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Autre question. L'arrivée massive au Québec chaque année d'immigrants francophones, n'ayant pas non plus cette notion de mise en danger de la langue française, et n'étant pas forcément sensibilisés à ce problème, ne risque t'il pas d'amplifier le phénomène, involontairement, dans les prochaines années ?

Je ne crois pas. À partir du moment ou la menace est bien réelle et elle le sera toujours dune façon ou dune autre au Québec, je crois que le simple fait dêtre francophone et de venir grossir nos rangs est un + pour le Québec. Et qui dit francophone, dit aussi échanges avec les québécois de souche et intérêt pour notre langue commune. Le temps et les années feront que beaucoup de ceux-ci prendront conscience à un moment donné ou à un autre, de limportance de préserver notre langue commune dans un environement essentiellement anglophone. Nous en avons déjà un aperçu sur ce forum (merci à vous en passant) et je crois que cette tendance ne devrait pas samenuiser.

Dans un autre ordre didée, jai assisté au spectacle ce soir de lhumoriste montante de lheure, Cathy Gauthier. Des billets qui nous ont été donnés. Bien que son humour me laisse plutôt perplexe, ce que jai remarqué de frappant dans ce show, cest quand elle a émis lhypothèse que les immigrants devraient tous être jetés en dehors de lavion qui les amènent ici. Le tiers de la salle a applaudit Ça, cest un phénomène tout à fait nouveau dans la société québécoise Et cest directement relié aux foutus accomodements raisonnables

La colère gronde et jespère que le gouvernement va instaurer des lois qui vont nous permettre dextraire cette graine pourrie de racisme avant quelle se propage insidieusement sur le terrain vierge quest le Québec

Ce qui naide pas, cest que tous ces revendicateurs sont pour la plupart unilingues anglophones, très loin de nous, et refusant systématiquement notre mode de vie.

Alors, est-ce quon a besoin de vous francophones?

OUI ostie!

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Je ne crois pas. À partir du moment ou la menace est bien réelle et elle le sera toujours dune façon ou dune autre au Québec, je crois que le simple fait dêtre francophone et de venir grossir nos rangs est un + pour le Québec. Et qui dit francophone, dit aussi échanges avec les québécois de souche et intérêt pour notre langue commune. Le temps et les années feront que beaucoup de ceux-ci prendront conscience à un moment donné ou à un autre, de limportance de préserver notre langue commune dans un environement essentiellement anglophone.

J'espère du fond du coeur que le temps te donnera raison, mais j'avoue être personnellement perplexe sur ce point :(

Si je prends mon cas, en tant que Français, cette menace linguistique n'est aucunement présente dans ma culture ni dans mon histoire (je parle de celle de la France). Ce phénomène, même si j'en ai conscience, principalement dû au fait que le sujet m'intéresse et qu'il fera partie de ma vie et celle de mes enfants, reste pour le moment relativement abstrait et ce d'autant plus que comme tu l'expliquais un peu plus haut, le fait que différents éléments donnent une impression de sérénité et d'un réel protectionnisme du français au Québec (donc aucune notion de mise en danger de la langue), cela peut influer de manière négative sur nous, nouveaux ou futurs immigrants, de la même manière que sur la génération actuelle, si je prends toujours l'exemple que tu donnais de l'influence de l'anglais sur vos jeunes, et de l'exemple que donnait Cherry avec son frère.

Cela est d'autant plus vrai nous concernant que de notre côté, on nous martèle plus ou moins que vivre uniquement en français au Québec est utopiste, que l'anglais est un réel atout de réussite, et que le miroir aux alouettes du ROC et des Etats-Unis peut en conduire certains, si ce n'est une majorité, à oublier ou à mettre de côté certaines choses, dont l'importance réelle de notre langue commune au profit de l'anglais.

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Cela est d'autant plus vrai nous concernant que de notre côté, on nous martèle plus ou moins que vivre uniquement en français au Québec est utopiste, que l'anglais est un réel atout de réussite, et que le miroir aux alouettes du ROC et des Etats-Unis peut en conduire certains, si ce n'est une majorité, à oublier ou à mettre de côté certaines choses, dont l'importance réelle de notre langue commune au profit de l'anglais.

Ha bon....et qui sont ces marteleurs?

Il ne faudrait pas oublier un constat: Il est possible de vivre en francais autant qu'en anglais au Québec. En fait, plutôt à Montréal. L'un n'écarte pas l'autre systématiquement. S'il fallait que les choses soient si tranchées, l'île de Montréal serait coupé en deux depuis longtemps... Rien ne vous empêche de faire votre vie dans une langue ou l'autre. Sauf qu'ici, on espère secrètement que les francophones auront à tout le moins un petit attachement à leur langue natale...

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Ha bon....et qui sont ces marteleurs?

La majorité des employeurs (sur Montréal principalement, mais de plus en plus en région aussi), et même le BIQ et bien évidemment le CIC qui insistent fortement sur le fait que l'anglais est un atout majeur dans la réussite de son immigration (intégration ?) au Québec.

Sauf qu'ici, on espère secrètement que les francophones auront à tout le moins un petit attachement à leur langue natale...
Pourquoi secrétement ? La protection de la langue française au Québec ne commence t'elle pas par l'éducation et la sensibilisation des nouveaux arrivants ? C'est un peu ce que l'on disait avant, pour qu'il y ait prise de conscience, l'information est un élément indispensable, ne serait-ce que pour expliquer le problème.
  • Habitués
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Salut,

Cela est d'autant plus vrai nous concernant que de notre côté, on nous martèle plus ou moins que vivre uniquement en français au Québec est utopiste, que l'anglais est un réel atout de réussite, et que le miroir aux alouettes du ROC et des Etats-Unis peut en conduire certains, si ce n'est une majorité, à oublier ou à mettre de côté certaines choses, dont l'importance réelle de notre langue commune au profit de l'anglais.

Tu sembles opposer la possibilité de vivre en français avec la nécessité de connaître l'anglais pour le travail. Ce sont deux choses bien différentes. Il n'est pas utopiste de vivre uniquement en français au Québec, et même à Montréal. Est-ce que le travail fait partie de "vivre" ? ;) Certains ne se serviront jamais de l'anglais au travail, donc ce sera vraiment du 100% en français.

En ce qui me concerne, je travaille en anglais à 90% à l'écrit et disons 30% à l'oral. Cela ne m'empêche pas de vouloir vivre en français. D'être servi en français au restaurant et dans les magasins. On dirait que tu crois que parce que l'anglais peut être une nécessité au travail, le français va disparaître, que c'est utopiste de croire qu'il va persiter comme langue d'usage au Québec. Je ne crois pas.

La majorité des employeurs (sur Montréal principalement, mais de plus en plus en région aussi), et même le BIQ et bien évidemment le CIC qui insistent fortement sur le fait que l'anglais est un atout majeur dans la réussite de son immigration (intégration ?) au Québec..

Sur la réussite professionnelle, peut-être. Sur l'intégration ? J'en doute. Je doute que les francophones plus ou moins bilingues (mais suffisamment pour bosser en anglais) aient beaucoup d'amis anglophones plus ou moins bilingues issus du travail. Le fait d'être bilingue peut aider bien sûr à (vouloir) se faire des amis non francophones, mais la dualité linguistique de Montréal n'est pas forcément un incitatif. Ça dépend de notre attitude. Un francophone aux États-Unis n'a pas vraiment d'autre choix pour se faire des amis que de bien maîtriser l'anglais et de vouloir se faire des amis anglophones. Ici c'est différent. Un francophone plus ou moins bilingue aura toujours le choix d'aller vers la facilité et de ne fréquenter que des francophones.

Et en parlant de facilité, ce ne sera pas forcément toujours de la facilité, même avec des francophones. ;) Choc culturel possible. D'où un rapprochement possible avec des gens de la même origine.

Redflag

  • Habitués
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Petite précision, car à priori cela est mal compris. Je ne crois ni n'affirme rien, je n'oppose donc rien de précis ou de particulier, ni n'écarte aucune possibilités. J'en suis à une phase d'analyse et de compréhension, voir de positionnement, rien d'autre, et ce uniquement par rapport à mes propres connaissances, à ce que je lis et ce que j'entends. D'où mon intérêt sur cette question, that's all ;)

Est-ce que le travail fait partie de "vivre" ? ;)

Oui, cela me semble logique :D

On dirait que tu crois que parce que l'anglais peut être une nécessité au travail, le français va disparaître, que c'est utopiste de croire qu'il va persiter comme langue d'usage au Québec. Je ne crois pas.
Oui, je pense en effet que l'anglais est une nécessité au travail (à Montréal principalement, mais pas uniquement). Pour la disparition du français, à moyen ou long terme, c'est ce que beaucoup de Québécois craignent, non ?

Ta réponse apporte quelques éléments intéressants à ma réflexion générale en tout cas :)

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

On dirait que certains pensent qu'il est incompatible de souhaiter vivre en français et, dans le cadre professionnel, l'infortunée nécessité d'être bilingue. "Ha-ha!!! Mais vous voyez que c'est de la fraude de prétendre que le Québec est francophone, puisqu'il faut être bilingue pour trouver un emploi!!!!". On dirait que certains voient dans ce paradoxe une fraude de la part de la Délégation générale, qui ne vous avait pas prévenus... D'un autre côté, certains nous reprochent le fait que certains organismes parlent de l'anglais comme un atout à son immigration. Damned if we do, damned if we don't, on dirait.

Nous sommes l'un des trois pays au monde à avoir une politique sur l'immigration. Vous ne vous êtes jamais demandés pourquoi? Du point de vue québécois, le maintien poids démographique des francophones est l'une des raisons. Politiquement, la Délégation générale du Québec serait bien mal venue de vous peindre un tableau anglophone du Québec. Si ça se savait dans les médias, ça ferait scandale. Or, si, avant le projet d'immigration, vous vous mettez à prospecter, vous verrez bien que selon votre secteur d'activité, il est possible que le bilinguisme soit exigé. On est après tout dans un pays dont l'une des langues officielles est l'anglais, ne faites pas comme si vous ne le saviez pas! Le Québec exporte également énormément aux États-Unis : le Canada est d'ailleurs le premier partenaire commercial des États-Unis. C'est sûr que si vous êtes infirmière à Saguenay, vous n'aurez sans doute pas à être bilingue. Mais si vous êtes assistante commerciale à Montréal ou à Québec : oui! (Après, le niveau de bilinguisme n'est pas le même à Québec, à Montréal... et à Ottawa.)

C'est sans doute la manifestation de la dualité canadienne : la Délégation vous décrit le Québec comme un État francophone; mais le CIC vous met en garde et vous dit que l'anglais est un atout majeur. Personne n'a totalement tort, personne n'a totalement raison. Les deux disent vrai. C'est peut-être un paradoxe, mais si vous êtes déjà venus au Canada, vous allez certainement être conscients de ce paradoxe.

Moi aussi, vivant ce que je vis à Ottawa, j'espère comme bien des gens que mes enfants seront parfaitement bilingues, et plus que moi. Le problème sera de maintenir l'équilibre entre la nécessité d'être bilingue à Ottawa, et leur identité francophone. Je ne suis pas convaincue que les jeunes de la région emploient des mots anglais parce qu'ils ne connaissent pas leurs équivalents. Je crois que c'est souvent par snobisme, parce que c'est "cool". Plus ils avancent en âge, plus tu vois leur "évolution" vers l'anglais. Enfin, ce sera sans doute un équilibre délicat, ce dont je suis consciente, mais pas les nouveaux arrivants, qui réclament souvent haut et fort des écoles bilingues et qui, pensons-nous parfois, nous mettent des bâtons dans les roues! :shok: Est-ce que les nouveaux arrivants sont pour autant une menace? Je ne le crois pas, en tout cas certainement pas les francophones, parce que chez eux l'identité française est bien établie et bien accrochée. Je crois que si nous avions plus de commerçants issus de l'immigration francophone, nous n'aurions pas le problème que nous décrivent Hugo Meunier et Patrick Lagacé dans La Presse ce matin...

http://www.cyberpresse.ca/article/20070113...32/CPACTUALITES

Modifié par JayJay
  • Habitués
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"Ha-ha!!! Mais vous voyez que c'est de la fraude de prétendre que le Québec est francophone, puisqu'il faut être bilingue pour trouver un emploi!!!!". On dirait que certains voient dans ce paradoxe une fraude de la part de la Délégation générale, qui ne vous avait pas prévenus... D'un autre côté, certains nous reprochent le fait que certains organismes parlent de l'anglais comme un atout à son immigration. Damned if we do, damned if we don't, on dirait.
Ca ne reste que ta propre déduction et interprétation par rapport à ce que j'ai écrit, en aucun cas ça ne refléte ce que je disais. Tout est dans la nuance. Et d'ailleurs, je ne vois en rien un appel à crier "au scandale, on nous ment, ça ne se passe pas comme ça" ou je ne sais quoi d'autre, c'est hors de propos je pense.

Et je ne vois pas pourquoi certains vous reprocheraient quoi que ce soit en rapport avec ce que la DGQ peut dire ou écrire.

Là, j'avoue que ça me laisse perplexe :blink:

  • Habitués
Posté(e)
Ca ne reste que ta propre déduction et interprétation par rapport à ce que j'ai écrit, en aucun cas ça ne refléte ce que je disais. Tout est dans la nuance. Et d'ailleurs, je ne vois en rien un appel à crier "au scandale, on nous ment, ça ne se passe pas comme ça" ou je ne sais quoi d'autre, c'est hors de propos je pense.

Je ne parlais pas du tout de toi en particulier. Mais j'ai quelques années d'expérience sur ce site...

  • Habitués
Posté(e)

Je crois que si nous avions plus de commerçants issus de l'immigration francophone, nous n'aurions pas le problème que nous décrivent Hugo Meunier et Patrick Lagacé dans La Presse ce matin...

http://www.cyberpresse.ca/article/20070113...32/CPACTUALITES

Merci Jay Jay pour cet éclairage supplémentaire. :)

Ah ben le lien... juste un exemple concret de mes déblatérations précédentes sur l'accord des adjectifs en "al"...

Redflag

  • Habitués
Posté(e)

Autre question. L'arrivée massive au Québec chaque année d'immigrants francophones, n'ayant pas non plus cette notion de mise en danger de la langue française, et n'étant pas forcément sensibilisés à ce problème, ne risque t'il pas d'amplifier le phénomène, involontairement, dans les prochaines années ?

Ce sont surtout les allophones, les immigrants qui ne parlent ni anglais ni français, qui posent problème. Il faut savoir que l'obligation de la loi 101 qui oblige les allophones et les francophones à fréquenter l'école française s'arrête au secondaire. À partir du cégep (du collège quoi), c'est bar ouvert. Aussi, il faut savoir que cette loi ne s'applique qu'aux écoles publiques, et que si l'on veut vraiment étudier en anglais avant le cégep, on peut le faire en passant par des écoles privées non-subventionnées. Quelques statistiques:

-Près d'un allophone sur deux qui est passé par l'école secondaire en français choisis de fréquenter un cegep de langue anglaise. C'est beaucoup, surtout lorsqu'on considère qu'en 1987, ils étaient seulement 17,7% à choisir cette voie.

-Parmi les allophones qui eux, sont passés par l'école secondaire en anglais, ils étaient 99,5% en 2003 à continuer leurs études en anglais au cégep.

-Près d'un étudiant sur 4 qui fréquente un cégep de langue anglaise est francophone d'origine.

-Au recensement de 2001, on apprend que seulement la moitié de tous les allophones a choisi le français comme langue d'usage. Or, c'est pire avec la deuxième génération, avec les enfants de ces immigrants, nés ici. Selon une étude faite en 2002, ils adoptent trois fois plus l'anglais (37%) que le français (11%) comme langue d'usage à la maison. Le reste du contingent (52%) continue de parler sa langue d'origine.

Quand on sait que c'est au cégep et à l'université que le cercle social se tisse et qu'on forme les futurs travailleurs, quand on voit que les transferts linguistiques vers l'anglais sont à la hausse, il y a de quoi s'inquiéter. Et comme une partie des francophones venant d'ailleurs a une forte attirance vers le monde anglo-saxon et que plusieurs souhaitent en profiter pour apprendre l'anglais, ça n'aide pas.

  • Habitués
Posté(e)
Autre question. L'arrivée massive au Québec chaque année d'immigrants francophones, n'ayant pas non plus cette notion de mise en danger de la langue française, et n'étant pas forcément sensibilisés à ce problème, ne risque t'il pas d'amplifier le phénomène, involontairement, dans les prochaines années ?
Et comme une partie des francophones venant d'ailleurs a une forte attirance vers le monde anglo-saxon et que plusieurs souhaitent en profiter pour apprendre l'anglais, ça n'aide pas.
C'est essentiellement à ça que je pensais.
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Autre question. L'arrivée massive au Québec chaque année d'immigrants francophones, n'ayant pas non plus cette notion de mise en danger de la langue française, et n'étant pas forcément sensibilisés à ce problème, ne risque t'il pas d'amplifier le phénomène, involontairement, dans les prochaines années ?

Bizarrement, je vous dirai ce que j'ai eu le loisir de découvrir, et qui vient peut-être en contre-pied avec ce que Cherry a répondu (que je lirai après pour ne pas être influencée :lol:), mais je connais bien des parents francophones (et français de surcroît) qui veulent que leur enfant (3 ans) entre dans une école bilingue (genre Trudeau sur Cartier/St Zootique par exemple pour ne citer qu'elle) parce que je cite "si E. plus tard veut vivre ailleurs dans son pays [elle est née au Québec, ses parents sont là depuis 1997], il lui faudra les deux langues".

Le problème existe donc sûrement plus qu'on ne le pense.

En même temps, le raisonnement n'est pas faux, si je veux aller vivre à Calgary (I will be damned if I dare!), il me faudra bien parler anglais. Idem pour mes enfants. Et comme les parents en question sont des billes en anglais, ils veulent lui offrir la possibilité d'apprendre au-delà de ce qu'ils peuvent faire.

Je ne défends pas leur point de vue et veut veut pas j'entretiens le côté "nationaliste", comme dirait sa maman tendrement et sans aucun préjugé, de leur fille en traduisant simultanément les livres et films en anglais que nous regardons ensembles :lol:

Colonisée moi? Ouais mais pas par ce qu'on pense :P

Cela est d'autant plus vrai nous concernant que de notre côté, on nous martèle plus ou moins que vivre uniquement en français au Québec est utopiste, que l'anglais est un réel atout de réussite, et que le miroir aux alouettes du ROC et des Etats-Unis peut en conduire certains, si ce n'est une majorité, à oublier ou à mettre de côté certaines choses, dont l'importance réelle de notre langue commune au profit de l'anglais.

On peut vivre uniquement en français au Québec, mais pas forcément à Montréal (bien que jusqu'à présent je ne vis et ne travaille qu'en français à Montréal). La différence est là. On confond toujours (je m'inclus dans le on :P:) Montréal, métropole, marché américain plus prononcé, affaires interprovinciales, cosmopolisme, avec le reste du Québec dont en vrac et sans préférence le saguenay, la mauricie, charlevoix, la gaspésie qui ne doivent pas demander autant de bilinguisme que Montréal, qui est et reste un monde à part quant à moi au Québec.

Mais pour que les gens se fourrent ça dans le crâne, c'est comme faire comprendre à certains parisiens que hors des murs de la capitale, la culture existe aussi par exemple :lol:

Modifié par petiboudange
  • Habitués
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Bon ben si les immigrants francophones se mettent à choisir de vivre en anglais une fois au Québec, aussi bien jeter la serviette tout de suite

Mais bon. Je persiste à croire quil sagit tout de même dune minorité.

Parce que si ce nétait pas le cas, nous Québécois francophones serions les dindons de la farce. Et des dindons bien fourrés

  • Habitués
Posté(e)
Bon ben si les immigrants francophones se mettent à choisir de vivre en anglais une fois au Québec, aussi bien jeter la serviette tout de suite

euh...j'ai lu quand même un certain nombre de messages d'immigrants francophones dont c'était la raison première de leur immigration...mais heureusement, ils finnissent par déménager dans le ROC!<_<:P

peanut

  • Habitués
Posté(e)

Bon ben si les immigrants francophones se mettent à choisir de vivre en anglais une fois au Québec, aussi bien jeter la serviette tout de suite

euh...j'ai lu quand même un certain nombre de messages d'immigrants francophones dont c'était la raison première de leur immigration...mais heureusement, ils finnissent par déménager dans le ROC!<_<:P

peanut

Sauf quils sont sélectionnés par la DGQ avant de se pousser dans le ROC

Ben quils y restent dans le ROC pis quy sétouffent en mangeant leur sloppy joe devant les niaiseries de Don Cherry a la télé

  • Habitués
Posté(e)
On peut vivre uniquement en français au Québec, mais pas forcément à Montréal (bien que jusqu'à présent je ne vis et ne travaille qu'en français à Montréal). La différence est là. On confond toujours (je m'inclus dans le on :P:) Montréal, métropole, marché américain plus prononcé, affaires interprovinciales, cosmopolisme, avec le reste du Québec dont en vrac et sans préférence le saguenay, la mauricie, charlevoix, la gaspésie qui ne doivent pas demander autant de bilinguisme que Montréal, qui est et reste un monde à part quant à moi au Québec.
Je me suis peut être un peu étendu, géographiquement parlant, dans l'exemple donné, pas faux. En fait, tout dépend de l'activité que tu exerces. L'anglais domine dans plusieurs domaines et secteurs d'activité (scientifique, technique, administratif et de manière plus générale dans le secteur tertiaire). Et Montréal n'est pas une exception. Gatineau et Sherbrooke par exemple, mais également dans les régions périphériques, tu peux difficilement vivre uniquement en français (et j'y inclus l'activité professionnelle qui fait partie de notre vie de tous les jours). L'Office québécois de la langue française estime d'ailleurs qu'un travailleur sur deux doit utiliser langlais au travail dans la province.

Mais il est tout à fait possible de s'installer en région, au Saguenay, en Mauricie, à Charlevoix, ou en Gaspésie pour reprendre les exemples donnés. Reste juste à savoir s'il te sera possible d'y exercer ton activité professionnelle. Si je prends mon cas, je travaille dans l'informatique. sachant que la quasi-totalité des emplois dans l'informatique se trouvent à Montréal, pourquoi irais-je m'installer en région ?

Je ne pense pas en tout cas que cela pose de problème en particulier, à partir du moment où tu le sais (immigration bien préparée), il n'y a pas de surprise. C'est ce que disait JayJay d'ailleurs, et avec qui je suis d'accord sur ce point. Ca fait aussi partie des particularités du Québec.

Mais pour que les gens se fourrent ça dans le crâne, c'est comme faire comprendre à certains parisiens que hors des murs de la capitale, la culture existe aussi par exemple :lol:

La culture existe en province, c'est vrai. Y a celle de la pomme de terre, du maïs ... :D

  • Habitués
Posté(e)

Jai vécue 30 ans à Montréal et uniquement en françaiset je suis loin d'être une exception.

Il est possible ici de vivre sa vie uniquement en français comme il est possible de la vivre uniquement en anglais.

  • Habitués
Posté(e)
J’ai vécue 30 ans à Montréal et uniquement en français…et je suis loin d'être une exception.
Je n'en doute pas. Après, tout dépend de ton activité, du quartier dans lequel tu vis, etc.

Il est possible ici de vivre sa vie uniquement en français comme il est possible de la vivre uniquement en anglais.

Tout comme dans les deux langues également.
  • Habitués
Posté(e)

Nemesis tu prends le cas de l'informatique. Donc poursuivons là dedans et dis-moi si déja en France, l'anglais ne commence pas à se faire gros et imposant dans les boîtes d'infos également? Puis question boulot, ne le trouve-t-on pas majoritairement dans la périphérie de la capitale?

Pourquoi donc en serait-il autrement ici?

En passant, à Bangkok et à Beijing, l'informatique aussi est en anglais majoritairement, même si à Beijing notamment ils soustraitent aussi pour l'Asie, ils sont obligés souvent d'être bilingues voire trilingues (mettons chinois, anglais et japonais pour la personne à qui je pense précisément).

Oui ça dépend de l'emploi, je suis d'accord et si je compte prendre des cours d'anglais écrit c'est aussi parce que dans certains postes que je pourrais viser, on me le demande (et que incurable bavarde, je suis balèse à l'oral mais poche à l'écrit- où les fautes paraissent tout de suite plus grosses je trouve :P) d'être bilingue.

Reste que actuellement, je bosse en français, même si certains parents sont anglophones, je parle en français. Ils comprennent et me répondent en français au pire en anglais mais je continue à parler en français quand même d'abord parce que quand je fais un retour sur la journée des enfants, cela concerne également les autres parents francophones qui sont autour et ensuite parce que s'ils ont mis leurs enfants dans une structure francophone, ce n'est pas pour qu'ils entendent un anglais écorché :lol:

C'est possible, mais ça prend évidemment de faire des choix qui ne sont pas donné à tous je conçois.

Puis comme tu dis, c'est comme tout ici, ça se magasine aussi les informations, et savoir à quoi s'attendre dans son emploi avant d'arriver est peut-être la première chose à magasiner avant la carte soleil ou les aides sociales :P

En passant Sherbrooke n'a pas un nom très francophone, et le collège Bishop's peu enclin à franciser ses cours. De même que Gatineau qui n'est en "francophonie" que parce qu'elle est du bon (ou mauvais) côté de la rivière. Cela n'a pourtant pas empêcher mes amies d'y grandir en français uniquement, d'avoir leurs parents francophones (oui oui même chez Bell, le père et le beau-père sont unilingues francophones, que ce soit en monteur de ligne ou en encadrement, on a testé les conversations en anglais devant eux pour se dire des choses qu'on ne voulait pas qu'ils entendent et aucune lueur de compréhension de ce côté- oui oui sa garderie est entière unilingue francophone) et d'aller au marché By se faire servir en français, de s'installer à Montréal et de vivre et travailler en français (communication et médecine, on s'entend que les textes sont souvent en anglais, qu'on doit apprendre la terminologie spécifique du coup, mais on peut également exercer en français seulement). C'est possible, mais cela prend des choix qui ne s'offrent pas à tout le monde encore une fois. Et ce sont peut-être des choix qu'un immigrant a encore moins la possibilité d'avoir, admettons.

Par contre Curieuse je te rassure, la famille en question n'ira jamais s'installer en "anglophonie", ils sont fiers d'être québécois et veulent y rester (le "will be damned if I dare!" s'applique aussi à eux dans ce cas). MAIS (et c'est très paradoxal je le conçois tout à fait), ils veulent offrir à leur fille la possibilité à elle de pouvoir y aller si elle le désire. Est-ce en soit mauvais en tant que parents? Je ne pense pas. Est-ce triste en tant que francophones? Je dirai oui mais c'est mon avis personnel qui n'engage que moi.

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