Airpur Posté(e) 5 janvier 2007 Posté(e) 5 janvier 2007 Bonjour à toutes et à tous, Suite à des vacances passées au Québec et aux conseils d'amis installés déjà à Montréal, j'envisage de m'y installer ou du moins d'y passer quelques années. J'ai déjà déposé un dossier DCSQ le mois dernier (en Décembre), autant dire que je suis motivé. Cependant, comme c'est plutôt difficile de trouver un job sans être sur place et afin d'avoir une solution de secours au cas où, fort improbable mais on ne sait jamais, je ne m'adapterais pas bien à cette nouvelle vie, j'ai pensé à la possibilité de prendre un congé sabbatique (congé sans solde de 11 mois maximum +/-réglementé et auquel j'aurais droit (ancienneté et expérience)) au lieu de démissionner directement de mon enployeur actuel. D'où plusieurs questions en vrac:- Est ce compatible avec une demande de Résident Permanent ?- Avez vous déjà pensé à cette possibilité ?- Si oui, l'avez vous utilisé ? Comment cela s'est passé ? Des piéges à éviter ?- Qu'en est il du statut fiscal si c'est envisageable ? L'idée étant de démissionnner définitivement de mon travail actuel (à voir si c'est possible en cours de congé sabbatique ...) si l'adaptation à cette nouvelle vie se passe bien et que le travail trouvé correspond à mes attentes (+/- 9 mois pour ça) ou de revenir chez mon employeur à la fin de mon congé sabbatique (pas de retour anticipé possible à priori) avec quand même comme point positif dans cette éventualité, d'avoir tenté une belle aventure. Qu'en pensez vous ? Tous commentaires, suggestions, remarques sont les bienvenus. Merci d'avance si vous avez des réponses à me donner.A bientôt. Citer
Habitués MARTIAL-Gwada Posté(e) 5 janvier 2007 Habitués Posté(e) 5 janvier 2007 Qu'en pensez vous ? Bonjour, c'est à mon avis la solution idéale, c'est en tout cas celle que je vais privilégier pour moi aussi. Tant que tu as la possibilité de le faire rien ne t'en empêche, c'est compatible avec le statut de résident permanent. C'est une sécurité qui n'est pas négligeable au cas où il doit y avoir un retour, même si c'est inenvisageable pour personne, il faut quand même prévoir. Sophie Citer
Habitués fortsympa Posté(e) 6 janvier 2007 Habitués Posté(e) 6 janvier 2007 oui c'est tout a fait faisable, pas de soucis par contre je emets un bemol qui peu paraitre anodin quand on est en france :quand tu as une solution de rechange (la certitude d'un travail dans son pays d'origine) on est moins motive pour s'integrer au quebec que si on est sans filet ... et on peut avoir tendance a jeter l'eponge plus rapidement ... ce qui serait dommage Citer
Habitués ebsline Posté(e) 6 janvier 2007 Habitués Posté(e) 6 janvier 2007 J,ai utilisé cette solution et j'ai fort apprécié MAIS il faut savoir que :Congé sabbatique français ne donne pas de statut au Canada et le seul envisageable sera celui de touristeStatut de touriste au canada veut dire interdiction de travaillerDonc solution faisable et fortement conseillée SI ET SEULEMENT SI un bon bagage financier accompagne. Ebsine Citer
Habitués MARTIAL-Gwada Posté(e) 6 janvier 2007 Habitués Posté(e) 6 janvier 2007 J,ai utilisé cette solution et j'ai fort apprécié MAIS il faut savoir que :Congé sabbatique français ne donne pas de statut au Canada et le seul envisageable sera celui de touristeStatut de touriste au canada veut dire interdiction de travaillerDonc solution faisable et fortement conseillée SI ET SEULEMENT SI un bon bagage financier accompagne. EbsineJe ne comprends pas bien dans la mesure ou le congé sabbatique est une position statutaire vis à vis de ton ex employeur pourquoi dis tu que ça ne donne pas de statut au Canada ? tu ne viens pas principalement en congé sabbatique mais prioritairement en tant que résident permanent. Cette position (qui ne te sers que vis à vis de ton ex employeur) ne t'inderdit pas de travailler à l'étranger et accessoirement d'avoir un statut de résident permanent ? Citer
Airpur Posté(e) 6 janvier 2007 Auteur Posté(e) 6 janvier 2007 J,ai utilisé cette solution et j'ai fort apprécié MAIS il faut savoir que :Congé sabbatique français ne donne pas de statut au Canada et le seul envisageable sera celui de touristeStatut de touriste au canada veut dire interdiction de travaillerDonc solution faisable et fortement conseillée SI ET SEULEMENT SI un bon bagage financier accompagne. EbsineJe ne comprends pas bien dans la mesure ou le congé sabbatique est une position statutaire vis à vis de ton ex employeur pourquoi dis tu que ça ne donne pas de statut au Canada ? tu ne viens pas principalement en congé sabbatique mais prioritairement en tant que résident permanent. Cette position (qui ne te sers que vis à vis de ton ex employeur) ne t'inderdit pas de travailler à l'étranger et accessoirement d'avoir un statut de résident permanent ? Merci pour toutes les réponses et moi aussi je ne comprends pas trop ta réponse Ebsine même si c'est en partie pourquoi j'ai pris la peine d'ouvrir ce sujet car son statut dans son pays d'origine et dans son pays d'immigration ne me parait pas trop clair quand on a fait toutes les dénarches pour devenir résident permanent (donc motivé pour changer de vie) et qu'on est en congé sabbatique vis à vis de son employeur dans son pays d'origine (donc toujours un attachement professionnel avec son pays d'origine) .... => donc Ebsine si tu pouvais préciser ta pensée, merci (je précise à nouveau que je suis en cours de processus pour obtenir le statut de résident permanent) ? Merci aussi fortsympa, j'ai également pensé à la question de la motivation quand on a une solution de rechange. C'est une bonne remarque, mais je pense que cette solution (si il n'y a vraiment de pb de statut (cf réponse de Ebsine)) a peut ëtre le mérite de pouvoir affronter plus facilement, plus sereinement les petits tracas ou aléas des premiers mois sur place si cela ne se passe pas tout à fait comme prévu et d'être encore plus motivé pour ne pas se fairer "chambrer" par ses futurs anciens collégues de travail en cas de retour au "bercail" Citer
Habitués Gaetan Posté(e) 6 janvier 2007 Habitués Posté(e) 6 janvier 2007 Salut Je suis résident permanent depuis mai 2006 et je suis en même temps en congé sabbatique vis a vis de mon entreprise en France. Jétais même encore salarié en mai, mais javais posé un mois de congés, tout en étant déjà résident permanent.- tu peux sans aucun problème être résident permanent, les deux choses ne sont pas liées. - le max est de 11 mois, non renouvelable. Ton boss peut te refuser une fois ce congé (dans les grandes boîtes), mais tu refais une demande 6 mois + tard et il ne peut refuser- tu peux rentrer avant les 11 mois si et seulement si ton boss est OK- tu ne peux pas faire plus de 11 mois, si tu ne reviens pas, tu es démissionnaire- tu ne peux pas démissionner en cours, tu dois attendre la fin de congé sabbatique- tu peux travailler pendant un congé sabb.- pour le statut fiscal, jai dû garder une adresse en France (famille), mais ce nest pas super clair car je travaille ici au Canada, et je paye des impôts ici. Tout se clarifiera à la fin du congé sabbatique.- 11 mois plus tard, tu peux légalement revenir avec même salaire et même type de poste (mais pas obligatoirement dans le même service).C'est une solution très sécuritaire, mais l'inconvénient est peut être en effet de ne pas se lancer à fond dans son projet d'immigration, car il te reste toujours cette solution de secours si confortable.Certains vont considérer que cest une solution un peu tiède, mais pour qqn qui doit se rassurer en gardant des solutions de secours, cest lidéalDans mon cas, j'ai pris cette solution parce que j'étais en mauvais terme avec mon nouveau supérieur hiérarchique direct. Quand il est arrivé, ça a été une cata et ça m'a permis de le calmer en lui disant que je partais et que je ne reviendrai pas a priori. Je ne voulais pas démissionner. Du coup, jai passé quelques mois dans ma boîte en bossant 25% du temps (je faisais la passation de mes projets), avec un chef qui se disait quil navait plus que quelques mois à attendre. Du coup, jai fait mes dossiers à la délégation du Québec et à lambassade pendant mes heures de travail, jai préparé mon départ tranquillement au boulot (vente de mes affaires par exemple). Jai vendu pas mal de choses à des collègues de travail, dont ma voiture Attention, je suis dans le cas de relations de travail mauvaises. Lorsque mon chef est arrivé, il ma pris pour un con et je lui ai dit clairement ce que je pensais de lui, ça a jeté un froid immédiatement mon objectif par la suite était den tirer le max... :niark3: Si tu veux on en parle en message personnel Citer
Habitués Tyrone Posté(e) 6 janvier 2007 Habitués Posté(e) 6 janvier 2007 Je vais faire de même également, à la différence que, pour ma part, c'est une mise en disponibilité que je vais prendre, de 3 ou 5 ans, je ne sais plus. Et c'est renouvelable, mais c'est la particularité de mon boulot qui me donne cet avantage.Il est clair que je ne vais pas démissionner, au cas où justement cela ne se passerait pas pour le mieux...Bien que si je pars, je n'aurais pas envie de revenir en France probablement. Citer
Habitués BREIZH Posté(e) 6 janvier 2007 Habitués Posté(e) 6 janvier 2007 j'avais pensé aussi au congé Sabbatique mais finallement il s'avère que c'est contraignant(3 mois de préavis c'est trop !) et en y réfléchissant bien,je me voyais mal revenir dans ma boite(non pas par peur d'etre raillé après un éventuel échec mais en fait je sature grave du boulot et de mes collègues donc le problème ne se pose plus...).donc ,une bonne vieille démission devrait faire l'affaire(1 mois de préavis),j'ai largement confiance en moi et mon projet : ce sera une immigration SANS FILET avec une grosse gnac! Citer
Habitués MARTIAL-Gwada Posté(e) 6 janvier 2007 Habitués Posté(e) 6 janvier 2007 Je vais faire de même également, à la différence que, pour ma part, c'est une mise en disponibilité que je vais prendre, de 3 ou 5 ans, je ne sais plus. Et c'est renouvelable, mais c'est la particularité de mon boulot qui me donne cet avantage.Il est clair que je ne vais pas démissionner, au cas où justement cela ne se passerait pas pour le mieux...Bien que si je pars, je n'aurais pas envie de revenir en France probablement.Le texte a été modifé et c'est passé à 10 ans maxi au lieu de 6 ans initialement. ça laisse une certaine marge pour changer d'avis. Mais c'est vrai que psychologiquement, comme la dit fortsympa, tu peux ne pas te mettre à 100% dans ton projet sachant que tu as un plan B. Sophie Citer
Habitués rama Posté(e) 6 janvier 2007 Habitués Posté(e) 6 janvier 2007 (modifié) - tu peux sans aucun problème être résident permanent, les deux choses ne sont pas liées. - le max est de 11 mois, non renouvelable. Ton boss peut te refuser une fois ce congé (dans les grandes boîtes), mais tu refais une demande 6 mois + tard et il ne peut refuser- tu peux rentrer avant les 11 mois si et seulement si ton boss est OK- tu ne peux pas faire plus de 11 mois, si tu ne reviens pas, tu es démissionnaire- tu ne peux pas démissionner en cours, tu dois attendre la fin de congé sabbatique- tu peux travailler pendant un congé sabb.- pour le statut fiscal, jai dû garder une adresse en France (famille), mais ce nest pas super clair car je travaille ici au Canada, et je paye des impôts ici. Tout se clarifiera à la fin du congé sabbatique.- 11 mois plus tard, tu peux légalement revenir avec même salaire et même type de poste (mais pas obligatoirement dans le même service).Moi itou, aussi en congé sabbatique pour avoir un airbag au cas ou Et j'avoue que cette "issue de secours" m'est plus positive qu'autre chose car justement je stresse moins quand il m'arrive des pépins au boulot. Cela permet de les relativiser. Mais cela ne veut sûrement pas dire pour autant que je soies moins motivé (d'ailleurs je travaille bien plus qu'en France). Car la motivation tu l'as parce que tu veux réussir ton immigration/intégration, et tu sais que cela doit passer par une bonne intégration professionnelle (c'est un moyen, pas un but en soi).Donc si le Canada te plait, tu verras que tu ne manqueras pas de motivation, quelque soit le travail que tu auras.Je suis d'accord avec tout ce qu'a dit Gaetan sauf 2 choses :_j'avais posé la question à la DRH de mon entreprise francaise qui m'a dit que je pouvais démissionner en cours de congé sabbatique, le tout etant de le faire 3 mois avant la date de fin de congé (un genre de préavis). C'est peut-etre spécifique à ma boite mais cela semble possible de le faire._concernant le statut fiscal, je paierai mes impots de 2006 (en 2007 donc) en France. Je n'ai fait aucune démarche spéciale, à part effectivement donner l'adresse de mes parents en France aux impots (ils doivent s'en ficher que tu sois en France ou à l'étranger tant que leurs prélèvements mensuels sont payés). Et pour 2007 je leur enverrai une attestation disant que je paie désormais mes impots au Canada.Et sinon, j'ai fait la démarche inverse des personnes qui ont témoigné. Je n'ai pas attendu mon DCSQ pour partir. En fait j'ai pris un Permis-Vacances-Travail qui me donne la possibilité de valider que le Québec me convient (sans investir les fonds pour la résidence permanente). Et là au bout de 3 mois, comme je commence à me sentir vraiment bien ici, j'envisage de lancer mon processus d'immigration.Tu devrais peut être y penser, Airpur. Car ce n'est pas incompatible avec ta demande de RP : tu peux faire une demande de PVT en parallèle. Tu l'auras beaucoup plus rapidement que ta RP. Venir au Canada, travailler tout en attendant ta RP. Et si le Canada te plait, tu epargne les frais de dossier pour le fédéral et tu rentres à ton bercail J'ai déjà déposé un dossier DCSQ le mois dernier (en Décembre), autant dire que je suis motivé.Ah oui, désolé, dans mon message précédent, j'ai parlé de PVT, mais je n'avais pas vu ton âge. Il faut effectivement être agé de moins de 35 ans. So forget it et bonne chance dans tes démarches !PS: j'aime bien mélanger l'anglais et le francais, cela me donne l'impression de parler québécois Modifié 6 janvier 2007 par rama Citer
Habitués ebsline Posté(e) 6 janvier 2007 Habitués Posté(e) 6 janvier 2007 Je vais essayer de preciser mon histoire. J'ai pris un congé sabbatique de mon employeur français et je suis partie au Quebec... pour voir ... pour tater le terrain ... avant de lancer ma procedure RP. Je suis donc partie en touriste n'ayant pas d'autre choix, mais cela m'a permis de garder une porte de retour au cas ou. Or en tant que touriste on n'a pas le droit de travailler sur le territoire canadien ... vous ne pourrez travailler que lorsque vous aurez obtenu votre statut de resident permanent, tant qu'il est en cours il n'est pas obtenu. La situation de Gaetan est differente car il a son statut de resident permanentAirpur lui n'a pas sencore son statut de RP.Ebsline Citer
Habitués fortsympa Posté(e) 7 janvier 2007 Habitués Posté(e) 7 janvier 2007 Merci aussi fortsympa, j'ai également pensé à la question de la motivation quand on a une solution de rechange. C'est une bonne remarque, mais je pense que cette solution (si il n'y a vraiment de pb de statut (cf réponse de Ebsine)) a peut ëtre le mérite de pouvoir affronter plus facilement, plus sereinement les petits tracas ou aléas des premiers mois sur place si cela ne se passe pas tout à fait comme prévu et d'être encore plus motivé pour ne pas se fairer "chambrer" par ses futurs anciens collégues de travail en cas de retour au "bercail" t'en fait pas, les collegues de travail vont t'envier ... mais n'oublie pas, la motivation c'est le moteur principal de l'integration ... d'ailleur Gaetan en parle tres bien Citer
Airpur Posté(e) 7 janvier 2007 Auteur Posté(e) 7 janvier 2007 Merci pour toutes les réactions et expériences vécues à ce sujet.Je vois que je ne suis pas le seul à avoir penser au congé sabbatique .Merci pour vos précisions Gaetan et rama, je connaissais déjà un peu les conditions d'applications du congé sabbatique mais les expériences vécues vallent mieux que quelques lignes lues dans un Code du Travail.Ce que je retiens c'est donc que c'est tout à fait possible.Si je suis parti directement sur la demande de Résidence Permanente, c'est effectivement que je n'ai plus droit au PVT puisque je dépasse un peu les 35 bougies Concernant le risque sur la motivation, je serais de l'avis de rama:Et j'avoue que cette "issue de secours" m'est plus positive qu'autre chose car justement je stresse moins quand il m'arrive des pépins au boulot. Cela permet de les relativiser.Il reste encore une zone sombre concenant le statut fiscal, mais si j'ai bien compris les expériences de Gaetan et rama (encore eux ), on peut continuer à payer ses impots en FRANCE (pour les revenus perçus en FRANCE bien sûr). J'y vois comme avantage de ne pas avoir le quitus fiscal à régler au moment du départ (on reste mensualisé), ce qui évite de faire un gros chéque d'un seul coup et donc évite de manger une partie de son épargne disponible. Cependant, il me semble avoir lu qu'au moment de l'arrivée au CANADA (Québec), le service d'immigration demandait le quitus fiscal, ou alors c'est les transporteurs (je ne sais plus). S'il y a un(e) spécialiste(e) sur le droit fiscal et l'immigration pour nous éclairer sur le sujet .... Citer
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