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Tu y voyais quoi dans ton idéal? Peut-tu donner des exemples concrets? Veux tu dire que tu tattendais à ce que les gens utilisent moins danglicismes? Je suis pas sûr de comprendre...

En fait, les anglicismes m'énervaient déjà en France :angry: et depuis mon petit Paris natal, je regardais ce pays où on ne dit pas "happy meal" mais "joyeux festin" (par exemple) et je pensais que tout le monde avait à coeur de parler un français expurgé de toute influences anglophones... Où chaque personne lutterait pouce à pouce pour la défense de notre langue! Et depuis la France lire un article comme celui-là ça va exactement dans le ce sens d'ailleurs ;) Merde, le Québec réussit à faire plier Esso (la France ne s'y essaye même pas :angry: ) le Québec réussit à avoir des publicités re-tournées avec des acteurs francophones; et tout ça, je ne le vois pas dans ma vie de tous les jours.... Faut croire que j'étais un peu naïve :blushing:

Il y a trop d'anglicismes en France c'est une évidence, mais je me retrouve souvent prise à parti dans ce débat, sauf que venant parfois de personnes qui utilisent plus d'un mot anglais dans chaque phrase, le débat me parait comment dire ??? Indébatable !!!

Mais, je sais que je ne vis pas au pays des Bisounours (dessin animé où le tout le monde il est gentil), je sais que je ne viens pas pour changer le Québec et que je dois l'accepter dans sa globalité; c'est à ma vision d'évoluer; je ne suis là que depuis 5 mois et je suis en phase d'observation donc c'est normal que la réalité soit différente de mes espoirs... Peut-être que le jour où j'aurais réussi à "digérer" tout ça et à être à l'aise avec cette réalité linguistique ce sera un tournant dans mon immigration ??

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Je me demande bien comment tu fais pour lentendre 10 fois par jour de la bouche de Québécois tout en demeurant à Ottawa, Ontario. À moins que tu ne parles des Franco-Ontariens

La TV ça existe et on la reçois aussi en Français, le Québec j'y vais de temps en temps (Hull-Gatineau est bien au Québec, non ?), sans compter que je bosse dans un milieu francophone avec des Franco-Ontariens et des Québécois. -_-

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Tu y voyais quoi dans ton idéal? Peut-tu donner des exemples concrets? Veux tu dire que tu tattendais à ce que les gens utilisent moins danglicismes? Je suis pas sûr de comprendre...

En fait, les anglicismes m'énervaient déjà en France :angry: et depuis mon petit Paris natal, je regardais ce pays où on ne dit pas "happy meal" mais "joyeux festin" (par exemple) et je pensais que tout le monde avait à coeur de parler un français expurgé de toute influences anglophones... Où chaque personne lutterait pouce à pouce pour la défense de notre langue! Et depuis la France lire un article comme celui-là ça va exactement dans le ce sens d'ailleurs ;) Merde, le Québec réussit à faire plier Esso (la France ne s'y essaye même pas :angry: ) le Québec réussit à avoir des publicités re-tournées avec des acteurs francophones; et tout ça, je ne le vois pas dans ma vie de tous les jours.... Faut croire que j'étais un peu naïve :blushing:

Il y a trop d'anglicismes en France c'est une évidence, mais je me retrouve souvent prise à parti dans ce débat, sauf que venant parfois de personnes qui utilisent plus d'un mot anglais dans chaque phrase, le débat me parait comment dire ??? Indébatable !!!

Mais, je sais que je ne vis pas au pays des Bisounours (dessin animé où le tout le monde il est gentil), je sais que je ne viens pas pour changer le Québec et que je dois l'accepter dans sa globalité; c'est à ma vision d'évoluer; je ne suis là que depuis 5 mois et je suis en phase d'observation donc c'est normal que la réalité soit différente de mes espoirs... Peut-être que le jour où j'aurais réussi à "digérer" tout ça et à être à l'aise avec cette réalité linguistique ce sera un tournant dans mon immigration ??

Il est certain que 250 ans de domination anglophone laisse des traces. Et des traces profondes. Pendant plus de deux siècles, nous avons dû nous débrouiller totalement isolés dans une mer danglophones. Notre français est loin dêtre parfait, cest un fait. Mais cest moins la pureté de la langue que nous défendons que la survie de celle-ci. Parce que cest notre identité. Parce quil y va de notre survie comme peuple. Cest sûr que tu nentendra personne en parler dans la vie de tous les jours. Cest sûr quil y a négligence et laisser aller quelquefois à ce niveau. Mais il y a tout de même un fait qui demeure; toucher à la loi 101 ou amenuiser le fait francais au Québec provoque automatiquement une levée de boucliers. Et de toutes les générations. Maintenant, cest un fait que notre français est rocailleux, bourré danglicismes sémantiques, et que nous navons pas toujours le bon mot à la bonne place. Mais crisse, on parle encore français

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Et pour le "colon anglicisé" je suis désolée si j'ai blessé quelqu'un mais je dois avouer que systématiquement quand j'ai la discussion avec un ou une québecoise, à la fin il me dit "et en plus vous savez même pas prononcer les mots anglais" et je trouve que le discours est souvent paradoxal!! Je trouve que c'est ambigu de reprocher aux français d'utiliser trop de mots en anglais et ensuite de leur reprocher de pas savoir les prononcer!

je te rassure je ne l'ai pas vraiment mal pris quant à moi. Je reconnais pourtant que nous prononçons extrêmement mal en majorité l'anglais et la francisation des termes ne les rend pas moins anglais. Ce que la francisation des expressions ici ne fait pas plus. La grosse différence pourtant c,est que l'influence ici a été plus importante et on comprend plus facilement que ces anglicismes existent qu'en France, qui a en plus le malheur druonesque de se prétendre mère patrie de la langue.

Un peu comme si un chef de parti vert arrivait avec son hummer en disant qu'il faut abaisser la pollution aux gaz d'échappement. Le paradoxe est donc bien dans l'oeil de celui qui regarde et non seulement sur un plan.

Qui plus est tu oublies que le jeu ne se joue pas sur les mêmes règles ici et là-bas.

Ici, il s'agit non seulement de défendre une langue mais également une partie de l'identité d'un peuple, une langue investie d'un fort pouvoir identificatoire comme le catalan pour ne citer que celui-là, et qui ne sert pas seulement à communiquer et vivre quotidiennement, mais également à parler de soi en tant que peuple, à se remémorer, à se commémorer, bref à soutenir une cohérence de soi très marquée sentimentalement aussi.

La langue a ici le même emploi que la religion chez d'autres, ou les sacro-saints AOC, c'est ce qui différencie le peuple (locuteur) des autres peuples (parlant une autre langue).

En France en revanche (je vais peut-être me tromper mais je ne me suis pas penchée autant sur la question pour la France donc mea culpa si ce que je dis vous parais vraiment faux), j'ai plus ressenti la langue comme un acquis, une chose que l'on ne perdra pas et qui est si naturelle que ce n'est plus elle qui nous rattache à ce que nous sommes. On nous parle plus de "patrie des droits de l'homme" que de "patrie de la langue française" par exemple. Ce n'est pas un élément identificatoire. Et on ne prétend la défendre que quand on nous met face aux autres locuteurs de la langue, dont les belges, les suisses ou les québécois qui sont plus dynamiques que nous avec la langue. Bref, le paradoxe c'est qu'on se rappelle de notre langue quand d'autres la font vivre et évoluer (je grossis l'image). Et en même temps, puisqu'on se dit qu'elle est acquise, parce que veut veut pas, la France a une assez grande gueule merci bien pour se faire entendre, on se dit qu'elle a encore du pouvoir.

Le Québec en comparaison c'est une goutte d'eau dans un océan anglophone, donc toute victoire même minime sur l'anglais est grossit quant à sa valeur réelle.

Quand un mot anglais s'introduit et s'établit durablement dans la langue française "de France", on se dit que c'est parce qu'il n'y a pas d'équivalent. Ici, quand ça arrive, c'est une régression phénoménale, toujours en fonction du poids des deux langues en terme de locuteurs.

Et puis enfin, toujours sur le principe de la France "mère patrie du français quand ça lui chante", quand les québécois se battent pour la langue française, quand les franco-ontariens, les francsaskois, les franco-manitobains etc. se battent également, ils ne reçoivent jamais d'appui de la "mère patrie", voire même une belle critique débile et druonesque. Et pourtant, ce serait bien le rôle de la France que de les appuyer dans leur combat, non, en tant que mère patrie de la langue française?

Alors en même temps, c'est un peu grossier de venir leur dire qu'ils emploient beaucoup d'anglicismes quand on ne balaie pas devant notre porte ou seulement quand le voisin l'a fait. C'est donner des leçons, ou jouer à la cavalerie et arriver en retard. Bref, ce débat est indébatable parce que les enjeux ne sont pas les mêmes, parce que le rapport à la langue est différent et surtout parce que tant que la France ne fera pas mine de réellement s'intéresser à la défense de la langue française (notamment en dépoussiérant les murs de l'académie des vieux euh des sages et en créant une commission de francisation des lexiques nouveaux équivalent de ce que fait l'OQLF), on sera toujours très mal placé pour reprocher aux autres de ne pas faire ou de pas bien faire ce que nous ne faisons pas nous-mêmes.

Cela ne veut pas dire que je trouve qu'il y a moins d'anglicisme ici, ou que je prononce bien mes anglicismes (vu les crampes aux zygomatiques de Ti'Namour, on peut affirmer à 200% que ce n'est pas le cas), je voulais juste te dire ce que je pense réellement de la question.

Modifié par petiboudange
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Franchement Petiboudange, tu mépates...Cest exactement ça. Tu saisi très bien la situation linguistique au Québec...

:hi:

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En effet Petitboudange, tu as tout compris! :wub:

peanut

  • Habitués
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Curieuse et PBA ont bien résumé.

Je voulais ajouter: il faut comprendre que souvent, l'utilisation de mots anglais ou de tournures de phrases calquées sur l'anglais n'est utilisée QUE parce qu'on ne connaît pas ou plus son équivalent en "bon" français, QUE parce que ça fait très longtemps que notre langue a été "salie" et qu'il est TRÈS difficile de renverser la vapeur. C'est pas un phénomène récent ou de mode. Les premières lois linguistiques favorisant le français ne datent que des années 60 et la loi 101 de 1977. Ça fait seulement 40 ans! :huh:

Ça prend beaucoup de temps avant de changer les réflexes langagiers: la langue parlée, on l'apprend à la maison AVANT d'aller à l'école. Dépendant de l'éducation des parents et de l'entourage, dépendant de la région habitée, les réflexes langagiers ne sont pas les mêmes. Comme en France quoi. Si nos ancêtres ont intégré des expressions à cause de la domination anglophone - et non pas pour faire branchés - il y a de fortes chances que ces "fautes" se transmettent. C'est pire à Montréal car il ya toujours eu plus d'anglophones dans le coin, c'est tout. Ironiquement, c'est aussi à Montréal ou les étangers nous comprennent le mieux, l'accent et la prononciation étant plus clairs à leurs oreilles. On ne peut pas tout avoir... ^_^ Or, si ça peut te consoler Lachtite, dis-toi que dans les années 60-70, c'était PIRE. En une génération, je crois qu'on a déjà fait beaucoup de chemin. Mais jamais, jamais, on ne réussira à complètement nettoyer notre langue. Et c'est pas si grave en soit: faut juste pas faire exprès pour en rajouter, tu comprends? Et il faut absolument que les médias et les commerces donnent l'exemple. Les très rares fois où les médias écrits ici se permettent un mot anglais pour x raison, ils le mettent même en italiques! Dans les journaux français, eeeeuh...

Ça ne m'empêche pas de dire mood, cool, anyway à l'occasion, je n'ai pas honte de le faire (faut pas virer fou non plus), mais reste que dans l'ensemble, et parce que j'ai eu la chance d'avoir des parents éduqués, je m'exprime relativement bien en français. Comme vous vous dites slip, shirt et shopping. ;) Mais quand je lis girl, boy et kids sur la version française d'un site français (car il y a ironiquement une version anglaise), là j'ai envie de hurler, là je trouve que vous vous laissez aller. Même chose pour songwriter. Tu vois la nuance?

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Décidément, Esso passe une mauvaise semaine... ^_^

Le Québec reprends 1,3 cent sur lOntario

Les pétrolières battent en retraite

Denis Lessard

La Presse

Devant la controverse, les pétrolières ont battu en retraite hier. Quelques heures avant une rencontre convoquée par le gouvernement Charest, Esso a réintroduit 1,3 cent décart entre ses prix québécois et ontariens, un mouvement suivi par lensemble des raffineurs sur le marché québécois.

«Les gens dEsso ont fourni les composantes de leurs structures de prix, et rien ne montre que cette pétrolière prélève une redevance pour le Fonds vert», a soutenu en début daprès-midi hier Matthieu Saint-Amand, porte-parole du ministre québécois des Ressources naturelles, Pierre Corbeil.

Quant aux fluctuations de prix survenues entre la fin décembre et le début janvier, « la Régie de lénergie sera chargée dexaminer ce qui sest passé », a poursuivi M. Saint-Amand.

Il avouait cependant ne pas savoir si son patron avait été informé du mouvement des prix à la rampe quelques heures plus tôt.

Hier matin, alors quhabituellement les fluctuations entre les deux marchés sont parallèles, Shell décidait de baisser de 0,90 cent le litre le prix à la rampe pour le Québec, alors quelle devait hausser de 0,40 cent le litre le prix de son produit en Ontario.

M. Corbeil a rencontré hier le vice-président de lImpériale à Toronto, Robert Théberge, celui qui avait reconnu dans une entrevue à La Presse, la semaine dernière, que les pétrolières sétaient « protégées » en introduisant dès le début de 2007 une marge supplémentaire de 1,3 cent le litre dans le prix à la rampe au Québec.

Il sagissait de prévoir limpact de la facture du plan vert annoncé par Québec en juin 2006, une facture de 200 millions. LInstitut des produits pétroliers avait évalué à 1,3 cent le litre limpact de cette nouvelle taxe pour les grossistes.

Hier, M. Théberge sest refusé à tout commentaire en attendant de voir ceux du ministre Corbeil sur cette rencontre. Les changements de prix imposés aux rampes à minuit hier « ne sont pas liés à la rencontre, mais aux conditions du marché », a soutenu M. Théberge.

Mardi, le porte-parole de lInstitut des produits pétroliers, Carol Montreuil, expliquait quà son avis, en montant ses prix la semaine dernière, « lImpériale a clairement tenté quelque chose ». Mais les prix fixés depuis la semaine dernière, indiquent « que ce quils ont essayé na pas fonctionné ».

M. Montreuil avait au préalable discuté avec M. Théberge, qui lui avait confirmé la teneur des propos rapportés par La Presse. Selon les explications fournies par M. Théberge, pour Esso (lImpériale) labsence de garantie que cette « taxe verte » ne serait pas rétroactive forçait les raffineurs à lappliquer dès le début de 2007.

«Les autres raffineurs ont suivi. On ne peut pas leur imputer dintentions. Ils ont pu emboîter le pas à un concurrent qui commençait quelque chose, sans arrière-pensée, sans quon parle de taxe verte », explique le porte-parole de lInstitut. Il faudrait voir les fluctuations sur une longue période pour voir la vraie tendance, a ajouté M. Montreuil.

Recours collectif

Leader du mouvement Essence à juste prix, Frédéric Quintal a joint La Presse pour vérifier si un enregistrement avait été fait de cette entrevue avec le porte-parole dEsso. « Cest extrêmement rare que les pétrolières lèvent ainsi le voile sur ce qui motive leurs changements de prix », explique-t-il.

Une Montréalaise, Catherine Savoie, déposait dailleurs hier en Cour supérieure un recours collectif soutenant que les pétrolières sétaient concertées pour imposer tout de suite la « taxe verte » pour combattre les gaz à effet de serre. Cette majoration est « illégale » et « injustifiable » parce quelle nétait pas imposée encore par le gouvernement.

Le recours affirme que les pétrolières « ont agi de manière concertée afin de refiler lintégralité de la redevance à leurs clients », indique la procédure. Selon lavocat Philippe Trudel, cest environ 5 millions par semaine quengrangeraient les pétrolières en imposant prématurément cette taxe verte.

Grâce aux médias

À lAssociation des indépendants du pétrole les petites bannières qui sapprovisionnent aux rampes des multinationales , on pavoisait hier.

«On assiste à un recul des pétrolières. Depuis quelques heures aux rampes elles ont réintroduit une différence de 1,3 cent ce matin (mercredi), les écarts plus normaux entre les prix à Montréal et de lest du Canada sont revenus », a dit Sonia Marcotte, directrice de lAssociation. Avant toute taxe, le prix à la rampe était de 48,4 cents le litre à Montréal et de 49,5 cents le litre à Toronto, hier matin.

Sur cinq ans, a-t-elle vérifié, la différence moyenne des prix entre Montréal et Toronto est de 0,9 cent, en faveur du Québec. Sur les 13 dernières années, le prix à Montréal est en moyenne moins élevé de 1 cent le litre.

«Toutes les grandes pétrolières avaient suivi le mouvement amorcé par Esso la semaine dernière», insiste-t-elle.

La Presse avait révélé ce mouvement samedi. « Sans lintervention des médias, les Québécois auraient payé pour une surtaxe dont le gouvernement soutient quelle ne sapplique pas encore », a souligné Mme Marcotte.

Au passage, elle souligne que Québec fait fausse route avec sa loi, qui prévoit que tous les détaillants dessence devraient prélever cette redevance. Quand elle sappliquera pas avant avril, selon le cabinet de M. Corbeil , elle devrait être prélevée à la rampe, pour éviter que les détaillants (et les consommateurs) ne passent deux fois à la caisse, explique-t-elle.

Pour M. Montreuil, la différence moyenne entre Montréal et Toronto était de 0,7 cent en faveur du Québec en 2006. Pour les huit premiers jours de lannée, la moyenne à Montréal était de 0,1 en bas de Toronto, ce qui laisse selon lui une différence de 0,6 cent.

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Petit bout d'ange: chapeau!

Je crois que Lachtite pourra, avec ton résumé de la situation de la langue française au Québec VS en France, s'éloigner de son idéal (ce qui est une bonne chose car l'idéal de l'immigrant est souvent faussé) tout en prenant la mesure d'une réalité québécoise qui a un certain mérite.

Sans vouloir nous asseoir sur nos lauriers, j'espère que Lachtite comprendra qu'il y a non seulement une volonté de sauvegarder le français en Amérique, mais aussi une organisation à cet effet.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je crois que Lachtite pourra, avec ton résumé de la situation de la langue française au Québec VS en France, s'éloigner de son idéal (ce qui est une bonne chose car l'idéal de l'immigrant est souvent faussé) tout en prenant la mesure d'une réalité québécoise qui a un certain mérite.

Je pense que le hic vient de là.... Un idéal versus la réalité! J'avais pas conscience de mes attentes avant de venir ici.... On reprendra cette conversation dans quelques mois, ok ?

Et il faut absolument que les médias et les commerces donnent l'exemple. Les très rares fois où les médias écrits ici se permettent un mot anglais pour x raison, ils le mettent même en italiques! Dans les journaux français, eeeeuh...

C'est ça la grosse différence, en France les anglicismes sont institutionnalisés et on ne lutte pas, on trouve qu'ils rendent modernes une idée, alors qu'ici non mais ils sont bien plus dans la vie de tous les jours :(

Petite parenthèse : concernant notre accent français pour les mots anglais, c'est notre position de français sur tout un tas de sujet, on a petit coté (attachant) qui fait qu'on pense que le monde doit se mettre à notre niveau et non pas le contraire! C'est ce qui fait que le rayonnement de la France est tel :wub: (avec ses bons et ses mauvais côtés ;) )

Modifié par Lachtite
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Petite parenthèse : concernant notre accent français pour les mots anglais, c'est notre position de français sur tout un tas de sujet, on a petit coté (attachant) qui fait qu'on pense que le monde doit se mettre à notre niveau et non pas le contraire! C'est ce qui fait que le rayonnement de la France est tel :wub: (avec ses bons et ses mauvais côtés ;) )

Je me souviens davoir été très surprise par les propos de Redflag il y a quelques années sur ce forum, qui nous expliquait que les Français, (un peu comme les Américains) dès leur plus jeune âge sont soumis à un discours très patriotique qui leur renvoie un image idéalisée de la France, berceau de la liberté et phare illuminant le genre humain duquel tout les peuples devraient sinspirer

Jai toujours trouvé ça bizarreet quelque peu narcissique.

Au fait, de quel rayonnement parles tu ?

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:blink:

ben oui...de quel rayonnement parles-tu? :huh:

peanut

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concernant notre accent français pour les mots anglais, c'est notre position de français sur tout un tas de sujet, on a petit coté (attachant) qui fait qu'on pense que le monde doit se mettre à notre niveau et non pas le contraire!

Honnêtement, c'est une spécificité du Québec de prononcer les mots anglais avec l'accent approprié (et on peut le comprendre avec la proximité et l'omniprésence de la langue anglaise et de ses 300 millions d'anglophones) mais personne ne le fait dans les autres pays et la France n'échappe pas à cette règle. Ecoutez des Italiens, Espagnols, Anglais etc, et vous verrez qu'ils prononcent les mots d'origine étrangère avec leur propre accent sans faire d'efforts particuliers pour respecter la prononciation ou l'accentuation d'origine.

Je pense d'ailleurs que vous faites de même quand vous utilisez des mots d'origine étrangère non anglais. Lorsque vous parlez de Vladimir Poutin ou commandez une pizza margherita ou peperoni, vous ne prenez pas l'accent russe ou italien pour prononcer correctement ces mots. C'est la même chose en France sauf qu'on le fait aussi pour les mots anglais.

Mais quand je lis girl, boy et kids sur la version française d'un site français (car il y a ironiquement une version anglaise), là j'ai envie de hurler, là je trouve que vous vous laissez aller. Même chose pour songwriter

Quant à l'utilisation des mots anglais dans la publicité ou les magasins, c'est vrai qu'il y en a beaucoup et même de plus en plus. D'ailleurs, la Commission européenne a assoupli la législation qui contraignait les entreprises à traduire leurs produits ou leurs campagnes publicitaires. Cependant, ce n'est pas pour autant que nous les utilisons dans les conversations de tous les jours. Si vous écoutez la conversation du Français moyen au coin de la rue, il y a peu de chance d'y entendre les mots girls, boys, fun ou songwriting même s'ils apparaissent fréquemment (malheureusement) sur Internet (essentiellement pour faire "djeunes" et branché).

  • Habitués
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Je me souviens davoir été très surprise par les propos de Redflag il y a quelques années sur ce forum, qui nous expliquait que les Français, (un peu comme les Américains) dès leur plus jeune âge sont soumis à un discours très patriotique qui leur renvoie un image idéalisée de la France, berceau de la liberté et phare illuminant le genre humain duquel tout les peuples devraient sinspirer

Jai toujours trouvé ça bizarreet quelque peu narcissique.

Au fait, de quel rayonnement parles tu ?

Au risque de contredire Redflag, je n'ai jamais eu cette impression et jamais je n'ai eu a chanté l'hymne national chaque jour à l'école avant de démarrer la journée !

Venez en France, et vous entendrez 2 discours qui s'opposent et qui sont relayés par les médias et les politiques :

1- Comme le dit Lachtite, on nous parle du rayonnement de la France (Patrie des lumières, Pays des droits de l'homme, Position politique internationale : souvenez vous de 2003 et de la guerre en Irak) comme d'un pays qui a longtemps été une grande puissance économique et politique (jusqu'au milieu du 20ème siècle à peu près) le nier est autant absurde que considérer qu'elle a toujours cette position.

2- Si vous viviez tous les jours en France, et que vous suiviez régulièrement les journaux télévisés, vous hallucineriez sur le nombre de sujets comparatifs entre la France et ses voisins européens. Et dans ces sujets la France est toujours lanterne rouge : on est les seuls à avoirs des émeutes de banlieues, on a la protection sociale la plus pourrie, on est le pays où il y a le plus de grèves et le moins de syndiqués (authentique !)

Je suis désolé mais ces 2 discours me gonflent autant l'un que l'autre. Entre la masturbation intellectuelle des uns et l'auto-flagellation des autres, je préfère considérer mon pays comme un pays occidental comme un autre avec ces défauts et qualités.

Cela serait sympa de votre part d'arrêter de voir le peuple français comme des imbéciles aveugles qui ne sont pas conscient des problèmes internes et externes.

Pour en revenir au sujet initial, je trouve stérile de discuter pendant des heures sur la légitimité de la présence d'anglicismes. Les anglicismes québecois sont dans la langue française pour des raisons différentes de la présence d'anglicismes dans le français de France, de Suisse ou de Belgique. La présence de termes anglais pour des raisons commerciales (enseignes par exemple) n'est pas spécifique à la France. En revanche, je ne pense pas me tromper de beaucoup en disant que c'est une spécificité québecoise de refuser ce genre d'enseigne pour des raisons de protections linguistiques (et cela est tout à votre honneur).

Ce qu'il faut comprendre dans cette affaire est que les expressions anglaises utilisées régulièrement par les québecois (that's it, money talks, anyway etc ...) est due à une pression anglophone très forte provenant des voisins des québecois. L'utilisation de l'anglais par Esso est due au fait qu'il s'agit d'une langue commerciale internationale et "fun". Je pense que si le Québec était entouré de 300 millions de germanophones dans un monde où l'anglais serait la langue internationale et commerciale, on n'aurait jamais cette discussion. De france, on ne saisit pas forcément cette nuance dans la mesure où l'anglais est une langue étrangère qui n'a jamais exercé de pression sur "notre" français. Si maintenant, vous considérez que les français, sont les francophones qui défendent le moins la langue française (ce qui est probablement le cas), c'est parce qu'ici la langue n'est pas en danger, cmme elle pourrrait l'^tre ailleurs. C'est la raison pour laquelle on accepte plus facilement les incursions extérieures sans avoir à mettre en branle tout un système de défense derrière.

  • Habitués
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Je me souviens davoir été très surprise par les propos de Redflag il y a quelques années sur ce forum, qui nous expliquait que les Français, (un peu comme les Américains) dès leur plus jeune âge sont soumis à un discours très patriotique qui leur renvoie un image idéalisée de la France, berceau de la liberté et phare illuminant le genre humain duquel tout les peuples devraient sinspirer

Jai toujours trouvé ça bizarreet quelque peu narcissique.

Au fait, de quel rayonnement parles tu ?

concernant le patriotisme aujourd'hui en France on l'a laissé à un certain parti politique un peu comme notre drapeau :angry:

Mais la France reste le pays du monde qui attire le plus de tourisme, le pays du monde qui d'après l'OMS a le meilleur système de santé au monde, en fonction des calculs (par habitant ou par milliards) On est soit en 1ère position en tant que pays attirant des investisseurs étrangers soit 3eme, on réussit à avoir une des productivité les plus elevées au monde malgré des superbes avancées sociales.... On a reglé le problème du voile à l'école en faisant valoir nos valeurs de laïcité...Il suffit juste de se rappeller Villepin en 2003 à l'ONU!!!!! Oui il y a aussi des choses qui ne vont pas; faut pas se leurrer, je répond plus qd je lis des posts qui disent que la France va à vau-l'eau mais c'est pas non plus la réalité! Oui il y a des tas de choses qui ne vont pas (Qu'on parle de l'insécurité, des greves, des jeunes qui sifflent la marseillaise, l'immobilisme des instances dirigeantes, les chiffres du chomage longue durée qui sont super inquietants! le racisme institutionnalisé, les violences policières) mais il y a aussi des choses qui vont très bien!!! Et comme ça a déjà été dit sur le forum, notre symbole c'est le seul animal qui chante les deux pieds dans la merde!!!

Voilà on est ce mélange de France qui va très bien et très mal, un paradoxe ambulant!! Mais on a une place à part dans le monde, c'est ce que j'appelle le rayonnement!!!

Cependant, ce n'est pas pour autant que nous les utilisons dans les conversations de tous les jours. Si vous écoutez la conversation du Français moyen au coin de la rue, il y a peu de chance d'y entendre les mots girls, boys, fun ou songwriting même s'ils apparaissent fréquemment (malheureusement) sur Internet (essentiellement pour faire "djeunes" et branché).

C'est exactement ça c'est différent et il faut juste que je m'y fasse... C'est tout....

  • Habitués
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Quant à l'utilisation des mots anglais dans la publicité ou les magasins, c'est vrai qu'il y en a beaucoup et même de plus en plus. D'ailleurs, la Commission européenne a assoupli la législation qui contraignait les entreprises à traduire leurs produits ou leurs campagnes publicitaires. Cependant, ce n'est pas pour autant que nous les utilisons dans les conversations de tous les jours. Si vous écoutez la conversation du Français moyen au coin de la rue, il y a peu de chance d'y entendre les mots girls, boys, fun ou songwriting même s'ils apparaissent fréquemment (malheureusement) sur Internet (essentiellement pour faire "djeunes" et branché).

Ce qu'il faut comprendre dans cette affaire est que les expressions anglaises utilisées régulièrement par les québecois (that's it, money talks, anyway etc ...) est due à une pression anglophone très forte provenant des voisins des québecois. L'utilisation de l'anglais par Esso est due au fait qu'il s'agit d'une langue commerciale internationale et "fun". Je pense que si le Québec était entouré de 300 millions de germanophones dans un monde où l'anglais serait la langue internationale et commerciale, on n'aurait jamais cette discussion. De france, on ne saisit pas forcément cette nuance dans la mesure où l'anglais est une langue étrangère qui n'a jamais exercé de pression sur "notre" français. Si maintenant, vous considérez que les français, sont les francophones qui défendent le moins la langue française (ce qui est probablement le cas), c'est parce qu'ici la langue n'est pas en danger, cmme elle pourrrait l'^tre ailleurs. C'est la raison pour laquelle on accepte plus facilement les incursions extérieures sans avoir à mettre en branle tout un système de défense derrière.

C'est vrai que dans la vie de tous les jours, vous parlez bel et bien français, avec quelques mots anglais de temps en temps mais sans plus, je ne dis pas le contraire. C'est vrai que dans l'ensemble, vous avez bien moins d'anglicismes que nous, et surtout pas d'expressions françaises calquées sur l'anglais, ce que nous nous avons, souvent inconsciemment. C'est vrai aussi que la pression de l'anglais sur votre langue est bien moins forte et n'a aucune commune mesure avec celle exercée ici au Québec. Je peux comprendre que vous soyez moins à l'affût, que vous soyez moins portés à dénoncer la présence de mots anglais dans les médias, les nouvelles technologies ou les commerces. Mais je crois que vous sous-estimez la portée de cette visibilité donnée à l'anglais dans votre environnement. Ici au Québec, la pollution de notre langue a commencé de la même façon, ça et le fait que l'anglais était la langue du travail. Ça s'est fait insidueusement, et au fil du temps, on a fini par les intégrer dans notre discours. Je ne dis pas que c'est ce qui arrivera en France, le poids démographique n'étant pas du tout le même, mais je crois quand même qu'il y aura de plus en plus de mots et d'expressions anglaises qui vont être utilisés, votre regard et vos oreilles en percevant de plus en plus autour de vous. Est-ce que c'est grave? À vous de voir.

En tant que Québécoise, je trouve ça dommage, probablement parce qu' ici il est trop tard pour renverser la vapeur et qu'on ne peut que se contenter de limiter les dégâts. Non seulement l'anglais ici a fait des ravages, mais le fait qu'on soit complètement coupés de la France pendant deux siècles aussi. Je crois que beaucoup de Québécois mettent la France sur un piédestal en ce qui a trait à la langue française, tant parce qu'elle est le berceau de cette langue que nous parlons, que parce que les Français s'en servent avec flamboyance, tant dans le discours que dans ses mutiples oeuvres littéraires, philosophiques, théâtrales, etc. Alors on est nécessairement déçus quand on réalise que vous vous relâchez. C'est une réaction normale venant d'une nation qui s'est accrochée à sa langue (et sa religion) comme le sein de sa mère, histoire de se rappeler qu'elle existe toujours. Mais bon, on vous en demande peut-être trop, je sais pas.

Posté(e)

et surtout pas d'expressions françaises calquées sur l'anglais, ce que nous nous avons, souvent inconsciemment.

Hélas, ce n'est pas tout à fait vrai ! En France, beaucoup emploie l'expression "Ce n'est pas ma tasse de thé" qui est directement traduite de "It's not my cup of tea" so british. Jusqu'à preuve du contraire, les gaulois n'ont jamais été réputés pour être les champions de teatime.... :lol:

  • Habitués
Posté(e)

Salut,

Petite parenthèse : concernant notre accent français pour les mots anglais, c'est notre position de français sur tout un tas de sujet, on a petit coté (attachant) qui fait qu'on pense que le monde doit se mettre à notre niveau et non pas le contraire! C'est ce qui fait que le rayonnement de la France est tel :wub: (avec ses bons et ses mauvais côtés ;) )

C'est l'inverse : c'est le rayonnement passé de la France qui a fait que de l'attitude des Français ce que tu décris ("le monde doit se mettre à notre niveau").

Je me souviens davoir été très surprise par les propos de Redflag il y a quelques années sur ce forum, qui nous expliquait que les Français, (un peu comme les Américains) dès leur plus jeune âge sont soumis à un discours très patriotique qui leur renvoie un image idéalisée de la France, berceau de la liberté et phare illuminant le genre humain duquel tout les peuples devraient sinspirer

Jai toujours trouvé ça bizarreet quelque peu narcissique.

Au fait, de quel rayonnement parles tu ?

Au risque de contredire Redflag, je n'ai jamais eu cette impression et jamais je n'ai eu a chanté l'hymne national chaque jour à l'école avant de démarrer la journée !

Venez en France, et vous entendrez 2 discours qui s'opposent et qui sont relayés par les médias et les politiques :

1- Comme le dit Lachtite, on nous parle du rayonnement de la France (Patrie des lumières, Pays des droits de l'homme, Position politique internationale : souvenez vous de 2003 et de la guerre en Irak) comme d'un pays qui a longtemps été une grande puissance économique et politique (jusqu'au milieu du 20ème siècle à peu près) le nier est autant absurde que considérer qu'elle a toujours cette position.

2- Si vous viviez tous les jours en France, et que vous suiviez régulièrement les journaux télévisés, vous hallucineriez sur le nombre de sujets comparatifs entre la France et ses voisins européens. Et dans ces sujets la France est toujours lanterne rouge : on est les seuls à avoirs des émeutes de banlieues, on a la protection sociale la plus pourrie, on est le pays où il y a le plus de grèves et le moins de syndiqués (authentique !)

Je suis désolé mais ces 2 discours me gonflent autant l'un que l'autre. Entre la masturbation intellectuelle des uns et l'auto-flagellation des autres, je préfère considérer mon pays comme un pays occidental comme un autre avec ces défauts et qualités.

Cela serait sympa de votre part d'arrêter de voir le peuple français comme des imbéciles aveugles qui ne sont pas conscient des problèmes internes et externes.

Je n'ai jamais dit qu'on chantait l'hymne national à l'école... C'est ton interprétation des propos de Curieuse qui relaie les miens mais surtout de sa référence aux Américains.

Ceci dit, parmi les deux discours que tu mentionnes, il se trouve celui que j'ai reçu pendant plus de 20 ans, à l'école, à la maison, et dans les médias, qui est : "la France rayonne partout dans le monde". Difficile de ne pas croire que la France est la meilleure quand on reçoit ce discours de facon récurrente.

Tu n'est donc pas en contradiction avec mes propos passés

Et personne ne voit les Français comme des imbéciles aveugles... Faut arrêter la paranoïa !

Redflag

  • Habitués
Posté(e)
Mais on a une place à part dans le monde, c'est ce que j'appelle le rayonnement!!!

euh...tu vas me trouver un brin "estineuse" Lachtite, mais je ne vois aucun "rayonnement" là-dedans...vous êtes un pays européen comme les autres(Allemagne, GB, Espagne, etc) avec vos qualités et vos défauts(qui sont différents entre eux). Pourquoi seriez-vous supérieurs à ces autres pays?

peanut qui ne voit pas là...mais bon, c'est vrai que je ne suis pas française! :P:)

  • Habitués
Posté(e)

et surtout pas d'expressions françaises calquées sur l'anglais, ce que nous nous avons, souvent inconsciemment.

Hélas, ce n'est pas tout à fait vrai ! En France, beaucoup emploie l'expression "Ce n'est pas ma tasse de thé" qui est directement traduite de "It's not my cup of tea" so british. Jusqu'à preuve du contraire, les gaulois n'ont jamais été réputés pour être les champions de teatime.... :lol:

Il m'arrive de dire que j'ai le «bec sucré», expression québécoise je crois pour dire que j'aime les desserts. C'est drôle, parce que mon père m'a souvent corrigée en me disant qu'il fallait plutôt dire «dent sucrée», et pour se justifier, il me disait l'équivalent anglais: «sweet tooth»!

Bref, sans réaliser la portée de ses propos, mon père m'encourageait à faire un calque de l'anglais! :lol:

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