la tête du comité de commémoration de la mort de Robert Bourassa, a expliqué que Mme Bourassa et la famille de l'ancien premier ministre ne s'attendaient pas à un tel soulèvement, et qu'il est à l'aise avec la décision du maire de Montréal.«Si on (le comité et la famille) a choqué qui que ce soit, en particulier la communauté grecque, pour qui M. Bourassa a beaucoup fait, notamment avec le développement des écoles, nous en sommes sincèrement désolés, a dit M. Masson. Mais nous ne ressentons aucune animosité envers le maire, et on soutient sa décision.»Du même souffle, il a ajouté qu'il sera difficile de trouver à Montréal un autre endroit «sans controverse», et de «prestige suffisamment important» pour honorer la mémoire de l'ancien politicien qui a représenté une circonscription de Montréal durant 19 ans.«On regarde la carte de Montréal depuis longtemps, a dit M. Masson. Il y aurait peut-être le projet de la Cité du Havre, qui va ouvrir sur le fleuve avec du bâti neuf, et qui est dans les priorités de développement de l'administration municipale. Ou alors l'autoroute Bonaventure, mais il faudrait qu'elle devienne un boulevard urbain, parce qu'une autoroute porte déjà le nom Robert-Bourassa à Québec.»À la Commission de la toponymie du Québec, où on s'apprêtait à fixer une deuxième rencontre pour trancher la question, la directrice de l'organisme a expliqué hier que rarement, dans l'histoire du Québec, un changement de nom de rue avait suscité autant de passion.«Ce que ça démontre c'est qu'on ne touche pas à un nom n'importe comment», dit la directrice de la commission, Danielle Turcotte.Tout ce tollé autour du changement de nom de l'avenue du Parc remonte au 28 novembre dernier, à la suite d'une décision interne du comité exécutif de la Ville, formé de 12 membres, avec le maire. Ce sont les commerçants de l'avenue du Parc qui ont d'abord protesté, suivi par des résidants de Montréal et de partout au Québec, et enfin d'un front commun de plusieurs associations de défense du patrimoine.En tout, la Commission a reçu plus de 800 lettres ou mémoires contre le changement de nom. Et une pétition montréalaise avait recueilli à elle seule près de 42 000 signatures.La directrice des Amis de la montagne, qui a milité à la tête du front commun d'organismes, a indiqué, soulagée, que toute cette polémique va s'inscrire dans l'histoire de la sauvegarde de la montagne, et qu'il est dommage de devoir «répéter» à chaque changement au pouvoir à Montréal.La chef de l'opposition à l'hôtel de ville, Noushig Eloyan, fustige pour sa part le maire de Montréal, qui, elle l'espère, va apprendre de ses erreurs. «Ce n'est pas la première crise de l'administration Tremblay, dit-elle. Pas plus tard que la semaine dernière il y a eu toute cette controverse autour de la déclaration du PDG de Tourisme Montréal au sujet de la saleté. Je pense que personne ne va plus le croire. M. Tremblay est un autocrate, et refuse qu'on ne soit pas d'accord avec lui.»Finalement, tant du côté des résidants de Milton Park que de la communauté grecque, on souligne que le mouvement de contestation se serait de toute façon transporté jusqu'en Cour supérieure. «C'est dommage pour la famille Bourassa. Il aurait fallu tenir des consultations publiques. Tout ce débat a demandé beaucoup trop d'énergie», a dit Louis Hondronicolas, au nom de sa communauté. Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 8 février 2007 Habitués Posté(e) 8 février 2007 Un mot : BRAVO ! Citer
Habitués cherry Posté(e) 8 février 2007 Habitués Posté(e) 8 février 2007 Gooooood, un dossier litigieux de réglé.Next! Citer
Habitués CaptCrunch Posté(e) 8 février 2007 Habitués Posté(e) 8 février 2007 Bien fait!De toutes façon, Boubou n'aimait pas la contreverse... un reflet extraordinaire de l'ambiguité québécoise!L'Avenue du Parc fait partie de l'histoire de montréal! Citer
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